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Bonjour aujourd'hui lundi voici ma chronique concernant : "ACCORDEMENTS"

« ACCORDEMENTS »

Une Valse en trois temps

Elisabeth FABRE GROELLY

Editions EX AEQUO

Collection Hors Temps

15 juin 2021

100 pages

 

Présentation

 

La toile de fond : les premiers fronts de 1914. Les hommes se sont entremêlés dans l’horreur que l’on sait. Le lecteur va pourtant retenir la petite musique aigrelette de cette danse d’un soir, car son écho résonne encore sur les années.


Se profile un autre souvenir, celui d’une aquarelle…


Alors va se livrer une histoire étrange, un récit fait de douceur, comme peut l’être la vie, parfois. Comme le sont, peut-être, les vraies rencontres.
Si le front est présent en filigrane, le texte, lancinant, est centré sur cinq générations de personnages qui vont se parler. Plutôt une conversation lente et pudique où le premier interrogera patiemment le deuxième ; lequel se retournera vers lui pour l’aider ; quant au dernier, aura-t-il, lui, attendu les deux autres ?


La voix fédératrice de la préface ainsi que celle, plus insistante, de la narration, interpellent le lecteur jusqu’au dénouement d’une quête qui ne laissera pas indifférent.


Aux balbutiements d’une Europe en construction, le souci pressant de réunir les hommes est donc devenu nécessaire. Enfin !

 

L’autrice,

Elisabeth Groelly, est née et vit en Provence. L’enseignement, le passage de frontières, l’écriture. Puis la musique, le chant, les conférences, le texte mis en voix. Des références : Molière, Zweig, Rigoni Stern. Des passions : les enfants, les hellébores. Une valeur : la rectitude. Un mot-clé, avancer !  

Retour en terre sèche, éd. Murmure des soirs, Belgique ;
À Grand-Rhône, éd. Jean-Marie Desbois, France ;
La maison de Bouc…que Pierre a bâtie chez Signum Graphic, France.
Et la Piave murmure/ Il Piave mormora ancora : (ouvrage bilingue), publié en Italie par Conti
Editore de Morgex.

Vous êtes d’où ? De Bouc, ça s’entend ? Chez Signum Graphic
Chez Nombre7, éditeur de Nîmes, trois ouvrages :

Les épuisements en 2019.
Ma Grand’ de Noël en 2020.
Paroles de l’attente en 2021.
Prix d’écriture (Suisse, Belgique, France et Italie) et conférences.

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions EX AEQUO et en particulier Catherine de m'avoir envoyé, en service de presse, le dernier ouvrage de Elisabeth FABRE GROELLY : « Accordements ».

 

L'autrice nous conte l'histoire vécue par un grand nombre d'hommes et de femmes pendant la première et la seconde Guerre Mondiale, en mêlant celle de Zabé et de Cécil...

 

Elisabeth FABRE GROELLY donne la parole à Clara la petite fille de Zabé et celle-ci nous fait découvrir les mémoires, les secrets de son aïeule.

De nombreuses émotions sont palpables à la lecture des mots de l'autrice et nous ressentons la peur et les souffrances des soldats sur les champs de bataille, les horreurs de la guerre mais aussi l'amour et l'amitié .

 

Nous entendons au loin le son des instruments de musique et nous imaginons aisément les trois soldats ennemis dansant ensemble la valse, unis pour un court instant par la magie des notes de musique.

 

J'ai beaucoup aimé ce court récit historique original, très bien écrit et documenté que je recommande aux amateurs du genre.

 

Un très bon moment de lecture.

 

Page FB :https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui dimanche voici ma chronique concernant : "LA MYSTERIEUSE KATHLEEN NEWTON"

« LA MYSTERIEUSE KATHLEEN NEWTON »

Gérard POTEAU

Editions EX AEQUO

Collection Hors Temps

6 NOVEMBRE 2017

177 pages

 

 

Présentation

 

En 1870, Kathleen Newton, une jeune Irlandaise de seize ans quitte l’Angleterre pour se marier avec un médecin d’Agra, en âge d’être son père. Le soir de ses noces, il l’accuse d’infidélité et s’en sépare avant même que leur union soit consommée. Abandonnée et sans ressource, elle se laisse séduire par un officier de l’armée des Indes, croisé sur le bateau, qui la révèle à elle-même. À l’issue de cette liaison, elle se retrouve enceinte et retourne vivre dans sa famille, après avoir refusé de l’épouser. Installée à Londres, elle affiche alors son statut de femme libre en devenant la muse et la compagne de James Tissot, le célèbre peintre de la haute société victorienne. Après six années d’un bonheur sans égal pendant lesquelles elle hante de sa beauté rayonnante nombre de ses toiles, elle se suicide pour échapper à une maladie incurable, demeurant à jamais la Mystérieuse tandis que son amant inconsolable verse dans le mysticisme et l’art religieux.

