INTERVIEW AUTEUR
Alain DELAGE
JM : - Bonsoir à tous
⁃ Notre ami Alain DELAGE a gentiment accepté, récemment, de se soumettre à mes questions.
⁃ Je partage donc avec vous cette interview à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions auxquelles Alain répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.
JM : - Bonsoir Alain
⁃ Comment vas-tu ? es-tu prêt à « subir mon petit interrogatoire » ?
Alain :
Bonjour Joëlle. Je suis très heureux de participer à ce petit entretien que nous allons partager avec tes amis et je suis vraiment honoré que tu aies pensé à moi pour parler de mes modestes écrits.
JM : - Question habituelle mais incontournable : peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?
Alain :
Je m’appelle Alain Delage, un nom peu méridional puisque mes ancêtres paternels sont berrichons et ceux du côté de ma mère languedociens et catalans. Voilà pour quelles raisons je suis né à Sérignan, un village entre Béziers et la mer, dans l’Hérault, il y a 64 ans. Mon père était pâtissier, ce qui explique quelques petits kilos en trop et j’ai fait des études de construction mécanique au lycée Jean Moulin de Béziers.
En 1976, je me suis engagé dans la Marine Nationale et j’ai passé une vingtaine d’année dans l’aéronautique navale comme mécanicien navigant à bords de ses avions.
En 1994 je me suis « recyclé » dans la fonction publique d’Etat. J’ai était affecté à la préfecture de Rouen, dans le département de la Seine Maritime, avant de revenir dans mon Midi natal, à la préfecture de Nîmes, dans le département du Gard où je vis aujourd’hui. J’y ai travaillé aux services des marchés publics, de l’urbanisme et des subventions. Cette institution préfectorale est le lien qui nous unit, Joëlle et moi.
Depuis le mois de janvier 2019, je suis à la retraite.
Je suis marié. J’ai un fiston de 37 ans et deux petites filles, des jumelles, âgées de 11 ans.
JM : - Et si tu nous parlais de tes romans ?
Alain :
J’ai proposé mon premier roman aux éditions De Borée, il y a 9 ans maintenant et il a été publié. Son titre était : « Les secrets de Fontvives ».
Il a été suivi de six autres (« L’inconnu de la Saint Blaise » ; « L’étrangère de Collonges » ; « L’ombre de la garrigue » ; « Les rubans de la vengeance » ; « L’enfant des murmures » et « Le dernier chant des cigales »)
Mon prochain est à paraître au mois d’août prochain et il s’intitule : « La nuit des vendanges ».
JM : - Si ma mémoire est bonne, tu as écrit des livres à vocation patrimoniale sur le département du Gard et des romans dits “du terroir”. Pourquoi ces choix et envisages-tu d'écrire dans un tout autre registre ?
Alain :
Oui. J’ai écrit d’autres titres.
En fait, « Le dernier chant des cigales » est mon 7ème roman, mais mon 17ème ouvrage, au total.
Avant de me lancer dans les romans, j’ai publié plusieurs livres sur ma région d’adoption, le Gard.
Le premier était un recueil de cartes postales anciennes sur le « Canton de Saint Mamert du Gard », ou j’habite, paru en 2001 aux éditions Alan Sutton.
Ensuite j’ai écris deux livres d’histoire locale, à compte d’auteur, sur ma commune, Gajan, et celle, voisine, de Fons Outre Gardon.
Je me suis ensuite investi, pour les éditions Alan Sutton, sur la ville de Nîmes avec deux livres : « Nîmes de A à Z » et « Nîmes, regards croisés ». Puis ce fut, chez le même éditeur, « Les pays gardois en 200 questions » qui a élargi mon terrain d’action à tout le département, concrétisé en 2015 par un beau livre intitulé « Les diversités d’un Gard insolite ou secret », paru aux éditions de la Fenestrelle, ou j’évoque, à part égale, toutes les communes du département (il y en avait 353, à l’époque puisque certaines ont fusionné depuis cette date). Ce fut un travail énorme de recherche mais un challenge magnifique qui m’a permis de découvrir de petits villages magnifiques sur ce territoire.
Enfin en 2019, les éditions Ouest-France ont publié mon « Guide secret de Nîmes » et le Papillon Rouge éditeur : « Ces gardois qui ont fait l’histoire ».
On comprendra rapidement que le terroir est mon lieu de prédilection et que c’est en son sein que je trouve mon inspiration pour les romans que j’écris. Je suis très attaché à ma région, le Languedoc-Roussillon et maintenant l’Occitanie. C’est dans sa terre que plongent une partie de mes racines et j’en suis très fier. Je n’ai qu’une envie, c’est de faire partager ce bonheur à mes lecteurs à travers mes écrits.
JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en dire quelques mots ?
Alain :
Comme je l’ai dit précédemment, un 8ème roman va paraître aux éditions De Borée, de Clermont Ferrand, avec qui je travaille admirablement bien. Ils me font confiance et c’est un plaisir.
Il a pour sujet une histoire actuelle, avec un grand retour vers le passé et a pour titre « La nuit des vendanges ».
Il y a toujours une intrigue qui sert de fil rouge à une histoire d’amour, voire deux dans ce livre. Mais je ne peux pas en dire plus pour l’instant.
Quant à l’histoire locale, j’ai bien quelques petites idées, mais je préfère me consacrer, pour l’instant, à l’écriture de mon 9ème roman que j’espère bien proposer à mon éditeur à la fin de l’année pour une parution à l’été 2021. L’idée de son histoire m’est venue lorsque j’ai participé à l’automne dernier au repas des buronniers de l’Aubrac, dans l’Aveyron. Cette ambiance m’a titillé et je travaille sur ce thème actuellement.
JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes écrits ?
Alain :
Je la trouve dans l’histoire et les coutumes de ma région principalement. Je pense que la grande histoire est un assemblage des petites histoires de nos provinces, de nos pays. C’est là que je pioche mes idées.
Je suis une personne qui m’émerveille de tout.
Un jour, lors d’un salon, à Nîmes, une jeune fille m’a demandé où est-ce que je trouvais l’inspiration ? Je lui ai répondu que tous les jours, pour aller travailler, je prenais le train et que tous les matins je voyais le soleil se lever derrière le Mont Ventoux et que ce n’était jamais le même spectacle. Or lorsque je me retournais pour voir les autres voyageurs, la majorité était plongée sur leurs tablettes ou téléphones portables sans voir ce magnifique spectacle.
Elle m’a alors répondu que j’avais raison, ce à quoi je lui ai dit que je n’avais pas raison mais que je répondais à sa question de savoir comment je trouvais l’inspiration, tout simplement.
JM : Comment fais-tu pour écrire tes romans (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?
Alain :
En premier lieu je cherche de la documentation, car pour moi, avant tout, j’ai besoin d’apprendre, de découvrir. Ensuite lorsque j’ai la matière, je pense à une intrigue qui puisse se dérouler dans le milieu que je viens de choisir. Enfin je me mets devant mon ordinateur et je concrétise tout ce que j’ai dans la tête.
J’ai également toujours un bout de papier à proximité pour écrire des idées qui me viennent, comme ça, instantanément et qui pourront me servir plus tard.
Pour revenir à la documentation, par exemple, lorsque j’ai écris « Les rubans de la vengeance », dont l’action à pour cadre le milieu de la passementerie et la fabrication des rubans, dans la région de Saint Etienne (le pays de mon épouse) au 19ème siècle, j’ai cherché un métier de passementier de l’époque. J’en ai trouvé un à Jonzieux, dans la Loire. Un ancien passementier me l’a fait fonctionner. Il m’a tout expliqué et ça m’a permis de détailler au mieux ce magnifique travail. C’est passionnant !
JM : - À quel moment de la journée écris-tu ? Le jour ? La nuit ? Et pendant combien de temps ?
Alain :
Je n’ai pas de moment bien précis, mais depuis que je suis à la retraite, je préfère le matin. Il m’arrive également d’écrire la nuit quand je n’arrive pas à dormir. L’ambiance est plus feutrée et l’esprit est en éveil. En tout cas pour moi.
J’écris tant que j’ai des idées et je ne veux pas m’obliger à écrire. Si rien ne viens, j’arrête et si les idées affluent je reste devant mon ordinateur jusqu’à ce qu’elles disparaissent. L’écriture doit être un plaisir, pas une contrainte. C’est en tout cas ma vision des choses.
JM : - A qui confies-tu la première lecture de tes manuscrits (amie membre de ta famille, bêta-lecteur) ?
Alain :
Mon épouse est ma première lectrice et c’est elle qui me donne ses impressions. Elle est une bonne critique.
Par contre elle est un peu frustrée. Comme elle le confie, elle n’a jamais lu un livre de moi dans l’état définitif au moment de sa parution, mais toujours à l’état de manuscrit brut, avant les corrections.
Maintenant qu’elle est à la retraite elle va pouvoir se replonger dans les premiers romans.
JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes romans et qui réalise les couvertures de ceux-ci ?
Alain :
J’ai envoyé mon premier roman, « Les secrets de Fontvives », aux éditions De Borée en 2012. Quelques semaines plus tard, l’éditrice m’a téléphoné en me disant qu’elle voulait « lui donner sa chance » et c’est ce qui est arrivé. Il a été publié le 15 février 2013.
