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ANNONCE INTERVIEW AUTEURE TIPHAINE HADET -CHOPLAIN- LUNDI 17 FEVRIER 2020 18 H SUR MON GROUPE FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

🙋‍♀️

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

 

Bonjour les amis,

 

Jeudi 13 février 2020 j'ai réalisé ma 91ème interview avec un auteur du groupe qui a accepté de se soumettre à mes questions.

 

Je vous donne donc rendez-vous le lundi 17 février 2020 à 18 H 00 pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Tiphaine HADET (CHOPLAIN). A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Tiphaine qui y répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

 

A lundi.

 

 

 

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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Christophe SAMBRE sur mon groupe fb : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Christophe SAMBRE
 

JM : - Bonsoir à tous

 

-Notre ami Christophe SAMBRE a gentiment accepté de se soumettre, récemment à mes questions.
 

Je partage donc cet entretien à l'issue duquel vous pourrez, si vous le souhaitez, poser des questions à Christophe qui y répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

 

 

JM : - Bonsoir Christophe

 

Comment vas-tu ? Es-tu prêt à « passer sur mon gril” ?

 

Christophe : En pleine forme Joëlle, prêt à me faire rôtir les doigts de pieds et à tout avouer… ou presque.

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Christophe : Et bien, pour faire court, j’ai 48 ans, je suis marié et j’ai deux garçons. J’aime à dire que je me considère comme un raconteur d’histoires, plus que comme un auteur ou un écrivain. J’écris dans des domaines aussi variés que le Thriller, la Science-Fiction, l’Héroic-Fantasy ou la Fantasy Urbaine… Mon aspiration est simplement de faire rêver les lecteurs, de les extirper du monde réel pour les emmener dans un ailleurs différent, tour à tour enthousiasmant ou effrayant.

Après avoir fait mes armes dans l’écriture de scénarios de jeux de rôles entre 15 et 20 ans, je me suis mis à l’écriture de nouvelles (une trentaine à ce jour), puis naturellement aux Romans (quatre), et j’ai finalement publié mon premier roman aux Editions ROD en Avril 2019.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de ton roman “Sérial” ?

 

Christophe : Si j’avais dû écrire la chronique de Sérial, je pense que je l’aurais présenté comme un road-trip halluciné qui (je l’espère) vous prend aux tripes dès le premier chapitre pour ne plus vous lâcher jusqu’à la dernière page.

Je voulais une intrigue plutôt simple, rapide et dynamique, servie par des personnages aux caractères épicés… Une histoire sans loi ni morale… Avec des hommes, des femmes, qu’ils soient flic ou tueur, qui se cherchent, se croisent jusqu’à se déchirer dans une apothéose sanglante et sauvage.

J’avais envie d’inciter le lecteur à s’interroger sur ces êtres psychotiques et sans état d’âme ; ces personnes meurtries, incontrôlables, et pourtant par certains côtés, profondément humaines.

Je voulais déclencher de la fascination, du dégout ; de la pitié et de la répulsion ; emmener le lecteur avec moi dans la tête du tueur, puis dans celles des inspecteurs, le contraindre à observer leurs pensées, leurs pulsions, leur propension à juger de la vie des gens.

Je voulais provoquer des questionnements, parfois même une prise de conscience, celle de se dire que nos pensées, nos jugements, nos comportements ne sont pas toujours si éloignés de ceux d’un psychopathe.

Et qu’est-ce, qui dès lors, fait la différence entre Christophe et nous ?

Et après ces questionnements, n’offrir aucune échappatoire au lecteur ; garder la noirceur omniprésente, ne jamais se soucier de le rassurer jusqu’à une conclusion inattendue.

 

JM : - Ce premier roman est un “thriller sanglant”.. Pourquoi ce choix d'écriture ?

 

Christophe : Lorsque j’ai écrit Serial, je venais d’achever l’écriture d’un roman de fantasy « classique » et j’avais envie de m’essayer à un univers réaliste et actuel, un univers sombre, violent et outrageusement décadent.

Le polar s’est très vite imposé comme une évidence. Néanmoins, je ne voulais pas en suivre les codes ; je ne voulais pas d’une enquête longue, alambiquée servie par des personnages stéréotypés ; je souhaitais une histoire simple et rapide ; une narration très visuelle, des dialogues crus et sans concession.

Un roman où le tueur serait au centre de l’histoire.

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et peux-tu nous en dire quelques mots ?

 

Christophe : J’ai plusieurs projets, finis, en cours ou en préparation.

Le premier est une aventure qui se situe à Londres, dans un monde futuriste où se mélangent féérie et technologie. On y suit une équipe de Chasseurs de Scoop aux prises avec des êtres mi-hommes mi-fées. Ce livre « jeunesse » est en recherche d’éditeur… si vous en connaissez un, faites-moi signe 

Ensuite, je prépare pour le début de l’année un projet composé de trois recueils de nouvelles, illustrés par des amis : Pascal Izac, Aalhex Pantin et Gianmarco Liacy. L’idée étant de proposer trois recueils de sept textes chacun, avec un illustrateur par recueil et une illustration par texte. Ces recueils seront mon premier projet en autoédition.

Enfin, je prépare à un nouveau roman, un polar fantastique dont le synopsis est en cours d’écriture…

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement et où ?

 

Christophe : L’année prochaine, je me suis fixé de me présenter dans un salon par mois si possible. Je commencerai à Metz avec Le Livre en Hiver le 18 Janvier, puis une séance de dédicace le 31 Janvier à la librairie Hisler de Metz, ensuite le salon du livre de Seremange-Ezrange le 9 Février, et Les Ailes du Livre à Longwy le 7 et le 8 Mars…

 

 

JM : - A qui as-tu confié ton manuscrit en première lecture (membre de ta famille, ami, bêta-lecteur) ?

 

Christophe : Mon livre a été relu principalement par des amis et ma famille. Mais il est compliqué de recevoir des retours objectifs et vraiment critiques avec ses amis… alors j’ai compris qu’il me fallait aussi trouver des beta-lecteurs.

 

 

 

JM : - Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les auteurs à promouvoir leurs écrits ?

 

Christophe : Oui, je suis convaincu que les réseaux sociaux, les groupes, les blogs sont une vitrine essentielle pour faire connaître ses écrits. Le souhait de chaque auteur est de partager son travail, d’être lu, commenté, alors tous ces nouveaux canaux de diffusion sont devenus incontournables. Personnellement, je suis toujours très intéressé par les chroniques et les critiques réalisés sur mon travail… Les plus étayées, même négatives, sont celles qui me sont le plus utiles puisqu’elles m’aident à progresser.

 

JM : - Ecrire est-ce pour toi une passion ou un métier ?

