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Bonjour aujourd'hui dimanche voici ma chronique concernant : "LES AMANTS DU SILENCE"

« LES AMANTS DU SILENCE »

Jean-Louis DESFORGES

CITY EDITIONS

TERRE D'HISTOIRES

6 novembre 2019

240 pages

 

 

 

Présentation

 

Même dans la tourmente, on n'oublie jamais ses racines.

 

Après l'armistice de novembre 1918, Marie désespère de recevoir des nouvelles de son mari. Pierre a quitté la ferme familiale du Vercors lorsqu'il a été mobilisé au début de la guerre. Depuis, il n'a pas donné signe de vie et même le ministère de la Guerre est incapable de retrouver sa trace. Marie décide alors de se rendre sur la ligne de front, là où se sont tenus les combats. C'est dans un dispensaire de fortune près de Chantilly qu'elle retrouve Pierre.


Traumatisé par une explosion, il est muet et a totalement perdu la mémoire. La jeune femme le ramène dans leur maison, essayant de raviver ses souvenirs. Jusqu'au jour où une autre femme vient briser ce fragile équilibre : elle prétend que Pierre est son mari ! Marie doit alors livrer un ultime combat pour sauver l'amour de sa vie d'un danger plus grand encore que la guerre et ses horreurs...

 

L'auteur

 

Jean-Louis DESFORGES est auteur de nombreux romans historiques. Né en Algérie et très marqué par l'histoire tourmentée de son pays d’origine, il est un fin observateur de la condition humaine. Ses livres sont empreints d'un attachement aux valeurs humanistes, à la terre et aux racines.

 

Mon avis

 

Je remercie Jean-Louis DESFORGES et City Editions Terre d'Histoires de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Les Amants du silence » mais également de retrouver la plume romantique et sensible de l'auteur, découverte lors de la lecture de « Les Ames des Grandes Combes »..

 

La très jolie couverture et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée et bien que ce roman rappelle les horreurs de la Guerre de 14-18,  il se déroule après-guerre et sort ainsi vraiment du lot du fait qu'il traite d'un thème original : celui des conséquences de ladite guerre.

 

Jean-Louis DESFORGES nous emmène donc dans le Vercors en 1918 où nous faisons connaissance avec Marie et sa famille. La jeune femme attend avec impatience le retour à la ferme de son époux Pierre, parti au Front. Pour quelle raison Pierre ne revient-il pas ?

 

N'ayant pas de nouvelle de celui-ci, persuadée au fond de son cœur qu'il est vivant, Marie décide de se rendre près de chantilly dans un hôpital de campagne où se trouve un homme qui ressemble fortement à son mari. Elle garde l'espoir qu'il s'agit bien de Pierre et va tout faire pour que les souvenirs des racines du blessé ressurgissent.

 

L'auteur décrit à merveille les traits tant physiques que psychologiques des protagonistes de son roman, leurs sentiments, leurs doutes, leurs espoirs mais aussi les traumatismes subis par les rescapés de la Grande Guerre.

Jean-Louis DESFORGES dépeint également avec précision les paysages du Vercors et la vie en milieu rural à l'époque.

J'ai beaucoup aimé ce roman régional historique, émouvant, empli d'amour, de tendresse et d'espoir, au suspense bien mené, que j'ai lu pratiquement d'une traite tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement.

 

Un très bon moment de lecture.

 

 

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ANNONCE INTERVIEW AUTEURE SANDRINE MAILLARD LUNDI 20 JANVIER 18 H SUR MON GROUPE FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

Hier vendredi 17 janvier 2020 j'ai réalisé ma 85ème interview 💻 avec un auteur de mon groupe 💁‍♂️📖 qui a accepté de se soumettre à mes questions.
 
Je vous donne donc rendez-vous le lundi 20 janvier 2020 à 18 H 00 pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Sandrine Maillard 💁‍♀️📖. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Sandrine qui y répondra plus tard selon ses disponibilités, n'étant pas disponible à ce créneau horaire.😍
 
A lundi.😎

 

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Je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Michel LACOMBE sur mon groupe fb : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Michel LACOMBE

JM : - Bonsoir à tous

 

J'ai lu récemment “ L'Heureuse providence” roman de notre ami Michel LACOMBE qui a gentiment accepté  de se soumettre à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cette interview à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Michel qui y répondra en direct ou en différé selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonsoir Michel

 

Comment vas-tu ? Es-tu prêt à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

 

Michel : Oui, bien sûr, avec plaisir !

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Michel : Originaire de Saint-Étienne, niveau BAC sans l’avoir, j’ai exercé bien des métiers. Après sept ans de Manufrance, à la fermeture de cette entreprise, j’ai vécu à Lyon, Bourgoin-Jallieu, comme dépanneur électroménager, vendeur, livreur. Ne supportant plus la vie citadine et amoureux de l’Ardèche méridionale, j’ai fini par m’y installer en 1996. Guide de grotte, puis ouvrier polyvalent dans un hôtel restaurant de Barjac, je me suis adonné dans les murs de cet ancien couvent à la menuiserie, l’électricité, la plomberie, le placoplâtre, le carrelage, etc… La restauration de ce lieu chargé et signé de la griffe du passé. Depuis plus de deux ans, je suis à la retraite et peux me consacré, entre autres, à ma passion pour l’écriture.

