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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC MYLENE COURBET SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

 

INTERVIEW AUTEURE

Mylène COURBET

(Marry YOHSON)

 

 

 

JM : - Bonjour à tous

 

 

Notre amie Mylène COURBET a accepté, récemment,   de répondre à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cette interview, à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions auxquelles Mylène répondra selon ses disponibilités.

 

 

 

 

JM : - Bonjour Mylène

 

Comment vas-tu ? Es-tu prête à répondre à mon petit interrogatoire ?

 

Mylène : - Bonjour Joëlle, je vais bien. J’espère qu’il en est de même pour toi. J’avoue que c’est la première fois que je suis ainsi interviewée. J’espère être à la hauteur de tes attentes ainsi que celles des membres du groupe “La passion des mots”. Et un grand MERCI pour cet accueil chaleureux.

Je suis prête à répondre à tes questions.

 

 

 

 

JM : - Question habituelle mais incontournable, peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Mylène : - Je me nomme Mylène et mon pseudo est Marry Yohson. Je suis née il y a déjà presque six décennies, donc plus très jeune ; dans quelques années, je serai à la retraite.

Je suis enseignante en lycée, en Droit et en Économie, depuis plus de 30 ans.

J’habite dans l’Ouest de la France, à Angers (Maine et Loire).

Je suis maman de deux enfants : mon jeune fils qui a 26 ans et mon grand qui aurait eu 30 ans cette année.

Je suis une personne très à l’écoute, sensible... on m’appelle souvent Mère Teresa. Je suis toujours inquiète pour les personnes que j’aime et même celles que je ne connais pas. Étant sur les réseaux sociaux, comme beaucoup d’entre nous, je ne peux rester insensible à la détresse humaine que je constate sur certains groupes à thème.

J’adore les animaux ; je n’ai plus qu’un seul chien et un chat. Deux de mes compagnons sont partis cette année. Je parle d’ailleurs dans mon livre des animaux, amis fidèles qui ne nous trahissent jamais.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler en quelques phrases de ton premier roman ?

 

Mylène : - Oui bien sûr. Mon premier livre “Enfermé depuis tout petit” est un témoignage romancé. J’ai souhaité volontairement me distinguer des biographies et témoignages écrits à la première personne. Dans mon livre, je suis spectatrice de ma propre vie et je mets en scène des acteurs : Carole, Julien, Mathieu et Édith, les protagonistes principaux.

La fin tragique de Julien est annoncée dès le début du livre ; c’est, là aussi, une volonté de ma part de sensibiliser le lecteur dès les premières pages du récit.

Ce livre relate la vie torturée de Julien et les appels au secours de sa maman envers une société qui les abandonne.

Ce livre accuse, ce livre dénonce. C’est une histoire très dure qui doit interroger le lecteur sur les fondements mêmes de notre société.

Dans cette histoire, plusieurs thèmes sont abordés : la violence conjugale, la violence infantile, l’isolement social, les placements en foyers, les conditions d’incarcération, l’internement en institution psychiatrique.

Le choix de la couverture est primordial : elle résume à elle seule l’ambiance du livre : un enfant qui se cache, des yeux bleus, un rideau sombre, une fenêtre éclairée… tout a son importance et le lecteur en prend conscience peu à peu au fil de la lecture.

Le titre est aussi très évocateur : le lecteur s’interroge : « C’est un enfant qui est enfermé par ses parents ? On l’a séquestré ? Il a réussi à s’échapper ? On a fini par le tuer ?... »

Le lecteur découvre le choix du titre vers la fin du livre. Je n’en dis pas plus…

 

 

JM : - Sauf erreur de ma part, ce premier roman est un témoignage. Pourquoi ce choix et envisages-tu d'écrire dans un tout autre registre ?

 

Mylène : - Oui effectivement ce livre est un témoignage.

 

Le décès soudain de mon fils m’a fait réagir... Quelle maman ne réagirait pas ? Le jour de sa sépulture, je lui ai adressé une lettre qui a ému toutes les personnes présentes. Beaucoup m’ont dit que cette lettre les avait bouleversés, que j’avais une belle plume... Que c’était beau (j’ai mis cette lettre dans mon livre).

J’ai toujours pensé écrire un jour l’histoire de mon fils, raconter sa vie torturée... je n’aurais jamais pensé écrire à cause de sa disparition.

Ce livre a été, dans un premier temps, une vraie thérapie, mais aussi une façon de crier ma colère envers un système qui abandonne une famille en grande détresse.

La fin tragique du « héro » de ce livre a fait trois fois la Une de la presse régionale. Je suis, à l’heure actuelle, partie civile contre deux institutions d’État qui ont laissé mourir mon fils.

Ce combat sera relaté dans un deuxième livre qui sera la suite de “Enfermé depuis tout petit”. J’ai déjà le titre de ce second ouvrage, mais je ne peux pas en dire plus. Je vais me servir de certains éléments de l’enquête en cours pour ce titre.

C’est une histoire qui fait grand bruit dans ma région, c’est un fait de société mal connu à ce jour.

Grâce à cette histoire, aujourd’hui publiée, je souhaite que les choses bougent.

 

Donc, pour l’instant, je n’envisage pas d’écrire dans un autre registre, même s’il est vrai que, lorsque j’étais très jeune, 10 ou 12 ans, j’écrivais beaucoup de petites histoires de science-fiction. Mon esprit d’enfant débordait d’imagination. J’écrivais aussi des poèmes en comptant bien les syllabes et en ajustant des rimes.

 

 

JM : En évoquant ce thème, as-tu souhaité faire passer un message ?

 

Mylène : - En écrivant “Enfermé depuis tout petit”, le lecteur se rend compte, lui-même, du message transmis, page après page : notre système de santé, tout comme notre système judiciaire et carcéral, est totalement inadapté. Notre société assassine...

J’ai également voulu transmettre un message d’amour et j’espère que tous les parents qui connaissent de telles situations, ou même ceux pour qui tout va bien, comprendront que l’amour pour leurs enfants doit rester une priorité, quelles que soient les nombreuses incompréhensions ou difficultés familiales.

Beaucoup de nos jeunes partent à la dérive et ce livre démontre un amour inconditionnel d’une maman qui ne juge pas, qui essaie, par tous les moyens, de comprendre et d’aider son fils meurtri par une vie qui ne veut pas de lui.

 

 

JM : - Dans ce roman y a t-il des personnages qui te touchent particulièrement et qui te ressemblent ?

 

Mylène : - Le personnage qui me ressemble est Carole, puisque c’est moi. Les lecteurs semblent tous très touchés par cette maman qui se bat pendant vingt-huit longues années pour sauver son enfant.

Mathieu est le frère de Julien, le fils qui va bien mais qui cache sa profonde tristesse en voyant son grand frère se détruire à petit feu et sa maman en souffrir.

Édith est la mamy de Julien et Mathieu. Elle a un rôle central dans cette histoire. Toujours là pour aider au mieux son petit fils. Elle a dû faire face, tout comme Carole, au comportement inadapté de julien, aux insultes destructrices. Aujourd’hui, elle pleure son petit-fils continuellement (elle a 94 ans).

Et Julien, le protagoniste principal de cette histoire : cet enfant, cet adolescent, ce jeune adulte qui aura, tout au long de sa courte vie, subi, humiliation, violence, placement, incarcérations, internement...

Le combat de Carole était presque gagné, son fils Julien allait enfin être pris en charge… un espoir semblait se profiler. Malheureusement, tout s’est subitement arrêté. La famille sombre alors dans l’horreur, les questionnements... la colère…

Il y a également d’autres personnages dans cette histoire : ceux qui ont traversé la vie de Julien, ceux qui lui ont fait du bien, mais aussi ceux qui l’ont humilié, assassiné (c’est une métaphore).

 

Ce n’est pas très gai tout ce que je te raconte…

 

 

JM : - A qui as-tu confié ton manuscrit en première lecture (amie, membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Mylène : - Dans un premier temps, j’ai confié mon manuscrit à une amie qui m’a encouragé à le publier. Elle-même l’a confié à ses amis et là, je suis retombée de mon petit nuage. Les critiques ont été très vives : on a jugé la maman dans l’histoire (donc moi), mon style d’écriture trop hachuré, pas assez travaillé... Bref beaucoup de critiques négatives.