 

Christophe : Je vis l’écriture comme une passion… avec une très forte exigence envers moi-même. A chaque nouveau texte, j’expérimente, j’apprends, j’évolue. L’écriture fait partie de ma vie, plus qu’un sport, c’est une part de moi-même qui me permet de m’accomplir et d’exister au-delà de mon travail, de ma famille.

Cette année, j’ai découvert une nouvelle facette de ma passion : les salons. J’apprécie énormément les rencontres avec les lecteurs, mais aussi avec les libraires, les autres auteurs, les éditeurs… c’est un monde à part où je prends plaisir à découvrir des gens venus de tous les horizons.

 

 

JM : - Quand écris-tu (le jour, la nuit) et pendant combien d'heures ?

 

Christophe :

J’écris presque chaque jour ; en général le soir après le diner. En moyenne, j’y passe deux heures… soit en écriture, en relecture, en préparation, en communication, en promotion, en contact avec les éditeurs, les réseaux sociaux. C’est un travail colossal mais qui me stimule et me donne de l’énergie.

 

 

JM : - Dans ta prime enfance avais-tu déjà envie de devenir écrivain ?

 

Christophe : Depuis ma plus tendre enfance, j’ai toujours aimé l’imaginaire sous toutes ces formes, cinéma, BD, romans… et c’est au travers des jeux de rôles que j’ai vraiment pris goût à créer des univers, des personnages, des histoires… J’avais 15 ans alors, et depuis, je n’ai jamais vraiment arrêté. Sauf quand mes enfants étaient petits et que j’étais trop fatigué pour trouver l’énergie d’écrire.

 

 

 

JM : Comment as-tu procédé pour faire éditer ton livre ? Qui a réalisé la couverture de ton ouvrage ?

 

Christophe : L’édition de Serial, je la dois à deux personnes essentiellement : Rémy Gratier de Saint Louis, ami de 30 ans, qui m’a donné l’opportunité de rencontrer notre regretté ami Alain Anceschi au Salon de Scy-Chazelles fin 2018. Et Alain, évidemment, qui m’a fait le plaisir de recevoir, lire, apprécier et sélectionner Serial pour les Editions ROD. La couverture a été réalisé par Remy… évidemment… le graphiste attitré et talentueux des Editions ROD jusqu’à ce qu’elles cessent leurs activités.

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Christophe :

Si je me focalise sur la genèse de Serial, je dirais que les auteurs qui m’ont inspiré sont à la fois des auteurs de BD et de romans.

Je citerais d’abord l’immense Frank Miller (Dark Knight Returns, Sin City) qui m’a fortement inspiré avec la violence de ses romans graphiques. Des scènes crues d’ombre et de lumière, des villes sans issue, noyées dans le pêché où seules les âmes solitaires survivent. Ensuite, j’évoquerais le duo Gaiman/Mac Kean (Arkham Asylum, Black Orchid, Violent Case) pour la construction déstructurée de leurs histoires, la réinvention surprenante et permanente de leurs personnages.

Viennent ensuite les romanciers, avec en premier les thrillers psychologiques de Thomas Harris (Le Silence des Agneaux, Dragon Rouge) dont la complexité des protagonistes, la finesse des interactions, la subtilité des intrigues m’ont passionné. J’évoquerais ensuite la littérature underground et morbide de Poppy Z. Brite (Le Corps Exquis, Ames Perdues) pour son écriture sans concession, crue, ses personnages révoltants et pourtant fascinants. Et enfin, je finirais par les romans noirs de Thierry Di Rollo (Archeur, La Lumière des Morts) pour l’absence pesante de lumière et leur profondeur oppressante.

 

 

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Christophe : « Le secret de l’homme sage est de paraître fou », d’Edgar Allan Poe. J’aimerais que l’on m’y retrouve.

 

 

JM : - Lis-tu ? Si oui quel genre ?

 

Christophe : Je lis malheureusement très peu. Car comme je le dis souvent, quand on a une vie très active, entre travail et famille, il est déjà bien difficile de trouver le temps d’écrire.

Alors je lis pour m’inspirer, pour me ressourcer, pour me documenter… En ce moment, je me suis replonger dans le Mythe de Cthulhu et l’œuvre de HP Lovecraft.

 

 

JM : - En dehors de l'écriture as-tu d'autres passions ?


Christophe :

Je suis un passionné de cinéma, surtout d’imaginaire, de science-fiction, de fantasy… Et je suis aussi un grand fan de super héros et de tout le Marvel Universe.

 

 

JM : - Quel est ton rêve le plus fou ?

 

Christophe :

Assister au tournage de l’adaptation cinématographique de l’un de mes livres. Je serai comme un enfant, les yeux largement ouverts et un sourire béat sur le visage.

 

 

JM : - Si tu écrivais tes mémoires quel en serait le titre ?

 

Christophe : Je ne pense pas que je les écrirai un jour (qui est-ce que cela pourrait bien intéresser ?), alors à quoi bon leur donner un titre ?

 

 

JM : - Si tu devais organiser un dîner littéraire qui convierais-tu à ta table ?

 

Christophe : J’inviterais sans hésiter les auteurs qui m’ont donné un jour envie de m’essayer à l’écriture et de continuer, R. Barjavel, JRR Tolkien, I. Asimov, M. Moorcock, HP. Lovecraft, N. Gaiman, auxquels j’ajouterais tous mes amis d’écriture qui se reconnaîtront : Rémy, Annick, Bruno, Sophie, Laurence, Aude-Charlotte, Nathalie, Philippe, Christine, Malo, Valérie… et toi bien entendu.

 

 

 

JM : - Quel genre de musique écoutes-tu ? Ecris-tu en musique ?

 

Christophe :

J’écoute peu de musique, je ne suis pas un grand mélomane. Je n’y connais pas grand-chose et quand je découvre des rythmes qui me plaisent, je peux y rester accroché pendant des mois voire des années. Les deniers qui m’ont accroché et qui continuent de m’inspirer sont Linkin Park et Massive Attack

Ainsi Serial a été construit et écrit « sous » Massive Attack : orienté, dirigé par les rythmes lancinants de « Mezzanine », « Protection » ou encore « Blue Line ». Un casque sur les oreilles, les rythmes de Protection commençaient et je basculais immédiatement dans l’horreur de l’univers de Serial… mes doigts s’activaient alors sur le clavier.

 

JM : - As-tu des animaux de compagnie ?

 

Christophe : oui, j’ai un chat… mais il s’intéresse très peu à la littérature et préfère se vautrer sur mon lit 

 

 

JM : - Es-tu thé ou café ? Fruit ou gâteau ? Mer ou montagne ?

 

Christophe : Café / Gâteau / Mer

 

 

JM : - Souhaites-tu ajouter quelque chose  ?

 

Christophe : Juste un grand merci à toi chère Joëlle… de m’avoir offert cette tribune et de, chaque jour, continuer à animer activement cette communauté de lecteurs et d’auteurs passionnés.

