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interview auteure marie nocenti

INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC MARIE NOCENTI SUR MON GROUPE FB

INTERVIEW AUTEURE

Marie NOCENTI

 

 

JM : - Bonjour à tous

 

⁃ Notre amie Marie NOCENTI a gentiment accepté, récemment, de se soumettre à mes questions.

 

Je partage donc avec vous l'interview que j'ai réalisée avec Marie, à l'issue de laquelle, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser des questions auxquelles elle répondra PLUS TARD selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonjour Marie

 

⁃ Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Marie : Bonjour Joelle, bonjour à vous tous ! Je vais très bien, je te remercie. Je suis en vacances et je vais enfin pouvoir souffler un peu. Je suis très honorée de répondre à cette interview et fin prête à « subir tes questions ».

 

 

JM : - Question habituelle mais incontournable : peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Marie : J’habite près d’Avignon et je suis enseignante en maternelle. J’écris depuis 2009 mais je n’ai osé me lancer qu’en 2016 grâce à la plate-forme Librinova avec la première édition en numérique de « Le sourire d’un ange ». Un an plus tard, je volais de mes propres ailes sur Amazon avec une deuxième édition de ce roman avec une version broché en plus. Puis j’ai eu la chance de signer un contrat aux Editions Plon grâce à mon meilleur ami Denis Jacopini, avec qui j’ai coécrit un essai sur les arnaques Internet. Dès lors, tout s’est enchaîné puisque six mois plus tard, je signais avec ISEditions pour trois romans.

Quand je n’écris pas, je lis pour le plaisir ou pour me documenter afin de préparer mes prochains romans. Petite fille déjà, je lisais en cachette tard le soir, cachée sous les couvertures avec sa lampe de poche. Le premier livre qui m’a donné véritablement le goût de la lecture fut « Alice et la bague d’onyx » offert à mes six ans ; je l’ai relu sept fois à l’affilée et j’ai ensuite acheté toute la collection. J’ai grandi avec Jules Verne, Jack London, Mary O’Hara, ce qui explique mon appétence pour les grands espaces sauvages et les randonnées au cœur de la nature.

Adolescente, j’écrivais de courts récits, que je ne finissais jamais, puis j’ai arrêté d’écrire quand je suis devenue maman et enseignante, faute de temps.

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Marie : « Le sourire d’un ange » est une romance qui traite du sujet difficile de la reconstruction après un deuil. Deux êtres brisés vont se rencontrer par l’intermédiaire d’un enfant et découvrir que la vie peut offrir de beaux cadeaux en dépit des épreuves, et qu’une seule rencontre peut bouleverser un destin. Au-delà de l’histoire inspirée de faits réels dans ma famille, j’y fais l’éloge de la femme sauvage, de la louve qui sommeille en chacune de nous. J’y donne des clés pour dépasser l’épreuve difficile de la perte d’un être cher, mais cela peut aussi s’appliquer à la fin d’une relation ou d’une amitié, et puiser au cœur de notre être profond la capacité de résilience qui nous permet de surmonter la douleur de l’absence.

« Cyberarnaques, s’informer pour mieux se protéger » est un essai qui reprend sous forme de courtes nouvelles les 15 arnaques Internet les plus répandues et qui font encore de trop nombreuses victimes aujourd’hui. A la fin de chaque récit d’une dizaine de pages, nous donnons les clés pour reconnaître une arnaque et décrypter les procédés des pirates afin de se protéger. C’est une mine de conseils, abordable pour les 10/90 ans.

« Dies Irae Les larmes de sang » est un roman d’aventures historique qui se déroule au lendemain du massacre des Sioux à Wounded Knee en 1890. Ce roman m’a demandé deux ans de recherche et de préparation pour décrire le plus précisément possible les rites Lakotas. Outre l’histoire d’amour compliqué entre un rancher blanc et une femme Lakota qui se termine tragiquement, j’aborde le problème du racisme, du métissage, de la quête identitaire et de la double culture en cette fin de siècle alors que les amérindiens ont été parqués dans des réserves et contraints d’abandonner leur culture, leur langue et leurs rites.

« Au-delà des collines », mon roman à paraître cet été, est en réalité le premier roman que j’ai écrit en 2009, resté au fond d’un tiroir en attendant patiemment son heure. Alors que nous traversons toujours la pandémie du Covid-19, il s’inscrit dans cette lignée de roman postapocalyptique où des survivants tentent de reconstruire un monde meilleur après une terrible pandémie qui décime 99% de la population mondiale. « Au-delà des collines » est une fresque sauvage qui induit une réflexion sur les fondements des sociétés des pays riches et la démesure de notre civilisation.

