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litterature francaise

Bonjour aujourd'hui lundi voici ma chronique concernant : "A l'Ombre des saules en pleurs"

« A L'OMBRE DES SAULES EN PLEURS »

Martine MAGNIN

FAUVES EDITIONS

7 février 2020

416 pages

 

 

 

Présentation

 

Pauline, la cinquantaine, coiffeuse dans une petite ville, est mariée à Antoine, plombier de son état, mais entomologiste et sculpteur sur métal d'insectes géants par passion. Un concours de circonstances va les conduire à devenir gardiens d'une petite résidence privilégiée sur l'Île des Saules... Sur ce lieu plein de charme se trouvent sept demeures, pour sept familles.

 

Les rencontres vont se révéler aussi savoureuses qu'inattendues, tandis que se succèdent au sein de cette joyeuse communauté petites victoires et gros chagrins. Mais l'Île des Saules leur réserve bien des surprises...

 

Lorsque disparaît la petite Chloé, les saules seront seuls témoins silencieux de ce drame.

 

 

L'auteure

 

 

Martine Magnin, auteure de nombreux livres, dont Le confort de l'autruche, paru aux mêmes éditions, est une passionnée de philosophie et de psychologie. Les relations humaines sont au cœur de ses écrits.

 

 

 

Mon avis

 

Je remercie Martine MAGNIN de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, son roman « A l'Ombre des saules en pleurs ». J'ai découvert la plume fluide et précise de cette auteure lors de la lecture de « Colliers de nouilles », ouvrage que j'ai beaucoup aimé.

 

 

Martine MAGNIN nous conte l'histoire de Pauline, coiffeuse dans une petite ville de l'Oise et Antoine son époux, plombier, artiste sculpteur et entomologiste.

 

Une nouvelle opportunité d'emploi se présente à eux et ils deviennent gardiens d'une résidence sur « l'île des saules » où sont implantées plusieurs maisons. Nous faisons connaissance, au fil des mots de l'auteure, des propriétaires de ces demeures et partageons leurs relations de voisinage, leurs joies et leurs peines. Pauline est une personne authentique et très attachante, courageuse, dévouée, une bonne épouse, une bonne mère et une vraie amie.

 

L'auteure nous offre un très beau roman avec des actes et des scènes au début desquels nous trouvons un proverbe ou une citation et se terminant tous par une petite phrase sur les saules... Beaucoup d'émotions sont palpables à la lecture de cet ouvrage.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman, très émouvant, intéressant, fort bien écrit, aux multiples rebondissements qui m'ont tenue en haleine jusqu'au dénouement et que j'ai lu rapidement malgré l'épaisseur de l'ouvrage.

Divers thèmes sont abordés avec pudeur, sensibilité, tendresse et humour tels que l'amour, l'amitié, la relation mère-enfant, le deuil, la différence, les fonctions de gardiennage, les insectes et les saules, ces arbres qui, comme les humains, pleurent..

 

Un excellent moment de lecture.

 

Page FB :https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

 

 

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui jeudi 30 avril voici ma chronique concernant : "LE DERNIER SALUT DE L'AMAZONE"

« LE DERNIER SALUT DE L'AMAZONE »

Véronique CHAUVY

Editions DE BOREE

12 mars 2020

288 pages

 

 

Présentation

 

Août 1893. Le Cirque Brésilien installe son chapiteau et sa ménagerie en plein cœur de Clermont-Ferrand. Le cirque a fondé sa réputation sur le numéro de dressage équestre de sa vedette : la baronne écuyère, Jenny de Rahden.

 

Sur son passage, avec son tendre regard vert et sa voix cristalline, la baronne de Rahden fait tourner la tête de bien des hommes : du jeune Georges, fasciné par l'univers du cirque, à son cousin Frédéric qui, à dix huit ans, rêve de s'affranchir de son père éleveur de chevaux, en passant par le journaliste Claude Desmarets à la recherche d'une actualité sensationnelle et de M. de Castenchiold, mystérieux soldat danois éperdument amoureux de Jenny. La tête tourne surtout au baron de Rahden, époux colérique et extrêmement jaloux, qui veille au-dessus de cette cour assidue. Un soir de représentation, des coups de feu retentissent en coulisses. Qui en est l'auteur ? Qui en est la victime ?