L'auteur

Gérard POTEAU est d’abord, auteur, metteur-en-scène et réalisateur de cinéma, il se voit confier par la suite des postes à responsabilité dans le domaine culturel institutionnel : administrateur des Monuments Nationaux (Cluny, Chaumont-sur-Loire), attaché culturel au Cameroun et délégué général de la « fédération nationale des collectivités territoriales pour la culture. » Sollicité pour son expertise, il mène en parallèle des missions de conseil à l’étranger. Depuis plusieurs années, il se consacre à l’écriture d’ouvrages historiques. Il a déjà publié trois récits biographiques et deux pièces de théâtre.


 

Mon avis

Je remercie les Editions EX AEQUO et en particulier Catherine pour l'envoi de « La Mystérieuse Kathleen Newton », roman de Gérard POTEAU. J'ai ainsi pu découvrir la jolie plume de cet auteur.


 

La très belle couverture représentant un tableau de James Tissot « La Dame à l'ombrelle » et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée.


 

Gérard POTEAU nous transporte en 1870 et nous conte le destin de Kathleen Newton. Celle-ci alors âgée de 16 ans, quitte Londres pour épouser un médecin âgé, vivant en Inde.


 

Nous suivons cette jeune femme forte et déterminée, avide de liberté pour l'époque et nous partageons ses joies, ses peines, ses aventures et les histoires d'amour qu'elle connaîtra tout au long de sa courte vie...


 

L'histoire est belle, tirée de celle de Kathleen dite, à juste titre, « la mystérieuse », addictive et fort intéressante.


 

J'ai ADORE cette biographie émouvante, très bien documentée sur les plans historique et culturel que j'ai lue d'une traite tant elle me passionnait et refermée à regret.


 

Un excellent moment de lecture et un COUP DE COEUR pour moi.


 

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ANNONCE INTERVIEW ANNETTE ROSSI LUNDI 23 AOUT -dans la journée- SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Bonjour les amis,

 

Hier VENDREDI 20 AOUT 2021 j'ai réalisé ma 286ème interview.

 

Je vous donne rendez-vous le LUNDI 23 AOUT 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Annette ROSSI.

 

A l'issue, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Annette qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

A bientôt.

 

 

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INTERVIEW PRUNE-PERLE ARTHUR SUR MON GROUPE CE JOUR

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

 

INTERVIEW AUTEURE

Prune-Perle ARTHUR

 

 

 

JM : - Bonjour à tous

 

 

          ⁃        Notre amie Prune-Perle ARTHUR a accepté, récemment,   de répondre  à mes questions.

 

          ⁃        Je partage donc avec vous cette interview, à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions auxquelles Prune-Perle répondra selon ses disponibilités.

 

JM : - Bonjour Prune-Perle

 

          ⁃ Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon gentil             interrogatoire » ?

 

Prune-Perle : Je vais bien, merci. C’est avec plaisir que je vais compléter ce questionnaire, il est toujours agréable d’échanger avec des personnes qui aiment la lecture.

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Prune-Perle : Je suis mariée et maman de trois enfants. J’ai la chance d’habiter dans le beau département de l’Ariège. J’ai enseigné la communication pendant près de trente ans, mais ai dû mettre fin à cette activité à la suite d’une maladie.

 

JM : - Prune-Perle est-ce ton prénom ou un nom de plume ?

 

Prune-Perle : Prune, Perle et Arthur sont les prénoms de mes trois enfants (ce n’est pas très original d’avoir choisi ce pseudo, mais mon prénom est nettement moins joli…).

 

JM : - Peux-tu nous parler en quelques phrases de ton premier roman ?

 

Prune-Perle : Une tasse de thé à la cannelle est un roman contemporain qui prend en compte le développement personnel des individus. C’est une histoire d’amour originale, pleine de rebondissements, dans laquelle le lecteur vivra une intrigue dès  le début du livre. On y trouve principalement deux jeunes femmes de générations différentes, qui ont un point commun. Deux histoires parallèles dont le lecteur doit trouver le dénouement.

 

JM : - Sauf erreur de ma part, ce  premier roman est contemporain, tendre et empli d'humour. Pourquoi ce choix et envisages-tu d'écrire dans un tout autre registre ?

 

Prune-Perle : C’est effectivement ce qui ressort des retours des lecteurs…

J’ai choisi de parler d’amour et de tendresse parce que ce sont des sentiments universels. Personne n’est insensible à l’amour surtout en ces moments si particuliers… Il en est de même pour l’humour… J’ai volontairement inséré des pointes humoristiques dans mon roman, d’une part pour amuser le lecteur et d’autre part, parce que je pense avoir une forme d’esprit railleuse. Par ailleurs, il est aisé de tomber dans la mièvrerie lorsque l’on aborde le thème de l’amour, c’est aussi la raison pour laquelle j’ai trouvé utile d’apporter ces petites touches d’humour.

En ce qui concerne mes prochains romans, ils reprendront ces deux éléments mais seront également plus tranchants et dogmatiques.

 

JM : - A qui as-tu confié ton manuscrit en première lecture (amie, membre de ta famille, bêta-lecteur ) ?

