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Résultat pour “comme une aurore dans la brume”

Bonjour aujourd'hui vendredi voici ma chronique concernant : "L'AURORE"

« L'AURORE »

Nicole ANGLES

15 septembre 2023

193 pages

 

Présentation

En 1934, Alba, jeune catalane âgée de seize ans, quitte le giron familial et une mère acariâtre.


Elle entre au service de doña Lucia, riche bourgeoise qui réside dans un magnifique hôtel particulier situé au coeur de Barcelone.


Pendant les années suivantes, l’Espagne connaîtra des bouleversements politiques majeurs, prémices d’années sombres pour l’Europe et le monde.
Autant d’évènements qu’Alba, portée par des convictions profondes et la fougue de sa jeunesse, vivra intensément.


Ainsi commence l’aventure de sa vie...


Nicole Anglés, d’une écriture vivante et efficace, focalise l’histoire de ce roman sur l’implication des femmes combattantes durant la guerre d’Espagne.


Leur rôle déterminant dans la révolution sociale organisée par le mouvement libertaire en riposte au coup d’État militaire à l’origine du conflit.


Et leur engagement aux côtés de l’armée républicaine pour éviter l’inéluctable, la prise de pouvoir de la dictature franquiste en 1939.

L'auteure

« « Je veux écrire un livre ». J’ai jeté cette phrase à ma mère du haut de mes dix ans. C’était à Perpignan en 1971.

A cette époque, ma grand-mère disait en riant qu’elle ne travaillait pas assez pour payer tous les livres que je dévorais.

Quelques feuillets se sont égarés et le temps a passé.

Je suis restée une lectrice passionnée. Aujourd’hui, à l’aube de ma seconde vie, j’ai repris la plume et accompli mon rêve.

J’aimerais vous offrir ces cadeaux reçus de mes moments de lecture :

L’évasion, le rêve, l’amour, la colère, la tristesse, la peur, l’émotion…la Vie !

« La lecture, une porte ouverte sur un monde enchanté » disait François Mauriac.

Alors, bienvenue dans mon monde et bonne lecture ! »

Mon avis


Je remercie Nicole ANGLES pour l'envoi, en service de presse, de son dernier ouvrage « L'Aurore ». J'ai ainsi pu découvrir sa très jolie plume.

Dès les premières lignes nous nous sentons happés par l'histoire d'Alba, vieille dame, qui, en compagnie de sa petite fille Claire, reçoit une lettre qui lui a été envoyée d'Espagne, il y a 65 ans ….

Alba conte donc son destin à Claire que nous découvrons au fil des mots de l'auteure. En 1934, Alba, jeune fille déterminée et volontaire, alors âgée de 16 ans quitte sa famille et part travailler chez une riche bourgeoise à Barcelone. Alba est une jeune fille attachante, engagée pour la libération des femmes et leur émancipation et nous la suivons donc dans tous ses combats.

Dans ce livre, l'auteure aborde outre la guerre d'Espagne et la révolte des anarchistes, le rôle et la place des femmes dans les combats, l'amour, l'amitié, la vie des ouvrières, la condition féminine à cette époque....

Nicole ANGLES m'a fait découvrir un pan de l'Histoire de l'Espagne se déroulant entre 1934 et 1939, durant la guerre d'Espagne et la révolution civile face à la montée du Franquisme, que je connaissais peu.

J'ai beaucoup aimé ce roman historique poignant, très bien documenté, vivant et émouvant que j'ai lu pratiquement d'une traite tant il m'intéressait et je le recommande aux amateurs du genre.

 

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Instagram : https://www.instagram.com/leslecturesdecerise_74/

 

 

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Bonsoir à tous aujourd'hui lundi 16 juillet je vous propose de suivre l'interview que j'ai réalisée avec Corinne JAVELAUD sur mon groupe : lecteurs-auteurs : la passion de mots

 

INTERVIEW AUTEUR

Corinne JAVELAUD
lundi 16 juillet à 18 h (différé)

 

JM : - Bonsoir à tous

 

Je vous ai parlé sur ces pages de Corinne JAVELAUD que je compte depuis plusieurs années parmi mes fidèles amies et dont j'ai lu pratiquement tous les ouvrages. Corinne a gentiment accepté, récemment,   de se soumettre à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cette interview à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions auxquelles Corinne répondra en différé en fonction de ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonsoir Corinne

 

Comment allez-vous ? Etes-vous prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Corinne : Bonjour Joëlle, bonjour à tous ! C’est l’été, ma saison préférée, cela me met de bonne humeur…je vais bien, merci.

 

 

JM : - Pouvez-vous, tout d'abord, vous présenter afin que nos amis puissent mieux vous connaître ?

 

 Corinne : J’ai toujours beaucoup de mal à parler de moi. Cela fait une dizaine d’années que je me consacre à l’écriture après une carrière dans le tourisme où j’ai exercé différents métiers. Ce sont mes livres qui dévoilent le mieux les facettes de ma personnalité. La plume ne sait pas tricher et même si mes romans n’ont rien d’autobiographique, mes heroines révèlent chacune à leur tour des points communs avec ma façon d’aborder les choses de la vie.

 

 

JM : - Pouvez-vous nous parler de vos romans (la liste est longue je sais !) et en particulier de votre petit dernier : “Un été d'orage” ?

 

Corinne : Oui Joëlle, la liste commence à s’allonger, mais certains titres sont épuisés. A ce jour, cinq romans sont sortis chez City editions – Terre d’histoires, “La demoiselle du mas du roule” a eu trois vies ! Grand format, poche et France Loisirs, “La dame de la villa saphir” est épuisé chez l’éditeur, “L’oubliée de la ferme des brumes” est épuisé chez France Loisirs, restent : “L’oubliée de la ferme des brumes” chez City Editions – Terres d’histoires” “L’insoumise de Carennac” et mon dernier roman paru en 2018 “Un été d’orage”

Un livre de poche “Les amants maudits de Venise”

Il me serait difficile de parler de chacun de mes livres mais une page presse, medias est consultable pour chaque titre sur mon site :

http://corinnejavelaud.wixsite.com/corinne-javelaud

 

Apropos de mon dernier livre

“Un été d’orage” Un sujet universel, un livre qui peut être lu par toutes les générations : Dans des situations extrêmes de la vie, que ferions-nous ? La période trouble de l’occupation a généré des doutes, des interrogations et c’est tout l’interet d’y réféchir en lisant ce roman, qui se déroule entre Paris et la Charente. Les personnages ne font pas forcément ce qui est juste ou logique, parce qu’ils portent en eux les défauts et les qualités de la nature humaine.

C’est aussi l’histoire d’un lien extraordinaire entre une maman et sa fille.

Il faut le lire pour comprendre.

 

JM : - Avez-vous d'autres projets d'écriture et pouvez-vous nous en dire quelques mots ?

 

Corinne : J’ai deux romans en cours d’écriture mais je laisse au lecteur la surprise de la découverte en 2019!

 

 

JM : - Où trouvez-vous l'inspiration pour créer les protagonistes de vos écrits ?

 

Corinne : La creation fait partie des grands mystères de la vie. Je commence une histoire avec très peu d’élément, un lieu que j’aime, un personnage ou deux que je visualise en situation, ce qui me donne le sentiment de liberté. Pour ce qui est de la suite, je laisse l’histoire se constituer au fil de mes réflexions.

 

 

JM : Dans tous vos romans, si ma mémoire est bonne, les personnages principaux sont tous des femmes... Pouvez-vous nous donner la raison de ce choix ?

 

 

Corinne : je ne choisis pas ce que j’écris, les personnages viennent vers moi. Sans doute, la condition feminine à travers le temps m’inspire-t-elle des situations qui me touchent plus particulièrement puisque je suis moi-même une femme, toutefois, vous avez pu constater que mes romans n’auraient pas cette “saveur” sans ces presences masculines fortement campées. C’est un “tout” sinon l’équilibre ne pourrait s’opérer. Un roman est comme une recette culinaire, les ingredients doivent être savamment dosés pour que la degustation soit agréable.

 

JM : Comment faites-vous pour écrire vos romans (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Corinne : Parrallèlement à l’écriture du livre que je débute toujours sur l’ordinateur, je cumule les carnets et les fiches où je prends des notes au cours de mes repèrages dans les lieux où se déroule l’action, je marche beaucoup et je note certaines idées qui me viennent à l’esprit. En fait, je suis toujours en écriture, même quand je n’écris pas !

 

 

JM : - Comment avez-vous procédé pour faire publier vos livres ?

 

Corinne : J’ai tout simplement soumis en lecture dans différentes maisons d’édition qui correspondent à la ligne éditoriale de mon projet (il est important de bien cibler)…J’ai finalement eu la chance d’obtenir une réponse positive après avoir beaucoup travaillé.

 

 

JM : -Avez-vous des séances de dédicaces prévues prochainement et où ?

 

Corinne : Je rencontrerai mes lecteurs à la Maison de la presse de Royan le 20 Juillet (17) le Samedi 28 à la maison de presse de Nontron (24) au salon du livre de Riberac le 11 Août, (24) au festival “Lire en bastides” à Lalinde les 25 et 26 Août prochains.

 

 

JM : Etes-vous sensible à la critique littéraire et pensez-vous que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Corinne : C’est un sujet interessant à aborder. Une critique bonne ou mauvaise devrait théoriquement être constructive. On ne peut pas demander à un néophite ce qu’il pense d’un objet de haute technologie, pour la critique c’est pareil. (certaines critiques restent un peu superficielles) Toutefois, si un avis revient régulièrement, c’est bien qu’il y a un blocage quelque part. Une grande partie de mon lectorat n’est pas sur les reseaux sociaux, toutefois, je suis sensible au fait que des chroniques circulent sur mes livres, même s’il m’arrive (c’est le lot de tous les auteurs) d’être déçue quand je constate que les points forts du livre ont été survolés voire occultés.

Les reseaux sociaux ne sont pas négligeables pour aider à se faire connaître, toutefois la notoriété se construit au fil du temps (salons, presse écrite, rencontres…)

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui vous ont donné l'envie d'écrire ?

 

Corinne : Proust, Chardonne, Mauriac, Gide, Stendhal …Et tant d’autres !

 

 

JM : - Quels conseils donneriez-vous aux lecteurs qui souhaiteraient devenir écrivains ?

 

 

Corinne : Il reste très difficile d’écrire pour un public, la technique impose des contraintes, et exige une grande attention. Pour qu’un roman soit captivant, il doit contenir énormément de souffle, il faut le puiser en soi, cette disposition particulière est un miracle, elle n’est pas vouée à tous. Je ne pense pas qu’il existe de “méthode” à proprement parler. Il faut rester soi-même. Personnellement, je crois au travail, plus à la transpiration qu’à l’inspiration. Chaque auteur doit créer son proper chemin d’intimité avec l’écriture.

Un conseil ? pour réussir il faut la passion…

 

 

JM : Lisez-vous et quel genre de lecture ?

 

 

Corinne : Je suis une lectrice compulsive. J’apprécie les bonnes histoires bien écrites, les romans d’atmosphère, historiques, d’aventures, de terroir, les biographies, peu les autres genres littéraires. C’est le style qui fait tout, un auteur que j’apprécie peu m’embarquer n’importe où.

 

 

JM : - Quels sont vos endroits préférés, région de France, pays ?

 

Corinne :

Commençons par la France, j’adore le sud-ouest…Celui qui se définit aujourd’hui par Nouvelle Aquitaine : son climat, sa culture, son architecture son passé et d’ailleurs j’en parle dans les cinq romans déjà parus chez City Editions Terres d’histoires.