 

C'est le sujet, trente ans plus tard, devant un auditoire conquis du récit de Wally Costel, écrivain à la mode et témoin du drame. Au sein de cette assemblée, une personne est à l'origine du récit, une jeune femme blonde aux yeux verts avec une inflexion de voix troublante...


 

L'auteure


 

Après des études de droit, un début de carrière dans l'administration scolaire et des engagements associatifs, Véronique Chauvy se lance dans l'écriture. Elle choisit l'Auvergne, sa terre d'adoption depuis plus de vingt-cinq ans, pour planter le décor de ses romans où le destin de ses personnages traverse la grande Histoire. Elle est l'auteur d'Une Promesse bleu horizon, prix Lucien Gagon 2019, et d'Aux Douceurs du temps aux éditions De Borée.

 

 

 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Le Dernier salut de l'amazone », roman de Véronique CHAUVY, auteure dont j'ai lu un grand nombre d'ouvrages tant j'aime sa plume fluide et précise.

 

Je remercie également Véronique pour la très gentille dédicace qui m'a beaucoup touchée.

 

L'auteure nous emporte tout d'abord en 1921 et Wally, écrivain célèbre raconte la tragédie qui s'est déroulée le 24 août 1893 alors que son amie, la baronne Jenny de Rahden, jeune, belle et talentueuse écuyère, se produisait ce jour là dans un cirque de Clermont-Ferrand. Un meurtre a été commis mais que s'est-il réellement passé ? S'agissait-il d'une vengeance, d'un crime passionnel ?

 

Véronique CHAUVY décrit à merveille les traits physiques et psychologiques des protagonistes de son roman mais également l'art équestre et le monde du cirque à une époque où les représentations faisaient rêver les jeunes enfants comme ce fut le cas pour Georges, le fils de la blanchisseuse et pour Frédéric son cousin...

 

L'histoire est original. L'intrigue est passionnante et se déroule sans temps mort. Ainsi, au fil des mots de l'auteure, l'on ne peut s'empêcher de tourner les pages au plus vite afin d'en connaître le dénouement.

 

J'ai beaucoup aimé l'histoire mystérieuse, très bien écrite et vraiment addictive, de la femme hors du commun qu'était cette amazone que, grâce aux descriptions précises de l'auteure, le lecteur imaginera aisément évoluer sur la piste.

 

Un très bon moment de lecture.

 

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Bonjour aujourd'hui samedi voici ma chronique concernant : "LA FILLE DE PERSONNE"

«LA FILLE DE PERSONNE »

Cécile LADJALI

ACTES SUD

Mars 2020

204 pages

 

Présentation

 

La quête des origines et l’origine de la création se confondent dans la vie de Luce Notte, étudiante berlinoise partie sur les traces d’un père fantôme. À la faveur de “coïncidences supérieures”, elle croise ainsi le chemin de Franz Kafka, à Prague, puis bien des années plus tard, de Sadeg Hedayat, à Paris. Des écrivains aux fortes affinités électives, oppressés tous deux par la tentation du suicide et la destruction de leurs textes. Devenue l’héritière fortuite de deux inédits des maîtres, Luce incarne la puissance de rêve du lecteur pour faire exister les livres. Son vertige, devant la beauté de cette esthétique spectrale, est aussi celui de l’œuvre au noir qui nourrit tout écrivain.

 

L'auteure

 

Née à Lausanne en 1971 de mère iranienne, Cécile Ladjali est agrégée de lettres modernes. Elle enseigne le français dans le secondaire ainsi qu’à la Sorbonne nouvelle.

 

 

Mon avis

 

Je remercie Version Fémina de m'avoir donné l'opportunité de lire « La Fille de personne », roman de Cécile LADJALI dans le cadre du jury « coup de cœur des lectrices » dont je fais partie.

 

Luce Notte, étudiante Berlinoise, suite à la promesse qu'elle a faite à sa mère mourante, part sur les traces de son père qu'elle ne connaît pas..