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en dire quelques mots ?

 

Marie : Actuellement, j’écris un recueil de nouvelles à temps perdu entre deux corrections et la rédaction de la biographie d’une amie aventurière qui paraîtra en 2021. J’adore écrire des nouvelles, cela me permet d’être toujours dans un processus créatif lorsque je suis plongée dans les corrections et les relectures d’un manuscrit à paraître. On est sur du court terme et du coup, c’est beaucoup moins prenant qu’un roman, ça s’écrit vite sans qu’on ait besoin de réfléchir de façon approfondie à la psychologie des personnages ou à la description des lieux.

Mes projets à venir sont très nombreux et je ne sais pas si j’aurai le temps d’en venir à bout dans cette vie ! J’ai un roman d’heroic-fantasy à terminer, un polar psychologique sur les pervers narcissiques, un roman jeunesse sur le harcèlement scolaire destiné aux 5/10 ans, illustré par une jeune femme de talent, l’histoire vraie d’une femme pirate peu connue et la biographie de ma grand-mère italienne qui me tient particulièrement à cœur et qui bouclera certainement ma carrière d’écrivain.

 

 

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Marie : C’est une bulle dans laquelle j’oublie les tracas de la vie quotidienne et où je me retrouve face à moi-même. L’écriture me permet aussi d’aborder des sujets qui me tiennent à cœur, comme les violences faîtes aux femmes, la déforestation, le saccage des ressources naturelles, la destruction des espaces naturels au nom du dieu profit et du dieu argent, la surconsommation, l’égocentrisme et les incivilités des gens au quotidien (ma région bat tous les records, c’est devenu réellement insupportable !)

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes romans ?

 

Marie : Mes inspirations sont très diverses et prennent leurs sources dans mes rêves mais aussi dans la vie quotidienne. Exceptée ma romance qui est beaucoup plus personnelle, inspiré de faits réels dramatiques dans mon entourage, mon imaginaire débordant est nourri de mes propres lectures et de mes expériences. Un article de presse, un fait divers et hop, une étincelle s’allume dans mon esprit et mon histoire se déroule toute seule. J’ai des cahiers noircis de synopsis ! Mes lectures m’influencent particulièrement. Ainsi, j’écris des romans d’aventures car je lis beaucoup de romans d’aventures. J’aime la littérature qui m’évade, me fait rêver, palpiter et découvrir de nouvelles contrées. Mais je vous avoue que la plupart de mes histoires me sont révélées par l’entremise de mes rêves. J’ai toujours un bloc-note et un stylo au pied de mon lit pour noter mes idées nocturnes avant qu’elles ne s’effilochent au réveil.

Je trouve aussi l’inspiration créatrice dans la musique. Tout au long du processus d’écriture, j’écoute du métal symphonique (Nightwish, Epica, Within Temptation, Delain, Xandria). Ce genre de musique est l’idéal pour écrire des scènes d’action. Portées par le rythme trépidant, ma « plume » et mon imagination s’enflamment et s’envolent vers des rivages inconnus. J’ai mon propre espace dédié à l’écriture. Mon bureau est lumineux et cocooning car j’y passe des heures. J’utilise aussi des huiles essentielles zen et je pratique la méditation plusieurs fois par semaine pour me détendre et me mettre dans un état d’esprit propice à l’écriture.

 

JM : - Si ma mémoire est bonne, tes ouvrages ont deux thèmes différents : “western – indiens” et “drame contemporain”. Pourquoi ces choix et envisages-tu d'écrire dans un autre registre ?

 

Marie : Mes romans traitent de sujets très différents car j’écris selon mes coups de cœur ou mes rencontres et je refuse de me laisser enfermer dans un genre. Je m’en lasserai très vite. Je ne pourrai pas écrire du polar ou de la romance toute ma vie ! Je suis une touche à tout et j’aime les nouvelles expériences. Les obstacles deviennent des défis, et de ce fait m’amènent à me surpasser. Ainsi, pour « Cyberarnaques », j’ai dû apprendre par moi-même à écrire une nouvelle car je n’avais jamais expérimenté ce genre. J’étais morte de trouille car l’enjeu était de taille : un contrat avec les éditions PLON. Dans la semaine, j’ai lu toutes les nouvelles que j’avais dans ma bibliothèque pour m’en imprégner. Et je ne le regrette pas. L’expérience a été très formatrice, à la hauteur des exigences du directeur de la publication. Depuis, j’y ai pris goût ! J’ai presque terminé mon recueil. En revanche, je sais que je ne me lancerai jamais dans la poésie ou le théâtre qui ne m’attirent pas particulièrement, bien que j’apprécie de lire des recueils de poésie.