 

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans - la liste est longue je sais une vingtaine me semble-t-il ? -

 

Michel : Mon premier roman est paru en octobre 1999 à la Fête du livre de Saint-Étienne. Depuis, j’en suis au trente-huitième du paru, le dernier étant justement “ L’Heureuse Providence ”. Il serait trop long de les citer tous ! Je les écris toujours avec seulement à l’esprit d’imaginer une histoire que j’aurais aimé lire lorsque je n’écrivais pas. On a essayé de m’inciter à choisir pour thème la dernière guerre mondiale, la Résistance, les Juifs, les collabos, mais j’en avais tellement entendu parlé dans ma jeunesse que c’est un thème qui ne m’a jamais fait rêver, à tel point que je ne cesse de râler contre les fictions ou reportages télé qui nous bassinent la tête en revenant sans cesse sur cette époque ! D’ailleurs, je n’aime pas me qualifier du statut d’écrivain et préfère celui de raconter d’histoire. J’aime à me plonger dans le passé et le “terroir”, en variant les régions et les métiers. Jusqu’ici, je me suis essentiellement penché sur le “terroir”, bien que ce terme ne veuille pas dire grand-chose, car plusieurs de mes romans de déroulent en ville ! D’ailleurs, “terroir” a souvent une note un peu péjorative dans la bouche des critiques alimentant un lectorat soi-disant élitiste et “pariasiniste”… C’est oublier un peu vite que c’était la source d’inspiration de nos grands auteurs comme Zola, Hugo, Giraudoux, Flaubert, et j’en passe!

 

 

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et peux-tu nous en dire quelques mots ?

 

 

Michel : Un nouveau terroir pour les Éditions De Borée, ainsi qu’une série policière pour les Éditions du Mot Passant. Eh, oui, j’avais envie de changer un peu de genre. Des “polars” un peu particuliers d’ailleurs : comme dans la série télévisée “Le Sang de la Vigne“ avec Arditi qui se déroule toujours dans le milieu viticole, mon héroïne sera une journaliste travaillant pour une revue genre “Archéologia”. Une opportunité pour moi, qui suis tombé tout petit dans la marmite de l’archéologie, de décrire le passé d’une région donnée à une époque donnée tout en mêlant ces information à une intrigue policière. Ainsi, Françoise Dutellier, ma journaliste, sera confrontée durant son premier reportage à un crime dans la région de Montségur pour sa première aventure. Pour les autres romans de cette série, elle enquêtera en Ardèche sur les grottes ornées paléolithiques, puis en Bretagne sur le mégalithisme, en Arles pour les fouilles subaquatiques gallo-romaines du Rhône, en Auvergne sur le thème de Gergovie et des oppida, dans la Drôme sur Néandertal, puis dans l’est de la France sur les tombes celtes… et sans doute ses aventures ne s’arrêteront pas là, mais laissons d’abord paraître ces premiers tomes !

 

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement et où ?

 

 

Michel : Pratiquement pas ! J’évite les longs déplacements lorsqu’ils ne sont pas remboursés et me contente souvent de signatures locales. Contrairement à certains “collègues” qui sont en dédicaces chaque semaine aux quatre coins de France, je préfère consacrer mon temps à l’écriture !

 

 

 

JM : - Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les auteurs à promouvoir leurs écrits ?

 

Michel : Comme je l’ai dit plus haut, j’écris ce que j’aurais aimé lire, avec l’espoir que cela plaira aussi aux lecteurs. Sinon, tant pis pour moi… et pour eux ! Quant aux réseaux sociaux, ils sont très utiles pour savoir ce qui se publie ainsi que l’appréciation des lecteurs qui, si elle est positive, peut effectivement faire boule de neige…

 

 

 

JM : - Quand écris-tu (la nuit, le jour) et pendant combien d'heures ?

 

Michel : N’importe quand, c’est très irrégulier, et je peux même écrire en participant à des conversation ou avec la télé allumée ! Une fois que j’ai l’histoire en tête, ça file vite sur le clavier ! Souvent, le plus long est de rassembler les documents et recherches nécessaires pour le cadre du roman.

 

JM : - Tu écris des romans “régionaux” : pourquoi ce choix et envisages-tu d'écrire dans un autre registre ?

 

 

Michel : C’est un peu par goût de ce que je préférais lire avant d’écrire. Je n’ai terminé un premier écrit qu’à plus de 45 ans. Mais ce n’est pas ma seule voie : dans ma production, il y a des romans à fond historique, préhistorique, ainsi que deux policiers et un plus ésotérique. Et, comme je l’ai mentionné plus haut, une série policière avec déjà sept titres de terminés.

 

JM : - Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

 

Michel : Pas d’émotion particulière, car lorsque j’en arrive à ce stade, j’ai généralement en tête plusieurs autres romans qui mûrissent, et je pense alors au prochain… avec la hâte de l’entamer !

 

JM : - Quel est ton plus beau souvenir d'auteur ?