 

Elle rencontre deux écrivains : Franz Kafka à Prague puis Sadeg Hedayat à Paris. Tous deux ont un point commun, l'envie de mettre fin à leurs jours et de détruire leurs œuvres..

 

Dans cet ouvrage original, Cécile LADJALI aborde des thèmes intéressants tels que la quête des origines, l'amitié, la passion des livres, le monde littéraire.

 

Toutefois je n'ai pas trop accroché à la lecture de ce roman sombre, triste un peu trop philosophique à mon goût mais qui séduira les amateurs du genre.

 

 

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Bonjour aujourd'hui vendredi voici ma chronique concernant : "JACQUES, L'ENFANT CACHE"

« JACQUES, L'ENFANT CACHE »

Emmanuelle FRIEDMANN

Editions PRESSES DE LA CITE

20 février 2020

288 pages

 

 

 

Présentation

 

 

1943. Depuis la mort de son père, fusillé par les nazis, Jacques n'a plus le cœur à jouer. A Paris, sa mère Blima et lui, loin de leur famille disséminée, vivent dans la peur constante d'une arrestation. Prête à tout pour le sauver et lui épargner de vivre terré dans des caves, Blima confie son petit garçon au pasteur Joussellin.


Le château de Cappy dans l'Oise, qu'il dirige avec humanité, est devenu le refuge d'une centaine « d'enfants cachés" juifs. C'est un déchirement pour Jacques, qui, à huit ans, n'a jamais été séparé de sa mère. Malgré l'inquiétude, la solitude, la peur, l'enfance peut-elle reprendre ses droits ?


Dans ce roman tiré d'une histoire vraie, celle du père de l'auteure, l'émotion et la gravité côtoient l'innocence et le courage des jeunes héros, portés par les tragédies de l'Histoire. Avec, en filigrane, le portrait d'un Juste, le pasteur Joussellin.

 

L'auteure

 

Emmanuelle Friedmann est journaliste. Après Le Rêveur des HallesLa Dynastie des Chevallier et L’Orphelinat, elle aborde dans La Faute des autres la question des secrets de famille.

 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Jacques, l'enfant caché », roman d'Emmanuelle FRIEDMANN et ainsi de découvrir la plume fluide et précise de cette auteure.

 

 

Nous sommes en 1943 à Paris. Jacques, jeune garçon âgé de 8 ans, de confession juive, réussit à prévenir sa mère Blima que la police française les recherche et ils échappent ainsi aux rafles. Tous deux vont se cacher chez le frère de Blima dont l'épouse n'est pas juive. La situation s'aggrave et la tante de Jacques est contrainte de le conduire dans un centre situé dans l'Oise dans lequel le pasteur Jousselin accueille, cache, sauve un grand nombre d'enfants...

 

Jacques vit mal d'être séparé de sa maman dont il n'a pas de nouvelles. Dans le camp il est avec d'autres enfants qui, comme lui, sont malheureux. Il essaye toutefois de s'adapter à la vie de groupe et attend avec impatience que sa maman vienne le chercher.

 

Je me suis sentie de suite happée par les mots de l'auteure et très émue. Comment ne pas s'attacher à ce petit garçon, ne pas trembler et espérer pour la survie de sa mère qui habitet dans une sorte de cave loin des siens en cette période ô combien douloureuse et tourmentée de notre Histoire ?

 

Emmanuelle FRIEDMANN nous conte le destin de son père qui, grâce à l'engagement et au courage d'un pasteur, a eu la vie sauve. Elle nous fait découvrir la souffrance de ces enfants qui, comme Jacques, ont vécu cachés jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale et ont été traumatisés par ces événements.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman sur le devoir de mémoire, poignant, très bien écrit, fort émouvant du fait qu'il est tiré d'une histoire vraie, que j'ai lu pratiquement d'une traite.

 

Un très bon moment de lecture.

 

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui jeudi voici ma chronique COUP DE COEUR : "L'ECHO DE TA MEMOIRE"

« L'ECHO DE TA MEMOIRE »

Cristine VERLEDENE

Auto-Edition

23 juin 2019

228 pages

 

 

Présentation

 

Nous sommes au crépuscule des années soixante. Cristine, une fillette de douze ans, se pâme de ravissement face à un film culte, "Le Clan Des Siciliens." Elle sera dès lors toute acquise à la Sicile, et bien qu'elle ne puisse y associer pas plus des mots que des images, elle n'aura de cesse d'en rêver treize années durant.

