Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

litterature francaise

Bonjour aujourd'hui mardi voici mon avis concernant : "UNE MERE MODELE"

« UNE MERE MODELE »

Pierre LINHART

EDITIONS ANNE CARRIERE

mars 2018

228 pages

 

 

Présentation

 

C'est l'histoire d'une femme qui se met à douter. De la relation avec son fils de dix ans, de son couple, de la vie qu'elle s'est choisie.

Un jour, apparaît Moussa, un copain de son fils, pour lequel elle se prend d'une affection toute neuve. Une chance peut-être ? Celle de devenir la mère modèle d'un enfant idéal. A moins que tout ne se dérègle.


C'est le portrait d'une femme qui se remet à fumer, à vibrer, à transgresser l'ordre établi et les injonctions intimes. Une femme en crise, à moins qu'elle ne soit dans le vrai. Une femme qui emprunte un chemin inattendu pour redéfinir sa place dans le monde. Et qui, à son insu, réinvente le lien maternel tel qu'il pourrait se dessiner aujourd'hui.

 

L'auteur 

 

Pierre LINHART est scénariste et réalisateur. Une mère modèle est son premier roman.

 

Mon avis

 

Je viens de lire " Une mère modèle », roman de Pierre LINHART dans le cadre du jury « coup de cœur des lectrices » Version Fémina.

 

L'auteur dresse le portrait d'une femme avide de liberté qui s'attache au copain de son fils et le considère comme son propre enfant dans le but d'être une mère modèle pour ce garçon qui n'est pas le sien et redonner ainsi un sens à sa vie.

 

J'ai beaucoup AIME ce roman émouvant,  extrêmement bien écrit que j'ai dévoré d'une traite ne pouvant me résoudre à le refermer tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement et avec lequel j'ai passé un excellent moment de lecture. Un premier roman très prometteur !

 

 

Voir les commentaires

Bonsoir aujourd'hui samedi voici ma chronique concernant : "LES RACINES RENOUVELEES"

« LES RACINES RENOUVELEES »

Christine PEZET-GREVET

EDITIONS MARIVOLE

Parcours de Femme

15 février 2018

376 pages

 

 

Présentation

 

 

Saga familiale, de la Suisse à l'Algérie

jusqu'au rapatriement en France

 

« Dis-moi qui sont tes ancêtres, je te dirai qui tu es. »
De 1853 à nos jours, du canton de Vaud en Suisse à la Sologne des arbres et des forêts, en passant par l’Algérie, bouleversante de beauté, de guerre et d’amour mêlés, c’est l’histoire des femmes de la branche maternelle de sa famille que nous conte l’auteure avec tendresse et délicatesse.
« Sois heureuse d’être au monde et d’y voir clair ! » disait ma mère. Comme elle avait raison ! Il y avait en moi un inconcevable pessimisme et je ne comprenais pas pourquoi. Je n’avais pas encore découvert que je portais en moi, les blessures de mes aïeules ».

 

 

 

L'auteur

 

Contrainte de quitter son pays natal l'Algérie à l'âge de 8 ans, Christine PEZET-GREVET vit en Sologne depuis plus de quarante ans. Retraitée de l'Education Nationale, elle se consacre entre autre, avec bonheur, à la peinture et à l'écriture.

 

Après « Si tu sais lire entre les lignes » (Amalthées 2013), elle nous propose aujourd'hui « Les racines renouvelées ».

 

 

Mon avis

 

Je tiens à remercier les Editions MARIVOLE et en particulier Céline de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Les racines renouvelées », roman de Christine PEZET-GREVET et ainsi de découvrir la très belle plume de cette auteure.

 

 

Dès les premières lignes, l'on ne peut que se laisser porter par la belle histoire des femmes de la branche maternelle familiale de l'auteure. Ainsi, au travers d'un journal tenu par son ancêtre Marie-Louise née en 1836 en Suisse et par son époux, l'auteur nous conte leur départ pour Aïn Arnat en Algérie, leur vie familiale, la découverte de ce pays magnifique où ils vécurent heureux.