 

Michel : Ce n’a pas été le fait d’avoir en mains mon premier bouquin, mais les première personnes m’ayant dit avoir été passionnées par mes premiers livres : c’est seulement à ce moment que j’ai vraiment eu conscience d’être passé de l’autre côté de la barrière… et ce qui m’a donné envie de continuer à écrire.

 

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Michel : Les classique, d’abord, mais surtout, à l’adolescence, des romans jeunesse de la collection Marabout. Pas n’importe lesquels, mais la série “Dylan Stark”, genre western loser, qui était écrits avec un style poétique et riche qui m’avait particulièrement séduit. Pas étonnant, ils étaient parmi les premières œuvres d’un certain… Pierre Pelot!

 

 

 

JM : - Lis-tu ? Si oui quel genre ?

 

Michel : Je dois avoué que depuis que je consacre mon temps à écrire, je lis de moins en moins !

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Michel : Avant tout un loisir, comme faire un mot croisé ou un sudoku, mais avec tellement plus de plaisir ! Écrire, c’est tellement mieux que d’être acteur, car on a le privilège de se mettre dans la peau de tous les personnages !

 

 

JM : - Quels conseils donnerais-tu aux lecteurs qui souhaitent devenir écrivains ?

 

 

Michel : Tout d’abord, ne pas tenir à vouloir raconter sa propre vie. Ou alors, il faut la romancer et ne surtout pas l’écrire à la première personne. Ensuite, ne pas penser à ce qu’en diront les lecteurs, mais remplir les feuilles de papier d’abord pour soi et pour se faire plaisir.

 

 

 

JM : - Quel est ton endroit préféré (pièce de ta maison – région – pays) ?

 

Michel : Aucune pièce en particulier, mais à coup sûr la région que j’habite! L’Ardèche méridionale, à la frontière du Gard. Pour le climat d’abord, pour la chance d’habiter dans une commune de moins de 250 âmes, et d’avoir le plus proche feu rouge à plus de 25km…

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Michel : Un peu « jem’enfoutiste », peut-être ?

 

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Michel : Sacha Guitry : « Si tous ceux qui disent du mal de moi savaient ce que je pense d’eux, ils en diraient bien davantage ! »

 

 

 

 

 

JM : - As-tu des animaux ?

 

Michel : Une gentille chienne bâtarde prénommée Mélodie.

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Michel : J’espère encore avoir encore assez de temps pour écrire tous les projets de romans qui s’accumulent dans un dossier spécial de mon ordinateur, même si certain se résument à quelques lignes…

 

 

 

JM : - Merci Michel LACOMBE pour cet agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Michel qui y répondra sous ce post.

 

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Bonjour aujourd'hui jeudi voici ma chronique concernant : "La Petite couturière du Titanic"

« LA PETITE COUTURIERE DU TITANIC »

Kate ALCOTT

EDITIONS DE L'ARCHIPEL

ARCHIPOCHE

10 octobre 2019

448 pages

 

 

Présentation

 

Avril 1912. Tess Collins, une jeune servante anglaise, est venue à Cherbourg vivre de sa passion, la couture. Hélas, la maison qui l’emploie la traite comme une domestique.
Lorsqu’elle apprend qu’un paquebot se dirigeant vers les Etats-Unis va faire escale à Cherbourg, elle décide d’embarquer pour tenter l’aventure.


À bord du Titanic, elle fait connaissance de Lucy Duff Gordon, célébrité de la haute couture anglaise, qui s’apprête à présenter sa nouvelle collection à New York. Sa femme de chambre lui ayant fait faux bond, elle décide d’employer Tess.


En première classe du navire, Tess découvre un monde fastueux. Elle fait la rencontre de deux hommes, Jim, un marin, et Jack, un self-made-man américain. Mais, tandis qu’un triangle amoureux s’installe, le paquebot, sans que ses occupants s’en doutent, fonce vers un iceberg…
 

 

L'auteure

 

Journaliste et romancière, Kate Alcott vit à Washington avec son mari. En Allemagne et aux Etats-Unis, La Petite Couturière du Titanic est resté plusieurs semaines durant sur les listes des meilleures ventes.

 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions de l'ARCHIPEL et en particulier Mylène de m'avoir permis de lire, en service de presse, « La Petite couturière du Titanic », roman de Kate ALCOTT et ainsi de découvrir la très jolie plume de cette auteure.

 

J'ai lu plusieurs ouvrages relatant le naufrage du Titanic mais celui-ci sort vraiment du lot puisqu'il aborde la tragédie du 15 avril 1912 mais surtout une partie méconnue : les conditions de sauvetage des survivants et le procès qui a permis d'éclaircir certaines zones d'ombre..

 

L'auteure nous conte donc le destin d'une jeune Anglaise, Tess Collins, excellente couturière, engagée en qualité de femme de chambre par la célèbre créatrice de mode Lucy Duff Gordon. En montant sur le paquebot en direction de l'Amérique, Tess espère vivement changer de vie.

Comment va-t-elle réagir lorsqu'elle apprendra que sa patronne aurait refusé de partager son canot de sauvetage avec certaines personnes ?.