 

Juillet 1982. La fillette d'hier, alors âgée de vingt-cinq ans, foule pour la première fois la terre de Sicile. Mais cette puissance souveraine, qu'est la destinée, avait-elle pour dessein de faire, un jour, se croiser deux regards ? Ceux de deux êtres en quête d'absolu, si semblables et conjointement si différents. D'une plume poétique et par instants lyrique, l'auteure nous transporte dans une tranche de vie, dans un récit où se côtoient irrépressible joie de vivre et insoutenable souffrance, un récit qui ne manque d’interpeller le lecteur sur la passion, la mort, le deuil, l'impossible oubli, et sur cette "chose" que nous, les humains, avons choisi de nommer "Hasard ".

 

L'auteure

 

« Je suis née dans une île amoureuse du vent, où l'air a des senteurs de sucre et de vanille, et que berce au soleil du tropique mouvant, le flot tiède et bleu de la mer des Antilles. »

Extrait d'un poème de Daniel Thaly, poète antillais, (1879-1950)


 

 

Mon avis

 

Je remercie Emma, « La Voie de Calliopé » de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « L'Echo de ta mémoire », roman de Cristine VERLEDENE.

 

La très jolie couverture et le résumé très alléchant m'ont interpellée et j'ai été de suite séduite par les mots de l'auteure.

 

Cristine vit en Guadeloupe avec ses parents et ses onze frères et sœurs. A l'âge de douze ans, elle tombe amoureuse de la Sicile en regardant à la télévision un film culte des années 60 : « Le Clan des Siciliens ». Quelques années plus tard, elle décide de découvrir ce pays qui la fascine tant et part donc en Sicile avec sa sœur Eléanore.

Sa rencontre avec Santo, un jeune homme mystérieux qui vit dans le village où elles séjournent, va vraiment bouleverser sa vie...

 

 

L'auteure nous conte l'histoire d'un amour impossible, un premier amour fou et destructeur. Elle nous invite au voyage et nous entraîne dans les souvenirs de Cristine où nous partageons ses joies, ses peines, ses espoirs et ses déceptions..

 

Il faut dire que Cristine VERLEDENE a une magnifique plume poétique et envoûtante et que l'on se sent bercé par ses mots qu'elle a écrits vraiment avec son cœur. Je me suis demandé si cette histoire est autobiographique ou une fiction du fait que l'héroïne se prénomme Cristine et vit en Guadeloupe comme l'auteure... peut être tout simplement le « hasard » me direz-vous...

 

J'ai ADORE ce sublime ouvrage, extrêmement bien écrit, nostalgique et bouleversant qui aborde des thèmes délicats tels que : la passion, le deuil, le manque de l'autre, la mafia, que j'ai lu d'une traite ne pouvant me résoudre à le quitter et refermé à regret.

 

Voici un premier roman très prometteur qui fut pour moi un vrai COUP DE COEUR.

 

Excellent moment de lecture.

 

 

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui jeudi voici ma chronique concernant : "LA PERLE DE L'EST"

« LA PERLE DE L'EST »

Gérard GEORGES

Editions RAMSAY

20 septembre 2019

288 pages

 

Présentation

 

Hiver 1996 en Auvergne. Hiver particulièrement rude, avec un enneigement considérable. Marcellin Latour, la soixantaine, veuf et ancien professeur de Lettres, homme bourru, un peu réac, vit dans une maison à l’orée d’un bois, dans la montagne. En ce matin de novembre, le téléphone sonne : c’est la gendarmerie de Saint-Pierre-sur-Dorette. Une jeune femme, originaire d’Europe de l’Est, est recherchée. Elle aurait été aperçue aux abords le la maison de Marcellin. Celui-ci apprend qu’elle est polonaise et la découvre réfugiée dans sa grange. Quel choc ! Comme cette jeune femme prénommée Maryla, ressemble à son épouse Mariette, décédée il y a une vingtaine d’années ! Un dilemme se pose alors à Marcellin : quelle décision doit-il prendre, sachant qu’elle est activement recherchée par la gendarmerie? Et, d’ailleurs, pourquoi est-elle recherchée? Qu’a-t-elle commis de tellement répréhensible ? La clé de ces interrogations se trouve peut-être en Pologne dans un passé un peu trouble de Maryla et ce ceux qui gravitaient autour d’elle au cours de ces derniers mois. Mais cette histoire va aussi montrer la passion inavouée (et peut-être inavouable) d’un homme qui entre dans la vieillesse pour une jeune femme étrangère que tout le monde semble rejeter.
 