 

Puis c'est par les mots d'Amélie née en 1875, Raymonde (Lise) née en 1902, Marie-Rose (Marie) née en 1929 que nous partageons les bonheurs, la vie des ancêtres de l'auteure dans ce pays, la beauté des paysages, les couleurs et les parfums de cette terre d'accueil qui était la leur et qu'ils ont du quitter pour retourner en France, sans rien emporter....

 

C'est par cette saga familiale bouleversante et ce assurément après moult recherches généalogiques, que Christine PEZET-GREVET tente de panser la plaie ouverte, lorsqu'elle était âgée de huit ans, lors du rapatriement de sa famille.

 

J'ai bien aimé ce roman tendre, nostalgique et porteur d'espoir, sur les séquelles morales ancrées par le déracinement de la famille de l'auteure mais aussi celles de toutes les personnes qui ont vécu les événements d'Algérie et le rapatriement en France.

 

Bonne lecture !

 

 

 

 

 

 

 

Voir les commentaires

Voici ma chronique concernant : "LA LOUVE"

« LA LOUVE »

Paul-Henry BIZON

Editions GALLIMARD

31 août 2017

236 pages

 

 

Présentation

 

Bienvenue à Montfort-sur-Sèvre. Trois mille habitants, sept clochers, deux pensionnats privés. Ce petit bourg de l’ouest de la France ressemble au décor figé d’une boule à neige. Un microcosme vivant au rythme de vieilles habitudes où Camille Vollot exerce le métier de boucher auprès de son frère Romain qui a repris les rênes de l’entreprise familiale. 
Pourtant, un matin d’avril, sans que rien ne puisse le laisser présager, le premier drame d’une longue série va ébranler ces confins paisibles de la Vendée et bouleverser la vie de Camille Vollot jusqu’à l’emporter dans un combat idéaliste contre son frère aîné. 


Comme dans les textes fondateurs, l’affrontement de deux frères marque la fin d’une époque. Dans nos campagnes, c’est tout un système de production agricole et de surexploitation du sol qui s’écroule, contesté par les nouvelles méthodes d’avant-garde comme l’agroforesterie et la permaculture prônées par les paysans de La Louve. À Paris, c’est l’avènement d’une nouvelle gastronomie et la ruée vers des produits à la mode, sains et authentiques – à n’importe quel prix. 


Des temps de changement qui suscitent autant de conflits que d’espoirs fous et ouvrent des brèches béantes à l’avidité d’imposteurs comme Raoul Sarkis qui ne demandent qu’à se servir.

 

L'auteur

 

Né en 1979, diplômé de la Sorbonne (lettres modernes, et de l'école Estienne, Paul-Henri BIZON est l'auteur de reportages pour la presse magazine et de livres spécialisés, notamment dans la gastronomie. Passionné d'urbanisme, il s'intéresse depuis plusieurs années aux mutations des écosystèmes urbains et agricoles. « La louve » est son premier roman.

 

 

Mon avis

 

Merci aux Editions LAGARDERE de m'avoir permis de faire partie du Jury « coup de cœur des lectrices » Version Fémina du mois d'octobre 2017 et ainsi de lire « La Louve », premier roman de Paul-Henry BIZON.

 

L'auteur nous fait partager la vie d'une famille de bouchers Vendéens, la famille Vollot, petits commerçants qui vendent de la viande de qualité à leurs clients.

Un drame familial survenu quelques temps avant le 11 septembre 2001 va bouleverser les relations de la fratrie. En effet, les deux frères, opposés tels Abel et Caïn, ont une vision totalement différente de l'agriculture moderne... Camille le cadet et sa compagne Victoire vont se lancer dans la permaculture et l'agroforesterie et créer « La louve », une association d'agriculteurs bio.

 

Dans ce livre sur la gastronomie, l'agriculture, le développement durable, les valeurs familiales, le snobisme d'une population dépravée qui se complaît dans des soirées où alcool, sexe et drogues sont au programme, Paul-Henry BIZON dresse le portrait de deux hommes que tout oppose. Nous découvrons d'une part celui de Camille le provincial, jeune homme droit, pur et simple qui est attachant et d'autre part celui de Raoul Sarkis le parisien, escroc notoire, magouilleur, macho et menteur... qui est un personnage fort déplaisant..