 

J’ai décidé à ce moment là, de tout arrêter... Mon rêve d’écrire pour rendre hommage et informer un large public s’écroulait.

Je me disais « Tu n’es pas à la hauteur, arrête de te prendre pour une écrivaine !!! »

 

Après réflexion, j’ai recherché sur Internet “Comment écrire un livre ?”. J’ai alors constaté que toutes les étapes d’écriture étaient respectées : une trame, un message, un style...

J’ai ainsi contacté un spécialiste de l’écriture en Vendée et je lui ai demandé s’il pouvait m’aider. Ce monsieur aide principalement à l’écriture d’un livre... mais mon récit était déjà écrit… Nous avons alors échangé et je lui ai transmis mon manuscrit (retravaillé entretemps).

Sa réponse a été très encourageante : « C’est une histoire écrite avec le cœur, avec un style dans l’air du temps, j’aime beaucoup, vous écrivez très bien... ».

Il m’a fortement encouragée à ne pas baisser les bras et à publier mon ouvrage. Je ne le remercierai jamais assez... Nous restons en contact (je lui ai offert mon livre depuis sa publication).

 

Mais avant de publier mon manuscrit, et après de nombreux remaniements, plusieurs personnes de mon entourage l’ont corrigé, recorrigé. En tant qu’auteure, on ne voit plus les fautes...

Après plus d’un an de réflexion et de réajustement, j’ai enfin publié mon récit.

 

Aujourd’hui, le livre “Enfermé depuis tout petit” est à nouveau en correction, mais auprès d’une professionnelle, car malgré les nombreuses vérifications, il restait encore quelques coquilles et des erreurs de typographie (cela ne gêne en rien la lecture actuelle). Il sera republié l’année prochaine.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire éditer ton livre ?

 

Mylène : Sur les conseils de ce professionnel en ateliers d’écriture j’ai publié mon livre en autoédition chez Librinova.

Je suis très satisfaite de leurs nombreux services.

J’ai choisi le service qui propose la diffusion du livre sur toutes les librairies en ligne. Est inclus, dans ce pack, le suivi des ventes et des commentaires.

Je n’ai pas choisi la correction via un logiciel ni les services d’un infographiste, ni les services de promotion, à mon sens trop cher.

Dès que j’ai reçu la maquette de mon livre, avant publication, j’ai constaté de mauvais paramétrages, j’ai ainsi tout réajusté.

On constate souvent de mauvais paramétrages dans des livres autoédités (pas de justification de texte, changement de style de caractères, police qui change d’une page à l’autre…). Je ne souhaitais pas que mon livre soit mal paramétré : je suis assez pointilleuse sur ce sujet (déformation professionnelle !).

 

Pour mon prochain livre, je me pose quelques questions : est-ce que je tente les maisons d’édition à compte d’éditeur ? À compte d’auteur ?

L’histoire que je raconte étant médiatisée, j’ai peut-être mes chances.

En tout cas, ma seule tentative, à ce jour, a été un refus. L’explication a été formelle « on ne prend pas des auteurs autoédités » (mon livre n’a même pas été lu !!).

 

Si je tente les maisons d’édition, je risque de ne plus avoir la main sur le choix de mon titre, la couverture, les textes… Donc je réfléchis pour la suite… En aucun cas je changerai mon titre ni la couverture.

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et peux-tu nous en dire quelques mots ?

 

Mylène : - Comme je le disais précédemment, mon projet est d’écrire la suite de l’histoire du livre « Enfermé depuis tout petit ».

J’ai déjà une bonne partie de l’histoire en note sur des fichiers. Mais je ne peux rien révéler, même pas donner en première correction mes écrits. Ce second livre dévoilera l’enquête qui est actuellement en cours, les expertises et contre-expertises. Ayant eu accès au dossier, je suis tenue, pour l’instant, sous le secret de l’instruction judiciaire.

Donc, ce deuxième ouvrage ne paraîtra que lorsque le procès aura eu lieu. Déjà plus d’un an et demi d’investigation et ce n’est pas fini… Nous connaissons tous la lenteur de la justice française. Mais, en tant que partie civile, je comprends à présent pourquoi : les enquêteurs font un travail remarquable, donc long, et évitent ainsi tout vice de procédure.

Mon prochain livre sera peut-être publié dans 2 ou 3 ans, dans le meilleur des cas.

Bien sûr, à ce jour, je ne connais pas la fin. Y aura-t-il des condamnations pour homicide volontaire ? Les personnes qui ont laissé mourir mon fils, seront-elles relaxées ? Notre institution sera-t-elle au cœur des débats ?

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Mylène : - L’écriture représente pour moi une délivrance : mettre sur papier des mots et mes maux.

Ce premier livre est une thérapie, mais il transmet aussi un vrai message sur un fait de société, peu ou mal connu.

Donc, en écrivant, je désire crier toute ma colère contre notre système qui fonctionne mal et qui est complètement inadapté.

Je souhaite informer. D’ailleurs, le journaliste référent dans cette affaire a écrit « Un livre pour rendre hommage et s’informer ». Tout est dit.

 

 

JM : Comment écris-tu (sur des carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Mylène : - J’écris principalement et directement sur l’ordinateur. Par contre, dès qu’une idée me vient en tête, je la note sur un petit carnet de façon à ne pas l’oublier. Mon carnet est ainsi rempli d’annotation, de réflexion…

J’ai déjà pris plein de notes pour le prochain livre. Des écrits très précis car dans la prochaine histoire, chaque élément aura son importance.

Je mène de mon côté ma petite enquête et chaque découverte est bien conservée. Toutes mes recherches serviront à l’écriture de mon prochain livre. Ce sera, je pense, un ouvrage sur la face cachée de certaines de nos institutions. Donc je vais « taper » fort, avec un titre choc. J’en parlais précédemment…

 

 

JM : -Envisages-tu de participer à des séances de dédicaces, de rencontrer tes lecteurs et lectrices ?

 

Mylène : - Dans un premier temps, je souhaitais rester à l’écart de toute médiatisation, vue la procédure en cours (d’où mon pseudo qui n’est pas le fruit du hasard).

J’ai eu l’aval de mon avocat : il ne fallait rien dévoiler dans ce 1er livre qui pourrait nuire à l’enquête.

Depuis 6 mois, je reste un peu dans l’ombre… j’ai refusé des salons de dédicaces par peur d’être reconnue (par des personnes de ma région… je ne suis pas populaire non plus !!).

Aujourd’hui, j’ai pris plus de recul et j’accepterai volontiers de participer à des séances de dédicaces.

Le port du masque encore obligatoire va m’aider à ne pas être totalement identifiée…

Par contre, maintenant je ne peux plus me cacher de vous tous puisque j’ai transmis ma photo !!

J’aimerais rencontrer physiquement des lecteurs et lectrices que je ne connais pas.

Les retours de lecture se font principalement via les sites des librairies en ligne, les groupes sur FB et les messages que l’on m’envoie. Un dialogue en face à face serait très enrichissant. Et les lecteurs et lectrices sont toujours curieux de savoir qui se cache derrière ces écrits.

 

 

JM : Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Mylène : - Oui, je suis sensible à la critique littéraire et cette sensibilité va dans les deux sens.

Lorsque les lecteurs disent : « J’ai pleuré en lisant votre livre », « Je referme ce livre, totalement bouleversé », « C’est le cœur à l’envers que le lecteur en ressort », “Ce livre m’a lancé une flèche en plein cœur"… Je suis bouleversée moi-même et je me dis que j’ai réussi à transmettre les émotions.

J’avoue que tous les commentaires vont dans ce sens : c’est plutôt très positif et très encourageant pour moi qui ne suis pas une professionnelle.

Je vérifie régulièrement les commentaires sur les librairies en ligne et je compte les étoiles. (C’est tellement important ces fameuses étoiles !!)

Sur un site que je ne nommerai pas, je lis un très beau commentaire et seulement 3 étoiles et demi. Et là je ne comprends pas, je m’interroge. Peut être une personne qui note plus dur (C’est comme les profs !!!)