 

 

 

JM : - Merci Christophe SAMBRE pour cet agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Christophe qui y répondra sous ce post.

 

 

https://www.facebook.com/profile.php?id=100007375519244

 

 

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Bonjour aujourd'hui jeudi voici ma chronique concernant "Au Clair de la Louve"

« AU CLAIR DE LA LOUVE »

Rime de BERVUY

Auto-Edition

25 juin 2018

202 pages

Présentation

 

Quand les certitudes sont réduites à néant,

l’instinct reprend le dessus.

 

Le jour où Maryhead apprend que sa mère est toujours en vie et qu'elle est internée en Alsace, sa vie bascule. Elle comprend que sa grand-mère qui l'a élevée jusqu'alors, lui a toujours menti. Peu à peu, son univers s'effondre autour d'elle et elle se retrouve brutalement confrontée à sa véritable nature. Seule et désemparée, elle est plongée dans un monde surnaturel où sorciers et vampires évoluent parmi les humains, leurs fortunes et leur anonymat étant protégés par un organisme puissant. Au milieu de ce chaos, elle rencontrera alors un guide bien étrange qui l'amènera à se dépasser pour apprendre à apprivoiser ce qu’elle est et surmonter ses doutes et ses douleurs.

 


L'auteure

 

Rime de Bervuy est auteure de littérature fantastique (mêlant la romance, l'action et le suspense).
Elle est née en 1978 en région parisienne où elle passe toute son enfance avec ses parents, sa sœur aînée et son petit frère. Enfant rêveuse et à l'imagination fertile, elle s'invente constamment des histoires pour passer le temps.

Elle étudie la littérature à l'Université de Nanterre Paris X et se plonge dans la lecture à travers laquelle elle découvre, entre autres, des univers fantaisistes et fantastiques variés qui la passionnent. Elle s'intéresse à des auteurs tels que Edgar Allan Poe, Théophile Gautier, J.R.R. Tolkien et d'autres plus contemporains comme Anne Rice, J.K. Rowling ou Claire Panier-Alix.
En 1998, elle rencontre son futur mari qu'elle épouse cinq ans plus tard. Ils quittent Paris pour les Hauts de France où ils créent leur entreprise d'électricité générale et fondent une famille.
Des récits plein la tête, Rime de Bervuy se décide un jour à replonger dans les ébauches d'histoires qu'elle a inventé depuis son adolescence et Au Clair de la Louve se développe au fil de son clavier en 2018 sur plusieurs dizaines de pages alors qu'elle pensait n'écrire qu'une simple nouvelle. Finalement, cette histoire se déclinera en plusieurs tomes.

Passionnée par les animaux et en particulier par les chevaux, Rime de Bervuy choisit ce pseudo pour rendre hommage à son cheval, qu'elle a perdu après vingt ans de complicité, en faisant une anagramme de son nom.

 

 

Mon avis

 

Je remercie Rime de BERVUY de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, son roman « Au Clair de la Louve » et ainsi de découvrir sa très jolie plume. Je la remercie également pour le marque-page et la très gentille dédicace qui m'ont beaucoup touchée.

 

Bien que très peu habituée à lire des romans fantastiques, je me suis laissée emporter par les très jolis mots de l'auteure.

 

Rime de BERVUY nous conte l'histoire de Maryhead qui a été élevée par sa grand-mère et qui, au décès de celle-ci, découvre que sa mère est vivante et internée en Alsace. Elle décide donc de la rencontrer et sa vie bascule à ce moment là car elle s'aperçoit que ses intuitions du passé cachaient un don qu'elle possède, transmis de mère en fille.

Ainsi, nous voici plongés dans l'univers des sorcières, vampires et loups..

 

L'histoire est originale, belle, romantique, mystérieuse fantastique certes mais sans trop d'hémoglobine.
 

 

J'ai lu pratiquement d'une traite ce premier tome, très bien écrit, au suspense bien mené qui m'a tenue en haleine jusqu'aux dernières lignes.

J'ai hâte de connaître la suite du destin de Maryhead et de Renan, un vampire bien sympathique, séduisant et attachant qui m'a réconciliée avec ce genre de lecture. Il faut dire que l'auteure a beaucoup d'imagination et sait captiver le lecteur.

 

Bravo et merci Rime de BERVUY pour ce très bon moment de lecture.

 

 

 

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

 

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui mercredi voici ma chronique COUP DE COEUR concernant : COMBAT D'AMOUR De la haine au désir T1

« COMBAT D'AMOUR »

De la haine au désir T 1

Loraline BRADERN

ADA Editions

22 août 2018

452 pages

 

 

Présentation

 

Alinor est une damoiselle saxonne formée à toutes les tâches domestiques habituellement dévolues aux dames nobles mais elle est également dotée d'un fort caractère et rompue au maniement des armes, qualités bien peu féminines... Lors de l'invasion normande, elle prend en charge le fief familial pendant que son père et son frère partent au combat pour tenter de repousser les troupes de l'envahisseur.

Gauthier de Fougères, fidèle chevalier de Guillaume de Normandie, a pour tâche de prendre le fief de Thurston au nom de son sire. Il se heurte violemment à Alinor qui ne veut pas baisser les bras devant l'ennemi.

Prise entre sa fierté et ses sentiments comment Alinor parviendra-t-elle a se sortir de ce piège tout en sauvant ses gens et son cœur ?


 

L'auteure

Originaire du Sud de la France, Loraline Bradern vit en Provence avec son mari et ses trois enfants.

Enseignante depuis plus de 20 ans, elle partage son temps libre entre sa famille et ses passions : la lecture, l'écriture et les arts créatifs.

Suite à la perte d'une grande partie de sa famille dans un accident au début 2016, elle a trouvé refuge dans l'écriture. Écrire des romances lui a permis de s'évader, d'oublier sa douleur et d'évacuer certaines émotions.

C'est ainsi qu'en quelques mois sont nés les différents tomes de "Combat d'amour" (romance historique) et d'Unité d'élite (romance militaire). Source/Babelio


 

Mon avis


 

Je remercie Loraline BRADERN de m'avoir permis de lire, en service de presse, son roman «Combat d'amour -  De la haine au désir» tome 1 et ainsi de découvrir sa plume légère et majestueuse.


 

La très jolie couverture et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée et la férue de romances historiques que je suis n'a pu qu'être séduite par les jolis mots de l'auteure.


 

Loraline BRADERN nous transporte au XIème siècle. L'Angleterre et la France sont en guerre. Guillaume de Normandie missionne un de ses meilleurs chevaliers, le Baron Gautier de Fougères de prendre possession et de diriger le fief de Thurston.


 

Alinor la fille du seigneur défend le fief familial en l'absence de son père et son frère, tous deux partis à la guerre. La jeune femme courageuse, têtue, intrépide qu'elle est, manie habillement les armes et n'apprécie pas du tout l'occupation des Normands sur ses terres....