 

La lecture de ce roman-documentaire original, quelque peu romancé et à mon avis un peu trop engagé n'est pas désagréable, mais je n'ai pas accroché à cette histoire dont le thème, certes d'actualité, ne m'a pas vraiment intéressée.

 

 

Voir les commentaires

Bonsoir aujourd'hui dimanche je vais vous communiquer mon avis sur "DE TES NOUVELLES"

« DE TES NOUVELLES »

Agnès LEDIG

ALBIN MICHEL

1er mars 2017

352 pages

 

RESUME :

 

Valentine, institutrice dans un village vosgien, avait vu entrer dans sa vie Eric, meurtri par la mort de sa femme, et sa fille Anna Nina.
Devenus amants, Eric et elle se sont séparés, incertains de leurs sentiments.
Le veuf inconsolable est cependant revenu avec sa fille et la fondation d'une nouvelle famille semble être une évidence.

Mais une présence masculine inattendue vient semer le trouble.

 

L'AUTEUR :

 

Mère de trois enfants, elle a commencé l'écriture après le décès de l'un de ses trois fils, atteint d’une leucémie. Pour répondre aux questions que posaient tous ceux qui se préoccupaient de Nathanaël, elle tenait un bulletin hebdomadaire. Un professeur de médecine qui suivait l'enfant lui a révélé son don de transmission et l'a encouragée à écrire.

"Marie d’en haut", a remporté le "coup de cœur des lectrices" de "Femme actuelle". 

"Juste avant le bonheur" (Albin Michel, 2013) a remporté le prix Maison de la Presse. 

"Pars avec lui" paraît en 2014, et son dernier roman, "On regrettera plus tard", paraît en 2016, aux éditions Albin Michel. 

 

AVIS :

 

J'ai récemment emprunté à la médiathèque ce roman d'Agnès LEDIG, auteur dont j'ai lu pratiquement tous les romans, aimant particulièrement son écriture fluide et simple.

 

J'ai bien aimé retrouver les personnages de son précédent livre « On regrettera plus tard » découvert l'année dernière : Eric, Anna-Nina, Valentine et Gustave... et de redécouvrir le paysage Vosgien si bien dépeint par l'auteur. Agnès LEDIG analyse parfaitement les sentiments des uns et des autres.

 

J'ai bien aimé ce roman tendre, chaleureux, rempli d'espoir et d'amour. Un bon moment de lecture !

 

 

 

Voir les commentaires

Bonjour à tous aujourd'hui samedi je vais vous donner mon avis sur ce petit bijou :

« LE GARCON »

Marcus MALTE

Editions ZULMA

Août 2016

535 pages

 

RESUME :

 

Il n’a pas de nom. Il ne parle pas. Le garçon est un être quasi sauvage, né dans une contrée aride du sud de la France. Du monde, il ne connaît que sa mère et les alentours de leur cabane. Nous sommes en 1908 quand il se met en chemin, d’instinct.
Alors commence l’épreuve du monde : la rencontre avec les hommes – les habitants d’un hameau perdu, Brabek, l’ogre des Carpates, lutteur de foire philosophe, Emma, mélomane et si vive, à la fois sœur, amante et mère. « C’est un temps où le garçon commence à entrevoir de quoi pourrait bien être, hélas, constituée l’existence : nombre de ravages et quelques ravissements. » Puis la guerre, l’abominable carnage, paroxysme de la folie des hommes et de ce que l’on nomme la civilisation.

Itinéraire d’une âme neuve qui s’éveille à la conscience, émaillé d’expériences tantôt tragiques, tantôt cocasses, et ponctué comme par interférences des petits et grands soubresauts de l’Histoire, le Garçon est l’immense roman de la condition humaine.