 

JM : Comment procèdes-tu pour écrire (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Marie : J’ai tout expérimenté ! Dans l’ordre, le désordre, parfois en simultané !!! Les cahiers, la tape directe à l’ordinateur (idéale pour les nouvelles), les fiches pour les profils psychologiques des personnages (indispensables quel que soit la façon d’écrire), la dictée à mon Note sur le smartphone, les bouts de papier volants. Lors d’un salon, un collègue auteur m’a donnée une astuce que je partage volontiers avec ceux qui écrivent encore à la main dans des cahiers et je vous assure que cette idée est génialissime ! Depuis, j’écris uniquement sur les pages de droite et je laisse libre la page de gauche pour y jouter les notes ou les rajouts. Cela évite les gribouillages, les astérisques à répétions qu’on n’arrive plus à relire le mois suivant et les papiers volants ou scotchés dans tous les coins du cahier.

 

JM : - A qui confies-tu la première lecture de tes manuscrits (amie, personne de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Marie : Je confie la lecture des premiers chapitres à une amie qui lit beaucoup et me retourne une analyse très fine et objective en dépit de notre amitié. Ma fille est sans pitié et a un œil de lynx ainsi que des idées de génie mais elle est trop occupée par ses études pour relire tout un roman. Elle m’aide pour les nouvelles uniquement. Sinon, j’ai la chance d’avoir une correctrice extraordinaire chez ISEditions qui m’a appris notamment à me détacher de mon récit et à prendre du recul pour me placer en correctrice et non en écrivaine lors des corrections.

 

JM : - Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

 

Marie : Une perte terrible. Une amputation d’une part de mon être. Non que je m’identifie au personnage principal mais les mots créent une intimité avec l’héroïne que l’on connait parfois bien mieux que soi-même. Je l’ai accompagnée au fil des pages, je l’ai vue et faite souffrir, je l’ai rendue heureuse, j’ai eu peur pour elle et avec elle. Toutes ces émotions sont tranchées net avec ce mot FIN. Le plus redoutable a été la fin de « Dies Irae Les larmes de sang ». Il m’a fallu des jours pour m’en remettre et passer à autre chose. Une part de moi imprègne ce roman. Il faut dire que j’y ai consacré 4 ans de ma vie, sans jamais m’en lasser.

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement et où ?

 

Marie : Les prochaines séances reprennent en septembre. Je ne fais aucune séance de dédicace pendant les vacances scolaires que je consacre exclusivement à ma famille. Pour l’instant, je suis officiellement inscrite aux salons de Marignane le 19/09, de Valence le 27/09, de Bouillargues le 03/10 et je suis en attente de réponse pour d’autres dates. Le covid-19 a tout chamboulé et de nombreux salons ont été reportés à des dates ultérieures.

 

JM : Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Marie : Oui, je suis sensible dans la mesure où une critique négative nous renvoie à nos doutes et nos incertitudes mais c’est une aide inestimable pour progresser et améliorer nos textes. Les blogs et les réseaux sociaux sont une vitrine incontournable pour les auteurs autoédités ou édités comme moi dans une petite maison d’édition indépendante qui dispose de peu de moyens humains. Parallèlement à l’écriture, je dois aussi gérer ma communication, mes séances de dédicace, les recherches de SP, les inscriptions aux salons. Toutes ces activités sont extrêmement chronophages et me laisse finalement très peu de temps pour échanger sur les réseaux sociaux.

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ? (avantages – inconvénients)

 

Marie : Je suis mitigée car je suis personnellement très attachée au livre papier pour plusieurs raisons, telles soutenir les libraires indépendants, renifler les bons vieux livres d’occasion à l’odeur si particulière, faire des annotations au stylo ou souligner des passages pour les retrouver d’un coup d’œil, effeuiller les pages tout en lisant (ce qui agace fortement ma moitié), et qui sont autant d’inconvénients à reprocher à l’édition numérique car ces choses sont impossibles à réaliser avec un écran, à part sauter plusieurs pages d’un coup !