Depuis, dès que j’ai terminé le manuscrit suivant (un par an pour l’instant), je l’envoie et j’attends la réponse avec beaucoup d’anxiété, car pour moi, c’est une remise en cause perpétuelle. Lorsque je la reçois, le ressenti est le même qu’au premier jour. Pour moi, rien n’est gagné d’avance, même si je suis conscient que l’antériorité de mes romans précédents m’aide un peu. C’est peut-être ça le bonheur d’être édité.
Les couvertures me sont proposées par mon éditrice et nous en discutons. Il se peut que nous ne soyons pas d’accord, très rarement, mais chacun avance ses arguments et on arrive toujours à un compromis. Je n’ai jamais eu de problème.
JM : - Tu as noué un lien fort avec tes lecteurs et lectrices, peux-tu nous en parler ?
Alain :
Je ne sais pas si j’ai noué un lien fort avec mes lecteurs ou lectrices, mais il est vrai que j’ai des retours très sympathiques.
Une personne m’a dit, dans un commentaire récent, que je devenais une « valeur sûre » pour ses lectures. Que rajouter, sinon que c’est très valorisant pour moi qui ne suis qu’un tout petit auteur et très peu connu.
Maintenant il faut savoir que mon projet n’est pas de devenir un auteur super médiatisé, même si c’est commercialement très intéressant pour mon éditeur et je le comprends très bien. Je n’aurais jamais le « Goncourt » ou alors ce sera un « Goncourt de circonstance ».
Trêve de plaisanterie, mon but, c’est que des liens se créent. J’aimerai qu’à travers mes livres, j’entre dans les foyers et que les lecteurs deviennent des amis avec un partage d’histoires et surtout que mes écrits leur fassent oublier les tracas quotidiens d’un monde qui devient fou et incontrôlable.
JM : Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs ouvrages ?
Alain :
Les critiques littéraires ne me gênent pas du tout, dans la mesure où elles sont constructives. Si la critique est faite pour massacrer sans plus d’explications, là ça me gêne beaucoup.
Je pense qu’il n’y a rien de bon et rien de mauvais, mais qu’il y a des genres littéraires que l’on aime et d’autres qui ne nous intéressent pas, certains où on accroche et d’autres qui nous laissent indifférents.
Par contre ce que qui me révolte, sur Internet, c’est le genre de commentaires qui descend un livre en flamme sans que l’on puisse avoir une discussion avec la personne, puisque dans la majorité des cas, c’est anonyme.
La critique doit faire avancer vers un style meilleur et, peut-être, plus approprié. Il faut savoir l’accepter afin d’évoluer.
Quant aux réseaux sociaux, ils sont très importants pour faire connaître un auteur et pour la promotion de leurs ouvrages dans la mesure où on reste dans l’état d’esprit que je viens d’évoquer.
JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?
Alain :
En premier lieu Marcel Pagnol. Je suis amoureux fou de son œuvre et j’adore son style d’écriture. Ensuite viennent Alphonse Daudet et Pierre Loti, puis George Sand et Emile Zola sans oublier, mais c’est très personnel, Frédéric Mistral, puisque je suis membre du Félibrige.
Pour ce qui est des plus récents, Jean-Pierre Chabrol, Max Gallo, Christian Laborie, Marie de Palet et Mireille Pluchard.
Très localement il y a le gardois René Domergue qui est un ancien professeur de sociologie et qui écrit sur les traditions et le parler en région nîmoise. Il a toujours encouragé mon travail.
JM : - Quel roman, lu pendant ton enfance, t'a le plus marqué ?
Alain :
Sans aucune hésitation c’est « Pêcheur d’Islande » de Pierre loti. Ce livre m’a arraché des larmes tant il est prenant et écrit avec beaucoup de réalisme.
JM : - Quels conseils donnerais-tu aux lecteurs qui souhaitent devenir écrivains ?
Alain :
D’aller droit vers le but qu’ils se sont fixés même si quelquefois c’est difficile et surtout de ne jamais baisser les bras et désespérer si on leur refuse leur manuscrit. Il y aura toujours un éditeur qui sera intéressé par leur style.
Qu’ils se rappellent de Joanne Rowling et de son « Harry Potter » que personne ne voulait et qui a fait la fortune d’une toute petite maison d’édition qui a eu confiance en elle.
Si ça a marché pour elle, pourquoi pas pour les autres !
JM : Lis-tu et quel genre ?
Alain :
J’aime lire quand j’ai du temps. Actuellement je lis un des ouvrages de la série « Les nouveaux mystères de Marseille » de Jean Contrucci.
