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ANNONCE INTERVIEW AUTEURE AMELIE VILMAUD LUNDI 15 JUIN 18 H SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS💜

Bonsoir les amis,💁‍♂️💁‍♀️📖

Ce soir vendredi 12 juin 2020 j'ai réalisé ma 129 ème interview 💻avec un auteur du groupe 💁‍♂️📖 qui a accepté de se soumettre à mes questions.

Je vous donne rendez-vous le lundi 15 juin 2020 à 18 H pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Amélie Vilmaud 💁‍♀️📖. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Amélie qui y répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

A LUNDI.😍

 

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ANNONCE INTERVIEW ANITA BERCHENKO Directrice Générale - Editrice LES EDITIONS DU 38

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

 

Bonsoir les amis,

 

 

Je vous donne rendez-vous le dimanche 14 juin 2020 (dans la journée) pour suivre l'interview que j'ai réalisée, récemment, avec Anita BERCHENKO, Directrice Générale, Editrice « Les Editions du 38 ».

 

 

Cet échange ne sera pas suivi de questions/réponses comme pour les interviews auteurs, mais vous permettra de connaître Anita et le monde de l'édition.

 

A dimanche.

 

 

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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Alain DELAGE sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Alain DELAGE

 

 

JM : - Bonsoir à tous

 

⁃ Notre ami Alain DELAGE a gentiment accepté, récemment,   de se soumettre à mes questions.

 

⁃ Je partage donc avec vous cette interview à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions auxquelles Alain répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

 

 

JM : - Bonsoir Alain

 

⁃ Comment vas-tu ?  es-tu prêt à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Alain :

 

Bonjour Joëlle. Je suis très heureux de participer à ce petit entretien que nous allons partager avec tes amis et je suis vraiment honoré que tu aies pensé à moi pour parler de mes modestes écrits.

 

JM : - Question habituelle mais incontournable : peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Alain :

 

Je m’appelle Alain Delage, un nom peu méridional puisque mes ancêtres paternels sont berrichons et ceux du côté de ma mère languedociens et catalans. Voilà pour quelles raisons je suis né à Sérignan, un village entre Béziers et la mer, dans l’Hérault, il y a 64 ans. Mon père était pâtissier, ce qui explique quelques petits kilos en trop et j’ai fait des études de construction mécanique au lycée Jean Moulin de Béziers.

En 1976, je me suis engagé dans la Marine Nationale et j’ai passé une vingtaine d’année dans l’aéronautique navale comme mécanicien navigant à bords de ses avions.

En 1994 je me suis « recyclé » dans la fonction publique d’Etat. J’ai était affecté à la préfecture de Rouen, dans le département de la Seine Maritime, avant de revenir dans mon Midi natal, à la préfecture de Nîmes, dans le département du Gard où je vis aujourd’hui. J’y ai travaillé aux services des marchés publics, de l’urbanisme et des subventions. Cette institution préfectorale est le lien qui nous unit, Joëlle et moi.

Depuis le mois de janvier 2019, je suis à la retraite.

Je suis marié. J’ai un fiston de 37 ans et deux petites filles, des jumelles, âgées de 11 ans.

 

JM : - Et si tu nous parlais de tes romans ?

 

Alain :

 

J’ai proposé mon premier roman aux éditions De Borée, il y a 9 ans maintenant et il a été publié. Son titre était : « Les secrets de Fontvives ».

Il a été suivi de six autres (« L’inconnu de la Saint Blaise » ; « L’étrangère de Collonges » ; « L’ombre de la garrigue » ; « Les rubans de la vengeance » ; « L’enfant des murmures » et « Le dernier chant des cigales »)

Mon prochain est à paraître au mois d’août prochain et il s’intitule : « La nuit des vendanges ».

 

JM : - Si ma mémoire est bonne, tu as écrit des livres à vocation patrimoniale sur le département du Gard et des romans dits “du terroir”. Pourquoi ces choix et envisages-tu d'écrire dans un tout autre registre ?

 

Alain :

 

Oui. J’ai écrit d’autres titres.

En fait, « Le dernier chant des cigales » est mon 7ème roman, mais mon 17ème ouvrage, au total.

Avant de me lancer dans les romans, j’ai publié plusieurs livres sur ma région d’adoption, le Gard.

Le premier était un recueil de cartes postales anciennes sur le « Canton de Saint Mamert du Gard », ou j’habite, paru en 2001 aux éditions Alan Sutton.

Ensuite j’ai écris deux livres d’histoire locale, à compte d’auteur, sur ma commune, Gajan, et celle, voisine, de Fons Outre Gardon.

Je me suis ensuite investi, pour les éditions Alan Sutton, sur la ville de Nîmes avec deux livres : « Nîmes de A à Z » et « Nîmes, regards croisés ». Puis ce fut, chez le même éditeur, « Les pays gardois en 200 questions » qui a élargi mon terrain d’action à tout le département, concrétisé en 2015 par un beau livre intitulé « Les diversités d’un Gard insolite ou secret », paru aux éditions de la Fenestrelle, ou j’évoque, à part égale, toutes les communes du département (il y en avait 353, à l’époque puisque certaines ont fusionné depuis cette date). Ce fut un travail énorme de recherche mais un challenge magnifique qui m’a permis de découvrir de petits villages magnifiques sur ce territoire.

Enfin en 2019, les éditions Ouest-France ont publié mon « Guide secret de Nîmes » et le Papillon Rouge éditeur : « Ces gardois qui ont fait l’histoire ».

On comprendra rapidement que le terroir est mon lieu de prédilection et que c’est en son sein que je trouve mon inspiration pour les romans que j’écris. Je suis très attaché à ma région, le Languedoc-Roussillon et maintenant l’Occitanie. C’est dans sa terre que plongent une partie de mes racines et j’en suis très fier. Je n’ai qu’une envie, c’est de faire partager ce bonheur à mes lecteurs à travers mes écrits.

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en dire quelques mots ?

 

Alain :

 

Comme je l’ai dit précédemment, un 8ème roman va paraître aux éditions De Borée, de Clermont Ferrand, avec qui je travaille admirablement bien. Ils me font confiance et c’est un plaisir.

Il a pour sujet une histoire actuelle, avec un grand retour vers le passé et a pour titre « La nuit des vendanges ».

Il y a toujours une intrigue qui sert de fil rouge à une histoire d’amour, voire deux dans ce livre. Mais je ne peux pas en dire plus pour l’instant.

Quant à l’histoire locale, j’ai bien quelques petites idées, mais je préfère me consacrer, pour l’instant, à l’écriture de mon 9ème roman que j’espère bien proposer à mon éditeur à la fin de l’année pour une parution à l’été 2021. L’idée de son histoire m’est venue lorsque j’ai participé à l’automne dernier au repas des buronniers de l’Aubrac, dans l’Aveyron. Cette ambiance m’a titillé et je travaille sur ce thème actuellement.

 

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes écrits ?

 

Alain :

 

Je la trouve dans l’histoire et les coutumes de ma région principalement. Je pense que la grande histoire est un assemblage des petites histoires de nos provinces, de nos pays. C’est là que je pioche mes idées.

Je suis une personne qui m’émerveille de tout.

Un jour, lors d’un salon, à Nîmes, une jeune fille m’a demandé où est-ce que je trouvais l’inspiration ? Je lui ai répondu que tous les jours, pour aller travailler, je prenais le train et que tous les matins je voyais le soleil se lever derrière le Mont Ventoux et que ce n’était jamais le même spectacle. Or lorsque je me retournais pour voir les autres voyageurs, la majorité était plongée sur leurs tablettes ou téléphones portables sans voir ce magnifique spectacle.

Elle m’a alors répondu que j’avais raison, ce à quoi je lui ai dit que je n’avais pas raison mais que je répondais à sa question de savoir comment je trouvais l’inspiration, tout simplement.

 

 

JM : Comment fais-tu pour écrire tes romans (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Alain :

 

En premier lieu je cherche de la documentation, car pour moi, avant tout, j’ai besoin d’apprendre, de découvrir. Ensuite lorsque j’ai la matière, je pense à une intrigue qui puisse se dérouler dans le milieu que je viens de choisir. Enfin je me mets devant mon ordinateur et je concrétise tout ce que j’ai dans la tête.