 

Prune-Perle : Pour la relecture, j’ai confié mon manuscrit à mon entourage. Je procèderai différemment pour mes prochains livres, je pense en effet qu’il est préférable de passer par un correcteur professionnel qui est plus objectif, du fait qu’il ne me connaît pas.

Les premières moutures éditées comportaient des fautes, parce que mes proches étaient attentifs à l’histoire que j’écrivais, pressés d’en connaître le contenu et de fait, ne se sont pas réellement attardés sur les erreurs que comportait le texte.

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et peux-tu nous en dire quelques mots ?

 

Prune-Perle : À la demande de mes lecteurs, j’ai commencé la suite d’Une tasse de thé à la cannelle ne se boit jamais froide. J’ai encore un long chemin à parcourir pour que mon projet aboutisse, d’autant plus que j’ai décidé de faire une pause de quelques mois, pour des raisons de santé.

J’ai quatre autres projets d’écriture qui ne sont pas en lien avec mon premier roman. Les squelettes sont prêts, les idées sont là… maintenant il me faut du temps et de la vivacité.

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Prune-Perle : j’aime la lecture et l’écriture depuis mon plus jeune âge.

Pour moi, l’écriture est à la fois un formidable exutoire et un excellent moyen de rêver. C’est un moment qui me permet de me défouler, me soulager, tout en laissant courir mon imagination. Je me surprends à rêver en réalisant toutes les recherches que j’effectue sur des lieux, des termes techniques… j’ai le sentiment de voyager et d’apprendre.

 

JM : Comment écris-tu  (sur des carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Prune-Perle : Je saisis directement sur mon ordinateur (mes squelettes étant préalablement préparés). Je dispose cependant de nombreux carnets, dans mes sacs, mes poches, dans les différentes pièces de ma maison… sur lesquels je prends des notes quand vient l’inspiration. Je les utilise lorsque je passe à la rédaction.

JM : -Lorsque la situation sanitaire le permettra, envisages-tu de participer à des séances de dédicaces, de rencontrer tes lecteurs et lectrices ?

 

Prune-Perle : J’ai déjà eu l’opportunité de le faire et j’ai adoré ce moment. Échanger avec les lecteurs a été très riche pour moi et surtout très encourageant.

J’en profite pour rappeler que je serai présente au salon Talents de femmes créatrices, qui se tiendra à Foix les 26 et 27 juin prochains (sauf si annulation pour raisons sanitaires).

Je suis prête à rencontrer mes lecteurs ou futurs lecteurs, et toujours ouverte à répondre à leurs questions et à écouter leurs retours.

 

JM : Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Prune-Perle : Je suis très sensible à la critique littéraire. Qu’elle soit positive ou négative, elle permet de grandir et d’évoluer dans nos futurs écrits. Par ailleurs, j’ai découvert de nombreux ouvrages grâce aux blogs (le vôtre en l’occurrence) et aux réseaux sociaux. Ce sont de bons moyens modernes pour promouvoir nos écrits, c’est la raison pour laquelle j’y suis particulièrement présente.

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ? (avantages – inconvénients)

 

Prune-Perle : Même si mon roman est édité en ebook, je ne suis pas utilisatrice de l’édition numérique. J’ai besoin de sentir et toucher le papier, de conserver les livres comme des trophées dans ma grande bibliothèque.

Je suis cependant consciente que le numérique a de nombreux avantages, notamment pour les personnes qui ont des déficiences visuelles, mais aussi pour celles qui voyagent et qui ne souhaitent pas -comme moi- emporter une valise pleine de livres pour les vacances…

 

JM : - Quels sont tes auteurs préférés ? Et quel est ton dernier coup de coeur ?

 

Prune-Perle : Mes goûts littéraires sont très variés. J’ai lu la plupart des « classiques », mais je suis beaucoup plus attirée aujourd’hui par les auteurs contemporains. Le choix de mes auteurs préférés peut surprendre, puisque leur genre d’écriture est aux antipodes : Bernard Minier, Jussi Adler Olsen, Franck Thilliez, Katherine Pancol, Agnès Martin-Lugand et Éric-Emmanuel Schmitt.

Mon dernier coup de cœur : « La vie qu’on m’a choisie » d’Ellen Marie Wiseman. Deux histoires qui abordent à la fois l’horreur et le bonheur. On a qu’une envie : tourner les pages pour en découvrir la suite. Ce roman m’a littéralement séduite et émue.

 

JM : Lis-tu ? Si oui quel genre ?

 

Prune-Perle : Je lis beaucoup l’été (entre quinze et vingt livres à la suite). Des thrillers, des romans qui abordent des faits de société, mais aussi des ouvrages politiques ou philosophiques.

 

JM : - Quel livre découvert dans ton enfance t'a donné l'envie d'écrire ?

 

Prune-Perle : Sans hésiter, Marcel Pagnol. Une écriture simple, où chaque mot est judicieusement choisi pour décrire les paysages, les odeurs de la Provence, les sentiments…

 

JM : - Quel livre aimerais-tu offrir à un proche ou un ami ?

 

Prune-Perle : « Oscar et la dame rose » d’Éric-Emmanuel Schmitt. Un livre rempli d’émotions, à en pleurer… Mon livre préféré.