 

L'AUTEUR :

 

Après un bac littéraire, Marcus Malte (Marc Martiniani) passe un CAP de projectionniste et obtient une Licence d'études cinématographiques. Puis il devient musicien de rock, de jazz et de variétés dans les bals de village et projectionniste pour la Fédération des Œuvres Laïques - Ciné 83 avant de se consacrer finalement à la littérature.



Le premier roman de Marcus Malte, "Le Doigt d'Horace", est publié en 1996 au Fleuve Noir. Il est suivi chez le même éditeur du "Lac des singes" (1997) et de "Carnage, constellation" (1998). "Le Vrai con maltais" sort en 1999 aux éditions Baleine dans la collection "Le Poulpe" créée par Jean Bernard Pouy.


En 2001, il rejoint les éditions Zulma où il publie notamment "Et tous les autres crèveront" (2001), "Mon frère est parti ce matin" (2003) et "La Part des chiens" (2003, Prix Polar dans la ville 2004).

 
Après la publication de "Plage des Sablettes, souvenirs d'épaves" (Autrement, 2005), du recueil de nouvelles "Intérieur Nord" (Zulma, 2005, Prix du Rotary Club de la nouvelle) et des polars pour la jeunesse "Il va venir" (Syros, 2006), "Le Chapeau" (Syros, 2006), "De poussière et de sang" (Pocket jeunesse, 2007), "L'échelle de Glasgow" (Syros, 2007) et "Le Chat Machin" (Syros, 2007), Marcus Malte publie en 2007 chez Zulma "Garden of Love". Le livre est distingué par de nombreux prix littéraires dont le Grand Prix Paul Féval de la Société des Gens de Lettres, le Prix Michel Lebrun, le Prix Cannes Polar, le Prix Sang d'encre des lycéens, le Prix Millepages, le Prix Coeur noir de Saint Quentin en Yvelines et le Prix des Lectrices de Elle 2008, catégorie Policier.


En 2016, "Le garçon" obtient le prix Fémina.


Lorsqu’il n’écrit pas pour les enfants ou les adolescents, Marcus Malte cultive, dans ses œuvres, un univers tourmenté et mystérieux, porté par une maîtrise singulière de l’art du récit. 
 

 

AVIS :

 

Marcus MALTE nous offre un récit d'initiation et une critique acerbe du XXème siècle dans ce magnifique roman qu'est « Le garçon ».

Nous sommes en 1908 et nous suivons pendant 30 années ce « garçon » qui n'a pas de prénom âgé de 14 ans. C'est un enfant sauvage et mutique qui, après la mort de sa mère, deviendra saltimbanque, amoureux fou puis héros pendant la guerre...

 

Ce livre est vraiment un bijou littéraire qui bouleverse qui interpelle le lecteur tant l'écriture est belle, fluide. Lyrisme, métaphores, le style est éblouissant. Que d'émotions, de tendresse, d'horreurs de la guerre, d'amour, de sensualité et d'amitié...

 

Ce roman m'a beaucoup marquée et restera longtemps gravé dans ma mémoire, j'ai eu souvent les yeux humides et après avoir tourné la dernière page j'ai compris la raison pour laquelle il avait remporté le prix FEMINA en 2016. Je vous recommande vivement ce petit chef-d’œuvre qui m'a fait découvrir un auteur que je ne connaissais pas mais dont je vais me procurer les autres romans...

 

Belle lecture !

 


 

 

Voir les commentaires

Merci aux Editions LAGARDERE de m'avoir permis de faire partie du jury « coup de cœur des lectrices VERSION FEMINA » et de découvrir ainsi « Le courage qu'il faut aux rivières »,

« LE COURAGE QU'IL FAUT AUX RIVIERES »

Emmanuelle FAVIER

ALBIN MICHEL

23 Août 2017

217 pages

 

RESUME :

 

Elles ont fait le serment de renoncer à leur condition de femme. En contrepartie, elles ont acquis les droits que la tradition réserve depuis toujours aux hommes : travailler, posséder, décider. Manushe est l'une de ces " vierges jurées " : dans le village des Balkans où elle vit, elle est respectée par toute la communauté. Mais l'arrivée d'Adrian, un être au passé énigmatique et au regard fascinant, va brutalement la rappeler à sa féminité et au péril du désir. 
Baignant dans un climat aussi concret que poétique, ce premier roman envoûtant et singulier d'Emmanuelle Favier a la force du mythe et l'impalpable ambiguïté du réel.