J’ai également toujours un bout de papier à proximité pour écrire des idées qui me viennent, comme ça, instantanément et qui pourront me servir plus tard.

Pour revenir à la documentation, par exemple, lorsque j’ai écris « Les rubans de la vengeance », dont l’action à pour cadre le milieu de la passementerie et la fabrication des rubans, dans la région de Saint Etienne (le pays de mon épouse) au 19ème siècle, j’ai cherché un métier de passementier de l’époque. J’en ai trouvé un à Jonzieux, dans la Loire. Un ancien passementier me l’a fait fonctionner. Il m’a tout expliqué et ça m’a permis de détailler au mieux ce magnifique travail. C’est passionnant !

 

JM : - À quel moment de la journée écris-tu ? Le jour ? La nuit ? Et pendant combien de temps ?

 

Alain :

 

Je n’ai pas de moment bien précis, mais depuis que je suis à la retraite, je préfère le matin. Il m’arrive également d’écrire la nuit quand je n’arrive pas à dormir. L’ambiance est plus feutrée et l’esprit est en éveil. En tout cas pour moi.

J’écris tant que j’ai des idées et je ne veux pas m’obliger à écrire. Si rien ne viens, j’arrête et si les idées affluent je reste devant mon ordinateur jusqu’à ce qu’elles disparaissent. L’écriture doit être un plaisir, pas une contrainte. C’est en tout cas ma vision des choses.

 

 

JM : - A qui confies-tu la première lecture de tes manuscrits (amie membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Alain :

 

Mon épouse est ma première lectrice et c’est elle qui me donne ses impressions. Elle est une bonne critique.

Par contre elle est un peu frustrée. Comme elle le confie, elle n’a jamais lu un livre de moi dans l’état définitif au moment de sa parution, mais toujours à l’état de manuscrit brut, avant les corrections.

Maintenant qu’elle est à la retraite elle va pouvoir se replonger dans les premiers romans.

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes romans et qui réalise les couvertures de ceux-ci ?

 

Alain :

 

J’ai envoyé mon premier roman, « Les secrets de Fontvives », aux éditions De Borée en 2012. Quelques semaines plus tard, l’éditrice m’a téléphoné en me disant qu’elle voulait « lui donner sa chance » et c’est ce qui est arrivé. Il a été publié le 15 février 2013.

Depuis, dès que j’ai terminé le manuscrit suivant (un par an pour l’instant), je l’envoie et j’attends la réponse avec beaucoup d’anxiété, car pour moi, c’est une remise en cause perpétuelle. Lorsque je la reçois, le ressenti est le même qu’au premier jour. Pour moi, rien n’est gagné d’avance, même si je suis conscient que l’antériorité de mes romans précédents m’aide un peu. C’est peut-être ça le bonheur d’être édité.

Les couvertures me sont proposées par mon éditrice et nous en discutons. Il se peut que nous ne soyons pas d’accord, très rarement, mais chacun avance ses arguments et on arrive toujours à un compromis. Je n’ai jamais eu de problème.

 

JM : - Tu as noué un lien fort avec tes lecteurs et lectrices, peux-tu nous en parler ?

 

Alain :

 

Je ne sais pas si j’ai noué un lien fort avec mes lecteurs ou lectrices, mais il est vrai que j’ai des retours très sympathiques.

Une personne m’a dit, dans un commentaire récent, que je devenais une « valeur sûre » pour ses lectures. Que rajouter, sinon que c’est très valorisant pour moi qui ne suis qu’un tout petit auteur et très peu connu.

Maintenant il faut savoir que mon projet n’est pas de devenir un auteur super médiatisé, même si c’est commercialement très intéressant pour mon éditeur et je le comprends très bien. Je n’aurais jamais le « Goncourt » ou alors ce sera un « Goncourt de circonstance ».

Trêve de plaisanterie, mon but, c’est que des liens se créent. J’aimerai qu’à travers mes livres, j’entre dans les foyers et que les lecteurs deviennent des amis avec un partage d’histoires et surtout que mes écrits leur fassent oublier les tracas quotidiens d’un monde qui devient fou et incontrôlable.

 

JM : Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs ouvrages ?

 

Alain :

 

Les critiques littéraires ne me gênent pas du tout, dans la mesure où elles sont constructives. Si la critique est faite pour massacrer sans plus d’explications, là ça me gêne beaucoup.

Je pense qu’il n’y a rien de bon et rien de mauvais, mais qu’il y a des genres littéraires que l’on aime et d’autres qui ne nous intéressent pas, certains où on accroche et d’autres qui nous laissent indifférents.

Par contre ce que qui me révolte, sur Internet, c’est le genre de commentaires qui descend un livre en flamme sans que l’on puisse avoir une discussion avec la personne, puisque dans la majorité des cas, c’est anonyme.

La critique doit faire avancer vers un style meilleur et, peut-être, plus approprié. Il faut savoir l’accepter afin d’évoluer.

Quant aux réseaux sociaux, ils sont très importants pour faire connaître un auteur et pour la promotion de leurs ouvrages dans la mesure où on reste dans l’état d’esprit que je viens d’évoquer.

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Alain :

 

En premier lieu Marcel Pagnol. Je suis amoureux fou de son œuvre et j’adore son style d’écriture. Ensuite viennent Alphonse Daudet et Pierre Loti, puis George Sand et Emile Zola sans oublier, mais c’est très personnel, Frédéric Mistral, puisque je suis membre du Félibrige.

Pour ce qui est des plus récents, Jean-Pierre Chabrol, Max Gallo, Christian Laborie, Marie de Palet et Mireille Pluchard.

Très localement il y a le gardois René Domergue qui est un ancien professeur de sociologie et qui écrit sur les traditions et le parler en région nîmoise. Il a toujours encouragé mon travail.

 

 

JM : - Quel roman, lu pendant ton enfance, t'a le plus marqué ?

 

Alain :

 

Sans aucune hésitation c’est « Pêcheur d’Islande » de Pierre loti. Ce livre m’a arraché des larmes tant il est prenant et écrit avec beaucoup de réalisme.

 

JM : - Quels conseils donnerais-tu aux lecteurs qui souhaitent devenir écrivains ?

 

Alain :

 

D’aller droit vers le but qu’ils se sont fixés même si quelquefois c’est difficile et surtout de ne jamais baisser les bras et désespérer si on leur refuse leur manuscrit. Il y aura toujours un éditeur qui sera intéressé par leur style.

Qu’ils se rappellent de Joanne Rowling et de son « Harry Potter » que personne ne voulait et qui a fait la fortune d’une toute petite maison d’édition qui a eu confiance en elle.

Si ça a marché pour elle, pourquoi pas pour les autres !

 

JM : Lis-tu et quel genre ?

 

Alain :

 

J’aime lire quand j’ai du temps. Actuellement je lis un des ouvrages de la série « Les nouveaux mystères de Marseille » de Jean Contrucci.

J’ai découvert cet auteur au salon du livre du Var, à Toulon, en 2015 et j’ai immédiatement accroché sur ses ouvrages.

Comme l’a écrit Jérôme Garcin dans le Nouvel Obs, lors de la parution du 12ème livre de la série, « L’affaire de la Soubeyranne » : « Ajoutez Marcel Pagnol à Gaston Leroux et vous obtenez du Contrucci de haute volée. Emouvant et haletant à la fois ».

J’aime bien les intrigues policières, comme en écrit Georges Simenon, par exemple.

 

JM : - Si tu écrivais le livre de ta vie quel en serait le titre ?

 

Alain :

 

« Les mémoires d’un âne » !

Bon je sais qu’elle est très facile et que je ne suis pas le premier à le dire, mais peut-être « Les mémoires d’un être banal » …

 

JM : - Quel est ton plus beau rêve ?

 

Alain :

 

Je n’en ai pas de particulier puisque la vie est déjà un rêve et que c’est à chacun d’entre nous de la rendre agréable en acceptant tous les aléas qui en sont à la fois le bonheur et le piment.

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte, quel objet incontournable à tes yeux emporterais-tu ?

 

Alain :

 

Sans aucune hésitation : un livre.

Mais je ne dirais pas lequel pour garder une petite part de mystère, mais surtout de ne froisser personne.

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Alain :

 

Fidèle.

J’ai un tempérament très fidèle en amour, en amitié et on peut compter sur moi.