 

L'histoire est belle, émouvante, très intéressante et documentée. Kate ALCOTT aborde divers thèmes, outre celui du naufrage, les différences de classes sociales, une histoire d'amour et le milieu de la mode à cette époque. L'auteure dépeint de très beaux portraits de femmes fortes et déterminées.

 

J'ai ADORE ce roman avec lequel j'ai passé un excellent moment de lecture et que je recommande aux amateurs du genre.

 

Je lirai assurément d'autres ouvrages de Kate ALCOTT.

 

 

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Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui mardi voici ma chronique COUP DE COEUR concernant : "LE DESTIN DES COEURS PERDUS - LES HERITIERS DE CASTEL DARK Tome 3"

« LE DESTIN DES COEURS PERDUS »

LES HERITIERS DE CASTEL DARK T 3

JC STAIGNIER

SOMETHING ELSE EDITIONS

24 décembre 2019

264 pages

 

Présentation

 

Quatre enfants, trois destinées. Colin, William, Clayton et Eulalie, unis par les liens du sang et du cœur, mènent une existence paisible auprès de leurs parents d’adoption.

Dans l’ombre, la reine de France n’hésite pas à compromettre leur bonheur au profit de ses propres ambitions.

Entre trahisons, tragédies et amours contrariés, parviendront-ils à réécrire leur histoire ?

 

L'auteure

 

Originaire du Pays noir en Belgique, je trouve dans l’écriture la force de revenir dans la lumière.

L’extrémité du tunnel semble parfois loin, et pourtant, l’espoir pointe le bout de son nez, la malchance devient chance et les larmes se transforment en rires. Le droit au bonheur existe.

Prenez l’ascenseur, appuyez sur le bouton et laissez-moi vous amener au pays des rêves.


Page FB auteur :
https://www.facebook.com/JcStaignierauteur/
Blog :
https://leblogduneroussepeteuse.wordpress.com/

 

 

Mon avis

 

Je remercie JC STAIGNIER et les Editions SOMETHING ELSE de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Les Héritiers de Castel Dark » le troisième tome de la saga « Le Destin des cœurs perdus ». Etant férue d'Histoire et fan inconditionnelle de Jc STAIGNIER, j'avais hâte de connaître la suite de cette magnifique romance historique et de retrouver les membres de la famille Percival.

 

Il faut dire que la très jolie couverture et le résumé toujours aussi alléchant m'ont de suite interpellée et j'ai donc commencé avec un réel plaisir la lecture de ce nouvel opus qui, je dois le dire, est vraiment addictif : ainsi je l'ai lu en une soirée et une grande partie de la nuit !

 

Je me suis sentie happée par les mots de l'auteure dont je suis devenue fan... et passionnée par le destin des héritiers de Castel Dark. JC nous transporte au Moyen Age et nos héros Clayton et William, de retour en France après un séjour en Italie, retrouvent Lali, qui entre temps, est devenue veuve. William décide alors de lui déclarer ses sentiments.

 

Comme à son habitude, l'auteure décrit à merveille les lieux, les caractères des protagonistes de son roman qui sont hauts en couleur , leurs sentiments, leurs espoirs, les rendant attachants pour certains, détestables pour d'autres mais je ne vous en dirai pas plus et vous laisserai le découvrir par vous-mêmes....


Les dialogues sont excellents, le rythme soutenu et les nombreux rebondissements tiennent vraiment le lecteur en haleine. On se surprend à tourner les pages à une vitesse vertigineuse sans même s'en apercevoir !

 

 

 J'ai ADORE ce troisième opus très bien écrit et documenté, ponctué d'une touche d'érotisme, mêlant l'Histoire à celle d'une famille qui, malgré les trahisons, les manipulations et les complots, reste soudée et va toujours vers l'avant.

 

JC STAIGNIER est-il utile de te dire que j'attends avec impatience le tome 4  et merci pour cet excellent moment de lecture !!

 

Je vous invite à découvrir sans hésitation cette sublime saga historique qui fut pour moi un COUP DE COEUR.

 

 

 

 

 

 

 

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ANNONCE INTERVIEW AUTEUR MICHEL LACOMBE VENDREDI 17 JANVIER 18 H SUR MON GROUPE FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

✍️MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS✍️

Bonjour les amis,💁‍♀️💁‍♂️📖📖

Hier lundi 13 janvier 2020 j'ai réalisé ma 84ème interview 💻avec un auteur du groupe 💁‍♂️📖qui a accepté de se soumettre à mes questions.

Je vous donne donc rendez-vous le vendredi 17 janvier 2020 à 18 H 00 pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Michel Lacombe. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Michel qui y répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.😍

A vendredi.😎

 

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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Yann CHAILLOU sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Yann CHAILLOU

 

 

 

JM : - Bonsoir à tous,

 

- J'ai lu récemment « Le Messager », roman de notre ami Yann CHAILLOU qui a gentiment accepté de répondre, récemment, à mes questions.

 

    • Je partage donc avec vous cet entretien, à l'issue duquel, Yann répondra à vos questions en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

 

JM : - Bonsoir Yann

 

- Comment vas-tu ? Es-tu prêt à « passer sur le gril » ?

 

 

Yann :oui et avec autant de plaisir.