Puisque c’était une chroniqueuse à qui j’avais gracieusement envoyé mon livre, je la contacte et lui demande de m’expliquer sa notation : « C’est une histoire qui m’a bouleversée, ce qui m’a gênée c’est l’emploi à la 3e personne et non pas à la 1re. Vous comprenez ce que je veux dire ? »

Et là, je me rends compte que je ne suis pas prête à être confrontée à une critique négative… et je pars dans des explications pour me justifier… voire même lui dire qu’elle a peut être raison…

Mais non, je reste sur ma décision. Je veux me démarquer des biographies et témoignages à la première personne (« je »).

 

En ce qui concerne les réseaux sociaux, je pense qu’ils sont indispensables pour faire connaître son ouvrage.

À part les amis, la famille… il faut trouver plusieurs moyens de promotion.

J’ai alors créé une page auteure sur FB (Marry Yohson auteure). Sur cette page je partage des citations en rapport avec mon livre, je cite quelques extraits du récit, je fais des retours de lecture d’auteurs inconnus, je publie en toute transparence le nombre de mes ventes, mon classement sur Librinova et même sur Amazon. J’ai atteint depuis peu plus de 1 000 abonnés. Je n’ai pas fait 1 000 ventes !!! Et je n’ai pas 1 000 commentaires !!! Mais qui sait ? Peut-être un jour ?

J’ai également rejoint un grand nombre de groupes en France, en Belgique et au Québec. Ces groupes sont très divers : certains sont uniquement pour les lecteurs, d’autres pour les nouveaux auteurs, d’autres aux thèmes très spécifiques (par exemple : sur l’aliénation parentale, sur les violences conjugales, sur les enfants maltraités, sur les animaux…).

Quand cela s’y prête, je propose mon livre. Je pense avoir réalisé de nombreuses ventes grâce à tous ces contacts.

J’utilise certaines stratégies afin d’attirer les futurs lecteurs, via ma page auteure et via des groupes de lecture (Mais cela reste bien sûr confidentiel).

Mon livre a aussi été mis en avant dans un blog non littéraire et là aussi, des personnes ont apprécié l’histoire.

J’attire enfin un public très diversifié en pratiquant du dépôt ventes dans des grands magasins et cela fonctionne plutôt bien. Je recharge régulièrement les étals.

 

Donc je pense que tous ces moyens de communication sont essentiels pour se faire connaître et partager ses écrits.

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ? (avantages – inconvénients)

 

Mylène : - Le livre que je propose est en format numérique et broché.

Pour l’instant, le format numérique représente un tout petit pourcentage de mes ventes (moins de 10%).

Les avantages du numérique : pour les lecteurs compulsifs c’est une très bonne solution. Cela leur permet d’acheter à moindre coût de nombreux ouvrages. Plus besoin de pousser les murs pour entasser tous leurs livres, plus besoin d’abimer les livres dans les valises quand ils partent en vacances. Certains disent « et hop dans ma PAL » d’autres, « ...dans ma PAA ». C’est un langage que j’ai appris. Mais j’ai aussi compris que dans la PAL, il y a des centaines de livres en attente de lecture pour beaucoup, et dans la PAA, ce n’est pas sûr que le lecteur se souvienne de mon livre.

Les inconvénients du numérique : personnellement j’ai beaucoup de mal à lire le livre d’un auteur sur écran. J’avoue, je ne suis pas équipée avec une tablette spécialement prévue pour la lecture numérique.

Le papier reste, à mon sens, essentiel pour ressentir des émotions. C’est une question de perception.

 

 

 

JM : - Quels sont tes auteurs préférés ? Et quel est ton dernier coup de coeur littéraire ?

 

Mylène : - Je ne suis pas attachée à un auteur en particulier ; j’aime la diversité dans les récits, la façon dont ils sont racontés.

Par contre, mon dernier coup de cœur est un livre d’une auteure peu connue « D’une âme à l’autre », de Florence Tassoni. J’ai eu la possibilité de discuter avec elle, via les réseaux sociaux et son livre m’a beaucoup touchée, m’a fait réfléchir et m’a donné de l’espoir. Certaines phrases me restent toujours en mémoire « Ce n’est pas la peine que tu viennes sur ma tombe, je n’y suis pas ».

J’ai, bien sûr, d’autres coups de cœur en littérature, « Les fleurs du mal » de Baudelaire, « Les fourberies de Scapin » de Molière, « Vipère au poing » d’Hervé Bazin, « Le journal d’Anne Frank »… tant d’ouvrages lus pendant ma jeunesse qui me restent en mémoire.

 

 

JM : - Quel livre découvert dans ton enfance t'a donné l'envie d'écrire ?

 

Mylène : - Plusieurs livres m’ont marquée. Je lisais toutes les histoires de Pierre Bellemare, les histoires d’Alfred Hitchcock et beaucoup de témoignages.

Le livre dont je me souviens le plus est « Le journal d’Anne Frank ».

Une histoire que nos jeunes devraient s’empresser de lire. Les émotions sont tellement bien retranscrites qu’elles nous transmettent des valeurs humaines et morales.

Notre société part tellement en vrille aujourd’hui que des histoires vraies, sensibles, terribles, devraient faire réfléchir un plus grand nombre. Étant au contact de jeunes, je suis bien placée pour savoir qu’ils ne possèdent plus les codes (pas tous heureusement).

Ayant lu un grand nombre de témoignages, je pense qu’inconsciemment ces histoires m’ont donné l’envie d’écrire et le besoin de partager un récit de vie.

 

 

JM : - A quelle époque aurais-tu aimé vivre ?

 

Mylène : - Je suis née dans les années 60 et je pense que c’est une bonne époque. Je suis issue d’un milieu ouvrier où beaucoup de choses manquaient mais où personne ne se plaignait. Nous avions la leçon de morale à l’école tous les jours et cela nous a permis de grandir.

En tout cas, je n’aurais pas aimé vivre à une autre époque. D’ailleurs je ne me suis jamais posé la question.

Les jeunes d’aujourd’hui vivent dans une société, certes très moderne, mais pleine de tentation, d’addiction qui sont, à mon sens, néfastes pour leur construction.

 

 

JM : - Quel est ton film, ta série culte ?

 

Mylène : - Plusieurs films m’ont marqué :

« Le vieux fusil » : Film de 1975 tiré d’une histoire vraie. Les acteurs Romy Schneider et Philippe Noiret sont brillants, touchants, bouleversants. Les scènes sont dures et très réalistes. Robert Enrico, le réalisateur, a su, avec un très grand professionnalisme, parfaitement décrire l’horreur des faits de l’époque.

C’est certain que je n’aurais pas aimé vivre cette période de l’histoire qui a marqué et marquera toutes les générations.

Mina Tannembaum” : Film de 1994 réalisé par Martine Dugowson. L’actrice principale est Romane Bohringer. Une véritable histoire d’amitié d’enfants de juifs. Deux jeunes filles veulent être aimées et souhaitent vivre libre du poids du passé de leurs parents. Très belle histoire très rarement rediffusée sur nos chaînes de télévision.

 

Donc mes choix s’orientent vers des histoires qui nous font réfléchir j’adore les silences dans certaines scènes.

 

 

 

 

 

JM : - Quel genre de musique écoutes-tu et écris-tu en musique ?

 

Mylène : - J’écoute presque tous les genres de musique. Je ne suis pas très fan de certains chanteurs ou chanteuses actuels où je ne comprends pas les paroles. J’aime plutôt les chansons à texte, celles où on peut s’identifier, celles qui nous parlent, celles qui nous donnent le frisson.

J’ai longtemps été hermétique au rap, mais mon fils était un rappeur auteur et compositeur. Ses textes reflètent son existence torturée, ses mots sont pleins de poésie « Mon stylo pleure de douleur », plein de vérité « On me recherche comme les Daltons », pleins de colère « Passe moi mon phone, la matonne, sinon je te cartonne »… J’ai mis un de ses textes dans mon livre.

Aujourd’hui j’écoute sa musique et sa voix devient immortelle.

 

J’aime beaucoup les groupes de rock : Rolling Stones, Le groupe Téléphone, AC/DC, U2, Queen…

 

En revanche, je n’écris pas en musique, mais dans un profond silence. J’ai besoin d’être hyper concentrée pour écrire et pour me plonger dans l’histoire sinon je perds vite la suite dans mes idées. Ça doit être l’âge !!!