 

L'auteure décrit avec moult détails les scènes de duels, les vêtements, les lieux, les us et coutumes du Moyen-Age et ainsi des images défilent aisément sous nos yeux.

Elle n'hésite pas à usiter également des expressions de l'époque rendant ainsi le récit plus authentique. Les personnages sont hauts en couleur, attachants pour certains, détestables pour d'autres mais je vous laisserai le découvrir par vous-même.


 

L'écriture est fluide et très addictive tant l'intrigue est bien menée et les rebondissements tiennent le lecteur en haleine.


 

J'ai ADORE cette romance historique très bien écrite et documentée que j'ai lue pratiquement d'une traite tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement.

Je vais donc découvrir la suite des aventures d'Alinor et de Gautier et vous en parlerai très vite.


 

Un COUP de COEUR pour moi que je recommande vivement aux amateurs du genre.


 

MERCI Loraline pour cet excellent moment de lecture.


 

 

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ANNONCE INTERVIEW AUTEUR CHRISTOPHE SAMBRE le jeudi 13 février 18 h sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS🌹

Bonjour les amis,💁‍♂️🙋‍♀️

Hier lundi 10 février 2020 j'ai réalisé ma 90ème interview 🎤💻avec un auteur du groupe 💁‍♂️📖 qui a accepté de se soumettre à mes questions.

Je vous donne donc rendez-vous le jeudi 13 février 2020 à 18 H 00 pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Christophe Sambre 💁‍♂️📖. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Christophe qui y répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.😍

A jeudi.😄

 

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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Ludovic METZKER sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Ludovic METZKER
 

JM : - Bonsoir à tous

 

-Notre ami Ludovic METZKER a gentiment accepté de se soumettre, récemment, à mes questions.

Je partage donc avec vous cet entretien à l'issue duquel vous pourrez, si vous le souhaitez, poser des questions à Ludovic qui y répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonsoir Ludovic

 

Comment vas-tu ? Es-tu prêt à « passer sur mon gril” ?

 

Ludovic : Je vais très bien, je t’en remercie 😊 Oui, bien sur !

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Ludovic : Ludovic Metzker est mon véritable nom. J’ai longuement travaillé dans le commerce, que ce soit dans le prêt-à-porter, le bâtiment et la bureautique.

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Ludovic : Mes romans, bien que souvent dans le domaine du Fantastique, traitent de la Vie ! J’aime l’idée que la Vie, en règle générale, est une source d’inspiration inépuisable !

 

 

 

JM : - Tu as écrit des thrillers et des romans fantastiques. Pourquoi ce choix d'écriture ?

 

Ludovic : J’ai toujours aimé imaginer des histoires et cela depuis que je suis tout petit. Contrairement à ce que certains pourraient croire, le Fantastique n’est aucunement omniprésent dans mes récits : il sert de déclencheur et m’offre la possibilité de faire un mélange dosé entre le réel et l’imaginaire. J’aime l’idée que le lecteur puisse prendre le temps de la réflexion à la fin de sa lecture.

 

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et peux-tu nous en dire quelques mots ?

 

 

Ludovic : Après 15 livres dans le domaine du Fantastique et ses variantes, j’ai envie de me focaliser sur le Polar / Thriller : à ce jour, mon disque dur contient plusieurs textes ! J’aime, avant tout, me diversifier en créant ou en continuant mes différents univers. Si tout se passe bien, il se peut que 2020 démarre avec deux thrillers et la suite de John / Matt.

 

Tout cela va dépendre du « succès » d’un titre. Je réfléchis à la sortie du dernier tome de la saga ET SI DEMAIN N’EXISTAIT PLUS. L’idée étant de me focaliser sur des titres qui vont plaire et engendrer un réel désir de la part de nombreux lecteurs.

 

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainementet où ?

 

Ludovic : Je ne suis pas encore assez connu pour générer une quelconque envie de venir voir « Ludovic Metzker » à un point que je ne compte pas être présent au SDL Paris à part en simple visiteur. Je ne dis pas que je n’en ai pas envie… 😉

 

 

JM : - A qui as-tu confié tes manuscrits en première lecture (membre de ta famille, ami, bêta-lecteur) ?

 

Ludovic : J’oublie la famille et les amis. La raison ? Je ne veux pas de « complaisance » ! J’ai une petite équipe qui me suit depuis quelques temps et une fois la version bêta terminée, le manuscrit est proposé à deux / trois lecteurs-tests qui n’ont absolument rien à voir avec mes liens amicaux.

 

 

JM : - Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les auteurs à promouvoir leurs écrits ?

 

Ludovic : Bien sûr ! La critique est un passage obligatoire dès lors qu’un livre est disponible auprès du public, mais j’ai aussi compris l’importance de ne pas trop prendre tout à cœur et j’ai pour principe, avec humour, de me dire que plaire à tout le monde, finalement, c’est plaire à n’importe qui ! Alors, je suis heureux de savoir qu’une histoire touchera de nouveaux lecteurs… Pour moi, être lu restera une sorte de privilège et je remercie ceux qui ont tenté l’aventure ! C’est peut-être cliché ce que je vais dire, mais je cherche à séduire mon lectorat en lui proposant des nouveautés. Du moins, j’essaie 😉

 

 

 

JM : - Écrire est-ce pour toi une passion ou un métier ?

 

Ludovic : Lors d’un live sur Facebook j’avais donné mon point de vue sur l’écriture. Je persiste et signe en disant que l’écriture est une manière de faire l’amour aux mots ou… à une femme ! Si le plaisir n’est pas présent, je préfère abandonner et passer à autre chose. Je suis en train de tout faire pour que cela en devienne mon métier. Je ne dis pas que ce sera simple !

 

 

JM : - Quand écris-tu (le jour, la nuit) et pendant combien d'heures ? En combien de temps écris-tu un roman ?

 

Ludovic : Question assez complexe 😊 Il faut juste retenir que j’ai la chance – je crois pouvoir dire cela – d’avoir la capacité d’imaginer des histoires et d’écrire très rapidement. Je sais que si je ne fais pas ma faignasse, je suis capable d’écrire un livre tous les deux mois. Mon défaut ? Lorsque j’écris, j’invente de nouvelles histoires et cela devient pénible !

 

 

JM : - Dans ta prime enfance avais-tu déjà envie de devenir écrivain ?

 

Ludovic : Oh que oui ! J’ai toujours eu une imagination débordante. Devenir écrivain, je ne sais pas. En revanche, j’avais déjà envie de faire rêver les gens en leur racontant des histoires. Je me voyais plus volontiers bosser dans le cinéma… Je suis impressionné par ce qu’une image, une peinture, une video, peut apporter ! Sûrement pour cette raison que mes textes sont « imagés ».

 

 

 

JM : Comment as-tu procédé pour faire éditer tes livres ? Qui a réalisé la couverture de tes ouvrages ?