 

JM : - A quelle époque aurais-tu aimé vivre ?

 

Prune-Perle : Dans les années 60, période révolutionnaire. Pour les couleurs, les pattes d’eph, la robe à pois, le bandeau dans les cheveux, le rock et le jazz, le papier peint à grosses fleurs, le yéyé…

 

JM : - Quel est ton film, ta série culte ?

 

Prune-Perle : Sur la route de Madison, pas seulement pour la qualité du scénario, mais aussi pour le choix des acteurs.

 

JM : - Quel genre de musique écoutes-tu  et écris-tu en musique ?

 

Prune-Perle : C’est très hétéroclite. Rock, jazz des années 60, reggae, variété française et américaine des années 50 et 60, les chansons des années 80, certaines actuelles… Je suis incapable d’écrire en musique. J’ai besoin du silence absolu.

 

JM :  - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Prune-Perle : Je joue de la flûte (rien de très passionnant…) et j’adorais faire de l’escalade.

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Prune-Perle : Celui qui est dans mon livre : « Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous » de Paul Eluard.

 

JM : - Si tu étais un fruit, une couleur, une fleur, un animal, un dessert ? Tu serais :

 

Prune-Perle : Une prune (un peu facile !) .

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte quel livre emporterais-tu ?

 

Prune-Perle : Un livre bien épais, « Histoire des Cathares – Hérésie, croisade inquisition du XIème au XIVème siècle » de Michel Roquebert.

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Prune-Perle : Je vous remercie de m’avoir permis de m’exprimer et d’avoir voulu en connaître davantage sur moi. Merci également pour tout le travail que vous réalisez pour mettre en avant des livres dont les auteurs sont parfois inconnus.

 

JM : - Merci Prune-Perle pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole :  vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à  Prune-Perle qui y répondra sous ce post.

 

 

https://pruneperlearthur.wixsite.com/website



 

 

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ANNONCE INTERVIEW PRUNE-PERLE ARTHUR VENDREDI 20 AOUT -dans la journée - SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Bonjour les amis,

 

Hier LUNDI 16 AOUT 2021 j'ai réalisé ma 285ème interview.

 

Je vous donne rendez-vous le VENDREDI 20 AOUT 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Prune-Perle ARTHUR.

 

A l'issue, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Prune qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

A bientôt.

 

 

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Bonjour aujourd'hui lundi voici ma chronique concernant la saga JALNA tomes 1 à 4

« JALNA »

La Saga des Whiteoak

tomes 1, 2, 3 et 4

Mazo de la ROCHE

PRESSES DE LA CITE

mai 2021

4384 pages

 

 

Présentation

 

Préfacée par Katherine Pancol, Geneviève Brisac, Alexandra Lapierre et Françoise Nyssen voici l'intégrale de la saga des Whiteoak, Jalna.

Cette fresque familiale canadienne fut l'un des plus grands succès de la littérature nord-américaine, dès la parution en 1927 du premier des seize romans, aussi célèbre que Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell.

La saga des Whiteoak :

Tome 1 (La naissance de Jalna – Matins à Jalna – Mary Wakefield – Jeunesse de Renny) ;

Tome 2 (L'Héritage des Whiteoak – Les Frères Whiteoak – Jalna – Les Whiteoak de Jalna) ;

Tome 3 (Finch Whiteoak – Le Maître de Jalna – La Moisson de Jalna – Le Destin de Wakefield) ;

Tome 4 (Retour à Jalna – La Fille de Renny – Les Sortilèges de Jalna – La Centenaire de Jalna).


 

L'auteure


 

Née en 1879 à Toronto (Canada), Mazo de la Roche a passé son enfance au milieu des vergers et des animaux, dans un domaine de l'Ontario qu'elle devra quitter pour Toronto à la mort de son père. Sensible, timide, détestant la ville, elle a eu très tôt le goût d'écrire.

En 1927, son troisième roman lui apporte gloire et fortune.

C'est Jalna, dont le succès est si grand que le public réclame une suite. Ainsi naît la célèbre chronique des Whiteoak en 16 volumes, où se retrouvent bien des traits de sa propre jeunesse.

Après 12 ans passés en Angleterre (1930/1942), Mazo de la Roche retourne au Canada où elle meurt en juillet 1961. Elle laisse 8 autres romans, des nouvelles, des pièces de théâtre et une monographie sur le port de Quebec.


 

Mon avis


Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir donné l'opportunité de lire -dirais-je de relire- la magnifique série « JALNA » de Mazo de la ROCHE que j'avais découverte lorsque j'étais adolescente. Cette saga, quoique un peu passée de mode ces dernières années, n'a pris, à mon avis, aucune ride et il est toujours aussi agréable de se replonger dans cette réédition fort réussie.

 

Si vous ne connaissez pas cette magnifique saga familiale écrite par la Canadienne Mazo de la ROCHE je vous invite à découvrir cette histoire qui se déroule en partie dans le somptueux domaine familial de Jalna, au Canada.

