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interview michele dassas

INTERVIEW REALISEE CE SOIR AVEC MICHELE DASSAS SUR MON GROUPE FB

INTERVIEW AUTEURE

Michèle DASSAS

 

 

JM : - Bonsoir à tous

 

Notre amie Michèle DASSAS a gentiment accepté, de se soumettre, récemment, à mes questions.

 

 

 

JM : - Bonsoir Michèle

 

Comment allez-vous ? Etes-vous prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Michèle : Oui, bien sûr, avec grand plaisir.

 

 

JM : - Pouvez-vous, tout d'abord, vous présenter afin que nos amis puissent mieux vous connaître ?

 

Michèle : Je suis écrivain depuis plus de vingt ans. J’ai d’abord rédigé des contes et petites nouvelles pour valoriser le patrimoine de ma région. J’habite en Sologne aux confins du Berry. J’ai créé une collection, intitulée « contoguides » : des guides touristiques, avec comme fil conducteur un écrivain régional (George Sand, Alain Fournier, Maurice Genevoix, Colette, etc.), et agrémenté de contes inspirés par les lieux. J’en ai écrit sept. Ensuite, je suis passée aux romans. Le neuvième est en gestation.

 

JM : - Et si vous nous parliez de vos ouvrages ?

 

Michèle : Mes romans ne se passent jamais dans une période contemporaine. J’ai une prédilection pour la fin du XIXème siècle et le début du XXème. J’ai fait une exception dans « la demoiselle du téléphone », où j’ai ressuscité la ville de mon enfance : Gien. L’intrigue se passe entre 1960 et 1963, mais je ne suis pas allée plus avant dans le monde actuel…

Dernièrement, je me suis attachée à des destins de femmes : l’actrice Madeleine Sologne dans « Une gloire pour deux », la pionnière des avocates, Jeanne Chauvin dans « Femme de robe » et la seule véritable élève de Renoir dans : « À la lumière de Renoir » qui vient de paraître.

 

 

JM : - Avez-vous d'autres projets d'écriture et souhaitez-vous nous en dire quelques mots ?

 

 

Michèle : Oui, je travaille actuellement sur le destin d’une femme née esclave et qui a terminé sa vie à Monaco, en grande dame. Ce roman, comme tous les autres, mêle fiction et réalité historique. J’adore faire des recherches préalables, un peu comme un travail de détective.

 

 

 

JM : - Où trouvez-vous l'inspiration pour créer les protagonistes de vos livres ? Improvisez-vous ou connaissez-vous la fin de vos histoires avant d'en commencer l'écriture ?

 

Michèle : J’ai d’abord une idée qui me vient, un désir. Et je cherche en ce sens dans la littérature, dans l’histoire, et toute la trame commence à se former dans ma tête. Avant de commencer à écrire, je rédige le squelette de mon roman et je connais déjà la fin, bien sûr. Ensuite, je construis un plan et je commence à rédiger. Tout au long de ce travail de rédaction, je vais continuer à enquêter, faire des recherches historiques, afin de coller au mieux à la réalité.

 

 

 

JM : Comment procédez-vous pour écrire vos romans (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Michèle : J’écris directement sur l’ordinateur, ensuite j’imprime. Je relis, je corrige, j’ajoute des annotations sur les feuilles imprimées. Quand je n’ai pas d’ordinateur avec moi (dans le train ou ailleurs), je prends des notes sur un bout de papier.

 

 

 

 

JM : - Quand écrivez-vous (la nuit, le jour) pendant combien d'heures ?

En combien de temps écrivez-vous un roman ?

 

 

Michèle : J’écris essentiellement le matin, dans ma cuisine très claire qui donne sur les bois, durant deux ou trois heures, ou une heure seulement, et pas forcément tous les jours. La rédaction d’un roman me prend une année environ, parfois plus, parfois moins.

 

 

JM : - Vos livres sont des romans historiques, des biographies romancées relatant des parcours de femmes mais je crois savoir que vous avez également écrit des contes, des nouvelles et des contoguides. Pourquoi ces choix et envisagez-vous d'écrire dans un autre genre ?

 

Michèle :

J’adore tout ce qui touche au passé, j’aime l’Histoire et les histoires. J’aime la beauté de la nature. Le présent et le futur ne m’intéressent pas vraiment, pas pour l’instant du moins. Je n’ai pas fini d’explorer ma période préférée qui me rassure, car elle est passée.

 

 

 

JM : - Si ma mémoire est bonne, vous avez obtenu de nombreux prix pour vos ouvrages et le dernier (1er prix concours Arts et Lettres de France en 2018) décerné pour “Femmes de robe”. Pouvez-vous nous conter comment vous avez vécu ces aventures ?

 

Michèle : J’ai toujours beaucoup aimé les examens, les concours. J’étais, bien sûr, à chaque fois ravie de remporter le prix. Je vois cela comme un encouragement à continuer.

 

JM : - L'écriture de tels livres nécessite de nombreuses recherches. Comment procédez-vous pour ce faire ?