 

Ludovic : Je suis principalement en autoédition. Deux de mes titres sont édités. Concernant les couvertures, j’aime le « beau », le « visuel ». Sans pour autant être un perfectionniste, j’ai demandé à quelques amis de me faire certaines couvertures. Je cherche toujours à avoir un « design » qui ressemble à l’histoire et non pas à l’auteur ou au créateur de la couverture.
Pour ET SI DEMAIN N’EXISTAIT PLUS ? il s’agit du boulot de mon ami Guillaume Montoya. Il a conçu les illustrations de mon livre MORPHEA et d’un recueil de contes pour enfants.

Pour MORPHEA, c’est un artiste peintre qui m’a fait cette sublime couverture. Il s’agit d’une véritable peinture qui est sur mon mur 😊

Pour LE MUR DU TEMPS, nous retrouvons mon ami Jean-Paul Dos Santos : après la lecture de ce livre et me sachant dans la panade, il m’avait proposé de faire la couverture que nous connaissons.

 

Pour le reste de mes titres, je me donne du mal à trouver l’image qui va parler. Je peux travailler dessus durant plusieurs jours.

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Ludovic : Trois auteurs ! Nous retrouvons Alexandre Dumas, Boris Vian et Bernard Cornwell. Trois auteurs qui n’ont absolument rien à voir, mais à mes yeux, m’ont donné cette envie de mettre sur papier les histoires qui dormaient dans ma tête. Trois auteurs qui ne tournent pas autour du pot et sont capables de raconter une histoire sans passer par des descriptions « chiantes » 😉 Avec eux, j’ai préféré mettre en avant l’histoire sans trop broder autour.

 

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Ludovic : Il n’y a que celui qui ne fait rien qui ne risque pas de se tromper !

Je préfère me planter que ne pas avoir essayé ! Après tout, de toi à moi, qu’est-ce que la perfection ? Juste une question de perception. Comme Homer Simpon, j’aime à dire que je suis parfaitement imparfait, que je prend ce risque de me tromper, mais voilà ma fierté : j’aurai essayé !

 

 

JM : - Lis-tu ? Si oui quel genre ?

 

Ludovic : Je lisais énormément fut un temps. J’ai débuté à 14 ans avec Thérèse Desqueyroux, Thérèse Raquin… J’ai adoré Vian, Dumas, les contes et légendes, mais bizarrement, je ne suis pas super fan de S-F et de romance !

 

 

JM : - En dehors de l'écriture as-tu d'autres passions ?

 


Ludovic : Informatique, les voyages, la photographie… J’aime apprendre et découvrir. J’envie ceux qui ont la capacité de mémoriser TOUT ce qu’ils voient / lisent. Ils peuvent se souvenir d’un article d’un journal de 1975 lol

 

 

JM : - Quel est ton rêve le plus fou ?

 

Ludovic : C’est con ce que je vais dire 😉 Juste être heureux sans avoir à me poser de questions à la noix comme, par exemple, combien de temps cela va-t-il durer. Ne pas se soucier de ce qui entoure la vie ! Une jolie utopie, n’est-ce pas ? 😊

 

JM : - Si tu écrivais tes mémoires quel en serait le titre ?

 

 

Ludovic : La question qui tue ! « Le parcours d’un combattant » ??? Il faudrait pas mal de volumes 😉

 

 

JM : - Si tu devais organiser un dîner littéraire qui convierais-tu à ta table ?

 

Ludovic : Je ne sais pas du tout. Juste que j’ai certains auteurs que j’apprécie particulièrement pour la simplicité qui les habite : Werber, René Manzor… Des auteurs qui savent rester SIMPLE !!! Je ne supporte pas les élitistes !

 

 

 

JM : - Quel genre de musique écoutes-tu ? Ecris-tu en musique ?

 

Ludovic : Je peux écouter du bon rap, du classique, du jazz, pop… Et j’ai toujours mon casque sur les oreilles. MORPHEA ou LE MUR DU TEMPS sont des titres entièrement écrit avec des thèmes précis. J’ai voulu proposer les playlists, mais…

 

Un jour, peut-être, quand cela intéressera les gens 😉

 

JM : - As-tu des animaux de compagnie ?

 

Ludovic : Oh que oui ! Nala m’accompagne ! Même si parfois elle est très très collante MDR

 

 

JM : - Es-tu thé ou café ? Fruit ou gâteau ? Mer ou montagne ?

 

Ludovic : parce que l’Italie est dans mon cœur… café 😉 Les deux, j’aime les fruits et les gâteaux ! En revanche, je suis un amoureux du bruit des vagues : j’ai vécu des étés au bord de l’eau alors… la mer, forcément <3

 

 

 

JM : - Souhaites-tu ajouter quelque chose ?

 

Ludovic : Tout d’abord te remercier pour cette interview vraiment sympa. Je voudrai aussi remercier les lecteurs qui me soutiennent, me poussent à continuer à raconter des histoires…

 

 

 

 

 

JM : - Merci Ludovic pour cet agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Ludovic qui y répondra plus tard.

 

 

https://www.facebook.com/LudoMetzker

 

Et mon blog internet qui se trouve ici : www.ludovicmetzker.com

 

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ANNONCE INTERVIEW AUTEUR LUDOVIC METZKER le lundi 10 février 2020 à 18 h sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passiondes mots

✍️MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS✍️

Bonjour les amis,💁‍♂️💁‍♀️

Le mercredi 29 janvier 2020 j'ai réalisé ma 89ème interview 💻avec un auteur du groupe 💁‍♀️📖qui a accepté de se soumettre à mes questions.

Je vous donne donc rendez-vous le lundi 10 février 2020 à 18 H 00 pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Ludovic Metzker💁‍♂️📖. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Ludovic qui y répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

A lundi.😍

 

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ANNONCE BLOG EN PAUSE FORCEE

Bonjour,

Je vais devoir me déconnecter quelques jours afin de faire une pause et vous retrouverai avec plaisir dès que possible.

 

A bientôt.

 

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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Emilie MALAQUIN sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEURE

Emilie MALAQUIN LAPAWA

 

 

JM : - Bonsoir à tous,

 

  • Notre amie Emilie MALAQUIN a récemment accepté de répondre à mes questions.


Je partage donc avec vous l'entretien que nous avons réalisé, à l'issue duquel, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser des questions à Emilie qui y répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonsoir Emilie

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Emilie : Bonsoir Joëlle. Je vais bien, merci, j’espère que toi aussi.

Toujours prête ! Ça me fait plaisir de participer à ton interview et je sens que tu n’auras pas besoin de déployer les grands moyens pour me faire parler !