AUTEUR :

Emmanuelle Favier est née en 1980. Elle est l'auteure d'un roman (Le courage qu'il faut aux rivières, à paraître en septembre 2017 aux éditions Albin Michel), d’un recueil de nouvelles (Confession des genres, éditions Luce Wilquin, 2012) et de trois livres de poèmes (À chaque pas, une odeur, Librairie-Galerie-Racine, 2001 ; Dans l’éclat des feuilles vives, éditions de la Musaraigne, 2005 ; Le Point au soleil, Rhubarbe, 2012).

Ses textes apparaissent dans un grand nombre de revues, blogs ou anthologies en France, en Belgique ou au Canada, qu’il s’agisse de nouvelles (Brèves, Rue Saint-Ambroise, Harfang) ou de poèmes (Poésie 1, Arpa, Bacchanales, Lieux d’être, Multiples, Le Journal des poètes, L’Arbre à paroles,Sarrazine, Pas d’ici, pas d’ailleurs…). Sa poésie a été primée à deux reprises.

Elle est également auteure de théâtre et sa deuxième pièce, Laissons les cicatrices (inédit), a reçu le premier prix du concours d’écriture dramatique de la Manufacture des Abbesses en 2013. Elle a en outre publié plusieurs articles critiques (Alternatives théâtrales, Mediapart, Poésie 1, Cahiers de théâtre/Jeu, Altermed…) et a soutenu en 2006 une thèse sur les adaptations au théâtre de l’œuvre et de la vie de Rimbaud.

Elle a participé à de nombreux festivals littéraires (Printemps des poètes, DécOuvrir, Paris littéraire, Festival des jeunes étoiles…) et, de 2008 à 2015, a donné ses textes à entendre avec le guitariste Fabien Montes dans le cadre du duo « Proses électriques ». Entre 2013 et 2015, elle a organisé et animé des rencontres littéraires, notamment à la Maison de la poésie à Paris.

Elle est correctrice-relectrice pour Mediapart depuis 2011.

 

AVIS :

 

Merci aux Editions LAGARDERE de m'avoir permis de faire partie du jury « coup de cœur des lectrices VERSION FEMINA » et de découvrir ainsi « Le courage qu'il faut aux rivières », roman d'Emmanuelle FAVIER.

Dès les premières pages je me suis sentie happée par la très belle plume de l'auteur, par l'écriture poétique, remarquable et dépaysante de ce roman dont l'histoire, quoique assez surprenante, est inspirée de la tradition des « vierges jurées » et se passe dans un village des Balkans.

 

Les personnages sont très attachants et j'ai beaucoup aimé l'héroïne Manushe mais également Adrian. L'auteur nous fait partager avec finesse les émotions de ces femmes auxquelles on ne peut rester insensibles, les stratagèmes qu'elles doivent imaginer pour survivre, acquérir un peu de liberté et assumer leur sexualité au grand jour....

 

JE RECOMMANDE ce premier roman sensuel, d'une grande beauté, mystérieux, troublant et fort prometteur que j'ai lu pratiquement d'une traite ne pouvant me résoudre à le refermer sans en connaître le dénouement !

 

 

 

 

 

 

Voir les commentaires

Bon dimanche à tous! Voici ma chronique concernant : « LES BONHEURS DE CELINE »

« LES BONHEURS DE CELINE »

Christian LABORIE

Editions de BOREE

Terre de poche

15 juin 2017

439 pages

 

RESUME :

Céline, âgée de soixante-quinze ans, quitte le mas où elle a passé toute sa vie pour entrer dans une maison de retraite. Cette nouvelle existence lui donne l'occasion de se replonger dans son passé, qu'elle rapporte minutieusement dans un cahier : son enfance, sa rencontre avec l'homme de sa vie, la Résistance, l'élevage des vers à soie, etc. Autant de souvenirs drôles ou émouvants, tragiques ou anodins que Céline lègue à son arrière-petite-fille.