Je me sens très proche de la culture du sud de l’Europe, l’Espagne, l’Italie, la Grèce.

 

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont vos passions ?

 

Corinne : J’applique au quotidien, la citation “Mens sana in corpore sano” je suis très sportive ( marche nordique, vélo, natation) addicte des bains de mer, des thalasso, de la méditation. J’aime le voyage et les émotions qu’il procure, les promenades en forêt, les bons restaus, les bons vins et la mode !

 

JM : - Etes-vous thé ou café ? Vanille ou chocolat ?

 

Corinne : Café corcé et chocolat noir !

 

 

JM : - Avez-vous quelque chose d'autre à ajouter ?

 

Corinne : Heu…Non

 

 

 

JM : - Merci Corinne JAVELAUD pour ce très agréable moment passé en votre compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Corinne qui vous répondra avec plaisir, plus tard, selon ses disponibilités.

 

 

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Voici mon COUP DE COEUR : "LES BRUMES DE SAINT-MALO"

« LES BRUMES DE SAINT-MALO »

Gaële VAILLARD

TERRE D'HISTOIRES

CITY EDITIONS

16 mai 2018

429 pages

 

Présentation

 

 

« Cela faisait une éternité.. Il ne lui restait

que la douleur et la haine. »

 

 

Fils de paysans, Pierrick tombe amoureux d'Eléonore de Sermaignes, une jeune fille de la noblesse bretonne. Et malgré tous les obstacles liés à leurs différences sociales, il est parvenu à épouser la future comtesse, qui lui a donné le plus beau des cadeaux, une fille baptisée Espérance.

 

Mais ce bonheur vole en éclats le jour où Pierrick rentre chez lui et découvre une scène de cauchemar : son épouse assassinée et sa fille enlevée. Comble de l'injustice, il est accusé du crime et condamné à passer le reste de ses jours sur les galères du Roi-Soleil.

 

La faim, la soif, la souffrance.. Pierrick résiste à tout. Car il n'attend qu'une chose : réussir à s'enfuir pour retrouver ceux qui ont détruit sa famille. Déterminer à se venger et n'ayant plus rien à perdre, il est entraîné dans un destin jalonné d'intrigues, de jalousies et de trahisons...

 

UN GRAND ROMAN HISTORIQUE A

L'EPOQUE DE LOUIS XIV.

 

L'auteure 

 

Après avoir fait des études de Lettres, Gaële VAILLARD travaille aujourd'hui dans le commerce. Passionnée par la littérature, la Bretagne et par le XVIIème siècle, elle signe avec « Les brumes de Saint-Malo » un premier roman historique magistral.

 

 

Mon avis

 

Je remercie TERRE D'HISTOIRES – CITY EDITIONS et en particulier Maryline de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Les brumes de Saint-Malo », roman de Gaële VAILLARD et ainsi de découvrir la plume fluide et élégante de cette auteure.

 

L'auteure nous transporte en 1661 où nous faisons connaissance avec Pierrick, jeune paysan breton, de son meilleur ami Yvon et d'Eléonore, fille du comte de Sermaignes dont Pierrick tombe amoureux. Dix ans plus tard, notre héros a épousé, contre la volonté du comte, la belle Eléonore et cette dernière a donné naissance à une petite fille prénommée Espérance. La vie de Pierrick va toutefois s'écrouler lorsqu'il découvre sa famille assassinée et la disparition de son enfant puis lorsqu'il est accusé de ces meurtres qu'il n'a pas commis.

 

Gaële VAILLARD nous conte le destin de cet innocent, dévasté par ses malheurs et hanté par ses souvenirs et qui se retrouve emprisonné sur une galère du Roi-Soleil..

 

Pierrick est un personnage fort attachant, révolté, extrêmement courageux et l'on ne peut que s'émouvoir au récit des douloureuses épreuves, des violences, des humiliations qu'il va subir lors de sa captivité ; certains passages très détaillés sont difficiles à lire mais reflètent malheureusement la réalité des traitements endurés par les galériens à cette époque.

 

L'écriture est très belle, l'histoire passionnante, émouvante et pleine de rebondissements mettant en scène passions, trahisons, secrets que le jeune breton connaîtra tout au long de sa vie, n'ayant de cesse de recouvrer la liberté et de rétablir la vérité.

 

Beaucoup d'émotions sont palpables à la lecture de ce roman où l'amour, l'amitié s'opposent à la vengeance et à la jalousie.

 

 

J'ai ADORE ce premier roman historique fort prometteur que j'ai dévoré pratiquement d'une traite, ne pouvant le refermer tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement et que j'ai refermé à regret.... je dois l'avouer avec les yeux embués de larmes..

 

Je lirai assurément d'autres ouvrages de cette auteure.

 

Excellent moment de lecture et un très beau voyage dans le passé en terre Bretonne ! Un vrai COUP DE COEUR !

 

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Rebonjour voici l'interview réalisée avec Sandrine FILLASSIER ce jour sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

Rebonjour les amis,

Le rendez-vous interview prévu ce soir à 18 H 00 avec Sandrine Fillassier est annulé du fait de l'indisponibilité de l'auteure.

Toutefois, je partage avec vous la trame que nous avons échangée Sandrine et moi et vous pouvez poser vos questions sous ce post auxquelles elle vous répondra selon ses disponibilités.

Bonne fin de journée.

INTERVIEW AUTEUR

Sandrine FILLASSIER
Jeudi 22 août 2019 à 18 h

( différé)

 

JM : - Bonsoir à tous

 

- Je partage avec vous l'interview que j'ai réalisée récemment avec Sandrine FILLASSIER qui a gentiment accepté de se soumettre à mes questions.

 

- A l'issue de cette publication, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Sandrine qui y répondra en direct ou en différé selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonsoir Sandrine

 

Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Sandrine : Oui, je suis fin prête pour cette interview, Joëlle. À nous deux... merci de me donner la parole pour cette mise en lumière de mes écrits.

 

 

JM : - Tout d'abord, question basique mais incontournable : qui es-tu ? Que faisais-tu avant de te lancer dans l'écriture ?

 

 

Sandrine : Bonjour à toute & à tous, je me présente, Sandrine FILLASSIER (Bony... pour les intimes), je suis née le 6 octobre 1968 à DOUAI (59). J’ai donc 50 ans : l’âge des sages ! Je suis d’origine anglaise par ma grand-mère paternelle. Mariée, et Maman de deux fils, Julien & Jonathan, j’habite les hauts de France où j’exerce mon métier d’auteure, avec celui de mère à temps complet. Je réside à Leforest (62).

J’affectionne énormément les animaux... j’ai 4 chats noirs qui se nomment Boulette, Knickers, Georges et Laurens. J’ai un faible pour la bière, les orchidées, les pique-niques, les karaokés, Jean D’Ormesson. J’adore rire, danser, nager, et j’aime le chocolat, les films d’horreur, Gary Moore, le soleil & la mer. Je déteste Noël et la vulgarité. Mes régions préférées sont celles du sud-est de la France, et plus particulièrement la Drôme provençale. Néanmoins, je suis éprise de la Bretagne également. J’apprécierais visiter l’Écosse & l’Irlande pour un projet d’écriture. Mon huitième livre, « Transe Mission », est un Thriller paranormal paru en juillet 2018 aux Éditions du Net. Mon neuvième ouvrage, « Les yeux de charbon », est un roman noir psychologique en deux époques. La première est sortie en mai 2019 aux Éditions du Net. Quant à la seconde, c’est pour bientôt ! Je sens venir les contractions... le travail a commencé.

 

 

JM : - En quelques mots, peux-tu nous présenter tes romans ?

 

Sandrine : J’ai écrit 10 romans qui ont été édités, et d’autres sont en cours de correction. J’ai publié un ouvrage en deux tomes « Jusqu’à ce que la mort nous répare — reposez en paix », chez Edilivre. Notons qu’il n’est plus disponible à la vente. Ensuite, j’ai été sélectionnée pour l’édition dans le cadre de « La journée du manuscrit francophone » en 2014, pour mon recueil de poésies satirique, érotique et métaphorique qui s’intitule :

Les poétiques s’atirent – satura

Recueil de poésies

56 pages

Format 150x230mm

Date de publication : 24 octobre 2014

ISBN : 978-2-312-03166-8

Les Editions du Net

 

RÉSUMÉ

Ce livre est un recueil de poésies satiriques, érotiques et métaphoriques, inspiré d’expériences vécues dans la vie de tous les jours, par moi-même ou par les gens qui m’entourent, en puisant dans les sujets inépuisables de notre société.

 

Sélectionnée à la fin de l’année 2015 dans le cadre de « La journée du manuscrit francophone », pour mon ouvrage écrit à la mémoire de mon fils aîné, décédé le 15 avril 2015, intitulé :

Méli-mélo drames - à la mémoire de mon fils, Julien

Recueil de poésies

118 pages

Format 150x230mm

Date de publication : 24 octobre 2015

ISBN : 978-2-312-03740-0

Les Editions du Net

 

RÉSUMÉ

À la suite du décès de mon fils aîné, Julien, survenu tragiquement le mercredi 15 avril 2015, j’ai décidé d’écrire cet hommage à sa mémoire. Ce livre est un recueil de proses poétiques dédié à toutes les familles qui souffrent de la disparition d’un enfant. J’ai ainsi mêlé des textes dramatiques et pathétiques avec d’autres, plus lyriques et avantageusement épiques. Je souhaiterais souligner que mes droits d’auteur sont intégralement reversés à une association caritative destinée à aider ou accompagner ceux qui sont victimes d’un mal non médiatisé : la bipolarité. J’ai estimé qu’il était de mon devoir de maintenir la flamme du souvenir pour mon garçon que j’ai tant aimé, et de ne faire aucun bénéfice de cette perte si douloureuse...

 

Début 2016, je me suis mise en scène, dans des textes partisans en m’adressant aux lecteurs avec une intention raisonnée d’énoncer, mais également de dénoncer les problèmes existentiels dans :

L’humanitude - et ses vices... et versa !

Témoignages

72 pages

Format 120x190mm

Date de publication : 24 mars 2016

ISBN : 978-2-312-04247-3

Les Editions du Net

 

RÉSUMÉ

Dans cette œuvre et dans une certaine mesure, j’ai placardé mon point de vue en embrassant le risque de décevoir, tout en battant la mesure sans imposer le tempo dans un ouvrage composé de tirades, de nouvelles, d’introspections, de poésies et de diverses épigraphes destinées à interpeller mon prochain sur la réalité de la nature humaine, mais aussi sur le système qu’ordonne son évolution.

 

Début 2016 également, j’ai allié des citations chorégraphiques avec dextérité tout en dirigeant mes réflexions et autres expressions artistiques dans un ballet rythmique :

Billets d’humeur - chorégraphies pour danser avec les maux

Témoignages

76 pages

Format 120x190mm

Date de publication : 25 mars 2016

ISBN : 978-2-312-04271-8

Les Editions du Net

 

RÉSUMÉ

Cet ouvrage est une collection de thèmes abordés avec une musicalité variée dans lequel je m’expose devant un jugement décisif avec une certaine assurance, mais aussi une faiblesse décelable par mes aphorismes. Je danse sur les nombreux mots périlleux que je manie avec prudence, sans toutefois courber l’échine, tout en ne faisant pas fi des maux que j’endure. Pas de ronds de jambe ! Digne d’une équilibriste, et consciente que cette nouvelle discipline est risquée, j’avance pas à pas sur le fil d’un rasoir aiguisé enclin à la critique...