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Emilie : Alors, j’ai du mal à parler de moi. Mais bon, je m’appelle Émilie Malaquin-Lapawa. Je suis née à Lille au XXe siècle. Je suis mariée et nous n’avons pas d’enfant, mais un chat, Metka, dont on parlera un peu plus loin. Sinon, j’ai fait des études de droit et dans une vie antérieure, j’étais chargée de contentieux judiciaire dans le secteur bancaire ! Waouh ! J’ai complètement changé de vie en 2016 après un licenciement pour inaptitude médicale et j’en suis ravie !

 

 

JM : - Je crois savoir que tu as créé un cabinet d'écrivain public (EML-Ecriture). Peux-tu nous dire quelques mots sur cette activité ?

 

 

Emilie : On est synchos dans les questions-réponses. Oui, suite à ce fameux licenciement, j’ai cherché à me reconvertir (car je ne pouvais plus travailler dans le droit, en réalité, je ne pouvais plus travailler tout court, car mes contraintes étaient assez strictes). J’ai réfléchi à ce que j’aimais, ce que j’avais envie de faire et comme au lycée, je m’étais intéressée au métier d’écrivain public, j’y ai réfléchi (pas longtemps en fait), et j’ai décidé de me lancer. Je me suis formée au métier et à la création d’entreprise et en avril 2016, j’ai ouvert EML-Écriture.

 

Écrivain public est un métier très ancien et très vaste. Comme je suis juriste de formation, j’étais persuadée que j’allais surtout accompagner les gens dans leurs démarches administratives et le hasard (mais surtout mes clients) en ont décidé autrement. Je réalise essentiellement des biographies de particuliers (j’en ai 6 à mon actif), des livres professionnels (j’en ai réalisé deux et je suis en train de travailler sur un troisième), des relecture, correction, révision et mise en page de manuscrits (surtout de romans et de travaux universitaires ou professionnels). Et depuis 2017, j’anime des ateliers d’écriture à la médiathèque de Erre… avec une de mes anciennes clientes. C’est ce que j’apprécie le plus dans mon métier : il est essentiellement fait de contacts humains (90% du travail) et après on noue de belles relations avec des personnes pour qui on a travaillé. D’ailleurs, quasiment tous mes clients gardent le contact à la fin du contrat.

 

 

https://www.facebook.com/ecrivainpublicnordpasdecalais/


 

https://www.eml-ecriture.com/

 

 

JM : - L'écriture est-ce une passion ou un métier pour toi ?

 

Emilie : Je dirais que c’est les deux à la fois. Pour certaines personnes, je ne travaille pas car je passe mes journées à écrire (que ce soit pour moi ou mes clients) et j’entends souvent dire que je suis « tranquille à la maison ». Alors certes, j’adore l’écriture et je le fais par plaisir, et non en traînant les pieds comme dans mon ancienne vie. Mais écrire (que ce soit en tant qu’auteur ou écrivain public) demande beaucoup de travail et de concentration. Au-delà de la partie création qui fait appel à l’imaginaire (et qui, à mon sens, est le plus facile), il faut faire de nombreuses recherches et l’écriture est un art assez technique. De plus, de nos jours, le travail de l’auteur (enfin ça c’est mon avis et ça n’engage que moi) ne se limite pas l’écriture du livre, il y a toute la partie promotionnelle (même si je n’aime pas ce terme) à réaliser. Il faut trouver des dates de séances de dédicace ou des places dans les salons et surtout y assister. Donc c’est un quand même un métier, même si on est vachement mal payés et qu’on souffre d’un manque de reconnaissance (hormis celle qui vient des lecteurs).

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Emilie : J’ai écrit deux recueils de nouvelles fantastiques Le sorcier vaudou (2017) et Sombres hivers (2019) dans lesquels le lecteur navigue entre surnaturel, rêve et folie et un polar, Métal parano (2018) qui raconte l’histoire d’un chanteur de métal (imaginaire) harcelé par un fan obsessionnel sur fond de meurtre et d’enquête policière. Tous mes livres sont édités chez Hyperion avenue, une jeune maison d’édition située à Aniche din ch’nord !

 

JM : - Si ma mémoire est bonne, tu as écrit un recueil de nouvelles fantastiques et un polar. Pourquoi ces choix et envisages-tu d'écrire dans un autre registre ?

 

Emilie : Mon premier amour littéraire a été pour le fantastique. Lorsqu’au collège et au lycée, j’ai découvert ce registre, ça m’a passionné. Très jeune (vers 11-12 ans), je lisais déjà des Stephen King, mais surtout, j’ai cassé les pieds à mes parents pour avoir le Horla de Maupassant. Pour la petite histoire, j’ai vendu des dessins pour m’acheter ce livre. À ce stade, j’aimais lire du fantastique et je ne pensais pas en écrire (même si depuis un petit moment, j’écrivais déjà sur des cahiers et j’étais très forte en rédaction). Puis, au lycée, j’ai découvert Hoffmann, Schiller et surtout Gogol avec les Nouvelles de Pétersbourg. Ça était le déclic ! Ma première idée avait été de mettre en scène des nouvelles comme Le manteau ou Le journal d’un fou. Puis, petit à petit, en allant à l’université et en découvrant le droit, j’ai mis de côté l’écriture littéraire, pour la rédaction juridique. J’y suis revenue à l’âge adulte, pendant un long arrêt maladie. Ainsi, entre 2009 et 2010, j’ai écrit ce qui allait devenir Le Sorcier vaudou.

 

En écrivant des nouvelles fantastiques, je me suis passionnée pour le thème de la folie qui est assez récurent dans ce genre. J’ai approfondi le sujet et c’est comme ça que je me suis tournée vers le polar. De plus, comme je suis juriste de formation, j’ai plaisir à me plonger dans des enquêtes policières et renouer avec la procédure pénale.

 

Je n’en dis pas plus, mais pour les romans à venir (sauf celui que je viens de boucler qui est un pur polar), je mixe le thriller et le fantastique. Et à la demande persistante de mes filleuls, je me suis lancée dans un roman jeunesse, lui aussi fantastique. Récemment, j’ai eu une idée de conte pour les plus petits (mettant en scène mon troisième filleul, Gabriel).

 

En y réfléchissant bien, je ne décolle pas beaucoup du fantastique.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes romans ?

 

Emilie : Je me suis fait publier grâce à ma première cliente. Elle avait écrit un récit témoignage sur l’histoire de sa mère et la sienne et voulait l’offrir à sa famille pour Noël. Elle m’a donc demandé de lui proposer un imprimeur pour réaliser le livre. Sauf qu’elle était ma première cliente, et à l’époque, je ne connaissais absolument personne dans ce milieu. On en a discuté et elle m’a dit : « Je connais quelqu’un qui connaît un éditeur. » Ainsi j’ai rencontré mon futur éditeur. Nous avons travaillé ensemble pour l’édition du récit de vie de ma cliente, puis comme le courant passait bien entre nous et qu’on formait une bonne équipe, je lui ai proposé Le sorcier vaudou. Le manuscrit lui a plu et on travaille ensemble depuis 2016 que ce soit pour l’édition des biographies de mes clients ou celle de mes livres.