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Mylène : - Lorsque j’avais une douzaine d’années, je suis allée visiter le Centre Beaubourg à Paris, avec ma classe. Les œuvres de Magritte étaient exposées et je suis tombée littéralement sous leur charme, si bien qu’en rentrant de cette excursion, j’ai voulu peindre.

J’ai réalisé, à l’époque, beaucoup de reproductions de Magritte à la peinture à l’huile et d’autres toiles que j’exposais dans ma chambre.

Puis, par manque de temps, j’ai arrêté, puis repris à des périodes de ma vie où j’avais besoin de m’évader à travers la peinture. J’ai appris à utiliser d’autres techniques : tableaux structurés, en relief (soie façonnée), peinture au couteau… J’ai ainsi réalisé un certain nombre de toiles que ne n’ai jamais exposées, par pudeur, je pense. J’ai créé une page FB pour mes toiles “Les Toiles de MyMy”, uniquement pour partager cette passion.

La peinture a été pour moi une façon de retranscrire mes états d’âme comme aujourd’hui je le fais avec l’écriture.

 

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Mylène : Mon proverbe préféré est : « Le destin est invincible ». C’est un proverbe latin très ancien (1662) qui reflète parfaitement l’esprit de mon livre. D’ailleurs mon premier chapitre nous fait réfléchir sur notre destin : « La vie est-elle un chemin tracé ? ». Grande réflexion psychologique dont personne n’a la réponse. Julien subira toute sa vie un destin qui le conduira à sa mort. Il s’est toujours passé quelque chose qui l’empêchait d’avancer et de suivre le bon chemin (je le raconte dans mon livre).

 

 

JM : - Si tu étais un fruit, une couleur, une fleur, un animal, un dessert ? Tu serais :

 

Mylène : - Si j’étais un fruit, je serais une pêche pour sa peau douce et son goût parfois sucré, mais à d’autres moments sans goût ou amer.

Si j’étais une couleur, sans hésitation je serais le bleu. C’est une couleur chaude qui représente l’immensité et la profondeur d’un regard, son regard. Mais le bleu signifie aussi, je pense, la chaleur dont j’ai besoin depuis toujours.

Si j’étais une fleur, laquelle ? J’aime toutes les fleurs ! Peut-être une rose avec tous ses symboles, mais une rose immortelle et je l’offrirai à la colombe qui s’est envolée vers le ciel pour la donner à mon fils.

Si j’étais un animal, je serais un chien pour sa fidélité. Comme nos amis les animaux (et surtout les chiens) je suis fidèle en amitié. Le chien que je possède actuellement est son chien, celui qui le rassurait, son ami fidèle qui, aujourd’hui, nous réchauffe nos cœurs.

Un dessert ? Il y a tellement de desserts que j’aime (je suis gourmande !!), mais ma préférence est la tarte aux fraises sur une pâte bien moelleuse avec une crème douce et, bien sûr, nappée de chantilly. Cela signifie quoi ? Je ne sais pas… peut-être ôter toute amertume à ma vie bien chamboulée et la saveur de ce dessert doit sûrement m’apaiser.

 

 

 

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte quel objet incontournable à tes yeux emporterais-tu ?

 

Mylène : - Je pense immédiatement à mon téléphone pour m’informer de l’actualité sur Internet, voir et répondre à de nombreuses notifications sur les réseaux sociaux, vérifier mes ventes, les commentaires et les étoiles… Mais sur une île déserte, à quoi bon avoir son portable ?!! Cela serait totalement inutile. Alors j’emmènerais mon livre et je le relirais encore et encore. Et si je rencontrais sur cette île quelqu’un, je lui raconterais l’histoire. Mais cela serait sans doute improbable… donc je me parlerais à moi-même et essayerais de comprendre tout ce qui s’est passé.

 

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Mylène : Cette question me fait réfléchir…

Comment les personnes me définiraient le mieux : sympathique, sensible, respectueuse, à l’écoute.

Comment moi je me définirais : bienveillante, honnête, sensible, à l’écoute, créatrice.

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Mylène : J’espère ne pas avoir été trop longue dans toutes ces réponses.

Je te remercie infiniment, Joëlle, de m’avoir donné la parole.

J’ai ainsi pu dévoiler quelques traits de ma personnalité et présenter mon livre qui est un véritable hommage à mon fils. J’espère que « de là- haut », il est fier de moi, sa maman, et qu’il comprend mon combat aujourd’hui, lui qui se cachait tout le temps, lui qui détestait être pris en photo, lui qui ne voulait jamais qu’on parle de lui.

Aujourd’hui, il est au-devant de la scène.

 

Merci beaucoup Joëlle pour cette interview. Merci à vous tous.

 

 

 

 

 

JM : - Merci Mylène pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Mylène qui y répondra cet après-midi et ce soir sous ce post.

https://www.facebook.com/Autoedite

 

 

INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC MYLENE COURBET SUR MON GROUPE FB

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Bonjour aujourd'hui mercredi voici ma chronique concernant : "LE REGARD DE JEANNE"

« LE REGARD DE JEANNE »

Jean-Guy SOUMY

Editions PRESSES DE LA CITE

TERRES DE FRANCE

2 septembre 2021

269 pages

 

Présentation

 

Le Regard de Jeanne, ou l’union de deux solitudes et la traversée d’un monde disparu, celui des foires et des artistes itinérants, au XIXe siècle. Un magnifique roman d’initiation, de transmission, sur la vie, ses secrets, et un art naissant, la photographie.


 

Rien ne prédestinait Jeanne à cette vie-là.

Orpheline de seize ans, placée dans une ferme en Corrèze, elle a un jour le courage de fuir le destin tracé pour elle, entre servitude, ignorance et violence.

Le hasard lui fait croiser le chemin de Florimont, qui la prend sous son aile dans sa roulotte. Il lui enseigne son art, celui, magique et naissant, de la photographie en ces années 1860. De foires en villages, l’homme immortalise familles, demeures et paysages, et tient boutique l’hiver à Clermont-Ferrand. Jeanne tisse avec son mentor un lien quasi filial qui révélera leurs parts secrètes.

Et d’apprentissages en rencontres, Jeanne grandit, son regard s’affine…

Le Regard de Jeanne, traversée du monde disparu des foires et des artistes itinérants au XIXème siècle, est aussi le beau roman d’une émancipation.

 

L'auteur

 

Romancier populaire, Jean-Guy Soumy est né dans la Creuse. Membre de l'Ecole de Brive et de la Nouvelle Ecole de Brive, il est notamment l'auteur de La Belle Rochelaise (Prix des Libraires, 1998) et de la trilogie Les Moissons délaissées chez Robert Laffont, et aux Presses de la Cité du Voyageur des Bois d'en Haut et d'Une femme juste.

 

 

Mon avis


Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Le Regard de Jeanne », roman de Jean-Guy SOUMY. J'ai ainsi retrouvé la très belle plume de cet auteur dont j'ai lu un grand nombre d'ouvrages.

 

Jean-Guy SOUMY nous emmène en 1860 en Corrèze où Jeanne, orpheline âgée de 16 ans, vient d'être placée dans une ferme par sa marâtre. Le maître étant violent, la jeune fille terrorisée prend la fuite avant que celui-ci ne la viole.

 

Nous assistons à sa rencontre avec Florimont, un homme d'un certain âge, qui exerce le métier de photographe ambulant, allant de ferme en ferme, de foire en foire, de village en village dans sa roulotte tirée par une jument.

 

Jeanne découvre alors ce métier auquel Florimont va l'initier.

 

L'auteur décrit à merveille les traits tant physiques que psychologiques des protagonistes de son roman, leurs émotions et leurs sentiments, les rendant ainsi authentiques et attachants.

 

Au fil des mots de Jean-Guy SOUMY, des souvenirs nous reviennent en mémoire du temps où nos ancêtres nous parlaient de ces photographes qui se cachaient derrière un voile noir pour capturer les scènes de la vie quotidienne et ainsi  les immortaliser....

 

J'ai bien aimé cet ouvrage touchant et nostalgique qui aborde divers thèmes tels que l'amitié, les débuts de la photographie, l'homosexualité, l'émancipation de la femme...