 

Fin octobre 2016, dans le cadre de « La journée du manuscrit francophone », une nouvelle œuvre a été publiée :

La prophétie – dessine-moi un horizon

Fantastique

102 pages

Format 150x230mm

Date de publication : 20 août 2016

ISBN : 978-2-312-04726-3

Les Editions du Net

 

RÉSUMÉ

Un présage est une image d’anticipation. Il prévoit des événements pressentis de bon ou mauvais augure qui ne se sont pas encore déroulés ou produits. Certaines personnes prédisent l’avenir, mais elles sont considérées comme des charlatans lorsqu’elles ont annoncé une catastrophe qui ne s’est pas réalisée…

Thomas est-il un prophète, un ange ou un démon ? C’est ce que Pierre découvrira lorsqu’anecdotiquement, cet être énigmatique viendra lui dévoiler une fin du monde imminente, une conjoncture qui semblera authentique. Néanmoins, Pierre pourra-t-il mettre sa parole en doute ? Le petit garçon méfiant de 8 ans attestera-t-il de cette divination naissante et terrifiante ? Fera-t-il confiance au vieil homme qui s’est révélé expressément à lui afin de l’aider ? Face aux incertitudes, en prévenant le jeune enfant de la terrible réalité, Thomas sera prêt à déroger aux règles sacrées en défiant son créateur. Pour lui, qui sauve une vie sauve le monde, qu’importe s’il doit payer le prix fort.

Qu’adviendra-t-il de Pierre ?

Quel châtiment sera réservé à Thomas ?

Nul n’échappe à son destin…

 

En juillet 2018 paraît un nouveau roman dont je ne suis pas peu fière et qui concourra ensuite à « La journée du manuscrit francophone » :

Transe Mission

Thriller fantastique

450 pages

Format 150x230mm

Date de publication : 24 juillet 2018

ISBN : 978-2-312-05968-6

Les Editions du Net

 

RÉSUMÉ

Aurore Mc Fear est une jeune écossaise qui s’est établie en France après de hautes études de designer à Paris. Elle s’est récemment mariée à Paul Édouard Victor de Saint-Germain, qu’elle a rencontrée dans le cadre de son travail, dernier descendant d’une noble famille française décadente. Les deux tourtereaux s’installeront dans le sud de la France après l’héritage parental tonitruant de Paul dans un décor et un climat Pagnolesque. Dès cet instant, Aurore devra se transcender afin de combattre les âmes métaphysiques tourmentées et obsédantes qui ont échappé aux lois de l’homme, mais aussi de la nature. Dans un écrin élégant sur le déclin, elle deviendra malgré elle une enquêtrice spirituelle, ce qui l’obligera à découvrir les sombres secrets de La Bastide assassine. Elle cohabitera avec l’esprit de ses hôtes emblématiques aux états morbides qui hantent le domaine depuis des décennies. Loin des légendes urbaines, c’est une histoire d’amour haletante basée sur des faits réels, assaisonnée d’une ambiance malsaine, mais également d’un soupçon d’atmosphère hitchcockienne...

 

Enfin, cette année vient de paraître :

Les yeux de charbon - première époque.

Roman noir psychologique

356 pages

Format 150x230mm

Date de publication : 16 mai 2019

ISBN : 978-2-312-06628-8

Les Editions du Net

 

RÉSUMÉ

Dans la grisaille du nord, tel un galet plat faisant des ricochets sur la surface du flot de ses pensées de petite fille des corons, elle devra inlassablement se hisser sur l’imprenable muraille parentale. De l’adolescence à la maturité, elle construira ses projets d’évasion afin de s’éloigner de sa maison pavée de mauvaises intentions. Avec toute la misère du monde sur ses si frêles épaules, la pupille fixée sur ses racines ancestrales, elle aurait pu rester dans le caniveau ou elle sera vulgairement jetée. Elle aurait dû sombrer dans les abîmes des houillères et la délinquance des cités, mais la semence indocile s’émancipera de son lourd passé poussiéreux en se débarrassant de ses chaînes qui l’enclavaient à la funeste berline minière paternelle. À l’ombre de son chevalet et malgré ses pinceaux emmêlés, Angéline devra achever avec une palette de nuances son humble toile de maître aux couleurs sombres d’Émile Zola. Elle cherchera une fraction de réconfort loin de tout ce qui lui avait été repris le jour de sa division. De cette violente extraction et de sa totale liberté, elle aura tout à recueillir comme une seconde naissance au parfum sucré.

Mais son destin tragique en décidera autrement…

 

La deuxième époque arrivera dès septembre...

 

JM : - As-tu des idées concernant un prochain livre ? Quels thèmes te tiennent à coeur et d'où part l'idée d'un roman ?

 

Sandrine : Oui, j’ai écrit un livre sur la Shoah parce que ce thème me tient à cœur. Et puis, c’est une promesse que j’ai faite à une personne qui m’est chère... je les tiens toujours. Je suis également à la rédaction d’un polar sanglant avec un sujet particulier que je ne peux vous dévoiler sans spoiler le titre de ce nouveau roman. Patience...

 

 

JM : As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement ?

 

Sandrine : Tout à fait, en octobre, novembre et décembre dans diverses manifestations en France, mais aussi à Mons, en Belgique, pour le Salon « Mon's livre ».

 

 

JM : Comment vis-tu ces rencontres avec tes lecteurs et lectrices ? Est-ce important pour toi ?

 

Sandrine : Ce sont des moments forts en émotion, et de franches rigolades parfois. Cependant, il m’arrive de verser ma petite larme tant les échanges avec les lecteurs sont puissants et extrêmement touchants. Signer son travail est quelque chose de fabuleux et d'étrange à la fois. Je me demande modestement, si je le mèrite réellement mes fans. C'est la grande question.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour publier tes livres ?

 

Sandrine : J’ai écrit aux kilomètres sans me soucier de la correction. Ensuite, j’ai lu et relu... et encore lu et relu avant d’accepter le texte dans sa finalité pour le corriger enfin.

 

 

JM : - Ecrire est-ce pour toi une passion ou un métier ?

 

Sandrine : Les deux, je suis auteure à temps complet. C'est un métier trés passionnant.

 

 

JM : - Dans ta prime enfance avais-tu déjà envie de devenir écrivain ?

 

Sandrine : Non, pas du tout. J’aspirais à devenir chanteuse d’opéra, mais je présume que de vouloir psalmodier des paroles à tue-tête est en quelque sorte une perception de l’écriture de l’auteur. C’est comme une lecture des mots. Pour ma part, j’ai pris la plume sur le tard, il était temps, je suppose...

 

 

JM : Quel livre aurais-tu aimé écrire et pourquoi ?

 

Sandrine : « N’oublie jamais », ou « The notbook ». C’est un best-seller de l’écrivain américain Nicholas Sparks. Ce livre magistral est une histoire d’amour véritable sur fond de souffrance. La thématique de cette œuvre n’est autre que la maladie d’Alzeimer, un sujet de société. Ne plus reconnaître l’être aimé est terrifiant, ne croyez-vous pas ?

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Sandrine : Monsieur Jean D'Ormesson, et Agatha Christie.

 

 

JM : - Quel livre emporterais-tu sur une île déserte ?

 

Sandrine : La bible, sans hésiter ! Tous les thèmes de la vie sont abordés dans cette littérature religieuse. Il y a des crimes, des diableries, des adultères, des incestes et autres coucheries, des miracles, de l’aventure, de l’histoire et beaucoup de science-fiction... pardonnez-moi ce genre cité. Un pavé... bref, de quoi lire plusieurs histoires surprenantes réelles ou imaginaires pour passer un interminable temps sur une île déserte. Et puis, n’est-il pas le livre le plus vendu et le plus lu ?

 

 

JM : - Quand tu étais petite, quels livres ont marqué ton enfance puis ton adolescence ?

 

Sandrine : Le petit Nicolas, écrit par René Goscinny et illustré par Jean-Jacques Sempé. Ensuite, j’ai lu un tas de livres de la collection Harlequin. Oui, je suis une sempiternelle romantique...

 

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Sandrine : « Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous ». PAUL Eluard.

 

 

JM : Si tu étais une fleur, une odeur, un animal.... tu serais ?

 

Sandrine : L'orchidée, la vanille, un éphémère.

 

 

JM : - Es-tu thé, café ? Quel est ton péché mignon ?

 

Sandrine : Je suis plutôt café au lait. Mon doux péché est la crème fraîche, j’en mets presque partout... au grand regret de mon tour de taille.

 

 

JM : - Souhaites-tu ajouter quelque chose  ?

 

Sandrine : Oui, Joëlle. Si vous me le permettez, j’aimerais expliquer plus en détail ce que la plume est pour moi. Écrire délivre ! C’est un exutoire... la rédaction est un partage, j’adore créer, inventer, narrer, et faire découvrir mon univers livresque. Je prends plaisir à laisser entrer les lecteurs dans les tréfonds de mon inconscient. Écrire est la meilleure des thérapies, et le plus difficile des accouchements... lorsque je vois mon bébé bien joufflu et rondement potelé enfin édité dans sa liberté de papier, je ne peux que me réjouir. Consigner mes émotions, façonner un tapuscrit est plus salutaire que destructeur, c’est mon humble avis.

Du brouillon à la prose, des pensées à la poésie, des idées à la fiction, l’écriture est absolument sans limites. Pompeusement, je me suis souvent penchée sur la question... oui, j’ai tenté égoïstement d’analyser l’acte d’écrire afin de comprendre pourquoi ça me faisait du bien. La réponse est toute simple : je prends frénétiquement ma plume, j’écris pour ne pas sombrer dans les abîmes. Aujourd’hui, je peux mettre en lumière, malgré ma jeune expérience de femme de l’être et mon parcours littéraire récent, que l’écriture est une embarcation de fortune dans laquelle je dérive pour le salut de mon âme sur les déluges de la vie. L’art de la rédaction est jouissif, le partage et le voyage sont enrichissants, et les retours des lecteurs sont un fantastique baume au cœur. Bref, écrire est un don céleste, et contenter son public est merveilleux : rien n’est plus grisant. Écrire est une réelle délivrance pour moi, je rédige avec mon cœur et ne suis ni conventionnelle ni conformiste. Je ressens chaque mot et chaque phrase comme si je les vivais. Tout jailli de mon esprit loquace et nébuleux, naturellement et sincèrement. J’ajouterai que rien n’est impossible dans la vie, surtout si l’on s’en donne vraiment la peine et les moyens. Chaque personne est unique, et possède un talent caché, il suffit de le découvrir, mais surtout d’y croire : il n’est jamais trop tard...

Quand le doute s’installe, on a le choix entre baisser les bras ou se motiver davantage pour réussir son prochain défi d’écriture. Tous les auteurs passent par ces moments durant lesquels l’échec ou la perte de confiance en soi viennent prendre le dessus sur la première raison qui a justifié le démarrage de ce long périple littéraire.

Mes styles de plumes et les genres sont variés (contes, romans, poésies, manuels pédagogiques de sciences et autres fictions...). N’oublions pas que les livres sont un support crucial à l’éducation de tous : petits ou grands, jeunes ou vieux. Ils sont aussi une mémoire collective intemporelle, car l’art d’écrire est la clé du savoir de toutes les langues ainsi que de toutes les religions. À travers la connaissance, la littérature est un vecteur ancestral traditionnel dont la nature profonde a une fonction essentielle : provoquer un engagement vivifiant. Elle nous conduit, qu’on se le dise, à dire, redire et contredire. L’auteur peut faire l’idiot, mais l’inverse n’est pas vrai ! La littérature est exigeante par ses lois, mais elle justifie la rencontre entre celui qui formule ses verbes de sa verve informe et ses lecteurs... en acceptant cette nudité, tout permet l’intimité imprimée. Je me suis livrée ici en toute simplicité... découvrez-moi. Lorsque le bouche-à-oreille fonctionne, rien n’est plus enivrant et motivant que d’absorber sans restriction les retours enchanteurs de lectures positives.