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Emilie : J’ai plein de projets en tête. Il y en a un sur lequel je travaille depuis 2012 et qui me tient vraiment à cœur. C’est un thriller fantastique ayant pour décor la ville de Cracovie. Je suis en train de le travailler à fond avec pour objectif de le faire éditer d’ici 2021 (si c’est possible bien sûr). J’ai démarré plusieurs thrillers fantastiques et une suite à Métal parano, car certains lecteurs m’ont réclamé un retour du capitaine Gilmont. Je travaille aussi sur le roman jeunesse, je pense pouvoir le présenter à des éditeurs courant 2020 et si ça ne fonctionne pas, ce sera simplement un livre pour mes filleuls.

 

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes livres ? En combien de temps écris-tu un roman ?

 

Emilie : Je trouve l’inspiration essentiellement dans ma tête, car c’est bourré de monde là-dedans ! J’ai déjà été inspirée par des rêves, d’ailleurs, je note souvent mes rêves, car il s’y passe beaucoup de choses également. Mes voyages aussi m’inspirent beaucoup, notamment, ceux à Cracovie et Édimbourg. Je suis de nature curieuse, alors je m’intéresse à tout. Ça va de l’histoire locale aux animaux, en passant par les humains et leurs interactions. J’observe tout le monde que ce soit des inconnus dans la rue ou au supermarché (j’adore regarder le contenu des caddies des gens), mon entourage proche ou les animaux. On doit d’ailleurs à mon chat, Metka, le personnage de Méphisto dans Un adorable chaton, une nouvelle de Sombres hivers.

 

Je suis très longue à écrire, car je ne suis jamais contente de ce que je fais. Il me faut quand même plusieurs années pour terminer l’écriture d’un livre. Si j’en ai publié trois en trois ans, ce n’est pas parce que je suis hyper productive, c’est juste que j’ai retravaillé des manuscrits écrits il y a plus de dix ans.

 

 

JM : - Comment écris-tu (cahiers, carnets, direct sur l'ordinateur) ?

 

 

Emilie : J’ai des carnets pour y noter mes idées et mes rêves. Lorsque je commence l’écriture d’un livre, je le fais toujours sur un cahier. Après, je le saisis en informatique. Mais j’ai besoin de réfléchir avec une feuille et un stylo, et c’est pareil lorsque j’écris pour mes clients.

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement ?

 

 

Emilie : Je fais une pause en janvier, car j’étais en salon et en dédicaces, quasiment non-stop du 12 octobre au 22 décembre et c’est hyper fatiguant ! Je reprends les 1er et 2 février avec le salon du livre de La Couture et au fur et à mesure, j’informe les lecteurs de mes séances de dédicaces et salons sur ma page auteur de Facebook.

 

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Emilie : Alors, je suis le cordonnier mal chaussé ! Je relis les manuscrits des autres mais très peu de personnes relise les miens. En première lecture, c’est ma mère et Cyril, mon mari. Cyril, c’est œil de lynx ! Et il est le genre de personne énervante qui devine les fins de film. Donc il est efficace pour les thrillers. De plus, il n’aime pas lire, alors quand il me dit qu’il a vraiment aimé mon manuscrit, c’est que c’est bon. Je me fie beaucoup à son sens critique.

Ma mère, elle, aime tout ce que je fais. Donc c’est bon pour la motivation. Quoique… Dans Le sorcier vaudou, elle m’a fait recommencer entièrement une nouvelle car elle n’avait pas accroché.

Sinon, depuis peu, une de mes collègues auteure relit mes manuscrits et je relis les siens. D’ailleurs, nous travaillons et faisons souvent des séances de dédicaces ensemble. J’ai confiance en ces trois personnes car je sais qu’elles sont bienveillantes.

 

 

JM : - Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Emilie : J’apprécie la critique quand elle est constructive, quand elle permet de s’améliorer en tant qu’auteur. Après, juste dire « je n’aime pas » ou uniquement casser la personne, c’est pas trop mon truc. Je pense que les blogs et les réseaux sociaux sont très intéressants pour les auteurs et souvent source de visibilité. Et il y a des blogueurs super sympas avec qui on noue de très bons liens.

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Emilie : Je suis très curieuse, donc je m’intéresse à beaucoup de choses. J’ai la mauvaise habitude, lorsque l’on me demande mes centres d’intérêts, de mettre côte à côte la cuisine et les animaux. Ça ne le fait pas ! Mais c’est vrai, j’aime bien cuisiner et je suis « fofolle » quand je vois un animal. Surtout les chèvres ! Quand j’en vois une, j’ai quatre ans d’âge mental. Sinon, j’aime bien regarder les matchs de foot à la télé et écouter du hard-rock et du métal. Je m’intéresse beaucoup à l’histoire, au paranormal et à la médecine. Et j’adore voyager, surtout dans les pays d’Europe centrale et de l’Est. Ce sont mes origines polonaises qui remontent. Je suis passionnée par Cracovie, alors que ma famille n’est pas du tout originaire de cette ville. Je ne sais pas, je devais y vivre dans une vie antérieure. Sinon, j’aime bien l’art aussi.

 

 

JM : - Quel est ton plus grand rêve ?

 

Emilie : C’est hyper matérialiste, mais ce serait vivre de mes deux métiers. Pas être super riche, juste avoir un salaire décent, histoire d’avoir l’impression de ne pas travailler « dans le vide ». Sinon, j’en ai un autre, mais c’est trop personnel pour que je le dise.

 

 

 

JM : - Quels auteurs t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Emilie : Les grands auteurs fantastique du XIXe siècle, comme Maupassant, Théophile Gauthier, Hoffmann, Schiller, Gogol et plus récemment Stephen King.

 

 

JM : - Lis-tu ? Quel genre de lecture ?

 

Emilie : Je lis énormément. Tous les jours. Depuis que je participe à de salons du livre, je lis surtout les auteurs que je rencontre. C’est essentiellement des thrillers et des romans fantastiques, mais de temps en temps je succombe à d’autres genres. Récemment, j’ai lu Léon d’Isabelle Sérafini et ça m’a fait pleurer.

 

 

JM : - Es-tu thé ou café ? Vanille ou chocolat ? Mer ou montagne ?

 

Emilie : Thé ou café, les deux ! Le café le matin, le thé l’après-midi. Plutôt vanille, je n’aime pas le chocolat. Mer ou montagne, je n’en sais rien. Je vais être contrariante, je dirai campagne.

 

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Emilie : Ce n’est pas un proverbe, mais une citation de l’athlète américain Jesse Owens « Il faut croire en ses rêves et se donner les moyens de les réaliser. » je l’ai mise sur le site internet d’EML-Écriture.

 

 

 

JM : - Peux-tu nous donner une des tes qualités ? Un de tes défauts ?