 

Un très bon moment de lecture.

 

 

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Bonjour aujourd'hui mardi voici ma chronique concernant : "LES PIANOS DE LA VICTOIRE"

« LES PIANOS DE LA VICTOIRE »

Martine PILATE

Editions de BOREE

19 août 2021

336 pages

 

Présentation

 

Née d’un mariage mixte au sein d’un foyer aimant et protecteur, Lucile du­ Plaissant doit pourtant affronter tous les jours la politique ségrégationniste de La Nouvelle-Orléans. La jeune femme à la voix chaude et puissante, bercée par le jazz dès sa plus tendre enfance, rejoint Chicago avec la ferme intention de faire une carrière de chanteuse.

 

Mais, déçue par l’accueil réservé aux Afro-Américains dans la Ville des vents, elle traversera l’océan pour fouler les scènes plus enthousiastes de Paris. Lui sera-t-il alors possible de revenir en Louisiane pour reprendre le fil de son histoire ?

 


 

L'auteure

Martine Pilate est née à Marrakech en 1947. Elle a passé de longues années à l'étranger (Angleterre et Italie principalement). Après des études littéraires, elle s'est tournée vers le Droit. Depuis une quinzaine d'années, elle se consacre entièrement à l'écriture. Après avoir vécu dans la région de Montpellier, elle est à présent installée en Provence, et s'implique dans des actions culturelles.


 

Extrait

« Comment faire pour ne pas vivre au travers

                                             du regard des autres ? »


 


 

« Il faut leur montrer notre valeur et surtout ne pas laisser voir que leur attitude nous touche. Un jour, les choses changeront. Nos pères étaient des esclaves, aujourd'hui nous disposons de nos vies. Leur pollution mentale se dissipera petit à petit grâce à nos frères qui oeuvrent pour nos droits. Nous avons tous un rôle à tenir dans cette marche vers une liberté simplement humaine : c'est important, car on oubliera un jour les insultes, mais on se souviendra du silence et de la passivité de nos amis. Alors bats-toi, transporte notre voix, martèle leurs oreilles avec tes mots, impose-toi, exulte et tu trouveras une sorte de paix ! »   



 


 

Mon avis

Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Les Pianos de la Victoire », roman de Martine PILATE, auteure dont j'ai lu tous les ouvrages tant j'aime sa très jolie plume.

 

Martine PILATE nous conte le destin de Lucile, entre 1920 et 1940, une jeune métisse qui rêve de devenir chanteuse de blues.


La jeune femme, soutenue par sa famille et influencée par Betty Smith, Sidney Bechet, Louis Armstrong qu'elle aura la chance de rencontrer, va-t-elle réussir à exceller dans cette carrière ?


 

L'auteure nous fait voyager aux côtés de notre héroïne qui est forte et déterminée, de la Nouvelle Orléans à Chicago, Paris et en Louisiane.

Au fil de ses si jolis mots, nous percevons les notes de musique émanant des pianos...


 

J'ai beaucoup aimé ce roman régional historique très bien écrit et touchant qui aborde divers thèmes tels que le jazz, les avancées médicales, la ségrégation raciale.. que j'ai lu pratiquement d'une traite tant il m'intéressait.


 

Un très bon moment de lecture.


 

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ANNONCE INTERVIEW MYLENE COURBET VENDREDI 24 SEPTEMBRE 2021 - dans la journée - SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS
Bonjour les amis,
Hier LUNDI 20 SEPTEMBRE 2021 j'ai réalisé ma 290ème interview.
Je vous donne rendez-vous le VENDREDI 24 SEPTEMBRE 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Mylène Courbet.
Ce sera ma dernière interview auteur de l'année 2021.
A l'issue, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Mylène qui y répondra selon ses disponibilités.
A bientôt.

 

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Bonjour aujourd'hui lundi voici ma chronique concernant : "LES FIANCES DE l'ETE"

« LES FIANCES DE L'ETE »

Tome 1

Christian LABORIE

PRESSES DE LA CITE

TERRES DE FRANCE

19 août 2021

460 pages

 

Présentation

 

Entre la Lozère et Paris. Famille, amour, talent, tout est promesse dans la vie d'Ariane. Mais la guerre puis l'Occupation sonnent le glas des jours heureux et dessinent d'autres lendemains. Du pire... au meilleur...

Eté 1939, en Lozère. Tout sourit à Ariane et Raphaël... Leur jeunesse, l'amour qui les unit, un horizon plein de promesses. Il sera architecte, elle se rêve créatrice de modèles de chaussures dans l'entreprise florissante de son père. Le bonheur est là, à portée de main.

Mais, deux mois après leurs fiançailles, Raphaël apprend sa mobilisation. Des vies suspendues à la guerre. Lui, enrôlé dans la Résistance, est bientôt fait prisonnier. Elle, est prête à tout pour le sauver, en dépit des dangers.
Son geste – fou, inconscient, courageux ? – va faire vaciller tout ce en quoi elle croyait.
Ariane ne sera plus jamais la même. Son destin non plus... Pour le pire et le meilleur.
La saga d'une grande héroïne portée par la passion et le talent dans le tumulte de l'Histoire.


 

L'auteur

Après des études d’histoire-géographie et une maîtrise de géographie rurale, il a enseigné dans le Pas de Calais pendant six ans, successivement au lycée de Carvin et au collège de Billy-Montigny, puis il s’est installé dans le Gard en 1978. Cévenol d’adoption, il vit depuis cette date à Saint Jean du Pin entre Alès et Anduze, où il écrit depuis 1995.
Ses deux premiers romans, "Les Naufragés du déluge", et "Dieu est toujours quelque part" (édité depuis sous le titre "Le Brouillard de l’aube") ont été récompensés en 1997 et 1998 par une médaille d’argent et une médaille d’or de l’Académie internationale de Lutèce (Paris).
Il a écrit plusieurs romans dont l’"Arbre à palabres" qui a obtenu le troisième prix d’Arts et Lettres de France de Bordeaux et la médaille de bronze de la ville de Toulouse en 2000. En 2001, il a été lauréat, pour ce même roman, du Prix Découverte décerné par la Poste-France Télécom, et du Prix Mémoire d’Oc décerné par la CRAM de Midi Pyrénées en 2004, pour "Le Chemin des larmes".

Auteur de roman régionaliste, il connaît un vif succès, avec: "L’Arbre à pain" (2003), "Le Chemin des larmes" (2004), "L’Arbre d’or" (2007), "Les Sarments de la colère" (2009), "Les Hauts de Bellecoste" (2011), "La Promesse à Élise" (2017). Christian Laborie a obtenu le Cabri d’Or 2013 pour "Les rives blanches".


 


 

Mon avis

 

Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Les Fiancés de l'été », roman de Christian LABORIE, auteur dont j'ai lu pratiquement tous les ouvrages tant j'aime sa plume fluide et précise.


 

Christian LABORIE nous transporte en 1939 en Lozère où nous faisons connaissance avec Ariane et Raphaël, deux amoureux insouciants qui se sont fiancés et envisagent de se marier.


Toutefois la Seconde Guerre Mondiale va bouleverser tous leurs projets..


 

Comme à son habitude, l'auteur nous offre un magnifique roman historique romancé en nous contant le destin d'Ariane. Il décrit avec moult détails le travail à l'usine de chaussures du père d'Ariane, l'engagement des jeunes dans la résistance, les horreurs de la guerre, le monde de la peinture et de la haute-couture. Un vrai régal.


 

J'ai beaucoup aimé cet ouvrage émouvant, empli d'amour et d'espoir, triste et dur certes selon les passages mais qui reflète parfaitement un pan obscur de l'Histoire de notre pays sous l'occupation allemande.


Un excellent moment de lecture que je conseille vivement aux amateurs du genre.


 


 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC FANNY FANNY AUTEURE SUR MON GROUPE FB

GROUPE FB :

LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

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INTERVIEW AUTEURE

FANNY FANNY AUTEURE

 

 

JM : - Bonjour à tous

 

Notre amie Fanny Fanny a accepté récemment de se soumettre à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cet entretien et à l'issue, vous pourrez si vous le souhaitez, poser vos questions à Fanny qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

JM : - Bonjour Fanny

 

⁃ Comment vas-tu ? Es-tu prête à répondre à mon « petit interrogatoire » ?