L’heure du succès, ou de l’échec ? Il n’est pas rare de connaître l’une et l’autre tour à tour. Si la première nous enivre, la seconde nous permet de rebondir et de nous ressourcer pour repartir de l’avant. Et si l’échec enfantait une longue sagesse, et que le succès ne produisait qu’une ivresse passagère ? Ne doit-on pas trouver le chemin de l’équilibre dans la succession des deux ?

 

Je lance ici un appel : rien ne vaut la lecture, car c’est un filtre, ou un philtre d’amour ! Il vous appartient de choisir l’honorable terme. C’est une gageure d’écrire des flots de lignes pour atteindre un meilleur horizon. Il est difficile de trouver les mots justes, les bonnes unités sémantiques, ou de ressentir les phrases avec l’émotion qui comblera le lecteur : c’est un état d’achèvement complet, un accomplissement définitif. La plume est une arme de séduction massive dans l’absolu, et je ne me prive pas de l’utiliser pour vous plaire sans vous abuser. Je vous invite donc à dévorer mes livres sans modération et avec exagération.

 

Mille mercis pour votre écoute, et merci au groupe.

 

Bien à vous,

Sandrine FILLASSIER

 

 

JM : - Merci Sandrine pour cet agréable moment passé en ta compagnie.

 

 

 

https://www.facebook.com/Sandrine-Fillassier-auteure-1177974492291587/

 

 

 

 

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Bonsoir voici mon bilan 2018

VOICI VENU LE TEMPS DE FAIRE MON BILAN DE L'ANNEE 2018

186 SERVICES DE PRESSE + 16 romans achetés ou reçus en cadeau et lus pour le plaisir sans chronique..

27 COUPS DE COEUR :

Philomène et les siens – Florence Roche-Barthélémy Romancière
L'Impossible aveu – Nicole Provence Romancière
Le Secret des princes – Christian Maria
Osipov un Cosaque de Légende – Philippe Ehly
L'Ange gardien et le Poltergeist – Alain Anceschi
Le Bal des poupées – Hélène Legrais
Le Pinceau du roi - Martial Debriffe
Trilogie Anna et Roger – Nathalie Brunal
Les Tribulations d'Hortense – Nathalie Brunal
Un Frère de trop – Sébastien Theveny Auteur
L'Antichambre du bon Dieu – Emmanuel Prost
La Tempête des cœurs – Mélodie Ambiehl
L'Eau de Rose – Laurence Martin
L'Appel des Laudenas – Muriel Martinella
Les Amants de l'été 44 - Karine Lebert
Les Brumes de St-Malo – Gaële VAILLARD
Saga Mémoire – Christine Machureau
Aztèques, Eric Costa
Et le ciel se refuse à pleurer - Gérard Glatt
L'Inconnu de Sandy Cove –Sylvie OUELETTE 
Un Eté d'Orage - Corinne Javelaud
La Dame d'Aquitaine – Jacquie Béal
Les Sanglots de Pierre- Dominique Faget
La Lettre froissée – Alice Quinn
Mémoire d'un cœur funambule – Annie Barbier
Le Chagrin en héritage – Annie Barbier
Vous l'amie – Madeleine Petitpantalon

- 27 INTERVIEWS (de mai à décembre).

Et un grand nombre d'échanges très intéressants et sympathiques avec vous mes amis, lecteurs, auteurs, responsables de maisons d'éditions, que je remercie du fond du coeur.

 

 

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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Sandrine MAILLARD sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEURE

Sandrine MAILLARD

 

JM : - Bonsoir à tous,

 

Notre amie Sandrine MAILLARD a accepté de répondre récemment à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cette interview à l'issue de laquelle vous pourrez poser vos questions à Sandrine qui vous répondra plus tard en fonction de ses disponibilités.

 

 

JM : - Bonsoir Sandrine

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « passer sur le gril » ?

 

Sandrine : euh...là tout de suite, je me sens comme une brochette….:D

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Sandrine : tout d’abord, ce nom est mon nom administratif que facebook m’oblige à utiliser. Mon nom d’auteur est Lara Lee Lou Ka. J’écris de la fantasy jeunesse depuis quelques années déjà. Je vis avec mes trois chats dans le Sud. Sinon, rien de bien folichon dans ma vie. J’ai un boulot alimentaire et je passe mes moments de détente à lire ou écrire. Je n’ai aucune famille et peu d’amis…

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Sandrine : un moyen d’évacuer tout ce qui encombre mes pensées.

 

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

 

Sandrine : J’ai écrit ma première trilogie, Sheendara, d’un bloc après avoir lu les trois trilogies de Pierre Bottero. C’est une trilogie de fantasy jeunesse retraçant la quête d’un homme qui, privé de sa mémoire, fera tout son possible pour délivrer le monde de Sheendara du Mal absolu.

Une deuxième trilogie «  les enfants de Sheendara » a suivi. Elle se déroule quatre ans après la première et on retrouve les personnages de la précédente aventure.

En parallèle, j’ai écrit des histoires pour enfants regroupées dans « les aventures de la fée Paillette », petite fée espiègle qui n’aime pas l’école. Ainsi qu’un one-shot de urban fantasy «  Séléna » et un autre de fantasy médiéval «  La dernière des Liomages », ainsi qu’un recueil de nouvelles intitulé «  le goûter d’anniversaire et autres récits peu ordinaires ».

 

 

 

JM : - Tes ouvrages sont des livres fantastiques. Pourquoi ce choix et envisages-tu d'écrire dans un genre différent ?

 

Sandrine : Je ne choisi pas mon genre d’écriture, j’écris ce qui me passe pas la tête. Mais une chose est certaine, je n’écrirai jamais de policier, de thriller ou de romance, car je suis nulle dans ce domaine même si j’aime en lire. Ceci dit, mon recueil de nouvelles inclut des genres que je n’aurai pas penser exploiter il y a quelques années… Alors qui sait ?

 

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Sandrine : J’ai six manuscrits en cours. Mais je n’aime pas en parler avant que tout soit finalisé.

 

 

 

JM : - Comment écris tu (carnets, cahiers, directement sur l'ordinateur) ?

 

Sandrine : j’écris au style sur des carnets, des feuilles volantes, des enveloppes...bref tout papier à porter de main peut être noirci par une idée. Ensuite, je recopie sur mon ordinateur.

 

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement  ?

 

 

Sandrine : Je ne participe pas à ce genre de manifestations. Pour moi, seuls les livres doivent être mis en avant. Je ne suis que celle qui tient la plume.

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ?

 

Sandrine : Je m’y suis faite. Et ça permet de découvrir un auteur à moindre coût.

 

 

JM : - A qui confies-tu la première lecture de tes manuscrits (membre de ta famille, bêta-lecteur) et qui réalise les couvertures de tes livres ?

 

Sandrine : Mes bêtas lecteurs sont les premiers à me lire. Quant à mon illustratrice qui réalise mes couvertures et les dessins intérieurs de mes livres se prénomme Lucie et vous pouvez découvrir son magnifique travail sur sa page facebook : le monde de Lam Illustration.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire éditer tes romans ?

 

Sandrine : J’aime le monde de l’auto édition. J’ai testé le monde classique et j’ai détesté. Je suis de celles qui aime tout maîtriser. Je suis chez amazon pour l’édition numérique et chez lulu pour les versions papier ?

 

 

 

JM : Lis-tu et quel genre ?

 

Sandrine : Je lis beaucoup. A ce jour, j’en suis à mes 129 et 130e livres . Je lis toujours deux livres en même temps car je lis sur ma tablette l’après midi en rentrant du travail et le soir en version papier avant de dormir.

 

 

 

JM : - Quels sont les auteurs que tu apprécies (dans le passé et dans le présent )?

 

Sandrine : Celui qui m’a donné le déclic a été Pierre Bottero. Mais j’ai dévoré Tolkien, Robin Hobb et Lynn Fleweling. Depuis quelques années , je lis surtout des auteurs auto édités et je dois avouer que j’ai découvert de jolies pépites telles que Florence Jouniaux, Ludovic Metzger, Freeric Huggins, Marc Vidon, Giovanni Portelli, Aurore Aylin, Ysaline fearfaol, Sylvie Noël, Nathalie Brunal, Olivia Jones… Et la liste peut être longue.

Et je lis aussi certains auteurs de petites maisons d’édition comme Laetitia Arnoult, dont le dernier livre «  Et il a neigé sur le fjord » est un délice que je savoure actuellement sur ma tablette.

 

 

JM : - Quand écris-tu : le jour, la nuit ? Pendant combien d'heures ?

 

Sandrine : peu importe, c’est ma plume et mon imaginaire qui décident.

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Sandrine: la lecture

 

 

JM : - Je sais que tu as un blog littéraire.. Peux-tu nous dire quand et pourquoi tu l'a créé et nous en parler afin de nous donner envie de le visiter ?

 

Sandrine : mon blog a été créé en mai 2017 ( si je ne me plante pas dans la date) suite à une énième fermeture de facebook. C’est un endroit à moi où je poste tous mes retours de lecture et, quand je le peux, j’y glisse aussi des interviews d’auteurs mais j’avoue que cette année, je n’ai pas eu le temps d’en faire.

 

 

JM : - Y a-t-il dans tes livres, des personnages qui te touchent et auxquels tu t'identifies ?

 

Sandrine : il y a un peu de moi dans chaque livre mais je ne dirai pas quoi. Ah si, je peux vous dire que Criip, mon dragon nain végétarien dans Sheendara, a hérité de mon humour.

 

 

JM : - Quel est ton endroit préféré (pièce de ta maison, région, pays)

 

 

Sandrine : Noirmoutier et son Gois. J’aime tellement cet endroit que je l’ai pris comme modèle pour un des passages de la dernière des Liomages.

 

 

JM : - Si tu étais : une couleur, un animal, un dessert : tu serais ?

 

Sandrine : une couleur : le kaki, un animal : un ours, un dessert : le tiramitsu

 

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte, quel objet indispensable à tes yeux emporterais-tu ?

 

Sandrine : peut être le livre que je lis actuellement et que je relis chaque fin d’année : « une seconde avant noël » de Romain Sardou.

 

JM : - Aimes-tu le cinéma , quel est ton film culte ?

 

Sandrine : Le cinéma ne m’attire pas car je suis claustrophobe et les salles obscures m’étouffent. Je préfère regarder un film chez moi.

Mon film culte : j’en ai tellement … Willow, Dirty dancing, Independance day, Les Autres...bref, j’en ai pas qu’un.

 

JM : Quel mot te définit le mieux ?

 

Sandrine : solitaire

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Sandrine : j’espère que mon univers attirera de nouveaux voyageurs qui testeront les balades sur les terres de mon imaginaire.

 

 

JM : - Merci Sandrine pour ce très agréable moment passé en ta compagnie , ta disponibilité et ta gentillesse.

 

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Sandrine qui se fera un plaisir de vous répondre plus tard sous ce post.

 

Bonne soirée à tous.

 

 

 

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC MARYLENE HALIMI SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

 

INTERVIEW AUTEURE

Marylène HALIMI

 

JM : - Bonjour à tous,

 

  • Notre amie Marylène HALIMI a gentiment accepté de répondre, récemment, à mes questions.