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Alain :

 

J’en ai beaucoup. J’aime la philatélie, la généalogie, le bricolage, le dessin.

 

JM : - À quelle époque aurais-tu aimé vivre ?

 

Alain :

 

Au Moyen-âge.

Je trouve que c’est une période magique, même si elle pouvait être cruelle. Parmi mes endroits préférés il y a la Cité de Carcassonne ou les châteaux Cathares qui sont des lieux plein de mystères et de valeurs. J’aurais aimé y être guide pour raconter leur histoire.

 

JM : - Quelle est ta citation préférée ?

 

Alain :

 

« L’amitié est un joyau dont le cœur est l’écrin » de Stella Allix.

 

Sinon, cette citation de Voltaire : « J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé ».

 

JM : - Quel est ton film culte ? Ton chanteur ou chanteuse préféré ?

 

Alain :

 

Mon film culte est un film de l’univers pagnolesque, bien entendu.

J’hésite mais … c’est « La Gloire de mon père » et « Le château de ma mère » de Claude Berri.

Quant à mes chanteurs, je suis un amoureux de la musique bretonne et donc, sans aucune hésitation le groupe « Tri Yann » que j’ai découvert au milieu des années 1970.

 

JM : - Si tu devais organiser un dîner littéraire, quelles personnes aimerais-tu convier à ta table ?

 

Alain :

 

Toutes celles que j’ai citées dans la question sur « ceux qui m’ont donné l’envie d’écrire » et, bien sûr toi, Joëlle, comme organisatrice !

 

JM : - Si tu étais : une fleur, un animal, un dessert … tu serais ?

 

Alain :

 

Alors là c’est très difficile !

Une fleur : l’iris.

Un animal : un écureuil.

Un dessert : un millefeuille (j’adore).

 

JM : - Peux-tu nous citer l'endroit qui est pour toi source d'inspiration (pièce de ta maison, région, pays) ?

 

Alain :

 

Principalement les spectacles de la nature et plus particulièrement la garrigue. C’est un lieu magique par excellence.

 

JM : - Es-tu thé ou café ? Vanille ou chocolat ? Mer, montagne ou campagne ?

 

Alain :

 

J’adore l’odeur du café mais je ne l’aime pas, donc je serais plutôt thé.

J’adore le chocolat.

Je suis très campagne, admirateur de la montagne et sensible à la mer, comme l’a chanté le sétois Paul Valéry dans son poème « Le cimetière Marin » : « La mer, la mer, toujours recommencée ! ».

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Alain :

 

Je te remercie pour ce questionnaire qui m’a fait perdre les quelques cheveux qui me restent.

Non, je plaisante, mais je trouve l’exercice très intéressant, car il m’a permis de me poser quelques questions que je ne m’étais sûrement jamais posée.

En tout cas merci à toi pour ta gentillesse, ta fidélité et surtout merci de faire partager à tous tes amis l’intérêt que tu portes à ma modeste personne. Je peux t’assurer que c’est très valorisant et que ça fait beaucoup de bien.

 

JM : - Merci Alain pour ce très agréable moment passé en ta compagnie, ta gentillesse et ta disponibilité.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Alain qui vous répondra, j'en suis certaine, avec plaisir sous ce post

 

 

Voici mon site Internet :

 

http://alaindelage.wix.com/livres

 

 

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Bonjour aujourd'hui vendredi voici ma chronique concernant : "PASSIONS LONDONIENNES" JAY T2

« PASSIONS LONDONIENNES »

Tome 2 JAY

Aurélie DEPRAZ

Auto-Edition

4 mai 2020

152 pages

 

 

Présentation

 

Londres,1819

Jay Stenson a tout bâti de ses mains. Né dans la rue, au cœur des quartiers londoniens les plus pauvres, il a su s’élever dans la société à la seule force du poignet et finir à la tête d’un véritable empire industriel.


Pourtant, il est une chose que son argent, jusqu’à présent, n’a pas su acheter : le bonheur de sa sœur, la très jeune Elisa. Prêt à tout pour l’intégrer (malgré elle s’il le faut) aux milieux huppés qu’il fréquente désormais et l’aider à se lancer dans la vie, il décide de faire appel à une jeune aristocrate. La mission de cette dernière : éduquer Elisa et en faire une lady. Une vraie. À son image.
Mais la belle Amanda Keat, elle aussi, a de graves problèmes à résoudre. Quant à ses vues sur le monde, elles sont bien loin de celles de ce roturier de Stenson… dont le franc-parler, les manières abruptes et le manque total de tact l’agacent au plus haut point…

Jay : quand les classes sociales du début du XIXe siècle se rencontrent, se repoussent et s’attirent, au temps de la Première Révolution Industrielle…


Ce roman est le deuxième tome de la série Passions londoniennes ; il peut être lu indépendamment des autres tomes, chaque histoire se suffisant à elle-même (parution des trois tomes : 2020).

 

L'auteure

 

Férue tant d'Histoire et de littérature que de langues et de sciences humaines (anthropologie, psychologie, sociologie, philosophie...), Aurélie écrit depuis presque aussi longtemps qu'elle sait tenir un stylo : poèmes, correspondances, journaux intimes, carnets de voyage, contes, synthèses, ébauches de romans tout d'abord... puis, enfin, ses 3 premières romances historiques à l'âge de 30 ans. Elle en a écrit d'autres depuis et prépare de nombreux autres scénarios, mais... dans l'auto-édition, la publication prend aussi du temps !

Passionnée de voyages et de contrées reculées, elle aime ancrer ses intrigues dans les cadres idylliques de ses pays de cœur (l'Ecosse, l'Angleterre, l'Irlande, les pays scandinaves... sans oublier son propre pays, la France) et les époques qui l'ont toujours fascinée (le Moyen-âge, la Deuxième Guerre Mondiale, l'époque victorienne...).

Son genre de prédilection est la romance historique à l’anglo-saxonne, mais elle a également de très nombreux autres projets en tête (une trentaine en tout, de la chick-lit au roman de littérature générale et des romans historiques aux ouvrages sur l'éco-citoyenneté ou l'Histoire du vin en bordelais).

Touche-à-tout et curieuse, elle conjugue, entre deux romans, différentes activités professionnelles afférentes à l’œnotourisme, à l’enseignement privé de matières littéraires et à la préparation d’élèves au baccalauréat. Aussi enthousiaste que prolifique, elle partage sur son blog des articles sur le genre de la romance, la place de l’amour et de l'érotisme dans la littérature, l'Histoire et les grands mouvements littéraires, les plus importants courants amoureux, l'évolution du genre romanesque et tout ce qui touche, de près ou de loin, à l'univers de ses romans, à son parcours dans l'édition et à ses projets d'écriture.

Pour suivre ses publications, ses articles et ses partages en tous genres, retrouvez-la sur:
- facebook : @aurelie.depraz.auteur
- instagram : @aurelie.depraz.auteur
- son blog : aureliedepraz.com
- twitter : https://twitter.com/AurelieDepraz

 

Mon avis

 

Je remercie Aurélie DEPRAZ de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Passions Londoniennes T2 - JAY ». Etant une fan de cette auteure dont j'ai lu tous les ouvrages, j'ai retrouvé avec grand plaisir sa plume fluide, précise et majestueuse ainsi que certains protagonistes du premier opus de cette série.

 

Après avoir fait la connaissance d'Alexander dans le tome 1, nous découvrons Jay, ami d'Alexander qui est un homme fort, généreux, courageux, passionné, volontaire et doté d'un franc-parler. Très protecteur avec sa jeune sœur, il souhaite que celle-ci apprenne les bonnes manières afin de parvenir à faire partie de la haute société Anglaise du XIXème siècle. Pour ce faire, il engage Amanda, une jeune et jolie aristocrate, veuve depuis peu.

 

L'auteure nous transporte dans les quartiers sordides de Londres mais également dans ceux fréquentés par les bourgeois où pauvreté misère et richesse s'opposent.. et nous découvrons ainsi le destin de nos héros hauts en couleur, authentiques et fort attachants.

 

J'ai beaucoup aimé cette romance historique, très bien écrite et documentée tant sur le plan historique que sur le protocole des usages et bonnes manières, ponctuée d'une touche d'érotisme et d'humour. J'attends donc avec impatience la sortie prochaine du tome 3 !