 

 

Fanny : Bonjour, je vais bien je vous remercie, je serai ravie de pouvoir répondre aux questionnaires.

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Fanny : je suis mariée, j’ai 3 enfants, ma profession est AES (Accompagnatrice éducative et social) je travaille dans un foyer médicalisé pour adultes handicapés.

 

JM : - Et si tu nous parlais de ton ouvrage.

 

Fanny : Je vais vous parler de mon témoignage, intitulé : Petite fille, pardonne-moi ! Enfance brisée

A travers mon histoire, je dénonce la maltraitance envers les enfants, quelle soit physique, morale ou sexuelle, afin que plus jamais d’autres petites Fanny, ne subissent l’irréparable.

Je veux aussi apporter un espoir aux victimes, leurs faire comprendre que malgré toutes ces violences, une reconstruction est possible.

 

 

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

 

Fanny : Honnêtement, non pas pour le moment, mon témoignage m'a beaucoup couté émotionnellement, je verrai bien avec le temps.

 

 

JM : Comment as-tu procédé pour écrire ce roman (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Fanny : Je voulais écrire depuis très longtemps, un matin, je me suis levée, j’ai pris mon ordinateur puis j’ai écrit…

 

 

JM : - Quand écris-tu (la nuit, le jour) pendant combien d'heures ? Est-ce que parfois tu passes des nuits blanches ?

 

 

Fanny : Alors de mon coté j’ai choisi d’écrire en journée, il m'arrive d’écrire le soir mais je me suis rendu compte que je ne dormais pas bien la nuit, donc je le faisais en journée quand j’étais seule à la maison.

 

 

JM : - Ton ouvrage est un témoignage. Envisages-tu d'écrire dans un genre différent ?

 

Fanny : Non je ne pense pas écrire un autre genre, bien que j’aie déjà pensé à faire un livre pour les enfants…

 

JM : - Je crois connaître le message que tu as souhaité passer en écrivant ce roman mais peux-tu en dire quelques mots à nos amis ?

 

Fanny : Bien, comme je le disais un peu plus haut, je souhaite apporter un soutien, une prévention, malheureusement encore aujourd’hui, nous entendons trop parler de maltraitance… Je souhaite aussi apporter de l’espoir à toutes les victimes…

 

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement  et où ?

 

Fanny : Pour le moment je n’ai pas prévu de séances de dédicace dans ma région, j’ai peut-être le projet je partir à Menton, rejoindre un écrivain pour une journée de dédicace

 

 

JM : - Qu'as-tu ressenti lorsque tu as écrit le mot FIN ?

 

Fanny : Une délivrance, je me suis sentie plus légère, une grande victoire d’avoir réussi

 

JM : - A qui as-tu confié ton manuscrit en première lecture (amie, membre de ta famille, bêta lecteur) ?

 

Fanny : En tout premier à mon mari, ce qui n’a pas toujours été facile pour lui, ensuite à un ami proche

 

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier ce livre ?

 

Fanny :Je me suis renseignée dans les maisons d’imprimante, puis n’ayant pas de grandes finances, j’ai publié avec Amazon, c’était un bon moyen pour faire voyager mon histoire…

 

 

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Fanny : Je n’ai pas forcément eu l’envie d’écrire dû à un auteur. On va dire que d’écrire m'a apporté une thérapie.

 

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ? (Avantages et inconvénients)

 

Fanny : L’avantage est que nous puissions atteindre beaucoup de lecteurs, l’inconvénient c’est de ne pas pouvoir échanger avec eux

 

 

 

JM : Lis-tu ? Quel genre ?

 

 

 

Fanny :Je lis des témoignages ou bien du Musso

 

 

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Fanny : J’aime beaucoup le ski

 

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Fanny : Tout vient à point à qui sait attendre

 

 

JM : - Quel livre aurais-tu aimé écrire ?

 

Fanny :Un livre pour enfant, rempli de magie

 

 

 

JM : - Quel est ton endroit favori, source d'inspiration (pièce de ta maison, une région, un pays) ?

 

Fanny : J’aime beaucoup la montagne

 

 

 

JM : - Quel est ton péché mignon ?

 

Fanny : Jaime beaucoup les bonbons, comme les enfants ( rire)

 

 

JM : - Quel mot te définit le mieux

 

Fanny : Courageuse

 

 

JM : - Peux-tu nous donner le titre de ton film culte et le genre de musique que tu écoutes ? Ecris-tu en musique ?

 

Fanny : Le film que j’adore c’est dirty Dancing. Les musiques que j’aime beaucoup sont les années 80 puis des musiques nostalgiques, ce qui me donne envie d’avancer encore et encore, oui même en musique j’écrivais

 

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte quel objet, indispensable à tes yeux, emporterais-tu ?

 

Fanny : Ma photo de famille

 

JM : - Si tu étais une fleur, un animal, une couleur, un dessert tu serais ?

 

Fanny : Je pense que je serais un arbre, j’aime beaucoup

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Fanny : oui.

Petite fille, pardonne-moi !

Enfance brisée, m'a fait rencontrer des personnes extraordinaires, une belle aventure

 

 

 

JM : - Merci Fanny pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Fanny qui vous répondra avec plaisir sous ce post.

 

 

 

 


 

 

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Bonjour aujourd'hui dimanche voici ma chronique concernant : "AU CLAIR DE LA LOUVE" tome 3 Clair Obscur

« AU CLAIR DE LA LOUVE »

Tome 3

Clair Obscur

RIME DE BERVUY

Auto-Edition

janvier 2020

462 pages

 

 

Présentation

 

Maryhead et Renan sont à nouveau éloignés l’un de l’autre. La sorcière essaye de se reconstruire en Alsace après l’épreuve qu’elle a traversée. Pendant ce temps, le vampire aide Éclipse à résoudre un problème épineux au cœur des Carpates.


La séparation sera-t-elle bénéfique à nos amoureux ou créera-t-elle au contraire de nouveaux problèmes ? Qui est ce mystérieux Marcus Collins ? Maryhead semble s’accrocher à lui pour ne pas sombrer.


La jeune femme et le Seigneur Obscur devront une fois encore affronter leurs doutes pour espérer se retrouver. Rien ne sera simple mais ils pourront compter sur des alliés parfois inattendus…

 

 

L'auteure

 

 

Rime de Bervuy est auteure de littérature fantastique (mêlant le surnaturel, l'action, l'amour et le suspense).

Elle est née en 1978 en région parisienne où elle passe toute son enfance avec ses parents, sa sœur aînée et son petit frère. Enfant rêveuse et à l’imagination fertile, elle s’invente constamment des histoires pour passer le temps.

Elle étudie la littérature à l’Université de Nanterre Paris X et se plonge dans la lecture à travers laquelle elle découvre, entre autres, des univers fantaisistes et fantastiques variés qui la passionnent. Elle s’intéresse à des auteurs tels que Edgar Allan Poe, Théophile Gautier, J.R.R. Tolkien et d’autres plus contemporains comme Anne Rice, J.K. Rowling, LA Bailey ou Claire Panier-Alix.

En 1998, elle rencontre son futur mari qu'elle épouse cinq ans plus tard. Ils quittent Paris pour les Hauts de France où ils créent leur entreprise d’électricité générale et fondent une famille.

Des récits plein la tête, Rime de Bervuy se décide un jour à replonger dans les ébauches d’histoires qu’elle a inventé depuis son adolescence et Au Clair de la Louve se développe au fil de son clavier en 2018 sur plusieurs dizaines de pages alors qu’elle pensait n’écrire qu’une simple nouvelle. Finalement, cette histoire se déclinera en plusieurs tomes.

Passionnée par les animaux et en particulier par les chevaux, Rime de Bervuy choisit ce pseudo pour rendre hommage à son cheval, qu’elle a perdu après vingt ans de complicité, en faisant une anagramme de son nom.

 


 

 

Mon avis

 

Je remercie Rime de BERVUY de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Au Clair de la louve » tome 3. Je la remercie également pour la très gentille dédicace et le marque-page qui m'ont beaucoup touchée.