L'auteur


Ayant plus de trente ouvrages à son actif (romans, nouvelles et poèmes), Gérard GEORGES est un écrivain à succès, reconnu par ses pairs et que le grand Jean ANGLADE lui-même, avant de partir pour un autre monde, avait reconnu comme étant son héritier spirituel. Ce roman ne pourra qu'attirer à l'auteur un public nouveau, tout en lui conservant un lectorat fidèle.

 

 

Mon avis

 

Je remercie RAMSAY Editions et en particulier Christophe de m'avoir permis de lire, en avant-première, en service de presse « La Perle de l'Est », roman de Gérard GEORGES et ainsi de découvrir la plume fluide et majestueuse de cet auteur.

Gérard GEORGES nous emmène en 1996, en Auvergne où Marcellin, retraité de l'Education Nationale et veuf depuis une vingtaine d'années, vit seul avec sa chienne Gaïa. Marcellin est solitaire et a pour habitude de se rendre chaque matin au café de son village pour acheter son pain et son journal..


Sa petite vie tranquille est toutefois bouleversée lorsqu'il reçoit un appel téléphonique de la gendarmerie lui signalant qu'une jeune femme originaire de l'Europe de l'Est, qu'ils recherchent, aurait été vue près de chez lui.

 

Qui est la jeune Maryla ? Quels méfaits a-t-elle bien pu commettre ?

 

L'auteur décrit avec moult détails les paysages enneigés de l'Auvergne et l'on imagine aisément les grandes étendues neigeuses et l'on ressent vraiment le froid par ses mots....

Il dresse également un portrait précis tant physique que psychologique des protagonistes de son roman les rendant ainsi vrais et attachants pour certains mais détestables pour d'autres.

 

J'ai bien aimé la restitution des dialogues des habitués de bars en milieu rural et souri lors de certains passages !

 

L'histoire est sympathique et le suspense bien mené, l'auteur distille avec parcimonie, au fil des confidences de Maryla et ce tout en nous faisant voyager en Pologne, des informations nous permettant de découvrir le passé de l'intéressée et nous donne ainsi l'envie de poursuivre au plus vite notre lecture.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman original, très bien écrit, empli de tendresse que j’ai lu d'une traite et avec lequel j'ai passé un bon moment de lecture.

 

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Bonjour aujourd'hui mardi voici ma chronique concernant : "DESTINS INTERDITS"

« DESTINS INTERDITS »

Nathalie THOMAS-VERNEY

LE LYS BLEU

24 avril 2019

494 pages

 

Présentation

 

Julian a seize ans. Jeune délinquant et ancien toxicomane, il habite un vieux mobil-home vétuste avec sa mère et sa petite sœur. Très vite déscolarisé, il gagne cependant beaucoup d'argent en faisant des combats de boxe, la nuit dans les sous-sols des immeubles des cités. Julian n'a qu'une passion : le muy thai, ou boxe thaïlandaise, où il excelle, mais il n'a pas de rêves, pas de projets, pas d'avenir. 


Kentin a seize ans. Adolescent brillant, dont la beauté n'a d'égale que l'intelligence, il est le fils unique d'Alexandre Dumont de Givry, dix-neuvième comte de Givry, et habite le château de ses illustres ancêtres. Kentin a un rêve secret : devenir créateur de parfums, ce qui n'est pas du goût de son père. Julian et Kentin vivent à quelques centaines de mètres l'un de l'autre, mais ils ignorent totalement leurs existences. 