EXTRAITS :

 

« Vu d'ici et de maintenant, j'ai l'impression que c'était un autre monde et un autre siècle. Et pourtant.... »

 

« Je n'ai pas trouvé de cahier à grosses lignes. J'ai donc acheté un cahier ligné à grands carreaux, comme les écoliers utilisent aujourd'hui, et j'ai choisi un joli stylo à plume avec des cartouches d'encre, plutôt que le Bic auquel j'étais habituée à Saint-Paul. Chez moi, un stylo me faisait des années, et je n'utilisais que des Bics cristal à 100 F – enfin à un nouveau franc. Ça me suffisait largement. Mais pour ce que j'avais l'intention d'écrire, je voulais un stylo qui me rappelât mon porte-plume d'écolière avec ses plumes Sergent-Major. J'aurais préféré un stylo-plume à réservoir, avec une bouteille d'encre, mais il n'y en avait pas. (….).Je me suis rabattue sur le stylo à cartouche. « Il faut être de son temps ! » me suis-je dit en me moquant un peu de moi-même ».

 

L'AUTEUR :

Historien-géographe de formation et enseignant, Christian LABORIE se passionne pour l'histoire et les habitants de sa province d'adoption pour lesquels ses romans sonnent comme autant d'hommages humbles et sincères. Ses premiers écrits ont été récompensés par l'Académie internationale de Lutèce et par l'association Arts et Lettres de Bordeaux. Il a notamment obtenu le prix Découverte pour l'Arbre à palabres (2001) et le prix Mémoire d'Oc pour le Chemin des larmes (2004). Sa saga l'Appel des drailles et Les drailles oubliées a conquis de nombreux lecteurs. Les Bonheurs de Céline est son onzième roman.

 

AVIS :

Merci aux Editions de BOREE de m'avoir permis de lire, en service de presse, ce roman de Christian LABORIE, auteur incontournable que je connais bien ayant lu grand nombre de ses romans.

 

Christian LABORIE nous transporte dans un petit village des Cévennes, proche d'Alès dans le Gard et nous faisons connaissance avec Céline, âgée de soixante-quinze ans, qui pour des raisons de santé doit quitter le mas où elle a vu le jour au début du XXèe siècle, et part vivre à la résidence des « Heureux », une maison de retraite de Montpellier.

 

Céline décide alors d'écrire ses mémoires dans un cahier d'écolier. Elle raconte donc son enfance, la rencontre avec son époux mais aussi la vie quotidienne Cévenole d'autrefois : les travaux des champs, les veillées, l'élevage des vers à soie, les chataîgnes.. souvenirs d'une époque aujourd'hui révolue où les conditions de vie étaient rudes pour ces paysans qui ne possédaient rien mais se contentaient de peu....Des gens simples et vrais qui ne souhaitaient se souvenir, même aux moments les plus durs de leur existence, que des instants de bonheur..

 

L'écriture belle et fluide fait voyager le lecteur entre passé et présent, permettant ainsi de découvrir la vie simple et passionnée de Céline, personnage très attachant, femme généreuse, déterminée et courageuse ayant toujours fait passer le bonheur des autres avant le sien. L'auteur fait une anlyse fine des relations mère-fille et dévoile des émotions et de beaux sentiments.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman très émouvant et intéressant qui rend hommage à la vieillesse. Je l'ai lu pratiquement d'une traite. Je vous le recommande vivement ! Bonne lecture.

 

 

Voir les commentaires

« LE REVEIL DU COEUR »

« LE REVEIL DU COEUR »

François d'EPENOUX

Editions Anne CARRIERE

2014

230 pages

 

RESUME :

Quand le Vieux accepte d'assurer la garde de son petit-fils Malo durant tout le mois d'août, ce n'est pas de gaieté de coeur. Il faut dire qu'entre le misanthrope solitaire et l'enfant de six ans, il n'y a pas seulement un fossé de sept décennies, il y a un gouffre, des siècles, un univers entier. 