 

J'ai lu les précédents tomes et bien que peu habituée à lire du « fantasy » j'avais hâte de connaître la suite de cette histoire et j'ai pris un grand plaisir à retrouver les protagonistes de cette très jolie saga. Il faut dire que Rime a réussi, grâce à sa très belle plume, à me réconcilier avec ce genre de lecture !

 

Dans ce 3ème opus, Maryhead et Renan sont séparés. L'auteure nous transporte d'abord en Roumanie, dans les Carpates où Renan poursuit sa mission auprès d'Eclipse alors qu'en Alsace, Maryhead vit mal cette épreuve et tente de se reconstruire.

 

Nos deux héros parviendront-ils à se retrouver ?

 

 

Beaucoup d'émotions sont palpables à la lecture des mots de Rime qui nous propulsent dans un monde sombre et violent. Aventures, mystères, retours en arrière sont au programme et l'on ne peut s'empêcher de vibrer, de souffrir, de craindre et d'espérer pour notre jolie sorcière et son séduisant vampire qui ont tous deux des caractères bien trempés.

 

Merci Rime pour ce très bon moment de lecture. Tu as vraiment une imagination débordante et ta plume est fort addictive. Je lirai au plus vite le tome 4 qui attend dans ma haute PAL car j'ai hâte de connaître la suite de cette jolie histoire.

 

 

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ANNONCE INTERVIEW FANNY-FANNY LUNDI 20 SEPTEMBRE -dans la journée- SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Bonsoir les amis,

 

Ce SAMEDI 18 SEPTEMBRE 2021 j'ai réalisé ma 289ème interview.

 

Je vous donne rendez-vous le LUNDI 20 SEPTEMBRE 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec FANNY-FANNY.

 

A l'issue, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Fanny qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

A bientôt.

 

 

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Bonjour aujourd'hui samedi voici ma chronique concernant : "LA PROPHETIE DES MARGUERITES"

« LA PROPHETIE DES MARGUERITES »

Alain LEONARD

Editions de BOREE

12 août 2021

282 pages

 

 

 

Présentation

 

Aînée de 6 enfants, Jeannette a grandi dans une ferme près de Clermont-Ferrand. En 1867, elle part travailler à Paris avec Marius qu'elle a rencontré à Riom dans l'hôtel-restaurant où elle travaille comme fille de salle. Ensemble, ils vont découvrir la vie d'ouvriers dans une filature de Vaugirard, les premières grèves et aussi l'Exposition Universelle. Suite au décès accidentel de Marius, Jeannette, sans argent, est arrêtée pour vol et condamnée à 6 mois de prison...

 

 

L'auteur

 

Après une carrière militaire en France et à l'étranger, Alain Léonard est actuellement infirmier dans un hôpital clermontois. À 52 ans, il entame en parallèle une carrière d'écrivain, mêlant histoire de France et romanesque. Enfants de la liberté, son premier roman, a reçu le prix du jury de l'Association du Noël des Romanciers d'Auvergne en 2017, puis le premier prix du concours de littérature 2019, attribué par le Lions Club Auvergne-Rhône-Alpes. Il publie son cinquième roman aux éditions De Borée.

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « La Prophétie des marguerites », roman d'Alain LEONARD. Je remercie également Alain pour la très gentille dédicace ainsi que le marque-page qui m'ont beaucoup touchée.

 

L'auteur nous emmène en 1866 dans le Puy de Dôme où nous faisons connaissance avec Jeannette qui vit avec sa famille dans une ferme. Au décès de sa mère, la jeune fille, âgée de 16 ans, s'occupe de ses frères et sœur. Elle travaille dur et la vie n'est pas facile avec un père alcoolique et une belle-mère tyrannique...

 

Elle rencontre son premier amour Marius et part avec lui à Paris dans l'espoir d'une vie meilleure. La prédiction d'une voyante rencontrée dans une fête foraine se révélera-t-elle exacte ?

 

Avec son talent habituel de conteur, Alain LEONARD nous rappelle combien la vie était rude en milieu rural mais également à la capitale pour les ouvriers et les petites gens.

 

 

Il décrit à merveille le métier des filatures, les conditions d'incarcération des femmes, la vie parisienne, l'évolution de la société à cette époque ainsi que le monumental chantier entrepris par le Baron Haussmann visant à moderniser Paris.

 

Les personnages sont authentiques, attachants pour certains, détestables pour d'autres mais je ne vous en dirai pas plus et vous laisserai le découvrir par vous-mêmes.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman régional émouvant, aux nombreux rebondissements qui mêle l'Histoire de notre pays à celle d'une jeune Auvergnate forte et déterminée qui méritait bien un peu de bonheur.

 

Un très bon moment de lecture que je recommande aux amateurs du genre.

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC FREDERIC SOMON SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

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INTERVIEW AUTEUR

Frédéric SOMON

 

JM : - Bonjour à tous,

 

  • Notre ami Frédéric SOMON a récemment accepté de répondre à mes questions.


Je partage donc avec vous l'entretien que nous avons réalisé, à l'issue duquel, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser des questions à Frédéric qui y répondra selon ses disponibilités.

 

JM : - Bonsoir Frédéric

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prêt à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Frédéric : Bonsoir Joëlle, c’est d’habitude moi qui pose les questions tout en précisant à mon interlocuteur qu’il est libre de ne pas y répondre et qu’il peut se faire assister par un avocat, prévenir un membre de sa famille et exiger un examen médical. Mais désormais à la retraite, je suis prêt à subir ce petit interrogatoire.

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Frédéric : Ma présentation sera simple et rapide. Je me suis engagé dans la gendarmerie vers vingt ans. Très attiré par l’exercice de la police judiciaire, j’y ai consacré ma carrière jusqu’à ma première retraite avant de rempiler dans la réserve opérationnelle.

Aujourd’hui, je suis à la disposition du ministère de la Justice en qualité de délégué du procureur de la République. Voilà pour ma activité professionnelle. Sinon, je suis marié depuis … attends, je compte … 44 ans, deux enfants et quatre petits-enfants, je suis un homme comblé.

 

 

JM : - L'écriture est-ce une passion pour toi ?

 

Frédéric : J’ai toujours écrit. D’abord professionnellement puisque mon activité m’imposait des synthèses et des comptes-rendus ce qui est un exercice complétement à l’opposé de l’écriture d’un roman puisqu’il me fallait relater un maximum d’événements avec peu de mots. Aujourd’hui ce serait plutôt le contraire. Il m’a fallu réapprendre à écrire et à décrire. Si j’ai été autrefois boulimique en écrivant surtout la nuit, aujourd’hui je suis devenu raisonnable avec parfois une petite tendance à la procrastination.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Frédéric : Il s’agit de polars – évidemment vas-tu penser ! C’est vrai que je suis plutôt dans un domaine que je connais parfaitement et dans lequel j’ai évolué pendant des dizaines d’années. C’est peut-être la raison pour laquelle je m’attache à être véritablement dans « la vérité » d’une affaire criminelle. J’écris mes polars comme si je relatais une véritable enquête criminelle, sans extravagance ou irréalisme comme parfois je peux lire. Mes romans pourraient sans problème être des faits réels.

Toutefois, il m’est arrivé de m’écarter de la noirceur du polar pour écrire des poèmes sur le thème de l’amour, en autoédition mais également l’histoire d’un orphelin dans une colonie agricole pénitentiaire comme il en existait en France au 19° siècle. Ce roman sera peut-être édité, s’il passe le stade du comité de lecture de ma maison d’édition.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ?

 

Frédéric: Vois-tu comme je fais bien les transitions entre les questions. J’avais soumis « Quand la Dombes tue » à un site « Nouvelles Plumes » pour ne pas le nommer. Ce roman était lu et noté par les internautes et selon la note obtenue, il pouvait être édité. Avec 8.5/10 et beaucoup de coups de cœur, le roman est resté sur la touche. J’en ai été quelque peu contrarié d’autant que j’avais aussi envoyé le roman par la poste à de nombreux éditeurs en glissant à l’intérieur quelques confettis, histoire de savoir si le manuscrit avait été a minima ouvert. Force fut de constater au retour des manuscrits que très peu avaient été ouverts.