 

Un excellent moment de lecture.

 

 

Page FB :https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

 

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui jeudi voici ma chronique concernant : "LE PACTE DE SEL"

« LE PACTE DE SEL »

Béatrice BOURRIER

Editions Lucien SOUNY

Collection Chant des Pays

4 MAI 2018

304 pages

 

 

Présentation

 

Au grand dam de sa famille, Juliette découvre l’amour fou dans les bras d’Aurélio, un ouvrier italien venu ramasser le sel. Sous le soleil écrasant d’Aigues-Mortes en proie à une misère criante et à un nationalisme exacerbé, le drame couve… Une hystérie meurtrière s’empare du village qui voit ses travailleurs italiens assassinés à tour de bras, en toute impunité. Dans un délire halluciné et sans que personne s’en rende compte, le frère de Juliette élimine celui qui a déshonoré sa sœur. Après deux jours d’émeutes, les habitants se réveillent de leur cauchemar et tous décident de ne plus évoquer ces odieux événements. De les oublier… Tous, sauf Juliette. Isolée dans un vieux château de schiste et d’ardoise en Cévennes, elle s’attachera formidablement à cette terre et nouera un lien très solide avec sa belle-mère. Benoîte l’accompagnera dans sa mue de jeune fille vers la femme forte et amoureuse de la vie, capable de savourer les plaisirs comme d’affronter les trahisons familiales, de s’élever pour comprendre les siens et peut-être de pardonner.


 

 

L'auteure

 

 

Originaire de Montpellier, Béatrice Bourrier s’est fait connaître avec ses nouvelles qui ont été récompensées par le Prix des libraires 1999 et par le Prix de la nouvelle du Conseil Général de l’Ariège (2002). En 2005, elle signe son premier roman, et depuis les autres s’enchaînent. Tous nous entraînent au cœur de ce coin de pays qu’elle aime – les Cévennes – qu’elle dépeint finement et dont elle restitue toute la finesse et l’âme. Elle vit à Montpellier.

Du même auteur : aux éditions Lucien Souny : Au défaut de l’épaule, 2015 ; Le berger et son étoile, 2014. Le souper du lion, Éditions L’Harmattan, 2014 ; Manon, magicienne de pharaon, Éditions Mogador, 2010 ; Collines au Crépuscule, Éditions Cheminements, 2006.

 

 

 

Mon avis


 

Je remercie Béatrice BOURRIER de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, son roman « Le Pacte de sel » et ainsi de découvrir sa très jolie plume. Je la remercie également pour la très gentille dédicace qui m'a beaucoup touchée.


 

L'auteure nous emporte à la fin du XIXème siècle à Aigues-Mortes où nous faisons connaissance de la famille Davignon : Marius le père, Esther, la mère, Frédéric et Juliette leurs enfants. Juliette âgée de 17 ans tombe amoureuse d'Aurélio, jeune ouvrier Italien venu travailler aux salins.

Nous découvrons le destin de cette jeune fille courageuse et volontaire, son histoire d'amour impossible avec Aurélio, ses tourments, sa vie de femme dans les Cévennes et sa reconstruction après toutes les épreuves qu'elle aura surmontées..


 

L'auteure aborde avec précision un thème de notre Histoire que je ne connaissais pas : le massacre d'ouvriers Italiens qui a eu lieu en Camargue en 1893 et le nationalisme de la population en proie à la misère sociale.

Béatrice BOURRIER évoque également des sujets tels que l'amour, l'amitié, la vengeance, la politique, les religions, la place des femmes au XIXème siècle, les secrets, les trahisons, la passion du jeu, la résilience.. le tout se déroulant dans une belle région de France si chère au cœur de l'auteure et qu'elle décrit d'ailleurs à merveille.


 

J'ai ADORE ce roman fort émouvant, très bien écrit et documenté tant sur le plan régional qu'historique, qui dresse un très beau portrait de femme et dont les multiples rebondissements tiennent vraiment le lecteur en haleine. J'ai lu cet ouvrage en seulement deux soirées tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement puis refermé à regret.


 

Un excellent moment de lecture.


 

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

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ANNONCE INTERVIEW AUTEUR ALAIN DELAGE VENDREDI 12 JUIN 18 H SUR MON GROUPE FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS💜

Bonsoir les amis,💁‍♂️💁‍♀️📖

Ce soir mardi 9 juin 2020 j'ai réalisé ma 128 ème interview💻 avec un auteur du groupe 💁‍♀️📖 qui a accepté de se soumettre à mes questions.

Je vous donne rendez-vous le vendredi 12 juin 2020 à 18 H 00 pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Alain Delage 💁‍♂️📖. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Alain qui y répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

A VENDREDI.😍

 

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Je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Marie MEYEL sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEURE

Marie MEYEL

 

JM : - Bonsoir à tous,

 

  • Notre amie Marie MEYEL a gentiment accepté, récemment, de répondre à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cette interview à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Marie qui y répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

 

 

JM : - Bonsoir Marie

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « passer sur le gril » ?

 

Marie : Bonsoir Joëlle, j’espère que le grill ne sera pas trop chaud !

 

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Marie : J’ai 52 ans (déjà ?), j’habite dans la Drôme depuis 1996 et je suis originaire du Nord où je retourne une ou deux fois par an pour voir ma famille (et eux descendent aussi dans le sud).

Accessoirement, j’ai un mari, originaire de Bourgogne, et deux garçons de 19 ans et presque 14 ans.

 

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Marie : un loisir très addictif. C’est prenant et ça me demande des efforts (c’est comme le sport !). L’écriture me procure beaucoup d’émotions car je vis avec mes personnages.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Marie : Mon premier roman « Je n’ai pas d’attirance pour toi » a été publié en août 2019. Au début, je le présentais comme un roman contemporain avec une histoire d’amour jusqu’au jour où on m’a dit que j’avais écrit une romance. Mais pour moi, une romance était un terme péjoratif qui rimait avec eau de rose, mièvre ; feelgood, guimauve, Harlequin …

Et ça ne correspondait pas à mon roman. Depuis j’ai admis que j’avais écrit une romance contemporaine mais à ma sauce, une romance réaliste, ancrée dans la vraie vie.

 

Fin novembre, j’ai édité aussi un conte de Noël que j’avais écrit un an plus tôt « Le Facteur et les Rennes magiques du Père-Noël ». Je l’avais écrit pour un concours mais mon texte n’a pas été retenu (Je l’ai alors retravaillé et je l’ai auto-édité).

 

Ensuite, en janvier 2020, j’ai publié un recueil de nouvelles « Ames Sensibles ». J’y ai rassemblé plusieurs nouvelles dont certaines écrites depuis plus de 20 ans (que j’ai retravaillées également), d’autres plus récentes, et d’autres encore écrites spécialement pour ce recueil.

Je l’ai préparé pour m’occuper pendant que je laissais reposer mon 2ème roman que j’avais achevé d’écrire en novembre 2019.

 

Enfin, en février 2020, j’ai publié « Trente ans, le bonheur m’attend ». C’est une histoire qui m’a pris du temps à écrire (d’avril à novembre avec une interruption de plus de 3 mois). C’est l’histoire de Thomas qui après le départ de la femme qu’il aimait explore une nouvelle voie pour essayer de retrouver le bonheur. C’est un roman dramatique à la tonalité triste avec des petites touches de moments heureux puisque Thomas explore son passé et en particulier les moments où il a été heureux. Comme pour mon premier roman, je ne sais pas dans quel registre exactement je dois le classer.

 

 

 

JM : - Si ma mémoire est bonne, tu as écrit un recueil de nouvelles et des romances contemporaines. Pourquoi ce choix et envisages-tu d'écrire dans un genre différent ?

 

Marie : Il m’est plus facile de m’inscrire dans le réel, écrire sur la vie, sur notre monde. Je ne me vois pas écrire un roman fantastique ou de la fantasy (ou alors une nouvelle peut-être), de l’horreur sûrement pas. Du thriller ou du policier, ça me semble compliqué car j’estime qu’il faut être crédible et légitime dans ce registre et je n’y connais rien dans ce domaine, il faudrait que je fasse des recherches poussées. C’est possible.

 

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Marie: Je suis dans l’écriture d’un roman qui se passe en Argentine, entre passé et présent.