 

Les nombreux personnages extrêmement bien décrits, sont authentiques, hauts en couleur et fort attachants. Ainsi j'ai beaucoup aimé retrouver Adeline , la fougueuse Irlandaise et son époux le capitaine Philippe Whiteoak et suivre leur destin ainsi que celui de leurs descendants sur quatre générations.

 

J'ai passé un excellent moment de lecture avec cette saga délicieuse et addictive que je recommande vivement aux amateurs du genre.

 

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC AMELIE DE LIMA SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

 

INTERVIEW AUTEURE

Amélie De LIMA

 

JM : - Bonjour à tous,

 

  • Notre amie Amélie De LIMA a récemment accepté de répondre à mes questions.


Je partage donc avec vous l'entretien que nous avons réalisé, à l'issue duquel, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser des questions à Amélie qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonsoir Amélie

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Amélie : J’ai peur… mais oui ! ^^

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Amélie : Je suis auteure de thrillers et roman noir. J’ai commencé en tant qu’auteure auto-éditée sur Amazon puis j’ai signé dans une maison d’édition traditionnelle, LBS Éditions, pour mon 3e roman (Dans ma maison sous terre). Un nouveau roman sortira en octobre, JUILLET NOIR et une réédition de À Fleur de Bruine est prévue également.

 

 

 

JM : - L'écriture est-ce une passion ou un métier pour toi ?

 

Amélie : L’écriture est pour moi, un mode de vie. Je suis incapable de passer plus de 24 h sans écrire… C’est mon essentiel pour garder un certain équilibre dans ma vie un peu chaotique ^^

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Amélie : Mon 1er, Le silence des aveux est sorti en mai 2017 en auto-édition. C’est un thriller psychologique (à la limite du roman noir) avec ma commissaire fétiche, Véronique De Smet. Le 2e est À Fleur de Bruine, puis Dans ma maison sous terre. J’ai écrit une novella, Voix Nocturnes et enfin, JUILLET NOIR, un one-shot qui sortira en octobre chez LBS Éditions.

Tous mes romans tournent autour de mes personnages, de leurs faiblesses, de leurs forces, de leur psychologie poussée à l’extrême.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ?

 

Amélie: J’ai toujours eu du mal à croire en mes écrits. C’est pourquoi, j’ai décidé de m’auto-publier dans un premier temps. Puis, j’ai voulu passer un cap en me dirigeant vers l’édition traditionnelle (surtout pour m’auto-évaluer) et tout s’est enchaîné très vite.

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Amélie : Oui, j’écris un nouveau roman qui sera totalement différent des précédents. JUILLET NOIR le sera déjà. Il n’y a pas d’enquête, tout tourne autour des personnages. C’est un roman très psychologique.

Pour le suivant, je pousse un peu plus vers la littérature blanche… celle qui frôle la noire. Vous voyez où je veux en venir ? Non ? Moi non plus ^^ Mais j’écris ce que j’aime, ce qui me plaît et ce en quoi je crois. Je pense que c’est le plus important lorsqu’on écrit, prendre du plaisir.

 

 

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les personnages de tes livres ? En combien de temps écris-tu un roman ?

 

 

Amélie : Des faits divers, de gens dans la rue, de mes proches… Je passe mon temps à prendre des notes, à décortiquer des phrases qui me semblent belles et d’une simple phrase, me vient une idée… et de cette idée, un roman.

Pour mes trois premiers romans, entre 6 et 8 mois (je parle du premier jet). Pour JUILLET NOIR, 3 mois. J’écrivais nuit et jour, comme une obsession. Mes personnages me hantaient, je rêvais d’eux (sans déconner ^^).

Pour celui que je suis en train d’écrire, ça fait déjà au moins 8 mois que j’y travaille et je ne l’ai pas encore terminé. J’écris comme une tortue en ce moment !

 

 

JM : - Comment écris-tu (sur cahiers, carnets, direct sur l'ordinateur) ?

 

 

Amélie : Partout ! Sur des feuilles, des post-it, sur le bloc-notes de mon téléphone, sur mon ordi.

 

 

JM : -Lorsque la situation sanitaire le permettra, envisages-tu d'assister à des séances de dédicaces ?

 

 

Amélie : Oui, j’ai eu la chance de pouvoir reprendre le 23 avril à Barcelone. Sinon, je vais essayer de prévoir une séance de dédicaces en juin en France et en juillet, je serai au salon du Verdoyer.

 

 

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (ami, membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Amélie : Mes sœurs, ma meilleure amie et mes bêta-lecteurs et lectrices, ma correctrice. Je leur dois tout, vraiment…

 

 

 

JM : - Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Amélie : J’y suis très sensible car cela m’aide à progresser. J’ai découvert énormément de choses sur moi, sur ma façon d’écrire à travers les yeux des autres. J’ai découvert mes failles et mes points forts. Je les ai assimilés et j’ai travaillé dur pour faire de mon mieux avec tous ces éléments mis à ma disposition. Et grâce à toutes ces critiques (positives ou négatives) je suis parvenue à trouver ce qui me correspond le mieux et ce qui me rend heureuse dans l’écriture.