Et pourtant... magie d'un lieu hors du temps, atavisme croisé, miroir des coeurs? Ces deux-là vont s'apprivoiser, mais aussi se reconnaître l'un dans l'autre, dans une tendresse réciproque et un caractère affirmé qui fait fi des années.
Grinçant, voire drôlement caustique quand il se place du point de vue du Vieux, émouvant et touchant quand il est vécu à hauteur d'enfant, ce roman aborde moins le conflit des générations que celui des époques : à quelle aune juger le monde où nous vivons? Celle de l'histoire ou celle de notre histoire?
 

L'AUTEUR :

Père de 4 enfants, François d’Épenoux, concepteur-rédacteur publicitaire, a déjà publié un essai et neuf romans aux éditions Anne Carrière. 

Deux jours à tuer a fait l’objet d’une adaptation cinématographique réalisée par Jean Becker, ainsi que Les papas du dimanche qui a fait l’objet d’une adaptation cinématographie réalisée par Louis Becker.

En 2014, il reçoit le prix des Maisons de la Presse pour "Le réveil du cœur".
En 2016, il publie "Les jours areuh", un roman mi-fiction mi-biographie dans lequel il narre avec sensibilité la paternité. 

 

AVIS :

Une amie très chère m'a offert récemment ce roman et je l'en remercie encore du fond du cœur !

 

J'ai donc découvert avec grand plaisir la plume riche et tendre de François d'EPENOUX.

 

L'auteur aborde les conflits de générations entre « le vieux » première génération, forte de certitudes, Jean, le fils, seconde génération pleine de doutes et Malo le petit fils, troisième génération remplie d'insouciance.


J'ai beaucoup aimé les dialogues ponctués d'une pointe d'humour et les échanges croustillants m'ont bien fait sourire...

 

J'ai passé un très bon moment en compagnie de ces personnages si attachants. Ce roman est vraiment émouvant et touchant et il fait du bien ! Bonne lecture !

 


 

 

 

 

Voir les commentaires

« MOKA »

« MOKA »

Tatiana de ROSNAY

POCHE

1er avril 2009

288 pages


 

RESUME :

Justine a 40 ans, un mari Britannique Andrew et deux enfants. Elle travaille en free-lance en tant que traductrice et mène une petite vie tranquille. Mais un mercredi après-midi tout va basculer. Son fils adolescent est renversé par un chauffard en plein Paris. L'inconnu prend la fuite, des témoins ont à peine le temps de noter quelques chiffres de la plaque d'immatriculation. Sérieusement blessé, Malcolm sombre dans le coma. L'enquête piétine.

Justine et Andrew, sous le choc, s'enlisent dans la rancœur, l'incompréhension. Leur couple se fragilise. Contre l'avis de son mari, de ses parents, Justine ne renonce pas à retrouver le responsable de l'accident. Qui était au volant de la Mercedes ancien modèle couleur « moka » ? La seule personne qui soutiendra Justine est sa belle mère, personnage aussi fantasque que surprenant. L'enquête les mènera dans une station balnéaire de France, au seuil d'une villa qui surplombe la place de la Côte Basque. Mais au bout de la route, à qui, à quoi Justine sera-t-elle confrontée ?

 

AUTEUR :

Tatiana de Rosnay est née le 28 septembre 1961, à Neuilly-sur-Seine. Son père est français d'origine russe, sa mère, anglaise. Elle se décrit comme étant "franglaise" et a été élevée à Boston et à Paris. Après des études littéraires en Angleterre, à l'Université de East Anglia, Tatiana a travaillé à Paris comme journaliste pour Vanity Fair, Psychologies, ELLE et le JDD. 