En parallèle, j’ai écrit aussi trois nouvelles qui se passent en Argentine. Peut-être pour un futur recueil.

 

J’ai aussi commencé un roman pour enfant, une histoire de Princesse moderne, que j’ai commencé il y a deux ans. Un jour, je le reprendrai. Mais je travaille tellement lentement que je n’ai pas le temps de tout faire.

 

 

 

 

JM : - Comment écris-tu (carnets, cahiers, directement sur l'ordinateur) ?

 

Marie : J’écris directement sur l’ordinateur. J’ai aussi un cahier où je note mes recherches, mon déroulé, des infos sur mes personnages, tout ce qui me passe par la tête… c’est un peu n’importe quoi. Quand il m’arrive de me relever la nuit pour une idée, je la note dans mon cahier.

J’ai besoin aussi de me botter les fesses pour avancer, alors j’y inscrit le nombre de mots écrits par jour. Je me fixe un minimum de 3000 mots par semaine (pendant le confinement, je n’ai pas pu les atteindre).

J’ai aussi dans mon ordi des fichiers sur mes recherches car mon roman en cours se passe en partie au début du XXème siècle et dans un pays étranger. Même si c’est une fiction, le contexte doit être soigné et s’appuyer sur des faits véridiques.

 

 

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ?

 

Marie : J’aime lire en papier mais le numérique est très pratique et moins cher. J’ai découvert la lecture en numérique en 2013 lors de mon voyage d’un an, j’avais téléchargé quelques livres pour moi et mes enfants.

Par contre, je trouve dommage qu’il n’y ait pas un prix minimum pour le numérique car puisque c’est numérique, certains lecteurs pensent presque que ça devrait être gratuit. Mes livres sont à 2,99 €, c’est peu mais je pense que ce devrait être le prix minimum.

 

 

JM : - A qui confies-tu la première lecture de tes manuscrits (amie, membre de ta famille, bêta-lecteur) et qui réalise les couvertures de tes livres ?

 

Marie : des personnes de mon entourage sont les premiers lecteurs. Chose amusante, mon mari qui n’est pas lecteur du tout, ne connait même pas la fin de mon premier roman. Il a lu le premier jet mais après je l’ai modifié !

Je réalise moi-même les couvertures, ce qui n’est pas toujours évident (question de coût). Je demande l’avis de mon entourage. J’ai beaucoup de doutes.

Je ne suis pas forcément compétente mais il y a aussi des couvertures moches faites pas des pros… non ?

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire éditer tes romans ?

 

Marie : Pour le premier, j’ai envoyé aux maisons d’édition mais sachant que finalement elles éditent très peu de nouveaux auteurs inconnus, j’avais peu de chances. Cela a un coût non négligeable (impression, envois) donc pour le 2ème, j’en ai envoyé très peu et finalement je l’ai mis très vite en auto-édition.

Une maison d’édition m’a contactée en février pour mon 1er roman mais je n’ai pas donné suite car je ne pense pas qu’elle m’aurait apporté plus en terme de ventes que ce que je fais en auto-édition. Et je me plais en auto-édition, je suis libre même si je ne fais pas beaucoup de ventes et que certains salons me sont fermés.

 

 

JM : - Penses-tu que les réseaux sociaux, les blogs permettent aux auteurs de promouvoir leurs écrits ?

 

Marie : Oui, c’est une évidence. Je n’étais pas du tout présente avant cette aventure. Petit à petit, je fais mon nid mais ça demeure très difficile car je ne suis pas du genre à jouer au « guignol de service» même s’il m’arrive parfois d’avoir des traits d’humour. C’est un travail harassant qui demande beaucoup d’énergie, ce que je n’ai pas toujours. Il faut savoir convaincre, et le rôle de commercial n’est pas ma tasse de thé.

 

 

 

 

JM : Lis-tu et quel genre ?

 

Marie : Avant d’entrer dans le monde des auto-édités, je ne connaissais pas du tout l’auto-édition. Alors, depuis quelques mois, je me suis mise à lire des auteurs auto-édités. J’ai fait des rencontres lors de mon premier salon à Marseille et sur Facebook. On fait parfois des échanges de livres, je lis aussi des auteurs que je vois passer sur Facebook et qui ne me connaissent pas forcément.

J’ai des goûts vraiment très variés.

J’ai eu mon époque où je lisais des histoires fantastiques avec mes fils, des romans d’enfants puis d’ados (Ah, ce cher Artemis Fowl !). J’ai lu aussi plusieurs Géronimo Stilton, pour ceux qui connaissent ! Il faut dire que lorsqu’on est parti un an, je devais partager ma liseuse et je lisais ce que mes fils me laissaient en livres papier.

 

JM : - Quel roman, lu dans ton enfance, t'a vraiment marquée ? L'as-tu lu plusieurs fois ?

 

Marie : Je sèche. J’étais une grande lectrice des classiques de l’époque : la Comtesse de Ségur et le Club des Cinq. Plus tard, je pense à 1984 d’Orwell qui m’avait marquée, je l’ai relu il y a quelques années.

 

JM : - Quels sont les auteurs que tu apprécies (dans le passé et dans le présent )?

 

Marie : Je n’ai pas vraiment d’auteurs préférés, quand j’allais à la bibliothèque, il m’arrivait de prendre des livres au hasard. Dans le domaine policier, j’aime bien Arnaldur Indridason

En romans divers, Olivier Adam, Elena Ferrante…

Et là, je suis exclusivement dans la lecture des auto-édités, j’ai apprécié Jo Frehel, Bernard Agnès, Andrea B. Cecil, Marc Vidon, Laurel Geiss, Géraud Pomel, Pascal Bézard, Barbara G.Derivière… tous ces auteurs ont des registres différents mais une jolie écriture et une belle façon de raconter des histoires.

 

 

JM : - Pour tes romans, improvises-tu au fil de l'histoire ou connais-tu déjà la fin avant d'en commencer l'écriture ?

 

Marie : Je connais à peu près la fin mais au fur et à mesure que j’écris, tout se transforme. Des détails s’ajoutent, la fin que j’avais prévue n’est plus la même. Elle évolue en même temps que l’histoire se construit.

Je fais un plan sommaire au départ et comme j’écris pendant six mois minimum, mon plan a largement le temps de vivre sa propre vie.

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Marie : Les voyages incontestablement. D’ailleurs, je suis partie un an en famille en 2013/2014 autour du monde. C’est mon mari qui m’a donné le virus (bon) des voyages. On a commencé à voyager en style routard, avec nos sacs à dos, empruntant les bus locaux !

 

Je fais aussi quelques randonnées dans la Drôme et ses environs.

 

Depuis quelques années, je suis membre d’un club de judo (mes enfants en faisaient), je suis au comité, je n’ai jamais fait de judo de ma vie. Je m’occupe en particulier des relations avec la presse, du site et du compte Facebook du club. Et quand on a une fête, je suis à la buvette (pas pour boire, pour vendre et servir)

Depuis septembre, j’aide aussi à l’encadrement des enfants de 4 et 5 ans le mercredi matin. Donc, j’enfile le kimono et j’apprends en même temps, je sers de cobaye pour l’entraineur (quelle est le féminin, pas entraineuse quand même), bon disons la prof de judo. Je suis ceinture blanche. Attention !

Tiens, dans mon roman «Trente ans, le bonheur m’attend », j’ai fait un clin d’oeil : « les enfants avaient une compétition de judo ».

 

 

 

JM : - Y a-t-il dans tes livres, des personnages qui te touchent et auxquels tu t'identifies ?

 

Marie : Oui, les personnages me touchent toujours, ils sont vivants. Thomas me donnait parfois envie de pleurer, j’étais triste pour lui (c’est bête, mais c’est comme ça).

Dans mes personnages, Claire a un peu de moi, Sophie aussi. On peut dire aussi que Pierre et Thomas, bien que ce soient des hommes, me ressemblent par certains aspects.

 

 

JM : - Quel est ton endroit préféré pour trouver l'inspiration (pièce de ta maison, région, pays) ?

Marie : J’écris toujours dans le bureau qui est un recoin dans le salon familial.

Pour l’inspiration, parfois, lorsque je suis dans mon lit, j’ai des éclairs qui m’obligent à me lever pour écrire sur mon cahier, j’ai peur d’oublier. Et surtout ça m’empêche de me rendormir.