Les blogs et les réseaux sociaux sont une aide inestimable pour un jeune auteur. Ils nous offrent une très belle visibilité, ce qui n’est pas négligeable, surtout en temps de pandémie… On leur doit beaucoup !

 

 

JM : - Sauf erreur de ma part, tu as écrit des nouvelles, des romans « Thriller psychologique » « Polar ». Pourquoi ces choix et envisages-tu d'écrire dans un autre genre ?

 

Amélie : Très bonne question… JUILLET NOIR sera à la frontière entre thriller et roman noir. Le suivant, à la frontière entre littérature blanche et roman noir… Et j’ai un autre projet que je dois terminer qui sera sûrement de la littérature blanche également.

 

 

JM : - Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

 

Amélie : Une étrange impression de vide.

 

JM : - As-tu déjà participé à des concours littéraires ?

 

Amélie : Oui, Les plumes francophones Amazon avec Le silence des aveux et j’ai été finaliste du Prix du balai de Diamant pour Le silence des aveux et À fleur de bruine.

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Amélie : Le cinéma (surtout les classiques), la mode vintage, le théâtre, les voyages, la lecture.

 

 

JM : - Quel est ton plus grand rêve ?

 

Amélie : Pouvoir écrire ce que j’aime, m’améliorer au fil du temps, apprendre, donner. Laisser une marque dans l’esprit du lecteur après avoir lu un de mes romans.

 

 

 

JM : - Quels auteurs t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Amélie : Je suis une grande passionnée de la littérature classique. Si je devais choisir parmi les classiques : Maupassant pour ses romans psychologiques, Baudelaire pour son esprit tourmenté, Hermann Hesse pour la folie qu’il dépeint à la perfection dans Le loup des steppes (personnage qui me parle beaucoup) et pour les contemporains, Delphine De Vigan (j’ai les larmes aux yeux quand je lis certains passages de ses romans.) Son écriture est sublime et l’émotion qu’elle transmet me touche particulièrement.

 

 

 

 

JM : - Lis-tu ? Quel genre de lecture ?

 

Amélie : Je lis énormément ! En ce moment je lis Changer l’eau des fleurs. J’aime surtout les romans noirs (psychologiques) mais de plus en plus de la blanche avec une touche de noir.

 

JM : - Quel livre offrirais-tu à un proche ou un ami ?

 

Amélie : Un soir de décembre de Delphine De Vigan.

 

 

JM : - Si un de tes livres était adapté au cinéma quels acteurs verrais-tu pour interpréter les rôles des protagonistes de chacun de tes ouvrages ?

 

Amélie : Pour Irrémissible, je verrais Eddie Redmayne dans le rôle de Patrick et Mélanie Laurent pour Estelle.

 

 

JM : - Es-tu thé ou café ? Vanille ou chocolat ? Mer, campagne ou montagne ?

 

Amélie : Café. Chocolat et de plus en plus montagne (lac, cheminée, énorme bibliothèque et tout le tralala)

 

 

JM : - Quelle est ta citation préférée ?

 

Amélie : Nous sommes nos choix, Jean-Paul Sartre.

 

 

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Amélie : Exigeante (avec moi-même surtout)

 

 

JM : - Si tu étais une couleur, un animal, une chanson tu serais ?

 

Amélie : Couleur : mauve. Un animal : un chat. Une chanson : La chispa adecuada.

 

 

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Amélie : Juste un énorme merci pour cette super interview ! 😊

 

 

JM : - Merci Amélie pour cet agréable moment passé en ta compagnie.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Amélie qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post.

 

 

 

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ANNONCE INTERVIEW AMELIE DE LIMA LUNDI 16 AOUT -dans la journée - SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Bonjour les amis,

 

Hier VENDREDI 13 AOUT 2021 j'ai réalisé ma 284ème interview.

 

Je vous donne rendez-vous le LUNDI 16 AOUT 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Amélie de LIMA.

 

A l'issue, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Amélie qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

A bientôt.

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC FRANCK AMIOT SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS:

LA PASSION DES MOTS

__________

INTERVIEW AUTEUR

Franck AMIOT


 


 

JM : - Bonjour à tous,

Notre ami Franck AMIOT a récemment accepté de répondre à mes questions.

Je partage donc avec vous l'entretien que nous avons réalisé, à l'issue duquel, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser des questions à Franck qui y répondra selon ses disponibilités.


 


 

JM: - Bonsoir Franck

Comment vas-tu ? Es-tu prêt à «subir mon petit interrogatoire»?

Franck: (sourire) Bonjour Joëlle, je te remercie pour ton intérêt. Je me plie volontiers à l’exercice, en espérant te livrer les « informations secrètes » que tu recherches.