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Yann : je suis un ancien plombier reconverti dans la vente, je n aimenpass trop parler de moi

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

  

Yann : ça a commencé comme un exutoire avec des petits textes puis j ai eu envie de passer des messages aux fils des mots et des pages. Et puis j’ai voulu donner l envie de lire a ceux qui n ailent pas lire, beaucoup parmi mes proches. J ai rencontré ma femme lorsque je l ecrivais et elle a commencé à lire en le découvrant. Aujourd’hui elle n arrete pas. Le plus drôle c’est que c est elle qui l a envoyé aux maisons d edition parce qu’elle y croyait plus que moi. Bref le messager est sorti grâce à elle.

  

 

JM : - Peux-tu nous parler de ton premier roman ?

 

Yann : le messager est un hymne aux sentiments. Je voulais donner beaucoup de profondeur à des personnages qui pouvaient être monsieur et madame tout le monde. Il se passe avec le perou en toile de fond à cause d’un reportage et d’une super souvenir de devoir de collège fait avec mes meilleurs amis.

 

 

 

JM : - Quel message souhaitais-tu faire passer à travers ce roman ?

 

Yann  il y en a plein, d abord il faut savoir accepter son droit au bonheur même quand la vie nous semble ingrate. Puis sans être écolo, il est quand même urgent de protéger notre belle planète., et ce n’est pas à grand coup de taxe qu on y arrivera.

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Yann : oh oui j en ai plein en cours. J ai le prochain que je fini de corriger avec ma femme sur un tueur d une organisation planétaire. Puis il y en aura un sur une femme battue, je suis aussi sur une suite du messager. Ensuite j ecris des textes pour des chanteurs et des sketchs pour une chaine youtube et le groupe soha artsh.

 

 

JM : - Comment écris tu (carnets, cahiers, fiches, directement sur l'ordinateur) ?

 

Yann : ordinateur sauf quand je ne l ai pas a porter de main et que j ai une idée. Dans ce cas, une feuille, un coin de nappe font parfaitement l affaire

 

 

JM : - Comment as-tu fait pour assurer la promotion de ton livre ? Penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les auteurs à promouvoir leurs écrits ?

 

 

Yann : beaucoup par Facebook, en démarchent les librairies et chez cedeo, la ou je travaillais, et où les plombiers ont jouer le jeu à fond. D ailleurs, ils m ont fait de super retours

 

 

 

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement  ?

 

 

Yann :  les 21 et 22 au salon du livre a la plume à saint martin d heres 38 pour le moment et je retourne au démarchage 😁

 

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits (membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Yann : ma femme et quelques lecteurs de mon entourage

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier ton livre ?

 

Yann : ça c est carine, ma femme qui s en ai occupé. Elle a envoyé a 4 maisons d edition et on a eu 1 contrat d editeur avec l harmattan. Quand elle l a reçu elle m a appelé en pleurs, j ai cru qu’il y avait eu un mort.

 

 

JM : - Quel est ton film culte, ta musique préférée ? Ecris-tu en musique ?

 

Yann : Terminator le premier que j ai vu au cine et Edison pour l émotion du personnage. En musique j ecoute un peu de tout en fonction de mon humeur. Beaucoup apparaissent dans le messager, Guillaume grand, Alicia chery, Tupac…. En ce moment je suis un peu plus linkin park.

 

 

 

JM : - Lis-tu ? si oui quel genre ?

 

Yann : oui je suis un fan de thriller, chattam, Grange olivier bal , Harlan Coben et Dan Brown grâce a qui j ai commencé a lire

 

 

JM : - A quelle époque aurais-tu aimé vivre ?

 

Yann : la mienne me va bien, il y a beaucoup de chose a changer dans ce monde, surtout au niveau politique et en environnementale mais je pense qu’on peut y arriver. Nos enfants ont déjà commencé en matière d ecologie, les enseignants y sont pour beaucoup.

 

 

 

 

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Yann : wahoo la question qui tue… aller je vais dire drôle parce que j estime qu’on peut rire de tout, tout cela dépend du ton employé.

 

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Yann : musique, sport même si je suis trop fainéant pour en faire, la cuisine et bien sur ma femme et mes enfants

 

 

JM : - Quelle est ta citation préférée ?

 

Yann : un homme c est comme un livre, il ne faut pas se fier à sa couverture

 

 

JM : - Si tu étais : un fruit, une couleur, un dessert, un animal ?

 

Yann : pour un fruit je dirais une fraise parce que tout le monde adore ça, le bleu, un fraisier et pour l animal une panthère noire.

 

 

JM : - Quel est ton endroit favori (pièce de ta maison, région, pays) ?

 

Yann : le var, c est une très belle région .

 

 

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte, quel objet indispensable à tes yeux souhaiterais-tu emporter ?

 

Yann : un briquet. Avec du feu, on peut toujours manger

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Yann : ce fut un plaisir de partager ce moment avec toi et je te dis à bientôt pour le prochain

 

JM : - Merci Yann pour cet agréable moment passé en ta compagnie.

  

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Yann qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post.