 

 

JM : - Quelle est ta citation préférée ?

 

Marie : Je n’en ai pas. En cherchant un peu « Il ne faut jamais dire jamais » me correspond assez bien.

 

JM : A quelle époque aurais-tu aimé vivre ?

 

Marie : je reste à l’époque actuelle mais sans le confinement. Mais j’aimerais voyager dans le temps, à différentes époques pour aller observer sans être vue.

 

 

JM : - Tu dois partir sur une île déserte, quel objet incontournable à tes yeux, emporterais-tu ?

 

Marie : très pragmatique, je prends une casserole car si c’est une question de survie, ce sera très pratique pour faire cuire ce que je trouverai à manger.

 

JM : - Si tu étais : une couleur, un animal, un dessert : tu serais ?

 

Marie : Couleur : bleu ou rouge

Animal : une girafe (c’est le plus bel animal qui existe, tellement élégant)

Un dessert : un merveilleux (une pâtisserie du Nord, s’il y a des nordistes, vous connaissez peut-être la pâtisserie « Aux merveilleux de Fred » dans le Vieux Lille)

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Marie : Tenace ! (Je lâche rarement l’affaire avant d’avoir exploré toutes les possibilités)

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Marie : C’est impressionnant de répondre à toutes ces questions. Je suis d’une nature stressée (ça se voit ?)


Merci Joëlle de passer autant de temps à mettre en lumière les auteurs inconnus ou plus connus avec tant de bienveillance.

 

 

JM : - Merci Marie pour ce très agréable moment passé en ta compagnie , ta disponibilité et ta gentillesse.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Marie qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post.

 

 

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Je partage l'interview réalisée ce soir avec Marie MENEGUZZO et Bruno AUBERT sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW

Marie MENEGUZZO, Présidente Editions de l'Arbre Monde et auteure

 

Bruno AUBERT, directeur de publication Editions de l'Arbre Monde et auteur

 

 

JM : - Bonsoir à tous

 

⁃ Nos amis Marie MENEGUZZO et Bruno AUBERT ont gentiment accepté, récemment, de se soumettre à mes questions.

 

Je partage donc cette interview à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser des questions à Marie et à Bruno qui y répondront en direct ou plus tard selon leurs disponibilités.

 

 

JM : - Bonsoir Marie et Bruno,

 

⁃ Comment allez-vous ? Êtes-vous prêts à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Marie : Bonjour Joelle ainsi que ceux qui sont présents, oui nous sommes prêts

 

 

Bruno : Bonjour Joëlle, je vais bien et j’espère qu’il en va de même pour vous. Nous pouvons commencer.

 

 

JM : - Pouvez-vous, tout d'abord, vous présenter afin que nos amis puissent mieux vous connaître ?

 

Marie : Mariée, maman de 3 grands enfants et mamie de 6 petits garçons de 2 ans à 14 ans.

Mes origines espagnoles

J'ai choisi de m'occuper de mes parents suite à des patologies graves. En alternant avec une bibliothèque que j'avais fondée à l'école de mes enfants. Aujourd'hui mes parents sont ensemble dans un autre monde. Grâce à Bruno, je continue mon péché mignon les livres. Sous une autre forme de bibliothèque que vous connaissez maintenant.

lectrice plus qu'auteure dans La rose de Kyoto Mon pseudo Ariane Evans.

 

 

Bruno : Je suis né il y a quelques hivers maintenant, au pays de l’été et du vent. Ensuite j’ai poussé en liberté comme une mauvaise herbe, comme une fleur sauvage, de celles qu’on ne voit jamais dans la vitrine d’un fleuriste. Non, je ne serai pas comme il faut, il y a de l’ennui à être comme il faut, et il est si bon de ne pas l’être. Mon enfance fut, de toutes celles dont on m’a parlé, la plus merveilleuse. J’en garde le goût du vent, de la poussière et des longues promenades que je faisais avec mon grand-père. J’en ai encore l’âme tout éblouie. Si bien que je ne pouvais pas me permettre de vivre autre chose que ce qui me faisait me sentir vivant. Bien de années plus tard, un monsieur du nom de Steve Job allait dire ceci :«Si vous ne travaillez pas pour vos rêves, quelqu’un vous embauchera pour travailler pour les siens.» .

Le mien était d’écrire. Alors, j’ai écrit...

 

 

 

JM : - Comme vous avez plusieurs casquettes, je vais tout d'abord vous poser certaines questions concernant votre métier au sein des Éditions de l'Arbre Monde, puis d'auteurs.

 

  • Pouvez-vous nous présenter votre maison d'édition ?

 

Marie : j'aime bien quand Bruno la présente. à ti jeune homme

 

 

Bruno : Alors… c’est une longue histoire qui pourrait commencer par « il était une fois... » , mais nous allons sauter quelques chapitres pour en arriver à l’essentiel. D’abord expliquer le nom. Il n’est pas rare que l’on nous demande s’il s’agit d’une éponymie héritée de l’ouvrage de Richard Powers. Jusqu’à ce qu’on nous le demande pour la première fois, nous ignorions jusqu’à l’existence de Richard Powers et de son livre ( lequel est parait-il admirable, soit dit en passant). Nous souhaitions que notre Maison soit porteuse d’une image emblématique. Celle du chêne nous plaisait énormément ; hélas, d’autres l’avaient déjà trouvée à leur goût. On imaginera sans mal notre dépit. Mais comme bien souvent, une déconvenue peut devenir la source d’un « mieux ». La fameuse formule « un mal pour un bien » nous révélait tout son bon sens et sa sagesse. Nous désirions un arbre aux proportions universelles. Qu’à cela ne tienne. Yggdrasil ( l’arbre monde) nous tendait ses branches.

Et comme le Yggdrasil de la mythologie et ses 9 royaumes, notre Maison soutiendrait neuf genres littéraires majeurs. Les éditions de l’ARBRE MONDE étaient nées.

Nous souhaitons ouvrir une voie nouvelle, plus orientée sur la qualité littéraire que sur la logique forcenée assujettie à la seule loi du profit.

Nous souhaitons accompagner les auteurs et veiller à ce qu’ils ne soient plus le dernier maillon de la chaîne alimentaire.

 

 

  • Quelles sont les missions d'un éditeur et comment se déroule une journée type aux Éditions de l'Arbre Monde ?

 

Marie : je cherche des lieux de dédicace, je lis les romans des auteurs qui veulent éditer chez nous, si c'est dans notre ligne éditoriale je l'envoie à Bruno qui se charge des corrections.... Je lui donne quelques flashs d'images pour la couverture.....

 

 

Bruno : Un éditeur est avant tout un imprésario (toutes proportions gardées) il doit savoir sélectionner, je n’emploierai pas de métaphore à base de bon grain et d’ivraie, et accompagner l’auteur. En aucun cas, il n’est question d’accepter un ouvrage, de le publier et laisser à l’auteur le soin de se débrouiller pour la suite. Il doit au contraire lui baliser la voie et l’aider à trouver son public.

 

Il n’y a pas de journée type. L’équation est la suivante : journée type égale routine, routine égale ennui, et ennui égale promiscuité avec le néant. Le néant ( sous quelque forme qu’il se présente ) est l’ennemi que nous combattons. Et les livres sont assurément le meilleur rempart contre cet « ennemi ».

 

 

  • Combien avez-vous de collaborateurs et quelles sont les tâches qui leur sont confiées ?

 

Marie : Nous avons un trésorier, une infographiste, une secrétaire... un responsable d'animation Gérôme Michel apporte beaucoup aux éditions par sa gentillesse, son humour et son ambition

 

 

 

Bruno : Nous nous organisons dans un magnifique chaos de bonne humeur et d’échange. J’emploie ici le terme « chaos », dans l’esprit du chaos originel dont jaillit l’Univers. Vu de l’extérieur les choses pourraient peut-être sembler hors de contrôle, c’est très certainement ce que ne manquerait pas de dire un observateur qui se bornerait à ne juger que ce que son appréciation limitée lui permettrait de voir. Mais comme dans le Chaos qui engendra tout ce que nous connaissons ( et même ce que nous ne connaissons pas) chaque élément est idéalement à sa place et intervient avec à propos lorsque cela est nécessaire.