 

Michèle : Cela dépend de l’ouvrage. Pour « Femme de robe », la presse d’époque a tellement parlé d’elle que j’ai trouvé une mine de renseignements dans les journaux. À chaque fois, je me déplace sur les lieux pour « sentir l’atmosphère ». Pour « Une gloire pour deux », ce sont des membres de la famille de Madeleine Sologne qui m’ont principalement fourni des renseignements. Pour « À la lumière de Renoir », je me suis appuyée sur des écrits de Jeanne Baudot, de Julie Manet, de Jean Renoir, de Jean Griot, et des témoignages, etc..

 

 

JM : -Avez-vous des séances de dédicaces prévues prochainement et où ?

 

Michèle : Tout est vraiment bouleversé. Toutes mes dates ont été annulées. Je serai présente au salon du livre de Cosne les 17/18/19 septembre.

 

 

 

 

JM : - A qui confiez-vous vos manuscrits en première lecture (amie, membre de votre famille, bêta lecteur) ? Qui réalise les couvertures de vos livres ?

 

Michèle : Je confie mes livres à des amis, à l’une de mes filles, à ma mère et je recueille les premières impressions. Je tiens compte de leurs observations. Les couvertures de mes livres sont réalisées par l’éditeur.

 

JM : - Comment avez-vous procédé pour faire publier vos ouvrages ?

 

Michèle : J’ai eu la chance, dès mon premier ouvrage, de trouver un éditeur local que je n’ai jamais quitté. Les éditions CPE sont devenues les éditions Marivole et maintenant Ramsay. J’ai, également, été éditée en Suisse (contoguide sur Charlie Chaplin à Vevey/Montreux)

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui vous ont donné l'envie d'écrire ?

 

Michèle : Les auteurs classiques de la fin du XIXème siècle et du début XXème. Je préfère lire des textes bien écrits dans notre belle langue française. J’ai une grande admiration pour le style de Colette. Parmi les contemporains, j’aime celui de Jean-Philippe Toussaint.

 

 

JM : Lisez-vous et quel genre de lecture ?

 

 

Michèle : Je lis très peu ou plutôt je lis beaucoup de documents et de livres historiques, ayant un rapport avec mon travail. Donc, je picore çà et là des informations. Je lis rarement les romans des autres.

 

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont vos passions ?

 

Michèle : J’aime peindre (je barbouille des toiles de couleurs très gaies, mais je n’ai aucun talent, c’est par plaisir). J’éprouve également beaucoup de plaisir à tondre et jardiner, pour que tout soit joli et agréable à regarder, pour que mes enfants et petits-enfants puissent en profiter.

 

 

JM : - Quels conseils donneriez-vous aux lecteurs qui souhaitent devenir écrivains ?

 

 

Michèle : C’est difficile de donner des conseils dans ce domaine. Je pense que l’écriture vient comme un besoin, une pulsion. Coucher sur le papier des histoires ou des pensées qui nous animent, c’est un peu une sorte d’accouchement (coucher-accoucher). Il faut se lancer, il faut commencer par un bout.

 

JM : - Quel est votre endroit préféré (pièce de votre maison, une région, un pays) ?

 

Michèle : Comme je l’ai dit plus haut, c’est ma cuisine très ensoleillée, mais je peux écrire ailleurs. Il me faut le calme et un bel environnement.

 

 

JM : - Avez-vous des animaux de compagnie ?

 

 

Michèle : Non et je n’en désire pas. Je veux être libre, ne pas avoir de chaînes. J’ai des animaux de compagnie sauvages (les sangliers, les lièvres, les chevreuils) dont je n’ai pas la charge, cela me suffit.

 

 

JM : - Quel est votre film culte et quel genre de musique écoutez-vous ?

Ecrivez-vous en musique ?

 

Michèle : Mon film culte ? la trilogie de Pagnol, mais j’adore regarder des comédies comme Papy fait de la résistance.

J’écoute très peu de musique. Je crois même que la musique me dérange dans mon écriture. J’aime Chopin, Mozart, Haendel, Sati, etc. et les chansons des années 70/80/90 que j’écoute sur nostalgie (uniquement en voiture). La mélodie est importante.

 

 

JM : - Quel mot vous définit le mieux ?

 

Michèle : la curiosité

 

 

JM : - Quelle est votre odeur préférée, votre couleur ?

 

Michèle : l’odeur de l’églantine. Ma couleur préférée : je crois que je n’en ai pas, car j’aime les couleurs vives, mais je porte beaucoup de noir.

 

JM : - Quel proverbe vous vient de suite à l'esprit ?

 

Michèle : À toute chose malheur est bon.

 

JM : - Si vous deviez partir sur une île déserte quel objet, indispensable à vos yeux, emporteriez-vous ?

 

 

Michèle : Un gros cahier et un crayon (mais cela fait deux objets, alors un livre, et dans ce cas-là la Bible, une occasion de la lire enfin !)

 

JM : - Avez-vous quelque chose à ajouter ?

 

Michèle : Juste un grand merci pour ce questionnaire complet.

 

 

JM : - Merci Michèle DASSAS pour ce très agréable moment passé en votre compagnie, votre disponibilité et votre gentillesse.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Michèle qui vous répondra avec plaisir, sous ce post.

 

 

 

 

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