Une relation ambiguë qui commence par un viol, et un pardon qui mènera le jeune Julian aux portes de l'enfer. Deux existences qui n'auraient jamais dû se croiser ; deux mondes qui n'auraient jamais dû se rencontrer ; une passion qui n'aurait jamais dû voir le jour ; deux destins qui n'auraient jamais dû s'unir : deux destins interdits.

 

L'auteure

 

Née à Montereau-Fault-Yonne, Nathalie Thomas-Verney a toujours été amoureuse de sa région, entre vallée de la Seine et forêt de Fontainebleau. Son premier roman, " L'Exil ", sort en 2016. En novembre de la même année, elle remporte le concours d'écriture du château de La Motte Tilly avec sa nouvelle intitulée : " Le Dernier Chant du Rossignol ". Encouragée par les membres du jury, elle décide de se consacrer à l'écriture du roman.
" ; Le Dernier Chant du Rossignol" ; , sorti en avril 2018 qui sera primé au concours international des Arts Littéraires en 2019. Cette année, un second roman, plus contemporain, voit le jour : " Destins Interdits ". Une histoire qui se déroule dans sa région et qui s'inspire d'une citation de William Shakespeare : " il n'y a pas de mal qui ne passe pas au bien ". S'il est un fil conducteur dans chacun des romans de Nathalie Thomas-Verney, ce sont les châteaux : La Motte Tilly pour " Le Dernier Chant du Rossignol " (2018), Livry sur Seine pour " Destins Interdits " (2019) et le château du Pré, à Chartrettes, pour " L'or et le fer " (2020), des lieux pleins de souvenirs qui, comme une romancière, racontent des histoires.

 

Mon avis

Je remercie Nathalie THOMAS-VERNEY de m'avoir permis de lire, en service de presse, son dernier roman « Destins interdits » et pour la gentille dédicace qui m'a beaucoup touchée. J'ai découvert la plume légère et majestueuse de cette auteure lors de la lecture de son roman « Le Dernier chant du rossignol », qui fut pour moi un véritable COUP DE COEUR.

 

Nathalie THOMAS-VERNEY nous conte la rencontre entre Kentin, futur comte de Givry qui habite dans un château et Julian, garçon marginal qui lui vit dans un mobil-home, tous deux sont âgés de 16 ans.

 

Tout oppose ces deux jeunes gens issus de mondes différents, que seule une amitié sincère pourrait réunir. Mais sait-on vraiment qui se cache derrière les personnes qui prétendent être nos amis et auxquelles nous accordons toute notre confiance ?

 

L'histoire est intense, très émouvante et certains passages m'ont attristée, révoltée, dérangée surtout celui du viol..

 

L'écriture est belle, douce et addictive. Ainsi on ne peut s'empêcher de tourner rapidement les pages, sans même s'en rendre compte, pour connaître le dénouement, au demeurant fort surprenant, mais je vous laisserai le découvrir par vous-mêmes..

 

J'ai beaucoup aimé cet excellent ouvrage qui aborde avec brio des sujets difficiles comme le viol, l'homosexualité et d'autres thèmes : la musique, les combats de boxe (muy thaï), l'amitié, l'amour, la bourgeoisie, les différences de classes sociales et les métiers de la parfumerie.

 

Très bon moment de lecture.

 

 


 

 

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Bonjour aujourd'hui vendredi je vous propose ma chronique concernant : "PLUS DOUCE EST LA VENGEANCE"

« PLUS DOUCE EST LA VENGEANCE »

Marjorie LEVASSEUR

Auto-Edition

3 juillet 2019

211 pages

 

 

Présentation

 

Parfait carriériste, Sylvain Caron n’en est pas moins très amoureux de sa femme et lorsque celle-ci perd la vie dans des circonstances dramatiques, il est fou de douleur…
Fou de douleur et ivre de rage envers Tanguy Verdier, l’homme qu’il estime responsable de la mort de son épouse. Et sur la tombe de celle-ci, il lui fait une promesse : peu importe le temps que cela lui prendra et les moyens employés, cet homme paiera pour son crime.
Mais Sylvain va bien vite réaliser qu’on ne s’improvise pas justicier vengeur du jour au lendemain et que les choses ne sont pas toujours aussi simples et limpides qu’on le voudrait.

