« LA COMBE NOIRE »
Alysa MORGON
Editions Lucien SOUNY
Le Chant des Pays
19 août 2016
224 pages
RESUME :
Pendant le bel été 1914, les villages se vident de leurs hommes, alors que les moissons ne sont pas encore terminées. Les femmes se retrouvent seules avec des vieux et des enfants. Il ne leur reste plus qu’à se mettre au travail, à se battre contre la nature et les éléments qui ne manqueront pas de se déchaîner pour les torturer. Elles prendront toutes les décisions qui s’imposent, même celles qui feront frémir les anciens point préparés à de tels sacrifices. À l’image d’Aure, qui a tout juste seize ans, ces femmes exemplaires, prêtes à tenir l’araire comme à faucher le blé, ou à abattre toute une forêt pour se fournir en bois de chauffe, gagneront le combat. Au cours de ces quatre longues années de tristesse et de souffrance, la présence providentielle de sa petite filleule, Chandélise, qu’Aure recueille et élève comme sa propre fille en attendant le retour de son père, apportera une grande bouffée d’espérance et de bonheur. La grâce cachée et la lumière invisible surgissent souvent dans les moments les plus sombres.
L'AUTEUR :
Alysa Morgon est née en Provence. Elle y passe toute son enfance et sa jeunesse, entreposant méticuleusement dans sa mémoire des souvenirs qui nourriront son imagination de romancière des années plus tard. À vingt ans, elle change d’accent et s’installe dans les Hautes-Alpes, où elle réside encore aujourd’hui (Gap). Dans chacun de ses romans, les lecteurs retrouvent les couleurs, les senteurs, les coutumes et les traditions provençales, celles d’une Provence qui a malheureusement disparu aujourd’hui. « En enfant du Midi, Alysa Morgon s'est amusée à rendre sonores les accents et les intonations. Elle a souvent le mot juste.
MON AVIS :
J'ai eu la chance de connaître récemment Alysa MORGON et j’ai lu « la Combe Noire » – J’ai vraiment adoré ce roman dans lequel l'auteur rend hommage aux femmes courageuses des montagnes qui ont, à leur manière, combattu pendant la première guerre mondiale, et ce afin de survivre en l’absence de leurs hommes partis au front.
Aure, Albertine, Théfie sont des personnages très attachants qui m’ont beaucoup touchée et c’est avec regret que j’ai dû les quitter en refermant ce magnifique roman que je conseille vivement.