 

J’ai donc opté pour une petite maison d’édition lyonnaise M+Editions (mon roman se déroulant à Lyon) et j’ai eu la chance de recueillir l’approbation du comité de lecture et surtout un contact privilégié et très humain avec l’éditeur Marc Duteil auquel j’adresse de vifs remerciements.

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Frédéric : Pour tout dire « Quand la Dombes tue » fait partie d’une trilogie qui relate la progression professionnelle d’un jeune gendarme dans le milieu de la police judiciaire.

Le premier roman (qui n’est pas encore publié) retrace sa première affaire criminelle alors qu’il est encore très inexpérimenté, le second tome « Quand la Dombes tue » sera suivi de « La Chimère de la Dombes » actuellement dans les mains de l’éditeur.

J’ai aussi écrit des nouvelles et peut-être que j’en proposerai une à mon éditeur. Tu peux la retrouver sur ma page Frédéric Somon auteur sous le titre : « Le Miroir ».

 

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes livres ? En combien de temps écris-tu un roman ?

 

 

Frédéric : Pour les polars, je crois que l’actualité me donne matière à écrire. Ma trilogie, au moins pour les deux derniers volumes, relate des disparitions puis des meurtres d’adolescentes ainsi que la spirale meurtrière d’un tueur en série. C’est d’une terrible réalité avec les affaires Fourniret ou encore Lelandais. Toute ma carrière j’ai eu sous les yeux les affiches d’enfants disparus, il est probable que le germe était dans mon cerveau et ne demandait qu’à éclore. Pour la seconde question, j’ai honte de l’avouer mais il me faut au moins une année pour sortir un roman.

 

 

JM : - Comment écris-tu (sur cahiers, carnets, direct sur l'ordinateur) ?

 

 

Frédéric : Je fais d’abord une synthèse très grossière de ce que je veux écrire avec un début et une fin, cela me prend quelques pages de format A4 (à l’ordinateur)

J’établis ensuite une chronologie, une échelle de temps avec des événements ou des rebondissements. J’essaie de me tenir à ce fil conducteur même si souvent mes personnages évoluent et vivent parfois leur propre vie. Ainsi il m’arrive de changer de direction et de terminer avec une fin que je n’avais pas envisagée. J’écris directement sur ordinateur ce qui est un avantage mais aussi un handicap. Ayant une lecture rapide et en diagonale, il m’arrive trop souvent de ne pas repérer les coquilles. Heureusement, mes premières lectrices ont l’œil affuté.

 

 

JM : -Lorsque la situation sanitaire le permettra, envisages-tu d'assister à des séances de dédicaces ?

 

 

Frédéric : J’aimerai effectivement. Le contact avec les lecteurs est toujours enrichissant.

 

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (ami, membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Frédéric : Mes premières lectrices sont dans l’ordre mon épouse, ma fille et ma sœur. J’attends d’elles un retour non complaisant même si je sais qu’il est difficile de dire à quelqu’un que sa production n’est pas d’une extraordinaire qualité.

 

 

JM : - Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Frédéric : Qui n’y serait pas sensible ! Comme je suis quelqu’un qui n’a pas une grande confiance dans son écriture, je suis toujours surpris (très agréablement) des retours mais je sais qu’il ne faut pas s’endormir sur ses lauriers. Laisser une bonne impression au premier livre c’est bien, continuer à produire avec la même exigence de qualité c’est déjà plus compliqué.

 

JM : - Sauf erreur de ma part, tu as écrit des « thriller ». Pourquoi ce choix et envisages-tu d'écrire dans un autre registre ?

 

Frédéric : Oui, je t’ai déjà donné quelques informations à ce sujet. Les poèmes furent ma première approche puis les nouvelles fantastiques, un roman sociétal au 19° siècle puis trois thrillers.

 

JM : - Bien que je pense connaître la réponse, je vais tout de même te poser cette question : Dans tes romans, est-ce qu'il y a des personnages qui te touchent tout particulièrement et qui te ressemblent ?

 

Frédéric : Dans cette trilogie, il y a évidemment des gendarmes, des enquêteurs de police judiciaire mais aussi des réservistes de la gendarmerie que j’ai rencontrés et que j’ai voulu mettre à l’honneur pour leur engagement au service de la population. Je pense que beaucoup de nos concitoyens ignorent que ces hommes et ces femmes exercent tous ou du moins pour l’immense majorité des métiers dans « le civil ». Ils sont boulangers, cuisiniers, policiers municipaux, taxis, étudiants, j’ai même travaillé avec un pilote de ligne et un pharmacien. Ils s’engagent dans la réserve opérationnelle pour une indemnité journalière peu attrayante et consacrent leurs week-end et jours de vacances à la gendarmerie. Voilà un bel exemple que je souhaitais souligner.

 

 

JM : - Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

 

Frédéric : J’ai toujours du mal à écrire ce mot FIN. C’est comme un accouchement (les douleurs et les contractions en moins). J’ai toujours la crainte d’avoir loupé une description ou de ne pas avoir assez développé une action ou un personnage.

 

JM : - Quel est ton plus beau souvenir d'auteur ?

 

Frédéric : Pour le moment comme c’est vraiment mon début d’auteur, mes plus beaux souvenirs sont ceux que je vis aujourd’hui avec ma maison d’édition, avec les gens qui me suivent sur ma page auteur comme avec toi et ton intérêt pour ce que je fais. Je découvre tout ce monde avec un œil non averti mais très intéressé.

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ? -avantages, inconvénients -

 

Frédéric : Trop novice pour avoir déjà un avis.

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Frédéric : Les voyages avec mon épouse. J’ai eu la chance de beaucoup voyager avant mes 20 ans, j’étais marin et j’ai redécouvert ce plaisir. La Polynésie nous fait de l’œil en ce moment, ce sera peut-être un jour prochain …

 

 

JM : - Quel est ton plus grand rêve ?

 

Frédéric : Je ne rêve pas mais j’ai des souhaits : vivre en harmonie avec les miens, voir évoluer mes enfants et petits-enfants et les savoir heureux. Ne pas connaître de conflit armé, je suis allé plusieurs mois en Ex-Yougoslavie alors que le pays était en guerre et j’y ai vu la misère, l’horreur et le malheur.

 

 

 

JM : - Quels auteurs t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Frédéric : Pierre Lemaitre, Bernard Minier, Maxime Chattam, Cédric Sire mais aussi Stieg Larsson et tant d’autres

 

 

JM : - Lis-tu ? Quel genre de lecture ?

 

Frédéric : Je lis de tout, de la BD aux poèmes saturniens, en passant par les polars, les thrillers ou les romans d’aventure. Seule la science-fiction reste sur les étagères.

 

JM : - Quel est ton dernier coup de cœur littéraire ?

 

Frédéric : Un auteur français avec 4 prénoms Jean-Paul Didierlaurent. J’apprécie son écriture et ses messages d’une belle humanité ; Le Liseur de 6 heures 27, La Fissure, Le reste de leur vie et bientôt Malamute que je vais découvrir.

 

JM : - Peux-tu nous dire quel lieu est pour toi source d'inspiration ?

 

Frédéric : Dans la nature que ce soit un bois, au bord d’une rivière ou au sommet d’une montagne

 

JM : - Quel est ton genre de musique préférée ? Ecris-tu en musique ?

 

Frédéric : Que du très courant … c’est selon mes humeurs, je peux passer de la musique classique à de la variété française ou internationale. Je n’écris pas en musique bien au contraire j’ai besoin d’être au calme et dans le silence.

 

JM : - Es-tu thé ou café ? Vanille ou chocolat ? Mer ou montagne ?

 

Frédéric : Café, chocolat, montagne

 

 

JM : - Quelle est ta citation préférée ?

 

Frédéric : « Ce qui nous tue pas nous rend plus fort » et « L’expérience n’est que la somme de nos erreurs ».

 

 

JM : - Peux-tu nous donner une des tes qualités ? Un de tes défauts ?

 

Frédéric : Honnêteté - Impulsivité

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Frédéric : Lecture faite par moi, je persiste et signe. Merci Joëlle pour tes questions et au plaisir d’échanger avec toi et tous les amis qui le souhaiteront

 

 

JM : - Merci Frédéric pour cet agréable moment passé en ta compagnie.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Frédéric qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post.

 

 

 

 

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