 

JM: - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

Franck: En quelques mots, j’écris depuis toujours (ou presque). Je m’imaginais dès le collège être écrivain, un peu en marge. J’ai finalement fait de la recherche scientifique, que j’imaginais également un peu hors du monde, au fond d’un labo. Bon en fait, on n’échappe pas à la vraie vie et c’est très bien ainsi, car c’est la meilleure source d’inspiration, le sujet d’étude le plus passionnant. Science et écriture sont pour moi deux facettes d’une même démarche : observer, expérimenter, comprendre, recréer. Puis reprendre depuis le début.


 

JM: - L'écriture est-ce une passion ou un métier pour toi ?

Franck: C’est avant tout une nature. C’est pour moi un espace de liberté où m’affranchir des standards, de ce qu’il faut faire et ne pas faire et de comment le faire. J’y suis le seul juge, du moins dans un premier temps. Je peux y explorer à loisir sujets et styles différents. C’est aussi un lieu de défis, comme celui de terminer un texte, assez fouillé et éprouvé pour découvrir ce que je n’imaginais pas en le commençant. Ce n’est pas toujours gagné d’avance. Tout cela avec la sempiternelle question de comment dire les choses. Dans ce contexte, l’expression elle-même est une recherche.


 


 

JM: - Peux-tu nous parler de tes romans ?

Franck : « Les Sans Lumière » et « La Zone Interdite » sont nés d’un projet de nouvelle où le personnage principal découvre un peuple souterrain, très évolué, dont la philosophie est précisément de s’effacer du monde pour le laisser vierge ; tout le contraire de nos sociétés. Je voulais explorer ce contraste, entre notre mode de vie, quasiment hors sol et une existence bien plus sage et évoluée, totalement intégrée et basée sur l’équilibre et l’harmonie. La nouvelle s’est révélée inadéquate pour un sujet si riche. J’ai alors entrepris le roman « La Zone Interdite », focalisé sur la découverte d’une telle société. J’ai dû me résoudre à mettre ce projet de côté et à commencer l’histoire depuis le début, trouver les fondements d’une telle civilisation. Ce que j’ai fait dans « Les Sans Lumière ». J’ai ensuite repris « La Zone Interdite ». L’ensemble a été un long processus, mais je suis parvenu à aller aussi loin que possible sur ce sujet, qui n’est pas fermé pour autant. Je suis content d’avoir pu mettre en forme ce concept, de la manière qui me correspond.


 

JM: - Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ?

Franck: Là aussi, c’est un long processus, qui nous oblige à nous confronter à la réalité. J’ai publié « Monsieur Sharund » à compte d’auteur, à l’ère pré-internet, où les manuscrits étaient vraiment manuscrits. Pour les textes suivants, j’ai privilégié les éditeurs qui publiaient à compte d’éditeur, sans grand succès, je dois l’admettre. Aujourd’hui, les plateformes spécialisées m’autorisent à présenter mes textes directement aux lecteurs, qui sont selon moi les seuls juges légitimes. Leurs avis très encourageants me confortent dans ma volonté de livrer ce qui me ressemble le plus, ce qui me semble le plus abouti, indépendamment des standards du moment.


 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

Franck : Oui, j’ai plusieurs autres projets sur des sujets, des ambiances, des genres littéraires très différents. Certains sont terminés et même aboutis. Je prévois de publier l’un d’eux prochainement. Le titre ? « La Fleur du désert », huit-clos ouvert sur le monde, focalisé sur la création et l’autodétermination. J’en dirai plus bientôt.


 

JM: - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes livres? En

combien de temps écris-tu un roman ?

Franck: Croquer les protagonistes à priori me semble quasi impossible. Ce n’est peut-être même pas souhaitable. Je préfère les laisser dévoiler leur véritable nature au détour d’une situation, d’une épreuve, comme dans la vraie vie. À ce moment là, j’ai accès à leur authenticité. Je les construis ensuite sur cette base, sans oublier de les faire évoluer avec l’histoire, que finalement ils incarnent.

Quant au temps, je crois que les bons textes sont comme les bons vins. Il faut les laisser mâturer et y mettre un point final au bon moment. Les deux romans « Les Sans Lumière » et « La Zone Interdite » par exemple, m’ont demandé cinq à six ans avec quelques retours à zéro.


 


 

 

JM: - Comment écris-tu (sur cahiers, carnets, direct sur l'ordinateur)?

Franck: J’ai pris le parti de vivre avec mon temps. Je n’utilise donc plus que l’ordinateur. Mon téléphone me permet de prendre quelques notes à l’occasion. Bon, je concède avoir un petit carnet, mais je l’utilise peu.


 

JM: -Lorsque la situation sanitaire le permettra, envisages-tu d'assister à des séances de dédicaces?

Franck: Oui, cela fait partie de mes projets, effectivement, même si l’incertitude ambiante complique un peu l’organisation de tels événements. J’espère pouvoir vous communiquer bientôt quelques dates.


 

JM: - A qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (ami, membre de ta

famille, bêta-lecteur)?

Franck: Je soumets volontiers à des proches de confiance les textes que je destine à la publication. Une simple remarque peut mettre en lumière un déséquilibre, une lacune, une interrogation et me convaincre de revoir totalement l’ensemble. C’est donc très constructif. J’avoue cependant avoir déjà omis cette étape pour quelques textes que je jugeais suffisamment aboutis et que je n’étais pas prêt à modifier. Je crois quand même que c’est une erreur de ne pas se confronter à un œil extérieur, et un risque de se confronter directement à trop d’yeux extérieurs.