 

 

Site auteur :

 

https://www.facebook.com/Le-Messager-2107759926125673/

 

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Bonjour aujourd'hui lundi voici ma chronique concernant : "UN MATIN ORDINAIRE"

« UN MATIN ORDINAIRE »

Marjorie TIXIER

Editions FLEUVE

9 janvier 2020

268 pages

 

Présentation

 

 

Le vendredi matin est un moment spécial pour Laurence. Un moment de liberté volé à son quotidien, entre son travail d'infirmière, l'éducation de ses filles, l'attention qu'elle porte à son père malade et à Edmond, son mari. Chaque vendredi, Laurence s'en va courir dans la forêt, et rêve aux voyages qu'elle n'a pas encore entrepris, aux mots qu'elle devrait dire à son mari pour qu'il la regarde à nouveau. Mais ce jour-là, Thérèse, sa commère de voisine, ne voit pas Laurence revenir de sa course. Les minutes passent... Paniquée, Thérèse prévient Edmond qui appelle la police. La disparition de Laurence n'est pas jugée préoccupante. Avec une heure de retard, elle finit par réapparaître. Mais elle n'est plus la même, sa vie a basculé. Puisant au fond d'elle-même, Laurence va devoir réapprendre à faire confiance aux autres. Pour enfin croire à un nouveau matin.

L'auteure

Née en 1977, Marjorie TIXIER vit en Savoie. Professeure de lettres modernes, elle écrit également de la poésie et puise son inspiration dans la musique, la peinture et les voyages. « Un Matin ordinaire » est son premier roman.


 

Mon avis

Je remercie Marjorie TIXIER et les Editions FLEUVE (Nelly) de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse « Un Matin ordinaire » et ainsi de découvrir la plume fluide et très agréable de cette auteure.

 

 

Laurence, infirmière, mère de deux fillettes, rêve de se rendre à Valparaiso, d'ailleurs, d'évasion, mais son époux, Jérôme ne semble pas décidé à faire ce voyage. Chaque vendredi, avide de liberté, elle va courir seule dans les bois, jusqu'au jour où elle fera une rencontre qui va changer sa vie et celle de ses proches...

 

 

J'ai aimé la façon dont l'auteure raconte cette histoire, en donnant la parole aux protagonistes de son roman, chapitre après chapitre, nous permettant ainsi de les découvrir, de connaître leurs pensées, leurs sentiments et leurs ressentis face à l’événement survenu dans la vie de Laurence.

 

Au début du roman on pourrait croire lire un feel-good mais au fil des mots de Marjorie on se retrouve dans un thriller...

 

L'histoire est belle, triste, émouvante. Le suspense bien mené tient vraiment le lecteur en haleine jusqu'au dénouement. Les personnages sont vrais et attachants, sauf un, mais je vous laisse le découvrir par vous-mêmes...

 

Beaucoup d'émotions sont palpables et le lecteur ne peut rester insensible au combat de cette jeune femme et de sa famille pour survivre suite à un tel drame.

 

J'ai vraiment beaucoup aimé ce thriller bouleversant , ponctué d'une touche poétique, empli d'espoir pour les personnes victimes d'un viol, sujet tabou que l'auteure a abordé avec finesse et beaucoup de pudeur.

 

Voici un premier roman fort prometteur à découvrir sans hésitation et qui est mon premier COUP DE COEUR de l'année 2020.

 

Très bon moment de lecture.

 

 

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ANNONCE INTERVIEW AUTEUR YANN CHAILLOU LUNDI 13 JANVIER 18 H SUR MON GROUPE FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

 

Bonjour les amis,

 

Hier vendredi 10 janvier 2020 j'ai réalisé ma 83ème interview avec un auteur du groupe qui a accepté de se soumettre à mes questions.

 

Je vous donne donc rendez-vous le lundi 13 janvier 2020 à 18 H 00 pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Yann CHAILLOU. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Yann qui y répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

 

A lundi.

 

 

 

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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Martine PILATE sur mon groupe fb : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEURE

Martine PILATE
 

 

JM : - Bonsoir à tous

 

Je vous ai parlé sur ces pages de Martine PILATE que je compte parmi mes fidèles depuis plusieurs années et dont j'ai lu un grand nombre d'ouvrages. Martine a gentiment accepté, de se soumettre, récemment, à mes questions.

 

Je partage donc cet entretien à l'issue duquel Martine répondra à vos questions.

 

 

JM : - Bonsoir Martine

 

 

Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire ?

 

Martine : Bonsoir Joëlle.

Tout d’abord, je te remercie de m’offrir cette rencontre. Prête pour tes questions !

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Martine : Exercice difficile ! J’ai eu la chance de vivre dans plusieurs pays : mon enfance à Marrakech, mes premières armes professionnelles en Angleterre où je suis restée près de cinq ans, puis ce fut l’Italie, et plus brièvement l’Allemagne. J’ai débuté ma vie professionnelle en tant que professeur de lettres modernes. Mais j’ai très vite compris que n’était pas ma voie. Après différents essais, je me suis tournée vers le Droit et l’Economie et j’ai terminé ma carrière en tant que juriste d’entreprise. J’ai toujours eu la passion de l’écriture. J’ai écrit de nombreux articles professionnels, puis l’âge de la retraite m’a offert la possibilité de me consacrer à ma passion qui est devenue à présent une véritable addiction.

