INTERVIEW AUTEURE
Florence THOLOZAN
JM : - Bonsoir à tous
⁃ Notre amie Florence THOLOZAN a gentiment accepté, de se soumettre, récemment, à mes questions.
Je partage donc cet entretien à l'issue duquel vous pourrez, si vous le souhaitez, poser des questions à Florence qui y répondra, en direct ou plus tard selon ses disponibilités.
JM : - Bonsoir Florence
⁃ Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?
Florence : Bonsoir Joëlle ! Merci à toi de m’accueillir pour cette petite interview. Allons-y !
JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?
Florence : Bonsoir à tous ! Je vis dans les proches environs de Montpellier. J’ai fait des études de psychologie clinique et j’enseigne dans l’Hérault. J’ai trois enfants et un chat. Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours eu l’amour des mots. La Chinoise du tableau est mon premier roman. Il vient de paraître en librairie aux Editions M+.
JM : - Et si tu nous parlais de ton premier roman “La Chinoise du tableau” ?
Florence : J’ai toujours présumé qu’au moment précis où l’on rencontre quelqu’un, on sait déjà de manière diffuse ce qui adviendra de la relation. Et l’émotion qu’engendre ce regard initial est à la hauteur de l’importance que prendra cette personne.
Et si comme Mélisende et Guillaume vous découvriez un étrange tableau ? Un tableau sur le point de bouleverser votre vie ?
Au second plan derrière une jeune Chinoise, se tiendrait un couple qui ressemblerait en tout point au vôtre. À un detail près: les personnages représentés sur la toile seraient bien plus âgés.
Une curiosité irresistible vous entraînerait alors jusqu’en Chine, à la recherché de la chinoise du tableau.
JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?
Florence : Publier un roman est une aventure formidable. On donne à lire.un récit que l’on a créé. J’ai envie de profiter de cet instant exceptionnel, de le savourer pleinement, et d’accompagner La Chinoise du tableau dans ses premiers pas vers ses lecteurs.
Il faut avoir l’esprit libre pour créer. Chaque chose en son temps. Je n’ai donc pas d’autres projets concrets pour l’instant.
JM : - Où as-tu trouvé l'inspiration pour créer les protagonistes de ton livre ? As-tu improvisé ou connaissais-tu la fin de l'histoire avant d'en commencer l'écriture ?
Florence : À l’origine de ce roman, il y a une grande passion pour l’Asie et la Chine en particulier. L’histoire s’est imposée d’elle-même, sans aucun plan. Je me suis laissée entraînée par ma plume et mon imagination débordante. Je ne savais pas comment l’histoire se finirait. Aux trois quarts du récit, la fin m’est apparue comme une évidence et j’ai commencé à stucturer le texte de manière à ménager une attente, un certain suspense chez le lecteur. Certains passages et personnages comportent des éléments personnels, notament sur l’histoire familiale, celle de mes grands-parents. Cela reste tout de même anecdotique dans le déroulement de l’intrigue. Ce sont des détails, des digressions parfois, qui étoffent l’écriture. Seuls les proches peuvent les distinguer. C’est l’occasion de leur adresser quelques clins d’oeil, de leur transmettre quelque chose.
JM : - T'arrrive-t-il de t'attacher à tes personnages et certains te ressemblent-ils ?
Florence : Au début j’ai créé mes personnages de toute pièce. C’est d’ailleurs un sentiment de liberté très grisant ! Puis peu à peu, au fil des pages, les personnages ont pris une relative autonomie. Et je me suis attachée à eux. Ils existent maintenant dans mon esprit et dans celui des lecteurs. S’ils ont quelques resemblances que ce soit avec des personnes réelles, ce n’est que pure coïncidence !
JM : Comment procédes-tu pour écrire (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?
Florence : J’écris directement sur mon ordinateur, dans le calme de la maison. Lorsque je ne suis pas chez moi, j’ai toujours un carnet pour noter les idées qui me viennent. Il m’arrive souvent de m’arrêter en chemin, quand je suis en voiture, pour noter une idée avant qu’elle ne s’échappe.
JM : - Quand écris-tu (la nuit, le jour) pendant combien d'heures ? Est-ce que parfois tu passes des nuits blanches ? En combien de temps écris-tu un roman ?
Florence : J’écris le plus souvent le soir, quand rien ne pourra m’interrompre. C’est très difficile pour moi de m’arrêter quand j’écris, voire douloureux. Je ne commence que lorsque je sais que j’ai au moins deux ou trois heures devant moi. Jamais de nuits blanches, car le sommeil finit toujours par m’emporter, mais je me couche tard.
Il m’a fallu plus d’une année pour écrire La Chinoise du tableau. Tout autant pour les nombreuses relectures, corrections et réécritures.
JM : - Ce premier roman est un roman contemporain romantique. Pourquoi ce choix et envisages-tu d'écrire dans un autre genre ?
Florence : J’ai toujours trouvé magnifique, la rencontre amoureuse. Je veux dire par là, les belles rencontres, dans le sens de la rencontre avec l’Autre, de sentiments purs et profonds. J’avais envie de raconter cette Rencontre. Une telle communion d’âme frôle la magie, l’indiscible, le fantastique. Tout le long du roman, les personnages évoluent sur un fil ténu entre la réalité et le fantastique. J’aime ouvrir les portes de l’imaginaire, faire quelques entorses à la réalité. Je ne sais pas si je resterai dans ce genre ou pas. L’inspiration est quelque chose que l’on ne maîtrise pas.
JM : - Si ma mémoire est bonne, tu as obtenu la seconde place du Prix du livre romantique. Pourrais-tu nous parler de cette expérience ?