 

JM: - Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux

sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

Franck: Les critiques littéraires, les chroniqueurs et leurs blogs sont fondamentaux. Ces lecteurs messagers découvrent les auteurs et présentent leur travail à un public peut-être moins enclin à faire cet effort. Au-delà de la simple promotion, leur avis est en plus utile à l’auteur, car souvent avisé et représentatif de celui des lecteurs, et plus immédiat. Quant aux réseaux sociaux, ils favorisent les échanges directs entre auteurs, chroniqueurs et même d’autres acteurs tels que graphistes, correcteurs, ou réalisateurs. Je trouve que c’est une excellente alternative aux structures traditionnelles centralisées de l’édition. Ce terrain, plus propice aux échanges directs, favorise l’émergence de la diversité, ce qui me semble très bénéfique.


 

JM: - Sauf erreur de ma part, tu as écrit des récits, des nouvelles et des romans

d'anticipation. Pourquoi ces choix et envisages-tu d'écrire dans un autre genre?

Franck: Oui, j’ai aussi écrit quelques fables telles que « Le financier et le jardinier », « Le vieux sage » lues par Jean-Gaël Diserens dans un format audio. Chaque genre a ses exigences qui méritent d’être explorées. Je tiens à m’y confronter et à ne pas me restreindre à un genre littéraire unique. Les sujets traités peuvent en outre imposer le choix du genre. Le format percutant d’une nouvelle, par exemple, perdrait de son intensité dans un roman ; en contrepartie, un format plus long permet au lecteur de mieux s’imprégner de l’histoire. J’ai des projets d’essais, un format plus rigoureux que le roman, où il faut être prêt à défendre plus directement des arguments et des positions.


 

JM: - Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN?

Franck: Le mot FIN, celui qu’on appose après plusieurs relectures, remaniements, réécriture complète parfois, c’est l’aboutissement d’une gestation. Je me sens fier et satisfait d’avoir relevé ce défi, d’avoir exploré de nouveaux chemins, et de produire quelque chose qui me corresponde. Il me reste ensuite à décider de l’avenir du texte. En général, après tant d’efforts, je me décide à le publier. Alors cette fin là est une naissance, que je me dois d’accompagner.


 

JM: - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions?

Franck: Je joue de la guitare, du flamenco. En amateur et pas au top, bien sûr, et là aussi un peu hors standards. C’est un autre espace de découverte, un autre moyen d’expression. Cet univers est très riche et chargé d’humanité.


 

JM: - Quel est ton plus grand rêve?

Franck : Sans doute l’accomplissement d’un vrai grand projet. En attendant, vivre heureux au quotidien, c’est déjà quelque chose.


 

JM: - Quels auteurs t'ont donné l'envie d'écrire ?

Franck: Je crois qu’écrire est en soi une motivation, indépendamment de mes lectures, qui peuvent bien sûr être très inspirantes pour différentes raisons. J’ai beaucoup apprécié Barjavel, Jules Vernes et d’autres classiques. Plus proche de nous, Alain Damasio, Bernard Werber ou Etienne Klein ont aussi leur intérêt.


 

JM: - Lis-tu? Quel genre de lecture?

Franck : J’ai beaucoup lu. Des fictions, des biographies, des nouvelles, des essais. Je lis moins aujourd’hui, faute de disponibilité, mais j’ai conservé ces ambiances, qui sont autant de références lorsque j’écris.


 


 

JM: - Es-tu thé ou café? Vanille ou chocolat? Mer ou montagne?

Franck: (Sourire) gourmand de tout, mais tout en même temps.


 

JM: - Quel est ton proverbe préféré?

Franck: Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage (LaFontaine).


 


 


 


 

JM: - Peux-tu nous donner une des tes qualités? Un de tes défauts?

Franck: euh…Une qualité ? Persévérance, je dirais. Indispensable pour l’écriture et pour beaucoup d’autres activités. Un défaut ? parfois trop circonspect. J’admire ceux qui se lancent corps et âmes dans tout ce qu’ils font, ça leur donne un côté héroïque plein de bravoure. Je ne me sens pas l’énergie pour faire ça.


 


 

JM: - As-tu quelque chose à ajouter ?

Franck: Un grand merci aux blogueurs, chroniqueurs, critiques, lecteurs, qui partagent et font vivre les livres.


 

JM: - Merci Franck pour cet agréable moment passé en ta compagnie.


 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Franck qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post.


 

 

 

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ANNONCE INTERVIEW FRANCK AMIOT VENDREDI 13 AOUT -dans la journée - SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Bonjour les amis,

 

Hier LUNDI 9 AOUT 2021 j'ai réalisé ma 283ème interview.

 

Je vous donne rendez-vous le VENDREDI 13 AOUT 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Franck AMIOT.

 

A l'issue, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Franck qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

A bientôt.

 

 

 

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