 

 

 

JM : - Et si tu nous parlais de tes romans ….

 

Martine : Le Livre ! Une fenêtre ouverte sur le rêve que l’on soit lecteur comme auteur.

A ce jour, je compte 17 parutions, dans des domaines très différents, et un best-seller grâce à un ouvrage auquel mon entourage ne croyait pas : un ouvrage, « la Passion selon cinq matous » qui relate des anecdotes villageoises au travers du regard de cinq chats qui se retrouvent le soir et vont rejoindre les papés d’un petit village du Sud, lorsque aux beaux jours, ils sortent leur chaise à la fraîche et refont le monde.

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Martine : Bien volontiers ! J’ai toujours des projets car j’ai toujours trois ou quatre textes en cours. En fait, cela m’évite de souffrir de la rupture avec mes personnages quand je termine un livre. Vivre un an et plus avec eux, on se glisse dans leur peau, on vit à leur côté. Pour éviter ce malaise, je peux me réfugier auprès d’autres personnages à peine ébauchés et qui ne demandent qu’à vivre.

Actuellement, mon plus important projet, débuté d’ailleurs, est la suite de la Couleur oubliée de l’arc-en-ciel. En fait, la suite, le terme n’est pas exact. Je reprends le personnage de la sœur du héros depuis le moment où on la quitte à la fin du livre jusqu’aux années 1950 avec comme fond de toile la progression du jazz dans le monde et une intrigue, bien entendu. Quant au prochain qui paraîtra en septembre 2020, il s’agit d’une histoire de famille. Le titre n’est pas encore arrêté.

 

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes livres ? Improvises-tu ou connais-tu la fin de tes histoires avant d'en commencer l'écriture ?

 

Martine : Avant toute chose, pour écrire, il faut savoir écouter. Chacun porte au fond de soi une histoire. Si elle ne suffit pas, l’imagination y supplée. Ensuite, il faut la replacer dans un contexte historique, ou géographique ou social etc.

Je connais non seulement la fin de l’histoire avant de commencer l’écriture, ainsi que tout le déroulement. Ensuite, viennent les recherches et le style. Bien sûr, l’improvisation s’impose au milieu de l’histoire et des recherches, même si je m’efforce de respecter la trame que je me suis fixée pour ne pas m’éparpiller. D’ailleurs, lorsqu’un texte est fini, il faut le reprendre et ne pas hésiter à éliminer le superflu.

 

 

JM : Comment procédes-tu pour écrire tes romans (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Martine : Le premier jet est toujours sur l’ordinateur : c’est plus rapide. J’en fais un tirage papier et apporte mes corrections et mes compléments au crayon à papier.

 

 

JM : - Quand écris-tu (la nuit, le jour) pendant combien d'heures ?

Combien de temps te faut-il pour écrire un roman ?

 

Martine : J’écris environ 5 à 6h00 par jour, lorsque nous sommes à la maison, partagés entre le matin et l’après-midi. J’ai la chance de participer à de nombreux salons du livre parfois très loin de notre maison. Or, je ne conduits plus depuis longtemps. J’en profite pour corriger ou carrément écrire pendant le trajet. Il faut compter au moins un an, voire un an et demi selon le besoin de recherches pour écrire un roman.

 

 

JM : - Si ma mémoire est bonne, tes livres sont pour la plupart des romans historiques régionaux. Pourquoi ce choix et envisages-tu d'écrire dans un autre genre ?

 

Martine : C’est effectivement le cas pour près d’une dizaine de mes romans. Mais j’emmène aussi mes lectrices et mes lecteurs à l’étranger : en Italie, en Pologne, en Louisiane, en Angleterre entre autres.

Quant au côté historique, je m’attache à rappeler ou à faire découvrir des points d’Histoire que nos manuels d’histoire n’évoquent pas ou plus. J’ai également commis un ouvrage professionnel sur le monde des Travaux Publics, un autre sur la véritable histoire de la pétanque : un devoir de mémoire pour moi puisque mon grand-père est le fondateur de ce jeu de boules.

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement  et où ?

 

Martine : Les deux premiers mois de l’année sont généralement plus calmes. Les salons vont démarrer en février avec Hagondange, à l’autre bout de la France pour nous qui vivons dans le Var. Puis, je l’espère le salon du livre historique de Levallois-Perret. Ensuite, Limoges etc. En général, je consacre les week-ends de décembre aux signatures, à quelques exceptions près.

 

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (membre de ta famille, bêta lecteur) ? Qui réalise les couvertures de tes livres ?

 

Martine : Mon premier lecteur est mon mari qui ignore tout de mon roman. Il découvre le texte uniquement quand il est terminé. Il se montre strict car il estime, tout comme moi d’ailleurs, que lorsqu’une personne dépense du temps et de l’argent pour me lire, il faut lui offrir un texte correct et attrayant.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ?