  • Je partage donc cet entretien et vous pourrez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Marylène qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonjour Marylène

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Marylène : Bonjour Joëlle, je suis ravie de répondre à ton questionnaire. Même si par ailleurs, je suis assez introvertie. Mais lorsque l’on décide d’écrire, c’est accepter de se livrer, quel qu’en soit le prix, c’est aussi, se déposséder d’une enveloppe, d’un carcan, c’est une liberté que l’on prend sur soi.

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Marylène : Je suis retraitée, je vis seule, j’ai divorcé il y a quelques années. Depuis trois mois à peine, j’habite à la campagne, dans l’Ain. J’ai laissé Lyon où j’ai toujours vécu, après mon arrivée en France, en 1962, après la guerre d’Algérie. C’est étrange, je me croyais totalement citadine, de manière irréductible. Je n’aurais pu croire, que j’allais changer irrémédiablement de vie, je ne m’en croyais pas capable, et pourtant, cette nouvelle vie entre forêts et vie champêtre, me convient tout à fait ! Cette nouvelle tranche de vie m’était nécessaire.

 

 

 

 

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Marylène : Écrire, c’est pour moi, comme respirer ! C’est une bouffée d’oxygène. C’est un besoin impérieux, vital. C’est laisser errer les mots, les idées, c’est embellir la vie, la teinter de couleurs subtiles, osées, franches ou en demi-teintes.

 

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes ouvrages ?

 

Marylène : La douloureuse plainte des cyprès, publié chez M+Editions, est un roman d’amour. Il est sélectionné pour le prix Méditerranée du premier roman. Un couple qui s’aime éperdument, en Toscane. Un amour violent, puissant, indéfectible. La Toscane est le lieu de leur passion, entre végétation exubérante, vignobles, oliviers, cyprès, monuments historiques d’une beauté inégalable, dans les fresques, dans la peinture, l’Art, sous toutes ses formes, dans l’architecture, berceau de la renaissance et dans cette nature généreuse et prodigue, dans la concentration d’un souffleur de verre, ou d’une brodeuse dans le lagon vénitien. Toute la magie toscane est sollicitée, dans les moindres détails, dans la lumière du matin, dans la brume qui se distille, dans les étoiles qui miroitent sur le fleuve Arno, avec félicité et incandescence. Dans la chaîne des Apennins, du Chianti, de l’île d’Elbe, à Florence, à Rome, à Pise, à San Gimignano, qui garde son passé étrusque avec authenticité, dans les couleurs, dans les parfums, ou du linge qui goutte aux fenêtres.

 

Mais dans cet écrin paradisiaque, l’épée de Damoclès veille…

 

 

 

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Marylène : Oui. C’est un manuscrit qui me tient à cœur. J’ai écrit la biographie de mon enfant Mickaël, le plus jeune de mes enfants, qui est décédé, il y a un an, à peine. Nous étions totalement fusionnels, indissociables, soudés envers et contre tout. Sa disparition soudaine est un puits sans fond, je ne peux et ne pourrai m’habituer à cette perte cruelle. J’ai d’ailleurs, quitté Lyon, pour oublier nos souvenirs géographiques, qui me torturaient à chaque pas. Le titre sera : Ces mots éperdus, que tu ne liras plus. Il paraîtra au mois d’août.

 

 

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour créer les protagonistes de tes romans et connaissais-tu, lorsque tu as commencé à écrire, la fin de l'histoire ou est-ce que tu as improvisé au fil des mots ?

 

Marylène : lorsque j’écris, j’établis un plan provisoire qui évolue au fil des chapitres. Mais les personnages sont créés, dès le départ, et la fin est dessinée aussi. Les caractères, les personnalités ne sont pas totalement anticipés, ils se greffent au fil des mots.

 

 

JM : - Quand écris-tu (le jour, la nuit) ? Pendant combien d'heures ? En combien de temps écris-tu un livre ?

 


Marylène : J’écris surtout le matin, très tôt… Vers trois ou quatre heures du matin. Je dors très peu, et me couche tard. J’ai besoin de peu d’heures de sommeil. En général, j’écris deux ou trois heures, quatre heures, de temps en temps. En général, il me faut une année d’écriture, puis un ou deux mois, de relecture, de corrections.

 

 

JM : -Lorsque la situation sanitaire le permettra aimerais-tu participer à des séances de dédicaces, rencontrer tes lecteurs et tes lectrices ?

 

 

Marylène : Oui, tout à fait ! cela est indispensable, même si, une fois de plus, je devrais me battre avec ma timidité.

 

 

JM : - A qui as-tu confié tes manuscrits (amie, membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Marylène : Mon jeune fils était mon lecteur le plus assidu, je lui vouais une totale confiance, parce qu’il me disait en toute sincérité et objectivité, mes points faibles.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ? Qui en a réalisé les couvertures ?

 

 

Marylène : J’ai fait la connaissance de Marc Duteil, à Lyon. Je lui avais envoyé mon manuscrit, nous avons beaucoup parlé au téléphone, puis nous sommes rencontrés, à plusieurs reprises. Marc est un être bienveillant, très à l’écoute, très bavard et intelligent. De plus, il pratique un humour caustique, et grâce à lui, j’ai pu retrouver une forme de dérision, qui me manquait. Je suis depuis quelques mois dans son comité de lecture, et depuis peu, Marc m’a proposé de travailler au sein de sa maison d’édition. Je crois qu’il m’a aidée à refaire surface, à tenir, la tête hors de l’eau. Je lui en suis infiniment reconnaissante. Pour la couverture, j’ai proposé mes idées, Marc a su en tenir compte. Anthony, son illustrateur est vraiment doué.

 

 

JM : - Penses-tu que les réseaux sociaux, les blogs aident les auteurs à promouvoir leurs écrits ?

 

Marylène : Oui, je le crois. J’ai pu m’enquérir de livres que je ne soupçonnais pas. Les réseaux sociaux aident, en ce sens, à faire connaître de nouveaux auteurs.

 

 

JM : - Qu'as-tu ressenti lorsque tu as écris le mot FIN ?

 

Marylène : Un soulagement, et en même temps, une déchirure. Lorsque l’on envoie son manuscrit, il ne nous appartient plus… Il appartient aux lecteurs. J’éprouve un manque infini.

 

 

JM : - Quels sont les bons et les mauvais côtés du métier d'auteure ?

 

 

Marylène : Écrire c’est voyager, s’évader, peindre ou repeindre un paysage triste ou déserté, c’est visiter un nouveau lieu, c’est partir ailleurs, toujours plus loin, c’est échapper au quotidien, aux vicissitudes de la vie, c’est rêver, c’est un espace de liberté, sans frontière, on peut presque tout dire. Ce que je redoute le plus, c’est la page blanche, le manque de motivation, la peur d’échouer, les critiques, le manque de considération.

 

 

JM : Lis-tu ? Quel genre ?

 

Marylène : je lis beaucoup, je dévore les livres. J’ai toujours lu, depuis toute petite. Lire, pour moi, c’est indispensable, comme manger ou boire, c’est un lieu d’évasion, de rêve, d’oubli, c’est un voyage que l’on peut faire, juste en tournant les pages, c’est apprendre ou désapprendre. Je lis des romans, historiques, également, des biographies, de la poésie, des nouvelles… je n’aime pas trop les polars ou thrillers, mais j’en lis, dans le cadre du comité de lecture.

 

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Marylène : La marche, la randonnée, cuisiner, la décoration, les voyages, la peinture, les musées, le cinéma, la musique classique : Chopin, Bach, Satie… mais aussi, Léonard Cohen, Jean-Jacques Goldman, que j’aime particulièrement, puis, Aznavour, Brel, Ferré, Brassens… mais avant tout, c’est lire, que j’aime en toute priorité.

 

 

JM : - Quelle est ta musique préférée et écris-tu en musique ?

 

Marylène : moderne et classique, j’ai fait du piano, pendant quelques années, je savais déchiffrer, mais pas écrire…

 

 

JM : - Quel livre aurais-tu aimé écrire ?

 

Marylène : un livre récent : Opus 77 de Alexis Ragougneau

Magnifique ode à la musique. Très bien construit, et j’ai beaucoup apprécié la façon, de questionner le lecteur potentiel.

 

 

JM : - Quel livre lu pendant ton enfance t'a le plus marquée  ?

 

Marylène : le petit chaperon rouge. La grand-mère qui se fait dévorer devant sa petite fille me terrifiait.

 

 

JM : - Quelle est ton émission TV préférée ? Ton film ou série culte ?

 

Marylène : En ce moment sur Arte, je regarde : En thérapie. C’est joué de manière magistrale les acteurs sont étonnants de vérité. Un film culte, c’est Les choses de la vie, Autant en emporte le vent, Green book.

 

 

JM : - Peux-tu nous donner une citation qui t'inspire ?

 

Marylène : La vie se passe en absence, on est toujours entre le souvenir, le regret et l’espérance. Marie du Deffant (1780)

 

 

JM : - Quel endroit est source d'inspiration pour toi (pièce de ta maison, région, pays) ?

 

Marylène : La nature qui est un puits d’émotions vives.

 

 

 

JM : -Peux-tu nous donner une de tes qualités, un défaut ?

 

Marylène : Je suis patiente, à l’écoute, bienveillante, généreuse.

Je suis gourmande, rancunière, lorsque l’on m’a blessée.

 

 

 

JM : - Si tu étais : une fleur, une couleur, un animal , un dessert: tu serais ?

 

Marylène : Une pivoine, pour sa complexité, ses fragrances.

J’aime le bleu

Un colibri

Une tarte au citron

 

 

JM : - Es-tu vanille ou chocolat ? Thé ou café ? Mer, montagne ou campagne ?

 

Marylène : Plutôt chocolat noir

Thé noir ou vert

Mer

 

 

 

JM : - As-tu autre chose à ajouter ?

 

Marylène: je te remercie Joëlle de ton investissement envers les auteurs, ta gentillesse, ta disponibilité, ton attention.

 

 

 

JM : - Merci Marylène pour cet agréable moment passé en ta compagnie , ta disponibilité et ta gentillesse.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Marylène qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post.

 

 

 

 

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Bonsoir je partage l'inerview que j'ai réalisée ce soir avec Laetitia MONTOU sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEURE

Laetitia MONTOU

 

 

JM : - Bonsoir à tous

 

Notre amie Laetitia MONTOU a gentiment accepté   de se soumettre, récemment, à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cette interview, à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser des questions auxquelles Laetitia répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonsoir Laetitia

 

Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Laetitia:

 

Bonsoir Joëlle, bonsoir à toutes et à tous.

Je vais bien. Confinée depuis 15 jours, au jour de mes réponses.

Je suis un peu impressionnée par “ton petit interrogatoire” !

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Laetitia :

Avec Plaisir, Joëlle.

Je m’appelle Pascale Le Rudulier – Laetitia Montou est le nom de l’héroïne de mes romans.

Je suis née en 1961 en Charente.

Après des études de Droit Public, je suis fonctionnaire au Ministère des Finances Publiques.

Je suis une passionnée d’histoire, et notamment de la période de la Révolution française. Je suis membre, notamment, de la Société des Amis de la Révolution française-Club René Levasseur de la Sarthe, en contact avec des historiens qui me lisent et me conseillent.

En plus de la lecture et de l’écriture, j’adore coudre, tricoter, broder et effectuer des arts créatifs comme du scrapbooking,

Je suis hyper-sensible et une grande romantique.