J’ai découvert cet auteur au salon du livre du Var, à Toulon, en 2015 et j’ai immédiatement accroché sur ses ouvrages.
Comme l’a écrit Jérôme Garcin dans le Nouvel Obs, lors de la parution du 12ème livre de la série, « L’affaire de la Soubeyranne » : « Ajoutez Marcel Pagnol à Gaston Leroux et vous obtenez du Contrucci de haute volée. Emouvant et haletant à la fois ».
J’aime bien les intrigues policières, comme en écrit Georges Simenon, par exemple.
JM : - Si tu écrivais le livre de ta vie quel en serait le titre ?
Alain :
« Les mémoires d’un âne » !
Bon je sais qu’elle est très facile et que je ne suis pas le premier à le dire, mais peut-être « Les mémoires d’un être banal » …
JM : - Quel est ton plus beau rêve ?
Alain :
Je n’en ai pas de particulier puisque la vie est déjà un rêve et que c’est à chacun d’entre nous de la rendre agréable en acceptant tous les aléas qui en sont à la fois le bonheur et le piment.
JM : - Si tu devais partir sur une île déserte, quel objet incontournable à tes yeux emporterais-tu ?
Alain :
Sans aucune hésitation : un livre.
Mais je ne dirais pas lequel pour garder une petite part de mystère, mais surtout de ne froisser personne.
JM : - Quel mot te définit le mieux ?
Alain :
Fidèle.
J’ai un tempérament très fidèle en amour, en amitié et on peut compter sur moi.
JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?
Alain :
J’en ai beaucoup. J’aime la philatélie, la généalogie, le bricolage, le dessin.
JM : - À quelle époque aurais-tu aimé vivre ?
Alain :
Au Moyen-âge.
Je trouve que c’est une période magique, même si elle pouvait être cruelle. Parmi mes endroits préférés il y a la Cité de Carcassonne ou les châteaux Cathares qui sont des lieux plein de mystères et de valeurs. J’aurais aimé y être guide pour raconter leur histoire.
JM : - Quelle est ta citation préférée ?
Alain :
« L’amitié est un joyau dont le cœur est l’écrin » de Stella Allix.
Sinon, cette citation de Voltaire : « J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé ».
JM : - Quel est ton film culte ? Ton chanteur ou chanteuse préféré ?
Alain :
Mon film culte est un film de l’univers pagnolesque, bien entendu.
J’hésite mais … c’est « La Gloire de mon père » et « Le château de ma mère » de Claude Berri.
Quant à mes chanteurs, je suis un amoureux de la musique bretonne et donc, sans aucune hésitation le groupe « Tri Yann » que j’ai découvert au milieu des années 1970.
JM : - Si tu devais organiser un dîner littéraire, quelles personnes aimerais-tu convier à ta table ?
Alain :
Toutes celles que j’ai citées dans la question sur « ceux qui m’ont donné l’envie d’écrire » et, bien sûr toi, Joëlle, comme organisatrice !
JM : - Si tu étais : une fleur, un animal, un dessert … tu serais ?
Alain :
Alors là c’est très difficile !
Une fleur : l’iris.
Un animal : un écureuil.
Un dessert : un millefeuille (j’adore).
JM : - Peux-tu nous citer l'endroit qui est pour toi source d'inspiration (pièce de ta maison, région, pays) ?
Alain :
Principalement les spectacles de la nature et plus particulièrement la garrigue. C’est un lieu magique par excellence.
JM : - Es-tu thé ou café ? Vanille ou chocolat ? Mer, montagne ou campagne ?
Alain :
J’adore l’odeur du café mais je ne l’aime pas, donc je serais plutôt thé.
J’adore le chocolat.
Je suis très campagne, admirateur de la montagne et sensible à la mer, comme l’a chanté le sétois Paul Valéry dans son poème « Le cimetière Marin » : « La mer, la mer, toujours recommencée ! ».
JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?
Alain :
Je te remercie pour ce questionnaire qui m’a fait perdre les quelques cheveux qui me restent.
Non, je plaisante, mais je trouve l’exercice très intéressant, car il m’a permis de me poser quelques questions que je ne m’étais sûrement jamais posée.
En tout cas merci à toi pour ta gentillesse, ta fidélité et surtout merci de faire partager à tous tes amis l’intérêt que tu portes à ma modeste personne. Je peux t’assurer que c’est très valorisant et que ça fait beaucoup de bien.
JM : - Merci Alain pour ce très agréable moment passé en ta compagnie, ta gentillesse et ta disponibilité.
Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Alain qui vous répondra, j'en suis certaine, avec plaisir sous ce post
Voici mon site Internet :
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