 

Martine : J’ai rencontré les écueils habituels même si j’ai eu la chance d’être publiée dès mon premier livre. Mais cet éditeur n’a pas respecté le contrat. Ecœurée et en attendant de trouver un éditeur correct, j’ai continué en autoédition et ai fréquenté de nombreux petits salons régionaux, jusqu’au jour où nous avons été acceptés (à nos frais) dans un salon plus important. Je présentais alors le premier tome de la Passion selon cinq Matous et j’ai été remarquée par les Editions Lucien Souny avec laquelle j’ai sign, par la suite, huit livres.

Mais mes romans s’éloignaient de plus en plus du terroir pour devenir sociétaux (notamment « la Page arrachée » avec une histoire d’amour entre deux personnes qui se rencontrent à l’aube du troisième âge ; elle est issue d’une petite bourgeoisie provinciale et lui est d’origine maghrébine). J’ai adressé le texte à une belle maison d’édition de Paris, les Editions De la Différence, qui m’a publié deux ouvrages. Cette maison connaissant des difficultés, j’ai accepté volontiers, par amitié, la proposition des Editions De Borée. A la rentrée de septembre, ce sera la cinquième parution à leurs côtés.

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Martine : Jules Barbey d’Aurevilly, Roger Martin du Gard, Giono

 

 

JM : Lis-tu et quel genre ?

 

Martine : Je lis principalement des ouvrages qui se rapportent à ce que j’écris.

Sinon, je me penche surtout sur les ouvrages qui abordent les minorités en souffrance, femmes et enfants exploités dans le monde. Pas par voyeurisme mais parce qu’il est important de le savoir pour éventuellement apporter une petite aide et surtout ne de pas rester aveugle.

 

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Martine : Les voyages, les musées

 

 

JM : - Quels conseils donnerais-tu aux lecteurs qui souhaitent devenir écrivains ?

 

Martine : D’abord écouter, prendre des notes, les entasser dans une boîte : elles resserviront un jour.

Surtout, bien réaliser que la première page est essentielle : le lecteur doit pouvoir se glisser dans le personnage et le décor dès les premières lignes. Il faut susciter son intérêt dès les premières lignes.

Ceci est valable pour l’auteur également car si l’on ne fait pas corps avec son personnage principal, on se force et cela se ressent dans l’écriture.

 

 

JM : - Quel est ton endroit préféré (pièce de ta maison, une région, un pays) ?

 

Martine : Mon bureau. Il jouit d’une vue exceptionnelle, dominant la ville et sa basilique. La vue porte jusqu’au Massif des Ecrins, au Mont Ventoux, avec une luminosité changeante au fil des saisons, des heures du jour, modifiant le paysage en alternant les couleurs.

 

JM : - As-tu des animaux de compagnie ?

 

Martine : J’ai toujours vécu entourée d’animaux aussi loin que remontent mes souvenirs. Actuellement, nous n’avons plus qu’une petite chatte sauvageonne qui s’est installée chez nous il y a une douzaine d’années. L’auberge était bonne et sécure. Nous avons récemment perdu notre matou qui n’avait que onze ans : une maladie sans appel, et ce sont des coups de griffe au cœur que nous a apporté sa disparition.

 

 

JM : - Quel est ton film culte et quel genre de musique écoutes-tu ? Ecris-tu en musique ?

 

Martine : « Marius » de Pagnol : c’est toute notre culture méridionale. J’aime le classique, et surtout les romantiques avec bien entendu pour les plus connus Litz, Chopin, Beethoven, et le Jazz. Nous avons d’ailleurs eu la chance de nous rendre à plusieurs reprises à La Nouvelle Orléans.

Je n’écris pas en musique si ce n’est le ronronnement de notre minette qui s’allonge sur mon bureau, lorsqu’elle ne met pas la patte sur le clavier. Peut-être envisage-t-elle d’écrire ses mémoires…

 

 

JM : - Quelle est ton odeur préférée, ta couleur ?

 

Martine : Mon odeur préférée : celle du thym quand il est sec et qu’il craque sous nos pas.

Ma couleur favorite est le bleu, celui du ciel, resplendissant et changeant, se nuançant de lavande.

 

JM : - Quel est ton proverbe favori ?

 

Martine : Il ne faut pas de « si » ni de « mais », il faut réussir !

 

JM : - Si tu devais organiser un dîner littéraire quelles personnes convierais-tu à ta table ?

 

Martine : Des femmes comme Yasmine Ghatta, Kenizé Mourad, Anne-France Dauteville, Doris Lesling (si elle était toujours en vie)

Quant aux hommes, je dirais Giono, Marcel Scipion

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Martine : Je ne crois pas que l’on écrive pour soi. Le livre est un partage. Je suis heureuse de m’entendre qualifier d’écrivain, mais je lui préfère l’appellation de conteur. En fait, je raconte des histoires, d’abord à moi-même, ensuite aux personnes qui me lisent. J’aime cette relation qui se noue lorsque, en signature ou en salon, je me retrouve face aux lecteurs, certains sont d’ailleurs devenus des amis au fil des ans. J’ai le bonheur de faire de très belles rencontres qui me touchent profondément et c’est le plus beau des encouragements et des cadeaux. Et ceci, c’est grâce au livre.

 

 

JM : - Merci Martine PILATE pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Martine qui vous répondra avec plaisir, en direct ou plus tard, selon ses disponibilités sous ce post.

 

 

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