Une petite bonne femme qui essaie de tenir la barre de sa vie malgré les tempêtes.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Laetitia :

 

Bien sûr, avec beaucoup de plaisir.

Mes livres “Les Berges du marais” constituent une saga historique : c’est une série de romans se déroulant pendant la Révolution française de 1788 à 1792.

 

Le tome 1 “La Paysanne” de septembre 1788 à janvier 1790.

Le tome 2 “La Révoltée” de janvier 1790 à octobre 1791

Le tome 3 “La Révolutionnaire” d’octobre 1791 à septembre 1792

 

 

J’ai commencé à écrire ces textes à l’âge de 16 ans…

Les livres ont été publiés à partir de 2015.

Le troisième tome a été rédigé de 2016 à 2018.

 

C’est une saga en cours car je voudrais la poursuivre jusqu’à au moins la fin du premier Empire (1816)

 

N’ayez pas peur du terme “saga historique” ! Ce sont surtout des romans d’aventures et d’amour qui suivent la vie de Laetitia Montou, une jeune paysanne charentaise qui arrive à Paris en 1788 chez une tante inconnue. Elle doit apprendre à vivre dans ce nouveau milieu. Elle sera appuyée par de nouveaux amis, Yann, le cocher de sa tante, Paul Martin, un futur élu aux Etats généraux et sa compagne Rosita, une bohémienne, ainsi que Paul Mailloret et sa femme Jeanne.

Laetitia rencontrera aussi un prétendant gênant et une cousine bien mal intentionnée.

Mon héroïne est subjuguée par le Duc d’Oransti, un élu de la noblesse aux Etats généraux.

 

Entre secrets de famille, voyages, rencontres amoureuses et découverte des idées politiques, cette jeune femme essaye de naviguer dans les marais !

 

J’essaye de décrire la vie des français à cette époque en donnant la parole à tous les protagonistes : une vie simple, marquée par les maladies, la faim, la misère…

Entourée par la philosophie des Lumières, le développement des journaux, l’engagement dans la politique, au sens « noble du terme » c’est-à-dire la vie de la cité.

Les « grandes figures de la Révolution française » sont aussi présentes, comme Jean-Paul Marat, Camille et Lucile Desmoulins, Olympe de Gouges, Maximilien et Augustin Robespierre, Philippe Le Bas, Louis-Antoine Saint Juste, Georges Danton, Jean-Joseph Mounier, Mirabeau et tant d’autres…

Je tiens à ce que tous aient la parole des enragés aux monarchistes en passant par les Jacobins, les Montagnards et les monarchiens.

Laetitia participe également à certains évènements marquants, l’ouverture des Etats généraux en mai 1789, la marche des femmes en octobre 1789, la fête de la Fédération le 14 juillet 1790, la prise des Tuileries en août 1792 et les massacres de septembre 1792…

 

On ne voit souvent dans cette période que les luttes politiques mais c’est une période où les gens vivaient et subissaient l’indigence.

 

Je précise que le titre « Les Berges du marais » s’est imposé à moi à la fin de l’écriture.

Pourquoi ce titre ?

Tout d’abord, mon héroïne Laetitia Montou (comme moi !) est née en Charente, près du Marais Poitevin.

Ensuite un quartier de Paris se nomme le « Marais » : c’est un quartier commerçant et artisanal pendant la Révolution française.

Et, puis pendant cette période, le « Marais » était la dénomination de l’ensemble des députés de la Convention oscillant entre les Montagnards et les Girondins ; des députés votant pour l’un ou l’autre des partisans en fonction des évènements.

Et pour terminer, parce que Laetitia décrit sa vie comme « des marécages maudits ».

 

Bon j’arrête car je suis intarissable et vous n’aurez plus le temps pour vos questions !

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en dire quelques mots ?

 

Laetitia :

 

Oui, je fourmille toujours d’idées !

Tout d’abord, j’ai terminé un roman policier contemporain se déroulant dans le Var est parti en correction. J’espère qu’il sera accepté par mon éditeur…

 

Ensuite, je poursuis les aventures de Laetitia Montou bien sûr ! Le quatrième tome (1792-1794) est déjà construit dans ma tête et les recherches presque terminées. J’ai déjà rédigé quatre chapitres.

 

J’ai aussi presque terminé un livre de psycho-généalogie : un domaine qui m’intéresse énormément. J’essaye de rassembler mes recherches généalogiques relatives à une branche de ma famille où les femmes sont durement sacrifiées et les ruptures familiales nombreuses. Je tente d’imaginer la vie de ces femmes en brodant autour des actes d’état civil.

 

Un roman de science-fiction est aussi commencé sur un cahier, mais je n’y ai pas travaillé depuis longtemps ; il touche un domaine sensible qui est l’eugénisme, la sélection des individus selon leur patrimoine génétique imposé par un état totalitaire.

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Laetitia :

 

L’écriture est ma survie.

J’ai toujours écrit. Ma saga historique a été rédigée entre l’âge de 16 et 24 ans.

J’ai décidé de reprendre ses vieux écrits (!) et de les publier afin de surmonter des deuils violents (les suicides de mon frère et de mon père) ; après le départ de la maison de ma fille unique, je me suis retrouvée très seule et l’écriture m’a permis de m’échapper, d’oublier mon existence, mes chagrins et de m’investir dans la lecture et l’étude de l’histoire.

L’écriture est positive et libératrice.

 

 

JM : - Tu as une imagination débordante ! Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes romans ?

 

Laetitia :

 

Oh, c’est ce que me disent mes amis, en espérant se retrouver dans mes romans… Mais non !

 

Dans mes romans historiques, à part deux personnages (Pierre Martin et Guillaume d’Oransti) inspirés par deux professeurs d’histoire qui m’ont marquée, et Laetitia qui me ressemble, tous les protagonistes sont issus de mon esprit…

 

Certains apparaissent malgré moi comme la maléfique cousine Aurore !

 

Je puise mon imagination dans l’étude des personnages historiques de la Révolution : j’y découvre chaque jour des personnes engagées ou subissant les évènements. C’est une période très riche de personnalités.

Grâce à mes recherches généalogiques, je découvre aussi des tempéraments, des réactions face aux évènements qui peuvent m’inciter à les développer peut-être.

 

Pour les autres projets en cours, la plume courre toute seule… Pour ceux-ci j’écris souvent dans des brasseries, des parcs : les regards, les attitudes des passants m’inspirent.

 

 

JM : - Si ma mémoire est bonne tes ouvrages sont des romans historiques. L'écriture de tels romans nécessite d'importantes recherches. Comment as-tu procédé pour ce faire ?

 

Laetitia :

 

Oui, l’écriture nécessite énormément de recherches car je tiens absolument à bien connaître la période, les évènements et les personnes y ayant vécu afin de bien les décrire.

La re-contextualisation est très importante pour moi, il est toujours facile de juger mais il est nécessaire de se repositionner à l’époque pour décrire sans sentence.

 

Je lis beaucoup de biographies, de livres d’histoire.

 

Je n’utilise certains sites Internet que pour la géographie, les lieux afin de les visualiser et d’apporter à mes descriptions le plus de justesse possible.

Je suis aussi membre d’une société d’histoire (SARF) dont j’ai parlé dans ma présentation et je suis en contact avec des historiens spécialistes de la période (Jean-Clément Martin, Hervé Leuwers, Annie Jourdan, …) que j’ai la chance de rencontrer et avec qui je corresponds sur les réseaux sociaux.

 

L’important, comme me l’a dit un historien, est d’être crédible, d’imbriquer correctement mes personnages avec les véritables personnes historiques.

 

 

JM : Comment écris-tu tes romans (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Laetitia :

 

Il y deux phases dans mes écritures :

- Tout d’abord une transcription approfondie de mes recherches sur des carnets : la chronologie des évènements, la présence de certains personnages à tel moment, en tel lieu, leurs descriptions physiques, leurs idées, leurs évolutions…

- Ensuite, je passe à l’écriture proprement dite toujours sur des cahiers avec de beaux stylos ; il arrive que je revête des costumes et que j’écrive avec une plume, éclairée par une bougie pour m’imprégner de la période, des lumières et des ombres !

 

Bien sûr après, je recopie tout à l’ordinateur. Cet exercice entraine beaucoup de travail mais l’écriture “manuelle” est plus inspirante pour moi.

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes livres ?

 

Laetitia :

 

J’ai envoyé, comme tous les auteurs je pense, mon premier roman à certaines maisons d’édition connues. Suite à leurs refus ou leur défaut de réponse, je me suis documentée sur l’autoédition et l’édition indépendante.

J’ai alors adressée, sous forme dématérialisée, mon manuscrit à certaines entreprises d’édition et d’impression.

 

Les Editions Publibook ont été les deuxièmes à accepter mon roman et je me suis lancée après avoir étudié minutieusement le contrat notamment sur l’aspect du numéro ISBN, la propriété des œuvres, le prix, la durée de l’engagement.

Il s’agit d’une publication à compte d’auteur mais dont le coût est raisonnable.

Le système de l’impression à la demande (c’est-à-dire lors de la commande) me semblait correspondre à mes préoccupations écologiques.

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement et où ?

 

Laetitia :

 

Je fais très peu de dédicaces.

Tout d’abord parce que je ne fais pas de publicité, ni démarchage auprès des librairies…

Ensuite, parce que je suis très timide.

 

J’ai eu quelques contacts prometteurs avec Cultura.

 

Et en septembre prochain, lors d’un Congrès des Sociétés amies de la Révolution française, j’apporterai quelques exemplaires des Berges du marais pour des amis historiens et passionnés.

 

 

JM : Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

 

Laetitia :

 

Oui, j’y suis très sensible, peut-être même trop sensible !

D’ailleurs les deux premiers retours ont été particulièrement horribles :

Non crédible – écriture non littéraire…”

Cela m’a particulièrement blessée, mais après quelques temps, cela m’a rendue plus forte, plus imperméable à certaines critiques non constructives.

Compte tenu de la période historique « sensible », certains critiquent plus l’intention que la qualité de mes romans.

 

Je pense qu’aujourd’hui les blogs et les réseaux sociaux sont indispensables pour la promotion des auteurs indépendants : ces mécanismes rendent visibles les invisibles. Quelques auteurs maintenant connus ont commencé ainsi comme Agnès Martin-Lugand.

 

J’ai d’ailleurs un blog et une page Facebook mais que je n’alimente pas beaucoup…

Mais compte tenu du temps consacré à mon activité professionnelle et à mes recherches, je considère que les réseaux sociaux sont chronophages et je n’y suis pas très présente.

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ? (avantages – inconvénients)

 

Laetitia :

 

L’édition numérique peut être une solution pour certains auteurs disposant de beaucoup de temps pour la mise en page, la création des couvertures et férus d’informatique. Elle permet la véritable liberté de création.

 

Mais c’est un domaine inconnu pour moi, compte tenu de mon âge sûrement ! Il faut disposer de nombreuses applications et des connaissances en graphisme notamment.

 

Je ne dispose pas d’assez de temps pour l’édition numérique et je préfère faire travailler des professionnels : éditeur pour la mise en page et photographes ou designers pour les couvertures ; j’ai rencontré dans ce dernier domaine deux personnes absolument géniales : Stéphane Yvernogeau (photographe) qui a réalisé la photo de la couverture de mon troisième roman, et Jonathan Lhuillier (graphiste) qui travaille pour mon roman policier.

Cela permet aussi un partage car l’écriture est un exercice solitaire.