Cependant, l’édition numérique reste un atout pour les auteurs désirant publier leurs écrits et qui essuient refus sur refus de la part des ME ou pour ceux qui veulent rester indépendants. De plus, elle est très avantageuse pour les lecteurs qui n’ont pas les moyens de se payer un livre broché grâce à des livres numériques à partir de 0,99 €, voire gratuits pour certains (quoique les versions numériques des auteurs connus sont plus chères que les éditions poches !). Les petits éditeurs ont saisi les avantages de concilier les deux formats, comme mon éditeur qui propose la version numérique à 1pour l’achat du broché, téléchargeable au paiement en attendant la réception du livre papier.

L’édition traditionnelle et numérique sont tout aussi importantes l’une que l’autre, voire se complètent, et je suis persuadée que l’édition papier a encore un bel avenir.

Personnellement, je possède une kindle mais je l’utilise uniquement lors des longs trajets en voiture ou durant mes insomnies, et j’y télécharge uniquement des œuvres de mes amis FB autoédités. Le reste du temps, je lis en format papier.

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Marie : Jules Verne, Jack London, Caroline Quine, Mary O’Hara, René Barjavel, Bernard Clavel, J.R.R. Tolkien, Stephen King et tant d’autres.

 

JM : Lis-tu ? Si oui quel genre ?

 

Marie : Je lis tous les genres mais j’ai une prédilection pour les romans d’aventures, les romans historiques (moyen-âge, renaissance), les polars nordiques, le fantastique et l’heroic-fantasy. Grâce à un couple d’amis passionnés de lecture (leur bibliothèque contient plus de 5000 ouvrages ! Le rêve !!!!), j’ai découvert de nouveaux horizons littéraires. Mes livres préférés que je lis et relis sans jamais me lasser sont « Le seigneur des anneaux » de J.R.R. Tolkien, « Les bannis et les proscrits » de James Clemens, « Le bal des louves » de Mireille Calmel, et tant d’autres livres... Je suis une boulimique de lecture et malgré mes bonnes résolutions, ma PAL grandit plus vite qu’elle ne diminue. Aujourd’hui encore, je suis revenue de chez mon libraire préféré avec 4 livres de poche !

 

JM : - A quelle époque aurais-tu aimé vivre ?

 

Marie : J’aurai aimé voyager dans le temps et étudier toutes les époques comme les historiens aventuriers dans le livre de Connie Willis « Blitz» mais j’ai une préférence pour la préhistoire, le haut moyen-âge et la renaissance.

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Marie : En premier, je dirai la lecture. Je lis environ un à deux livres par semaine. Puis la marche en pleine nature. Je pratique la petite randonnée mais aussi les randonnées dans les hautes vallées sauvages des Alpes.

 

JM : - Quel est ton proverbe favori ?

 

Marie : Hum j’en ai un tas mais celui qui me vient immédiatement à l’esprit est un proverbe amérindien : « « Quand le dernier arbre aura été abattu, Quand la dernière rivière aura été empoisonnée, Quand le dernier poisson aura été péché, Alors l’homme blanc s’apercevra que l'argent ne se mange pas »

 

JM : - Si tu devais organiser un dîner littéraire, qui inviterais-tu à ta table ?

 

Marie : J’inviterai les romanciers cités plus haut : Jules Verne, Jack London, Caroline Quine, Mary O’Hara, René Barjavel, Bernard Clavel, J.R.R. Tolkien, Stephen King, puis Virginie Grimaldi, Mireille Calmel, Henning Mankell, Jussi Adler Olsen, Arto Paasilinna, Paulo Coelho et Eric-Emmanuel Schmitt. Cela fait beaucoup de monde mais j’ai un immense jardin !

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Marie : Persévérance

 

JM : - Si tu étais un fruit, une couleur, une fleur, un animal ? Tu serais :

 

Marie : J’adore tous les fruits !! Mais si je dois en choisir un, je dirai le melon. Une couleur ? Le bleu, dans toutes ses nuances. Une fleur seulement ? Je m’émerveille devant toutes les fleurs !! Sauvages ou cultivées, avec une prédilection pour les fleurs blanches. Mais s’il faut faire un choix, entre la rose et la fleur de l’épiphanie, mon cœur balance… Un animal ? Sans hésitation aucune le loup !

 

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Marie : Je te remercie pour ce moment de partage et je te félicite pour la gestion de ce groupe où règne une excellente ambiance. C’est mon groupe préféré, bien que je regrette de ne pouvoir participer davantage aux échanges faute de temps.

 

JM : - Merci Marie pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Marie qui y répondra sous ce post.

 

 

https://www.facebook.com/people/Marie-Nocenti/100012278014059

https://www.marienocenti.com

 

 

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