Florence : J’ai envoyé mon manuscrit lors d’un appel à textes lancé par les Editions Charleston pour concourir au Prix du livre romantique 2019 avec un contrat d’édition à la clef pour le lauréat. Quelques mois plus tard, les Editions Charleston m’ont contactée pour me dire que mon roman La Chinoise du tableau était retenu parmi cinq finalistes. Un jury composé d’auteurs, libraires, journalistes … a délibéré et m’a attribué la troisième place. Cette aventure m’a apporté une certaine reconnaissance. Marc Duteil, mon éditeur, m’a remarquée suite à cette mise en avant.
JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement et où ?
Florence : J’ai été présente au salon Paroles d’auteur(e)s de Saint Clément de rivière (34) au cours duquel La Chinoise du tableau a été recompensé par le Prix de Paroles d’auteur(e)s de Saint Clément, le 1er février dernier. Auparavant j’ai dédicacé mon livre à l’Espace Culturel St Aunès (34), au Domaine St Clément - cave à vin (34), au Salon du livre de Vailhauquès (34), à la librairie Siloé Montpellier en mars et à l’Espace culturel d’Intermarché St Gely du Fesc (34). J’attends des réponses, notamment pour la Comédie du Livre de Montpellier et La Foire du Livre de Brive et des librairies de Montpellier et Nîmes. Je serai présente au Casino de l’Aube Rouge de Castelnau Le Lez (34) le 23 mai.
JM : - A qui as-tu confié ton manuscrit en première lecture (amie, membre de ta famille, bêta lecteur) ? Qui a réalisé la couverture de ton ouvrage ?
Florence : J’ai tout d’abord confié mon manuscrit à mes plus proches, parents et amis. Ensuite je l’ai fait lire à des amis auteurs. J’ai réalisé moi-même le dessin de la couverture à l’époque où je pensais m’auto-éditer. Mon éditeur a voulu le garder et l’a confié à son infographiste qui a apporté quelques modifications et lui a donné un rendu plus professionnel.
JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier ce roman ?
Florence : J’ai d’abord envoyé mon manuscrit par voie postale aux grandes maisons d’éditions. Puis j’ai participé au Concours des Editions Charleston dont je vous ai déjà parlé. Mon éditeur m’a remarquée sur les réseaux sociaux et m’a contactée.
JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ?
Florence : Personnellement je préfère lire en version papier, pour l’objet en lui-même, sa texture, l’odeur des pages, la couverture… J’ai tout de même eu ma première liseuse à Noël. Ce sera un gain de place dans la valise cet été !
JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?
Florence : C’est après avoir refermé Le Rideau déchiré de Jody Picoult que je me suis lancée. La narration au présent ainsi que l’avancée de l’intrigue au fur et à mesure des confidences des personnages .m’ont séduite.
Les romans de Carlos Ruiz Zafon, Haruki Murakami, Bernard Werber pour ne citer qu’eux, m’ont incitée à entrouvrir mon récit à l’imaginaire.
JM : Lis-tu ? Quel genre ?
Florence : Je lis beaucoup (sauf en ce moment car je consacre tout mon temps libre à la sortie de mon livre), surtout de la litterature générale blanche. Parfois des thrillers psychologiques. Je varie les styles .J’ai mes périodes. Je suis curieuse de tout. Je lis les livres de mes amis auteurs, rencontrés dans des groupes littéraires et à l’occasion de salons du livre.
JM : - Quel livre lu dans ta prime enfance t'a particulièrement touchée ?
Florence : Le Petit Prince d’Antoine de Saint Exupery
JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?
Florence : Passer du temps avec ma famille et mes amis, lire, voyager. Je me passionne pour l’Asie. Je suis amatrice de thé, j’ai d’ailleurs une “cave” à thé particulièrement bien fournie ! Mon préféré est le Matcha préparé dans les règles de l’art avec un petit fouet en bamboo et du lait. J’adore les chats, chanter, rire et danser. Méditer aussi, nager et me rendre à ma séance de pilâtes le samedi matin. J’aime la vie, les gens, je suis épicurienne, gourmande, curieuse, avide de découvrir le monde, d’appendre et transmettre.
JM : - Peux-tu nous donner ton proverbe préféré ?
Florence : “La force ne vient pas des capacités physiques, mais d'une volonté invincible. (Gandhi)
JM : - Quel est ton endroit favori (pièce de ta maison, une région, un pays) ?
Florence : Puisqu’il ne faut en citer qu’un je dirais Fuseta dans l’Algarve, Sud du Portugal. C’est à cet endroit que je pense lorsque j’ai besoin de me relaxer. Je ferme les yeux, j’entends les vagues, les mouettes, je sens l’odeur des sardines grillées et la chaleur du soleil sur ma peau.
JM : - As-tu un péché mignon ?
Florence : La gourmandise !
JM : - Quel est ton film culte et quel genre de musique écoutes-tu ? Ecris-tu en musique ?
Florence : Un film que j’affectionne particulièrement: Le disours d’un roi. avec Colin Firth.
J’ai des goûts musicaux très variés, avec une préférence pour la chanson française.
J’ai besoin de silence pour écrire.
JM : - Si tu devais partir sur une île déserte quel objet, indispensable à tes yeux, emporterais-tu ?
Florence : Un album photo des personnes qui me sont chères.
JM : - Quel mot te définit le mieux ?
Florence : Optimiste
JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?
Florence : Je voudrais te remercier, Joëlle, de m’accorder cette interview. Merci infiniment d’aider les auteurs à se faire connaître.
JM : - Merci Florence THOLOZAN pour ce très agréable moment passé en ta compagnie, ta disponibilité et ta gentillesse.
Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Florence qui vous répondra avec plaisir sous ce post.
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