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Laetitia :

 

Etant une grande romantique, j’ai été envoûtée par “Autant en emporte le vent” de Margaret Mitchell que j’ai découvert vers l’âge de 15 ans.

Tous les livres de Juliette Benzoni, et ceux d’Anne et Serge Golon (Angélique, marquise des anges) ont sûrement été une source d’inspiration et m’ont donné envie d’écrire.

 

 

JM : Lis-tu ? Si oui quel genre ?

 

 

Laetitia :

Oh oui, je suis une lectrice compulsive !

Afin de promouvoir mes ouvrages, j’ai découvert le site de lecteurs Babelio et depuis je suis une membre active, très bien classée en histoire. Ce site m’a permis de découvrir de nouvelles lectures et des membres très sympathiques avec qui je corresponds.

 

Je ne sors jamais sans un livre dans mon sac !

Je ne supporte pas d’attendre : je me suis calmée avec l’âge, mais plus jeune, je lisais même dans la file d’attente à la caisse d’un magasin !

 

Je lis toute sorte de littérature.

J’ai une préférence pour les livres d’histoire, les biographies, les romans historiques et les livres politiques ou de sociologie.

 

Je lis aussi des romans avec une faveur pour les classiques (Victor Hugo, Balzac, Alexandre Dumas…)

J’aime particulièrement Daphné Du Maurier, l’autrice de Rebecca, Les Oiseaux, L’auberge de la Jamaïque…

Je lis très peu de policiers et de thrillers (Agatha Christie, ou les enquêtes d’Agatha Raisin seulement ainsi que des romans écrits par des amis comme Delphine Bruyère ou Gwenaël Le Guellec) ; j’apprécie par contre les policiers historiques notamment ceux écrits par Jean-Christophe Portes ou Éric Fouassier.

Je redécouvre les romans de science-fiction (Barjavel est un de mes auteurs préférés, et dernièrement « Colère » de Denis Marquet, un thriller catastrophe où la Terre se venge et élimine l'homme. Un roman philosophique sur l'homme, la terre, la vie et la mort. Peut-être prémonitoire)

 

Dernièrement, j’ai lu des romans autoédités où j’ai découvert des jeunes auteurs comme Virginie Lloyd.

 

 

 

JM : - A quelle époque aurais-tu aimé vivre ?

 

Laetitia :

 

Ha Ha ! La Révolution française c’est sûr !

C’est une période foisonnante, riche d’idées, de personnes très différentes, très intelligentes et innovantes.

C’est pourquoi, à travers mon héroïne, Laetitia Montou, je plonge dans cette époque !

 

La période du Premier Empire, de la Seconde République (1848) me tentent aussi afin de voir l’évolution d’un régime politique.

 

 

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

 

Laetitia :

 

J’adore lire ; je ne peux vivre sans livres.

 

J’aime beaucoup les arts créatifs : le scrapbooking (la mise en scène des photos), et toutes les activités telles que le collage de serviettes en papier, le déco-patch.

Je tricote, je brode aussi beaucoup.

Et dernièrement, j’ai découvert le coloriage : je réalise de beaux marque-pages pour ceux que cela intéressent !

Toutes les activités nécessitant une implication, une attention en redonnant aux mains leur place créative m’intéressent.

 

En dehors de cela, j’adore diner au restaurant : c’est un véritable luxe de se faire servir et découvrir de nouveaux plats et des saveurs originales !

 

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte, quel objet indispensable à tes yeux, emporterais-tu ?

 

 

Laetitia :

 

J’emporterai un briquet ou des allumettes car j’ai horreur du noir ! On peut toujours fabriquer ensuite un abri et écrire sur le sable avec un bâton !

 

 

JM : - Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

 

 

Laetitia :

 

Ce mot est une grande angoisse.

J’ai toujours du mal à écrire le mot FIN, à lâcher mes personnages.

Et après, je ressens une très grande tristesse comme après un deuil, c’est peut être exagéré, mais franchement j’ai une boule à l’estomac, le cœur serré, je me sens perdue comme revenant d’un long voyage ou à la réalité…

C’est peut-être pourquoi j’écris une saga !

 

 

JM : - Quels conseils donnerais-tu aux lecteurs qui désirent devenir écrivains ?

 

Laetitia :

 

Faites-le !

Suivez votre instinct, faites-vous plaisir !

 

Par contre, faites attention à certains organismes se présentant comme des maisons d’édition qui peuvent vous ruiner !

Renseignez-vous notamment en lisant les livres de Stéphane Ternoise qui a écrit de très bons guides sur l’autoédition.

Il faut aussi être fort pour affronter les obstacles, les critiques stériles, les jalousies.

 

 

JM : - Quel est ton proverbe favori ?

 

Laetitia :

 

Un proverbe que nous répétait notre professeur de droit administratif en faculté :

Cela va sans dire, mais ça va mieux en le disant !”

Le vrai proverbe est “Si cela va sans le dire, cela ira encore mieux en le disant” de Charles-Maurice de Talleyrand, encore un personnage de la Révolution française !

 

Je pense que nous ne communiquons pas assez, sous prétexte de réseaux sociaux, nous parlons de nous, de nos vies, mais nous n’échangeons pas vraiment sur l’essentiel. Les secrets et les non-dits dans une famille peuvent être très destructeurs.

Après, il est nécessaire d’acquérir la manière de dire ; on doit toujours avoir de l’empathie et de la tolérance, à l’écoute des autres.

 

 

 

JM : - Si tu étais un fruit, une couleur, une fleur, un animal ? Tu serais :

 

Laetitia :

 

Un fruit : un kaki ! C’est ainsi que ma fille se nommait quand elle était petite car elle n’arrivait pas à prononcer son prénom (Mathilde)

 

Une fleur : Un fuchsia rose. En hommage à ma grand-mère qui en plantait plein autour de sa maison.

 

Un animal : un chat : j’adore dormir la journée !

 

 

JM : - Peux-tu nous citer un de tes défauts ? Une qualité ?

 

 

Laetitia :

 

Mon principal défaut ! Je suis rancunière et je pardonne rarement. Peut-être parce que je m’investis trop dans les relations et attend toujours le retour.

 

Une qualité : altruiste c’est certain.

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Laetitia :

Oui : je voulais te remercier pour ton accueil dans ce groupe, et pour ton engagement à le faire vivre, ainsi que pour ta lecture attentive de mes livres.

Je crois que j’ai trouvé le groupe qui me convient grâce à la bienveillance et à la gentillesse des membres.

 

JM : - Merci Laetitia pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Laetitia qui y répondra sous ce post.

 

 

 

 

https://laetitia-montou.com/

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Bonjour aujourd'hui samedi voici ma chronique concernant : "PLANTES BIENFAISANTES"

«PLANTES BIENFAISANTES »

Daniel BRUGES

Editions de BOREE

Papeterie

13 mai 2021

104 pages

12,5 X 18 cm

 

Présentation

 

 Assez grand pour pouvoir prendre des notes, pas trop grand pour tenir dans un sac et être emporté partout !

Les pages destinées à la rédaction sont accompagnées de pages de texte illustrées d'aquarelles d'exception présentant de magnifiques plantes médicinales bienfaisantes !

 

Voici un extrait du texte de Daniel BRUGES que l'on peut découvrir en ouvrant l'ouvrage :

 

« PLAISIR DES YEUX ET SOURCE DE BIENFAITS. »

 

« Quand les brumes rebelles, aux premières heures du jour, tardent à se disloquer, il est l'heure de partir à la découverte des plantes de chez nous, ces sauvageonnes que l'on qualifie volontiers de « simples » mais aussi de « bienfaisantes. »

 

 

Auteur :


L'auteur-illustrateur Daniel BRUGES s'est attaché très tôt à raconter, peindre et dépeindre les univers de la nature et du monde rural. Ses aquarelles tout en délicatesse sont autant de petites fenêtres ouvertes sur la nature qui nous entoure.


 

Mon avis


 

Je remercie Virginie, Editions de BOREE de m'avoir gentiment envoyé le carnet de notes « Plantes bienfaisantes », réalisé et illustré par Daniel BRUGES.

 

En feuilletant ce carnet élégant et très intéressant, j'ai de suite remarqué qu'il est de belle facture, pratique du fait que, n'étant pas trop grand, il tient aisément dans un sac à mains ou à dos, ce qui permet ainsi d'inscrire des notes au fil des pensées lors de promenades dans la nature.

 

Fermant à l'aide d'un élastique, il est composé de pages de couleur ivoire avec un lignage fin et d'autres sur lesquelles Daniel BRUGES nous présente des textes et de magnifiques aquarelles reproduisant diverses espèces de plantes bienfaisantes.

 

BRAVO à Daniel BRUGES pour cette réalisation très originale et agréable pour les yeux.

 


 

Je vous recommande ce très bel article de papeterie pour faire un cadeau ou tout simplement pour votre plaisir !

 

Dans la même collection, par le même éditeur et auteur-illustrateur :
 

  • Tout naturellement

  • Promenade en Auvergne

  • Délices d'Auvergne

  • Au fil des chemins

  • Dans un battement d'ailes.

 


 

Page FB :https://www.facebook.com/joellemarchal74/


 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com



 

 

Bonjour aujourd'hui samedi voici ma chronique concernant : "PLANTES BIENFAISANTES"

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC SYLVIANE BLIN A SUR MON GROUPE FB

INTERVIEW AUTEURE

Sylviane BLIN Auteure

 

 

JM : - Bonjour à tous,

 

Notre amie Sylviane BLIN a accepté de répondre, récemment, à mes questions.

 

A l'issue vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Sylviane qui y répondra en direct ou plus tard en fonction de ses disponibilités.

 

JM : - Bonsoir Sylviane

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « passer sur mon gentil gril » ?

 

Sylviane :

Bonsoir Joëlle, je vais très bien et je suis prête à passer sur ton gentil gril avec un immense plaisir !

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Sylviane :

Parler de moi est toujours un exercice difficile, c’est pourquoi je vais aller à l’essentiel. Je vis dans les hauts de France (dans l’Oise normande plus précisément). Dans la vie, j’exerce la profession de comptable, mais de façon sporadique.

Courant 2018, lorsque j’ai appris que la société dans laquelle je travaillais depuis plusieurs années allait fermer, j’ai pris la décision de ne plus me lier définitivement à une entreprise. Une décision mûrement réfléchie car je souhaitais disposer de plus de temps pour écrire d’une part et je sentais que la stabilité en entreprise n’était plus vraiment faite pour moi (au bout d’un moment j’ai les pieds qui s’engourdissent 😊).

La crise sanitaire qui a débuté en mars 2020 et qui perdure, n’a fait que me conforter dans mes choix. Je regarde la vie sous un autre angle à présent et préfère me consacrer à ce qui est le plus important à mes yeux : l’écriture.

 

Toutefois, j’ai besoin de temps à autre de rompre la solitude de l’auteur et retrouver une vie sociale, voir des visages, m’imprégner de nouveaux environnements, c’est important pour moi et… Mon inspiration.

 

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Sylviane :

Pour reprendre mes propres termes : Elle m’inspire une forme de paix que rien ne peut égaler. Toutes les étapes de la construction d’un roman sont des moments passionnants faits d’instants de doute et d’émerveillement. J’ai parfois la sensation que mon stylo (ou bien mon clavier) est une sorte de baguette magique. Dans notre vie, si nous commettons des erreurs, si nous faisons de mauvais choix, nous ne pouvons plus revenir en arrière. Ce qui est fait est fait. Avec l’écriture nous avons cette faculté de jouer avec le temps, de gommer les ratures, effacer les erreurs et par conséquent, changer le passé de nos protagonistes. Notre plume possède même le pouvoir de chasser la brume. C’est une sorte de toute puissance. Mieux encore, donner vie à des personnages tout droit sortis de notre imagination, raconter leurs histoires et rendre heureux les lecteurs parce qu’ils ont passé un bon moment de lecture est l’ultime récompense.