 

 

 

L'auteure

 

Marjorie Levasseur est une auteure auto-éditée qui vit en Bourgogne.


De formation juridique, elle est devenue aide-soignante après une reconversion professionnelle sur le tard. 
Ce sont les différentes anecdotes entendues dans son métier qui lui ont inspiré son premier roman, Une parenthèse dans ta vie..., bientôt suivi d'Il n'y a pas d'ombre sans lumière qui en est la suite.



Bibliovore impénitente, c'est à force de lecture que l'envie d'écriture s'est imposée d'elle-même dans sa vie.
 

 

 

Mon avis

 

Je remercie LA VOIE DE CALLIOPE et en particulier Emma, de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Plus douce est la vengeance », roman de Marjorie LEVASSEUR, auteure dont j'ai découvert la plume fluide et précise lors de la lecture de « Quoi qu'il advienne » et « Quoi qu'il nous en coûte », romans que j'ai beaucoup aimés.

 

Dans un genre différent, Marjorie LEVASSEUR nous présente un roman choral permettant au lecteur de connaître, les pensées et avis des protagonistes de son livre.

 

Ainsi nous découvrons Tanguy, jeune homme de 22 ans, qui a été élevé par sa mère et a grandi sans père avec ses deux jeunes frères. Tanguy a tout fait pour réussir ses études afin que Catherine, sa maman, puisse être fière de lui et a un bel avenir devant lui. Malheureusement, un soir où il prend le volant pour se rendre à une soirée entre amis, il ressent une grosse fatigue et s'endort en conduisant. Il renverse une jeune femme qui se trouvait sur sa route. A partir de ce jour, sa vie va basculer et la culpabilité ne le quittera plus.

 

Nous faisons ensuite connaissance avec Sylvain, la quarantaine, issu d'un milieu bourgeois, patron de son entreprise où il travaille sans relâche au détriment de sa vie de famille jusqu'au jour où il perd son épouse. Il n'a plus qu'une idée en tête : se venger de celui qui a renversé sa femme..

 

Comme à son habitude, l'auteure a le don de décrire avec moult détails les traits tant physiques que psychologiques de ses personnages, les rendant authentiques et attachants. Beaucoup d'émotions surgissent au fil des mots de Marjorie LEVASSEUR et même si nous comprenons le désir de vengeance de Sylvain, sans vraiment l'approuver, nous ne pouvons nous empêcher de trembler pour Tanguy et d'espérer sa survie...

 

L'histoire est mystérieuse, intéressante, émouvante, le suspense très bien mené et les nombreux rebondissements tiennent le lecteur en haleine jusqu'au dénouement fort surprenant.

 

J'ai ADORE cet excellent roman, très bien écrit, bouleversant et addictif que j'ai lu en une soirée, qui traite de sujets difficiles que l'auteure a abordés avec finesse, tels que la vengeance, la douleur ressentie lors de la perte d'un être cher d'un côté, la culpabilité et la descente aux enfers d'un autre.

 

Je vous recommande donc de le lire sans hésitation afin de passer un excellent moment de lecture.

 

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Bonjour aujourd'hui jeudi voici ma chronique concernant : "ANNA"

« ANNA »

Anne-Marie QUINTARD

Editions JETS D'ENCRE

8 janvier 2018

296 pages

 

Présentation

 

« Nos hommes sont morts pour la France : pas nous. On les a encensés et couverts de médailles ; pas nous. Pourtant, nous aussi nous nous sommes battues. Contre l'occupation, les privations, les maladies et surtout l'absence qui nous rongeait lentement. Nous étions Anna, Léopoldine ou Fanie, nous sommes vos grands-mères et nos histoires, pas si anciennes, ne devraient pas tomber dans l'oubli... »

 

Loin des tranchées et des images d'Epinal, Anne-Marie QUINTARD dresse, dans ce roman d'un grand réalisme, le portrait de femmes fortes qui, courageuses et attachantes, traversent vaillamment les années tourmentées de la première moitié du XXème siècle.