Tatiana de Rosnay a publié son premier roman, L'Appartement témoin, en 1992. Depuis, elle a publié une douzaine de livres dont Elle s'appelait Sarah, vendu à neuf millions d'exemplaires dans le monde et porté à l'écran par Gilles Paquet-Brenner en 2010. Quatre de ses romans sont en cours d'adaptation, Boomerang, Spirales, Moka et Le Voisin. Sa romancière préférée est Daphné du Maurier, dont elle a publié la biographie en mars 2015, Manderley For Ever, nominé pour le Goncourt de la Biographie 2015 et gagnant du Prix de la Biographie d'Hossegor 2015. 
Bilingue, Tatiana de Rosnay écrit certains de ses romans en anglais et d'autres en français. Ses livres sont traduits dans une quarantaine de pays et elle figure sur la liste des romanciers français le plus lus à l'étranger, notamment aux Pays-Bas et aux USA. Ses thèmes de prédilection sont les secrets de famille et la mémoire des murs. 
Elle vit en France avec sa famille. 


Bibliographie :
Manderley for ever, Albin Michel / EHO, 2015
Son Carnet rouge, EHO, 2014, Livre de Poche, 2015
Café Lowendal et autres nouvelles, Le Livre de Poche, 2014
A L'encre russe, EHO 2013, Le Livre de Poche 2014
Spirales, Le Livre de Poche, 2013
Rose, EHO 2011, Le Livre de Poche 2012
Le coeur d'une autre, Le Livre de Poche 2011
Le voisin, EHO 2010, Le Livre de Poche 2011
Boomerang, EHO 2009, Le Livre de Poche, 2010
La Mémoire des Murs, EHO 2008, Le Livre de Poche 2010
Elle s'appelait Sarah, EHO 2007, Le Livre de Poche 2008
Moka, Le Livre de Poche 2009
L'appartement témoin, 1992, Fayard, J'ai Lu 2010

 

AVIS  :

Je connaissais de longue date cet auteur, ayant lu grand nombre de ses romans et j'ai découvert « Moka ».

 

Tatiana de ROSNAY nous offre une belle analyse de la manière d'aborder les drames de la vie par ce splendide roman où le suspense est grand.

 

J'ai beaucoup aimé ce livre sur l'amour maternel, la quête de vérité d'une mère désespérée et j'ai vraiment été captivée par cette histoire touchante et magnifique, ressentant la douleur de cette maman.

 

Très bon moment de lecture !

Voir les commentaires

« LA DERNIERE DES STANFIELD »

« LA DERNIERE DES STANFIELD »

Marc LEVY

ROBERT LAFFONT/VERSILIO

20 AVRIL 2017

464 pages

 

RESUME :

Eléanor Rigby est journaliste au magazine National Géographic, elle vit à Londres. Un matin, en rentrant de voyage, elle reçoit une lettre anonyme lui apprenant que sa mère a eu un passé criminel.

 

Georges Harison est ébéniste, il vit dans les cantons de l'est au Québec. Un matin il reçoit une lettre anonyme accusant sa mère des mêmes faits.

Eleanor et Georges ne se connaissent pas. L'auteur des lettres leur donne à chacun RV dan s un bar de pêcheurs sur le port de Baltimore. A Baltimore, le corbeau est absent. Georges et Eleanor se rencontrent en découvrant, accrochée au mur du bar, une photo de leurs mères ensemble, quand elles avaient 30 ans. Quel est le lien qui les unit ? Quel crime ont-elles commis ? Qui est le corbeau et quelles sont ses intentions ??

 

AVIS :

Ce roman intense et palpitant entre enquête et secrets de famille nous entraîne au cœur d'un mystère qui hante trois générations, de la France occupée été 1944 à Baltimore dans la liberté des années 80 jusqu'à Londres et Montréal de nos jours.

 

ON ENTRE DANS CE LIVRE COMME DANS UN JEU D'ENIGMES !

 

L'écriture est sensible et intelligente. Marc LEVY invite au voyage et dans le temps et au fil des pages une question se pose : connaissons-nous bien nos proches ?

 

J'ai bien aimé ce thriller psychologique très divertissant et addictif et j'ai eu du mal à le lâcher jusqu'au dénouement que ne n'avais pas du tout anticipé !!!

 

Bonne lecture !

 

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>