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Sylviane :

Je pense que pour ce genre de chose, un auteur ne peut être objectif ! C’est avant tout le lecteur qui en parle le mieux. Si tu me le permets je vais donc leur laisser la parole avec ces quelques retours de lecture :

 

Les couleurs de la nuit :

« Énorme coup de cœur pour cette lecture, même le mot coup de cœur n'est pas assez fort pour représenter mon ressenti sur cette lecture. Ce que je peux vous dire, c'est que j'ai pleuré ma vie, avec cette lecture, oui des moments tristes, mais surtout la beauté pure de cet amour. Une histoire pleinement à la hauteur de Love Story, une histoire qui m'a littéralement gardé captive jusqu'à la fin. L'auteure nous enveloppe dans un nuage de mystères, elle nous offre des personnages hors de l'ordinaire, attachants surtout. Elle nous entraîne dans un suspense assez incroyable et termine le tout avec une fin qui nous jette par terre et en larmes. »

 

Léa et Paterson – Cornwand

« Depuis la saga Harry Potter, je ne m'étais jamais replongée dans une lecture côtoyant l'univers de la magie au sens propre du terme : magie blanche et noire, créatures fantastiques (fées, farfadets…. J'ai renoué avec plaisir avec ce genre grâce à Cornwand. J'ai apprécié chaque description de ce monde inconnu qu'est Cornwand et les mystères entourant Léa et Paterson. La plume est fluide, élégante et très agréable, un vrai bonheur que de la lire. J'attends la suite avec impatience ! »

 

Léa et Paterson – Le jeteur de sorts

« Quel grand bonheur de retrouver ces personnages, que j’ai adoré dans le premier tome, et bien ce deuxième tome, encore plus, ce qui fait que je peux dire que c’est un coup de cœur pour moi. Que dire, Sylviane Blin dose bien le mélange de fantaisie, de drame et y incorpore même un brin d’humour, ce qui est excellent. Une écriture rythmée et fluide, à tel point que l’on arrive à la fin sans vraiment s’en rendre compte. J’adore les personnages qui sont colorés, distrayants et très attachants. Pour les amateurs de fantaisie, vous serez comblés, pour ceux qui le sont moins, une excellente lecture pour vous initier au genre fantaisie. Une merveille de roman qui ne demande qu’à se laisser lire, et vous embarquer dans cette histoire ou Léa et Paterson, accompagnés de leurs amis, sauront vous faire vivre de belles heures de lecture. N’hésitez pas, quand je vous dis que c’est un coup de cœur, et bien, je ne me trompe pas sur celui-là... Une histoire que je vais me rappeler, ça, c’est certain. »

 

 

JM : - Sauf erreur de ma part, tes deux premiers romans sont de la « fantasy » et ton dernier une « romance à suspense ». Pourquoi ces choix et envisages-tu d'écrire dans un genre différent ?

 

Sylviane :

Effectivement, concernant mes deux premiers romans, mon choix s’est porté sur la Fantasy. Dans ce genre de littérature, on peut tout se permettre et laisser libre cours à notre imagination, sans restriction. C’est un peu ce côté fun qui m’a séduit. Mais plus que cela, le fait de devoir créer un univers était pour moi exaltant. Je dois avouer que j’ai gardé une âme d’enfant et que je n’ai eu aucun mal à écrire ces deux premiers opus.

 

Quant à mon dernier roman, c’est un défi que je me suis lancé. Je voulais, au travers de mes mots, faire vibrer les lecteurs avec les émotions. C’est visiblement un pari gagné car j’ai réussi à en faire pleurer quelques-unes et quelques-uns (c’est un point positif en littérature). Je souhaitais également m’adresser à un lectorat beaucoup plus large et construire une histoire plus profonde, empreinte de tragédie.

 

J’aimerais un jour me lancer dans le feel-good. J’ai déjà quelques idées en tête pour l’histoire et surtout beaucoup de notes pour les dialogues. Affaire à suivre !!!

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Sylviane :

Oui, je dois écrire le tome 3 de ma trilogie Fantasy. J’ai également d’autres projets, mais tout est encore flou dans ma tête et à l’heure actuelle, il m’est difficile d’en parler. Je fonctionne avec des flashs pour savoir de quel côté me diriger. À titre d’exemple, lorsque j’ai commencé à écrire « les couleurs de la nuit » je m’orientais vers un thriller psychologique et tout s’est métamorphosé au fil de l’écriture. Au final, ce roman est devenu une romance à suspens avec une petite pointe de fantastique.

 

 

JM : - Comment écris-tu (carnets, cahiers, directement sur l'ordinateur) ?

 

Sylviane :

J’écris dans un premier temps sur un cahier avant de saisir les mots sur mon ordinateur. J’aime le contact du stylo sur le papier.

 

 

JM : -Lorsque la situation sanitaire le permettra, envisages-tu d'assister à des séances de dédicaces, de rencontrer tes lecteurs et lectrices ?

 

Sylviane :

J’aimerais énormément. Malheureusement, financièrement c’est impossible pour moi à l’heure actuelle. Généralement les stands sont payants et d’après ce que j’ai pu comprendre assez onéreux. C’est aussi le revers de la médaille de l’indépendance, contrairement aux auteurs édités qui eux, n’ont aucun frais à leur charge.

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ?

 

Sylviane :

En tant que lectrice, c’est ce qui me convient le mieux.

 

JM : - A qui confies-tu la première lecture de tes manuscrits (ami, membre de ta famille, bêta-lecteur) et qui réalise les couvertures de tes livres ?

 

Sylviane :

Mis à part mon conjoint et mon fils, je n’ai plus de famille. Malheureusement pour moi, ils ne sont pas du tout addicts à la lecture. C’est donc à une amie que je confie la première lecture. Pour mon dernier roman, j’ai également fait appel à deux bêta lecteurs renommés sur FB et j’ai souhaité avoir également une bêta pro.

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire éditer tes romans ?

 

Sylviane :

J’ai fait le choix de l’autoédition. À aucun moment je n’ai envisagé d’envoyer mes manuscrits chez un éditeur, sans doute parce qu’une fois le roman écrit, j’avais hâte de le publier d’une part et d’autre part, je souhaitais garder mon indépendance.

 

 

JM : - Penses-tu que les réseaux sociaux, les blogs permettent aux auteurs de promouvoir leurs écrits ?

 

Sylviane :

En ce qui me concerne, oui, car la plupart de mes lecteurs se trouvent sur Facebook. Cependant, il faut bien se l’avouer la promotion ne dépasse pas les frontières des réseaux. Pour pouvoir atteindre un lectorat plus large, il faut que le roman soit inclus dans une campagne de promotion Amazon. Or, seuls les romans ayant atteint les 50 commentaires avec une bonne moyenne ont une chance d’être proposés en « offre éclair » ou bien « offre du mois » et là, c’est l’envolée assurée. Force est de constater que long est le chemin pour y parvenir, hélas !

 

JM : Lis-tu et quel genre ?

 

Sylviane :

Je ne suis absolument pas sélective et j’aime tous les genres. Il faut simplement que la 4e de couverture m’appelle.

 

JM : - Quel ouvrage lu dans ton enfance t'a particulièrement touchée ?

 

Sylviane :

La poupée sanglante de Gaston Leroux (mais je devais avoir 12 ou 13 ans, peut-être même plus)

 

JM : - Quels sont les auteurs que tu apprécies (dans le passé et dans le présent)?

 

Sylviane : Guy des Cars, Stefen Sweig et encore bien d’autres.

 

JM : - Quand écris-tu : le jour, la nuit ? Pendant combien d'heures ?

 

Sylviane :

J’écris davantage le soir, avec une lumière tamisée. Il m’arrive également, lorsque le temps s’y prête, de m’installer sur ma terrasse dans la soirée. J’aime cette ambiance, lorsque le soleil se couche et que l’obscurité envahit peu à peu le paysage. C’est une source d’inspiration pour moi. Je suis un oiseau de nuit et par conséquent, il m’arrive d’écrire jusqu’au petit matin.

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Sylviane:

La lecture, observer la nature (principalement les oiseaux), visiter des châteaux, écouter le vent, la mer, observer la Voie lactée les soirs d’été dans un transat.

 

JM : - Y a-t-il dans tes livres, des personnages qui te touchent et auxquels tu t'identifies ?

 

Sylviane :

Je me suis facilement identifiée à Emily, le personnage de mon dernier roman « Les couleurs de la nuit » surtout lorsque j’ai écrit le premier chapitre. J’avoue que ce sont mes propres ressentiments que j’ai couchés sur mon carnet. Sans avoir été malheureuse durant mon enfance j’étais malgré tout l’enfant non désirée, l’accident. Ce fardeau on le porte en soi et sur son dos tout au long de sa vie. Cela a fait naître en moi une sorte de timidité existentielle, un sentiment de ne jamais être à ma place et un manque de confiance en moi persistant. J’ai longtemps lutté contre ça et puis un jour j’ai décidé de jeter la clé.

 

JM : - Quel est ton endroit préféré, source d'inspiration (pièce de ta maison, région, pays)

 

Sylviane :

L’hiver, je m’installe devant la cheminée et l’été sur ma terrasse.

 

JM : - Si tu étais : une couleur, un animal, un dessert : tu serais ?

 

Sylviane :

Un animal : Le chat

J’ai son côté sauvage, méfiant, observateur et une tendance à l’isolement quelquefois. Il me faut un certain temps avant de m’adapter à un nouvel environnement. Une fois rassurée, j’accorde facilement ma confiance, mais jamais deux fois aux personnes qui me déçoivent de quelque manière que ce soit (chat échaudé craint l’eau froide !!!)

 

Une couleur : Le violet

Comme l’améthyste, ma pierre précieuse fétiche.

 

Un dessert :

La charlotte aux fraises, tout simplement parce que j’en raffole !

 

 

JM : - Si tu devais partir sur une île déserte, quel objet indispensable à tes yeux emporterais-tu ?

 

Sylviane :

Voilà la question piège, Joëlle !!!! Mes lunettes (plutôt mes lentilles) sans elles, je ne vois rien 😊

 

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Sylviane :

discrète et mystérieuse (c’est souvent ainsi que les gens me perçoivent)

 

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Sylviane :

« L’imagination est plus importante que la connaissance. L’imagination est le langage de l’âme. Faites attention à votre imagination et vous découvrirez tout ce dont vous avez besoin pour être épanoui » - A. Einsten

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

Sylviane :

J’aimerais dans un premier temps te remercier pour ce moment passé sur ton gentil gril. Je souhaiterais également remercier tous les membres de ce groupe, certains me connaissent d’autres pas. Toujours est-il que nous avons toutes et tous une passion en commun, celles des mots. Nous écrivons, vous nous lisez, c’est merveilleux. Votre soutien est plus qu’important !! En ce qui me concerne, il m’aide à raconter de nouvelles histoires, me donne la force de combattre cette peur irrationnelle que je ressens à chaque publication et me permet de continuer d’être portée par ce rêve qu’est l’écriture. Un grand merci à vous toutes et tous, d’être là, à nos côtés –

Je vous embrasse et prenez soin de vous !

 

JM : - Merci Sylviane pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.

 

Merci à toi Joëlle, infiniment !

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Sylviane qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post.

 

 

 

 

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