 

 

  • Sur quels critères choisissez-vous les manuscrits à publier et combien de textes lisez-vous par mois ?

 

Marie : écriture lisible, police taille 12, double interligne, titres chapitre en gras et 18 pouces, en haut de page, le moins de fautes possible.

 

 

Bruno : Les critères. La cohérence du récit, la structure et les règles de grammaire et d’orthographe. Sur ce dernier point, nous devenons de plus en plus stricts.

Le nombre est variable, pour donner une moyenne, entre 6 et 15. Le travail de sélection s’effectue en plusieurs étapes.

 

  • Quels genres littéraires publiez-vous dans votre maison d'édition ?

 

Marie : ti-homme à toi de dire

 

Bruno : Tous les genres, mais pour coller au plus près à l’écorce du légendaire Yggdrasil ( qui rappelons le soutient 9 royaumes), notre arbre à nous soutient neuf genres majeurs.

 

 

 

  • Quelles relations entretenez-vous avec vos auteurs ?

 

Marie : La plus amicale qui soit. Franchise, nous sommes ouverts à toute discussion. Je m'attache trop aux auteurs, comme une maman avec ses petits. (croyez-moi, ce n'est pas toujours bien). Dans un monde qui se veut speed, je dois mettre quelques barrières. ça viendra. On apprend à tout âge.

 

 

Bruno : Nous privilégions le dialogue. Auteur/éditeur, comme dans tous les couples il en faut. Nous ne souhaitons nullement que le contrat qui nous unis pour un temps soit perçu comme une servitude. Si ce n’était que nous, une poignée de main ou une engueulade suffiraient à conclure ou à rompre. Le contrat, par delà son côté officiel, c’est encore un peu ça chez nous. Donc nous encourageons nos auteurs à nous faire part de leurs attentes et à ne jamais rester sur une mauvaise impression sans en parler.

 

 

 

 

 

 

JM : - Pouvez-vous nous parler de vos ouvrages ?

 

Marie : J'ai voulu montrer par ce roman la vie d'une femme mariée et responsable d'affaires. métro, boulot, dodo, est très mouvementés. Pas facile de danser sur un fil. On connaît plus son voisin que son conjoint. les manipulations dans des entreprises. La jalousie entre collègues. Et surtout avoir le plaisir de faire voyager les lecteurs, sans prendre un avion. De dire que tout est possible. Que l'amour et la réussite existent, il faut toujours être positif.

 

 

 

 

Bruno : - 20000 AL dans l’espace. Un roman de SF qui à l’origine devait être l’amorce d’une série de nouvelles qui rendraient hommage aux grands de la SF (il n’est pas improbable que je reprenne ce projet un jour), ici, il est question de paradoxe quantique et de singularité gravitationnelle.

 

- Le miroir (nouvelle), de l’héroic fantasy avec une petite aventure de Raven, la fille d’Ishtar.

 

- Le dernier géant (novella) Ici nous présentons le sorcier Yazad al Rahim ( figure que l’on retrouve dans le miroir et qui apparaîtra régulièrement dans l’univers de Raven). Le dernier géant fait le récit de la naissance et des origines de Yazad. Les hommes naissent-ils mauvais ou le deviennent-ils ?

 

- Le trésor du grand chêne (roman), roman d’amour dédié au temps qui passe. Un peu moins qu’un cri, mais déjà plus qu’un murmure, c’est un morceau d’Odyssée au pays des coeurs purs… ( je travaille actuellement à un ouvrage qui s’inscrit dans l’univers du grand chêne).

 

- Fenêtre sur cimetière (roman) Il ne s’agit pas vraiment d’un roman d’horreur pur et dur, mais plutôt d’une farce drolatique qui se veut le reflet d’un monde cynique. Les vivants et les morts y occupent tour à tour une place, y jouent un rôle. À bien y regarder, il n’y a pas grande différence entre les uns et les autres. Et puis, là-bas, dans sa noire demeure de Camden Street, le Maître occupe son éternité comme il peut. Dans l’ignorance de ce qu’ils sont, les hommes sont ses sujets.

 

- Prière aux vents du soir (nouvelle de SF) Une histoire d’amour par delà le temps et l’espace dans l’Amérique des années 50.

 

 

 

 

 

JM : - Avez-vous d'autres projets d'écriture et souhaitez-vous nous en parler ?

 

Marie : je n'en avais pas spécialement, mais Bruno mon correcteur me dit oui, tu dois.

 

 

 

Bruno : Actuellement, je travaille à une nouvelle aventure des héros du trésor du grand chêne. J’éprouvais le besoin de les retrouver et de partager avec eux de nouvelles péripéties.

 

 

 

JM : - Où trouvez-vous l'inspiration pour créer les protagonistes de vos livres ? Improvisez-vous ou connaissez-vous la fin de vos histoires avant d'en commencer l'écriture ?

 

Marie : je dors, je rêve, j'invente une nouvelle vie. Comme nous tous.

 

 

 

Bruno : Personnellement, je ne crois pas à l’inspiration. En revanche je crois que les histoires sont tout autour de nous et n’attendent qu’une chose, que quelqu’un les voit. Certaines font tout ce qu’elles peuvent pour attirer notre attention. Il faut simplement être attentif.

 

 

 

JM : Comment procédez-vous pour écrire vos romans (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Marie : sur des cahiers d'écoliers, sur ma main, sur mon coeur, ne restez pas en face de moi, si j'ai envie d'écrire, je peux me servir de votre front. Je suis plus lectrice qu'auteure

 

 

 

Bruno : J’ai commencé à écrire, il y a très longtemps, les ordinateurs n’existaient pas. J’ai écrit à la main, à la machine à écrire, à l’ordinateur et je suis revenu à la source, à la base, à l’artisanat, à l’écriture manuelle.

 

 

 

JM : - Quand écrivez-vous (la nuit, le jour) pendant combien d'heures ?

 

Marie : je n'ai pas d'heure ni de jours ni de nuit...

 

 

 

Bruno : En après-midi et en soirée. Et je ne mesure pas l’ouvrage accompli en temps, mais en mots, donc je veille à conserver un rythme de 1500/2000 mots jour.

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui vous ont donné l'envie d'écrire ?

 

Marie : Bernard Clavel car il écrivait mes rêves, la terre, la vie.

Pierre Bellemare aussi car il était vrai.

 

 

 

Bruno : Ils sont tellement nombreux… Le tout premier, Jean de la Fontaine. Victor Hugo, Voltaire, Rabelais et je m’arrêterais là pour ne pas imposer aux lecteurs un inventaire à la Prévert.

 

 

 

 

JM : - Quel a été votre dernier coup de cœur littéraire ?

 

Marie : Jean Giono dans jean le bleu

 

 

 

Bruno : Les copains de Jules Romains et un essai de Henri Guillemin, l’affaire Jésus

 

 

JM : - À quelle période auriez-vous aimé vivre ?

 

Marie :Deux périodes la première celle de l'Atlandide. J'aurais aimé vivre cette vie même si on ne sait si c'est une légende. Je suis sûre qu’elle est là encore. Les vestiges trouvés par l'archéologue Spyridon Marinatos me donnent espoir.

Puis aussi dans les années 1890 à 1900 et des brouettes pour rencontrer les grands écrivains. Puis aussi et encore d'autres années. Je suis une voyageuse....

Toutes , toutes sauf celle où nous sommes aujourd'hui.

 

 

Bruno : Entre – 753 et 466… ceux qui me connaissent savent pourquoi.

 

 

 

 

 

 

JM : - Pensez-vous que le livre papier a encore de l'avenir ou que le l'édition numérique va un jour le détrôner ?

 

Marie : le papier est et restera le roi

 

 

Bruno : Ce n’est pas demain qu’une IA ou des datas remplaceront la sensualité du livre papier.

 

 

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont vos passions ?

 

Marie : lire, rêver....... marcher seule hors de la ville

 

 

Bruno : La lecture, la lecture, la lecture, la nature, la vie, la lecture et l’écriture.

 

 

 

 

JM : - Quels conseils donneriez-vous aux lecteurs qui souhaitent devenir écrivains ?