 

L'auteure

 

Aujourd'hui retraitée, Anne-Marie QUINTARD habite en Ardèche et exerce la fonction de présidente du conseil d'administration de la société locale du Sud Vivarais de la Caisse d'Epargne Loire Drôme Ardèche et siège au conseil d'orientation et de surveillance de cet établissement. Présidente d'un cercle littéraire, elle organise deux prix locaux du roman : le Prix des prix et le prix Grenette. Elle est également membre de la confrérie de la plume ardéchoise.

 

Mon avis

 

Je remercie mon amie Marie ZIELINSKI de m'avoir envoyé, pendant mon hospitalisation, « Anna », roman d'Anne-Marie QUINTARD. J'ai ainsi découvert la très belle plume de cette auteure.

 

L'auteure donne la parole à son héroïne, Anna qui, sentant sa mort proche, se souvient ce que fut sa vie de 1890 à 1970 et nous conte son destin.

 

Au travers du parcours de cette femme, Anne-Marie QUINTARD rend hommage à toutes celles qui, à leur manière et dans l'ombre, ont combattu pour notre pays pendant les périodes sombres de notre Histoire fin 19 ème-début 20ème siècle.

 

Ces femmes,  fortes, généreuses, déterminées, ont élevé seules leurs enfants, cultivé les terres, fait tourner les usines pendant que leurs maris, leurs frères, leurs fils étaient au Front.. Elles étaient nos grands-mères, nos arrière-grands-mères et travaillaient dur, sans relâche jusqu'au bout de leurs forces.

 

L'histoire se déroule dans le Nord de la France, région que l'auteure connaît parfaitement et dépeint à merveille.

 

J'ai apprécié l'ajout par l'auteure d'une fiche reprenant l'arbre généalogique d'Anna, permettant ainsi aux lecteurs de se repérer face aux nombreux protagonistes de cet ouvrage.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman poignant, passionnant, très bien écrit qui m'a émue et avec lequel j'ai passé un bon moment de lecture.

 

Je pense que ce roman devrait être lu par les nouvelles générations qui ne peuvent s'imaginer quelle était la vie de nos ancêtres..

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui vendredi voici ma chronique COUP DE COEUR VERSION FEMINA concernant : 'LE BAL DES FOLLES"

« LE BAL DES FOLLES »

Victoria MAS

Albin MICHEL

21 août 2019

260 pages

 

Présentation

 

Chaque année, à la mi-carême, se tient un très étrange Bal des Folles.  Le temps d'une soirée, le Tout-Paris s'encanaille sur des airs de valse et de polka en compagnie de femmes déguisées en colombines, gitanes, zouaves et autres mousquetaires. Réparti sur deux salles - d'un côté les idiotes et les épileptiques ; de l'autre les hystériques, les folles et les maniaques - ce bal est en réalité l'une des dernières expérimentations de Charcot, désireux de faire des malades de la Salpêtrière des femmes comme les autres. Parmi elles, Eugénie, Louise et Geneviève, dont Victoria Mas retrace le parcours heurté, dans ce premier roman qui met à nu la condition féminine au XIXe siècle.

 

 

L'auteure

 

Victoria Mas a travaillé dans le cinéma. Elle signe avec Le Bal des folles son premier roman.

 

 

Mon avis

 

 

Je remercie VERSION FEMINA de m'avoir permis de faire partie du jury « coup de cœur des lectrices » et de découvrir «Le Bal des folles », roman de Victoria MAS ainsi que la très jolie plume de cette auteure.

 

Victoria MAS nous emporte en 1885 à La Salpêtrière à Paris où nous faisons connaissance avec Louise une jeune fille qui a été victime d'un viol, Thérèse une prostituée, Eugénie qui a le pouvoir d'entrer en contact avec les défunts et Geneviève l'intendante.

Victoria MAS nous conte le destin de ces femmes qui ont été internées d'office par un membre de leur famille, considérées comme hystériques et servant de cobayes dans le cadre des travaux du Dr Charcot..

 

Un gros COUP DE COEUR pour ce premier roman surprenant, très bien écrit et fort prometteur sur la condition féminine au XIXème siècle et la découverte de la neurologie.

 

Beaucoup d'émotions fortes sont palpables à la lecture du parcours de ces femmes si attachantes que l'on aimerait sauver et aider à sortir de cet hôpital..

 

Un excellent moment de lecture.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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