 

Emilie : Pour mes qualités, je ne sais pas, il faut demander aux autres. Pour mes défauts, je suis assez casse-pieds. Après, j’ai tendance à dire ce que je pense et ça ne plaît pas à tout le monde, tout comme l’humour noir que je pratique souvent. Je suis une tête de mule et des fois, je donne l’impression de m’en foutre (alors que ce n’est pas du tout le cas). Et je me fatigue super vite.

 

 

JM : - Je vais te poser une question mais je connais déjà la réponse car nous avons la même passion : as-tu des animaux ? Lol

 

Emilie : OOOUUUIII ! Depuis trois ans, Metka partage notre vie. J’ai toujours eu des animaux avec mes parents. On a eu un chien et des chats.

Avant Metka, il y a eu Trust, une femelle basset artésien que j’avais adoptée avant de m’installer avec Cyril. Elle a vécu avec nous pendant treize ans et demi. Quand elle nous a quittés en 2016, je ne voulais pas reprendre d’animaux, mais ça était plus fort que nous.

Et en décembre 2016, on s’est décidés à adopter un chat à la SPA. C’est une belle anecdote qui montre que Metka était faite pour vivre avec nous. Nous sommes allés à la SPA un dimanche pour voir les chats à adopter, mais ce jour-là, ils préparaient une manifestation et personne ne s’est occupé de nous. Nous sommes repartis sans avoir vu de chats. En rentrant, nous nous sommes dit : « Ce n’est rien, on reviendra la semaine prochaine ». Et le même jour, un collègue de Cyril a trouvé Metka dans un sous-bois en faisant son footing. Il l’a amenée chez lui mais ne pouvait pas la garder car elle ne s’entendait pas avec ses animaux (elle a son caractère mon assistante !). Le lendemain, Cyril m’a envoyé une photo de Metka en me demandant si je voulais l’adopter. Et j’ai craqué ! Mais le fait qu’elle ait été trouvée au même moment où on n’a pas pu adopter de chat à la SPA était un signe.

 

 

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Emilie : Je crois que j’ai pas mal parlé déjà. On va laisser les gens tranquilles, sauf s’ils ont des questions.

 

 

JM : - Merci Emilie pour cet agréable moment passé en ta compagnie. N'oublie pas de faire un gros câlin à ta « petite assistante » de ma part !

 

Merci à toi Joëlle. Et pas de problème, c’est transmis à Metka. D’ailleurs, elle est sur mes genoux.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Emilie qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post.

 

 

 

https://www.facebook.com/emiliemalaquinlapawaauteure/


 

 

 

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Bonjour aujourd'hui mardi voici ma chronique concernant : "TERRES DE SANG ET DE LUMIERE" tome 1

« TERRES DE SANG ET DE LUMIERE »

L'Appel au départ – tome 1

Jocelyne GODARD

LES EDITIONS DU 38

15 mars 2019

184 pages

 

 

 

Présentation

 

En l’an 1096, la jeune franque Mahaut de Saint-Victor se prépare à quitter le château familial en Picardie pour accompagner ses oncles et son frère qui vont délivrer Jérusalem, à la demande du pape Urbain II, ainsi qu’il le prêche aux futurs croisés lors de l’immense rassemblement qu’il a convoqué devant l’abbaye de Clermont en Auvergne.

Cette première croisade, celle « Des Chevaliers », sera le plus exécrable des voyages jamais vécus à cette époque, d’autant plus que leurs familles, femmes et enfants participeront à l’expédition. Il faut préparer les convois, chariots, chevaux et bœufs, puis la nourriture, les bâches, les couvertures, les armes, les casques et les cottes de maille.

Tous ceux qui reviendront de Jérusalem délivrée de la main des impies seront pardonnés de tous leurs péchés. C’est ce que prêche le pape. L’ Église est ferme : il faut se libérer de la menace turque qui pèse en Palestine et tuer les hérétiques.

Dotée de sa foi chrétienne, Mahaut part avec sa famille pour rejoindre le gigantesque rassemblement à Clermont d’où partira la croisade, menée par Godefroy de Bouillon, en direction de l’Orient.

Une grande saga médiévale en 8 tomes, qui se poursuit avec le tome 2, Violent Danube.

 

L'auteure

 

Née dans la Sarthe, Jocelyne Godard a longtemps vécu à Paris. Depuis quelques années, elle vit dans le Val de Loire. Les sagas et biographies romancées qu’elle a publiées au fil du temps ont toujours donné la priorité à l’Histoire et aux femmes célèbres des siècles passés. Ces femmes qui ont marqué leur temps, souvent oubliées ou méconnues, et qui, par leurs écrits, leurs œuvres, leurs engagements, leurs talents, leurs amours, ont signé l’Histoire de leur présence qu’elle n’a cessé de remettre en lumière. L’Égypte ancienne et le Japon médiéval l’ont fortement influencée. Puis elle s’est tournée vers l’époque carolingienne, le Moyen-Âge et la Renaissance. Et, plus récemment, elle a mis en scène, avec l’éclairage qui leur revient, une longue saga sur l’investissement des femmes durant la Grande Guerre. Lorsque ses héroïnes sont fictives, elles ont toujours un lien étroit avec les femmes qui ont fait la Grande Histoire. Dans ses plus jeunes années, elle s’est laissé guider par la poésie et elle a publié quelques recueils. Puis elle s’est tournée vers le journalisme d’entreprise auquel elle a consacré sa carrière tout en écrivant ses romans. Depuis son jeune âge, l’écriture a toujours tenu une grande place dans son quotidien. Un choix qui se poursuit.

 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions du 38 et en particulier Anita de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Terres de sang et de lumière », roman de Jocelyne GODARD, auteure dont j'ai lu un grand nombre d'ouvrages tant j'aime sa plume alerte et élégante.

 

Jocelyne GODARD nous transporte à Clermont en 1096 où le Pape Urbain II invite le peuple à aller délivrer Jérusalem.

 

L'auteure a vraiment le don de captiver les lecteurs en leur offrant un voyage dans le temps et sur les routes aux côtés des croisés, de France en Palestine.

 

Nous découvrons les aventures ô combien mouvementées de Mahaut, jeune fille Franque, jolie et déterminée, sa rencontre avec son promis et les multiples péripéties que notre héroïne rencontrera lors de cette expédition en compagnie de son frère et de son cousin.

 

Les descriptions précises faites par Jocelyne GODARD nous permettent d'imaginer aisément les personnages, riches ou pauvres, les rendant ainsi plus proches de nous, attachants pour certains, détestables pour d'autres..

 

J'ai beaucoup aimé ce court roman historique romancé très bien écrit et documenté, qui se lit facilement et incite vivement à découvrir la suite des aventures de Mahaut.

Un très bon moment de lecture.

 

 

 

Page FB :https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

 

 

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