 

Marie : lire un maximum de grandes oeuvres, et n'écouter que soi-même

 

 

Bruno : Choisit-on de l’être ? Moi-même en suis-je un ? Mais si je devais répondre dans l’idéal, je dirais qu’il faut avoir une passion pour les mots et la langue qu’ils forment. En avoir l’âme pétrie au point de souffrir de leur manque ou des tortures qui leur sont infligées. La littérature n’est pas une affaire d’approximation. Nous observons, bien à regret, une synthétisation du langage écrit, qui tout en s’éloignant de l’art littéraire et de sa beauté se rapproche de l’écriture journalistique, laquelle n’a pas vocation de transporter le lecteur, mais de l’informer. Le temps, l’époque, ont tendance à orienter le lecteur vers des lectures simples, sans véritable profondeur ni consistance, à l’instar des aliments « vides » que nous absorbons. On ne laisse plus guère le temps à l’individu de s’installer pour apprécier le beau et le bon. Or, la littérature, comme la sculpture, la peinture ou n’importe quelle autre chose à l’essence artistique a besoin de temps. Une des questions qu’il faut se poser (selon moi, je ne prétends pas qu’il faille en faire une règle, je donne simplement mon point de vue) est la suivante: est-ce que j’écris pour être lu(e) par un petit nombre ( parce que ça me fait du bien – ce qui à mon sens est tout à louable -) ou est-ce que j’écris parce que je me sens habité(e) par quelque chose d’universel, qui non seulement s’adressera à tout le monde, mais dépassera le cadre de ma génération pour s’adresser aux suivantes ?

À défaut de conseiller, je recommanderai la fréquentation assidue de celles et ceux qui ont appartenu à la seconde catégorie.

 

 

 

 

JM : - Quel est votre endroit préféré, source d'inspiration (pièce de votre maison, une région, un pays) ?

 

Marie : mon bureau, surtout aujourd'hui, j'ai pleins d'amis, grâce à un ami.

 

 

Bruno : Mon bureau bibliothèque au milieu de tous les livres et la terre de mes chères Corbières.

 

 

 

 

JM : - Avez-vous des animaux de compagnie ?

 

Marie : mon mari Ha !!!! ben oui, il ronronne comme un chat, il ronfle comme un ours, il ne boit pas d'eau comme un lama, (il préfère une mimi bière) le nectar des Dieux oups. il aboie quand il a faim. hi !

Il est l'animal que je recommande à toutes les femmes. Gentil , docile, serviable. et je vous le dis, il faut me supporter. Je suis un vrai ouistiti. J'bouge toujours. j'n'aime pas être enfermée entre 4 murs. Mais entre des milliers d'arbres oui.

 

 

Bruno : Mes deux fidèles chats, qui en plus de me soutenir, m’offrent gracieusement le gîte et le couvert.

 

 

JM : - Quel est votre film culte ? Quel genre de musique écoutez-vous ? Écrivez-vous en musique ?

 

Marie : je n'ai aucune préférence de films, j'en vois très peu. no silence . Par contre, La HARPE ET LA GUITARE ME FONT FONDRE.

 

 

Bruno : Mon oncle Benjamin. De la musique classique avec un attachement particulier à Ravel et à Satie. Il arrive que j’écoute un peu de musique classique avant de commencer à écrire.

 

JM : - Quelle est votre odeur préférée, votre couleur ?

 

Marie : orchidée, toutes les couleurs, avec une attirance pour le rose, s’il n’y en a pas, il est dans mon coeur.

 

Bruno : Le parfum du lilas. Le noir

 

JM : - Si vous écriviez vos mémoires quel en serait le titre ?

 

Marie : La luciole

 

 

Bruno : Je ne sais pas vraiment, peut-être quelque chose dans cet esprit : le voyage extraordinaire d’un simple quidam qui se croyait perdu.

 

 

JM : - Si vous deviez partir sur une île déserte, quel objet incontournable à vos yeux, emporteriez-vous ?

 

Marie : aucun pour ne pas qu'ils soient jaloux , tous les objets sont dans mon coeur.

 

 

Bruno : Des lunettes de soleil ou un parapluie, on ne sait jamais avec le temps….

 

 

JM : - Quel mot vous définit le mieux ?

 

Marie : ouistiti,

 

 

 

Bruno : Ataraxie

 

 

JM : - Avez-vous quelque chose à ajouter ?

 

Marie : merci Joëlle, et à vous tous

 

 

Bruno : Un grand merci Joëlle, et juste un dernier petit mot à l’attention de tous nos ami(e)s, n’ayez d’autre ambition que celle d’être heureux(ses), le reste pourrait ne bien être que de la littérature.

 

 

 

JM : - Merci Marie et Bruno pour ce très agréable moment passé en votre compagnie, votre disponibilité et votre gentillesse.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d’autres questions à Marie et Bruno qui vous répondront avec plaisir sous ce post.

 

 

 

 


 


 

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Bonjour aujourd'hui lundi voici ma chronique concernant : "A l'Ombre des saules en pleurs"

« A L'OMBRE DES SAULES EN PLEURS »

Martine MAGNIN

FAUVES EDITIONS

7 février 2020

416 pages

 

 

 

Présentation

 

Pauline, la cinquantaine, coiffeuse dans une petite ville, est mariée à Antoine, plombier de son état, mais entomologiste et sculpteur sur métal d'insectes géants par passion. Un concours de circonstances va les conduire à devenir gardiens d'une petite résidence privilégiée sur l'Île des Saules... Sur ce lieu plein de charme se trouvent sept demeures, pour sept familles.

 

Les rencontres vont se révéler aussi savoureuses qu'inattendues, tandis que se succèdent au sein de cette joyeuse communauté petites victoires et gros chagrins. Mais l'Île des Saules leur réserve bien des surprises...

 

Lorsque disparaît la petite Chloé, les saules seront seuls témoins silencieux de ce drame.

 

 

L'auteure

 

 

Martine Magnin, auteure de nombreux livres, dont Le confort de l'autruche, paru aux mêmes éditions, est une passionnée de philosophie et de psychologie. Les relations humaines sont au cœur de ses écrits.

 

 

 

Mon avis

 

Je remercie Martine MAGNIN de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, son roman « A l'Ombre des saules en pleurs ». J'ai découvert la plume fluide et précise de cette auteure lors de la lecture de « Colliers de nouilles », ouvrage que j'ai beaucoup aimé.

 

 

Martine MAGNIN nous conte l'histoire de Pauline, coiffeuse dans une petite ville de l'Oise et Antoine son époux, plombier, artiste sculpteur et entomologiste.

 

Une nouvelle opportunité d'emploi se présente à eux et ils deviennent gardiens d'une résidence sur « l'île des saules » où sont implantées plusieurs maisons. Nous faisons connaissance, au fil des mots de l'auteure, des propriétaires de ces demeures et partageons leurs relations de voisinage, leurs joies et leurs peines. Pauline est une personne authentique et très attachante, courageuse, dévouée, une bonne épouse, une bonne mère et une vraie amie.

 

L'auteure nous offre un très beau roman avec des actes et des scènes au début desquels nous trouvons un proverbe ou une citation et se terminant tous par une petite phrase sur les saules... Beaucoup d'émotions sont palpables à la lecture de cet ouvrage.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman, très émouvant, intéressant, fort bien écrit, aux multiples rebondissements qui m'ont tenue en haleine jusqu'au dénouement et que j'ai lu rapidement malgré l'épaisseur de l'ouvrage.

Divers thèmes sont abordés avec pudeur, sensibilité, tendresse et humour tels que l'amour, l'amitié, la relation mère-enfant, le deuil, la différence, les fonctions de gardiennage, les insectes et les saules, ces arbres qui, comme les humains, pleurent..

 

Un excellent moment de lecture.

 

Page FB :https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

 

 

 

 

 

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ANNONCE INTERVIEW AUTEURE MARIE MEYEL MARDI 9 JUIN 18 H SUR MON GROUPE FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

💜MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS💜

Bonsoir les amis,💁‍♂️💁‍♀️

Le lundi 8 juin 2020 je vais réaliser ma 127 ème interview 💻avec un auteur du groupe qui a accepté de se soumettre à mes questions.

Je vous donne également rendez-vous le mardi 9 juin 2020 à 18 H 00 pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Marie Meyel 💁‍♀️📖. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Marie qui y répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

A MARDI.😍

 

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