Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Résultat pour “comme une aurore dans la brume”

Bonjour aujourd'hui dimanche voici ma chronique concernant : "FLIC SANS FRONTIERES"

« FLIC SANS FRONTIERES »

Philippe MURATET

Editions Le Lys Bleu

9 mai 2018

131 pages

 

Présentation

 

Découvrez le récit authentique de 8 années de policier-coopérant à l'étranger.

Au travers de nombreuses anecdotes, il nous fait découvrir l'expérience de ce travail de policier peu ordinaire au sein de deux polices de deux pays francophones. Après 24 ans de police judiciaire en France, l'auteur a voulu donner un nouveau sens à son métier et est parti exercer à Madagascar puis au Sénégal.

Un témoignage inédit qui plonge le lecteur dans le quotidien d'un agent de police français expatrié !


EXTRAIT

« Comme il est différent d’habiter au milieu de la population locale plutôt que dans une résidence française sécurisée, il est également différent de travailler dans des bureaux de police locaux plutôt que dans le cocon douillet de l’ambassade de France. Ma présence dans ce service de police doit gêner certaines pratiques suspectes. En effet, je constate souvent des allées et venues incessantes de mêmes personnes, des regards qui fuient, mais je ne suis pas là pour tenter de mettre un terme à la corruption locale existante, comme dans la plupart des « services à pouvoir ». Dans ce contexte un peu flou, je trouve un allié précieux en la personne de Lalaina.

Lalaina devient assez vite mon seul copain au sein de la DPJ. Il est commissaire de police et chef de cabinet du DPJ. Il arbore fièrement, dans son bureau vétuste dont le fauteuil n’a que trois pieds stables, une photographie jaunie de son père au milieu d’un groupe d’élèves à l’école des commissaires de police de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or (Rhône). La formation y était et y est encore de qualité, contrairement aux écoles de police malgaches aujourd’hui quasiment livrées à elles-mêmes, par manque de crédits alloués. »

L'auteur

Philippe Muratet est un ancien policier et consultant.

Il a commencé son métier d’inspecteur de police au commissariat de Vincennes (1980-1987) avant d’intégrer l’office central pour la répression du banditisme, puis le SRPJ de Toulouse à la division criminelle (1991-2004).


Mais après 24 ans de police judiciaire en France, il a décidé de tracer une autre voie et passe huit années à exercer son métier à Madagascar (2004-2007) puis au Sénégal (2007-2012).

Dans son premier livre, "Flic sans frontières" (2018), il nous fait découvrir l’expérience de ce travail de policier peu ordinaire au sein de deux polices de deux pays francophones.

Depuis 2013, Philippe est consultant en sécurité des personnes et des biens. Il est coordinateur-conseiller d'un projet américain d'aide au développement et à l'organisation de la police en Guinée à Conakry (2017-2018) et conseiller technique Police pour Coginta à Conakry depuis 2019.

Philippe Muratet vit à Saint-Orens-de-Gameville.

page Facebook : https://www.facebook.com/philippe.muratet

 


 

Mon avis

Je remercie Philippe MURATET de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, son ouvrage « Flic sans frontières » et ainsi de découvrir sa plume légère et fluide.

 

Après avoir lu avec intérêt la préface fort intéressante rédigée par l'Académicien J.C. Rufin, nous prenons connaissance du parcours professionnel de Philippe MURATET qui, après avoir passé 24 ans à la Police Judiciaire Française, décide de partir exercer, à Madagascar d'abord puis au Sénégal, en qualité de policier coopérant.

 

L'auteur, passionné par son métier, décrit précisément ses fonctions dans ces pays où il découvre des paysages, des cultures, des méthodes de travail, des personnes pauvres mais tellement authentiques avec lesquelles il se liera d'amitié.

 

Philippe MURATET nous fait donc voyager au fil de ses mots dans des contrées lointaines dépaysantes et nous imaginons aisément la faune, la flore et la splendeur des plages désertiques.

 

J'ai bien aimé ce court témoignage, très intéressant et bien écrit avec lequel j'ai passé un bon moment de lecture et que je recommande aux amateurs du genre.

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

 

 

 

 

Voir les commentaires

Bonjour aujourd'hui samedi voici ma chronique concernant : "ILS ONT RENCONTRE JOHN"

« ILS ONT RENCONTRE JOHN »

Ludovic METZER

Auto-Edition

9 septembre 2019

333 pages

 

Présentation

 

Je m'appelle Samantha, j'ai 16 ans.

 

A mon journal intime, j'ai avoué être victime de harcèlement scolaire et de violence. Je lui ai révélé mes intentions qui font suite à ce drame qui a détruit ma vie.

 

C'est ce jour-là qu'il est intervenu et qu'il m'a fait la promesse de me protéger.

 

« Il y a des rencontres qui sauvent une vie et

d'autres qu'il vaut mieux éviter ! »

L'auteur

 

Ludovic Metzker naît le 28 juin 1974 à Paris de parents issus de l’immigration Marocaine et Polonaise. Dès son plus jeune âge, il se passionne pour les récits imaginaires. A l’adolescence il découvre des auteurs aussi variés dans la manière d’écrire que dans les thèmes abordés, il écrira un premier essai ainsi qu’un recueil de nouvelles qui ne verront jamais le jour.

Hospitalisé en 2013 à l’âge de 39 ans pour une opération du dos, c’est avec une série télévisée anglaise de science-fiction que l’envie d’écrire lui revient et, avec le soutien d’un ami de longue date, il se met à imaginer un personnage capable de voyager dans le temps et se sert de l’histoire de l’humanité comme prétexte pour faire intervenir son héros.

En 2014, il écrit une histoire remettant en cause les erreurs de l’homme à travers le temps et imagine un monde dans lequel la Terre se révolterait et provoquerait la plus grande catastrophe. Dans la même année, il débutera l’écriture de deux autres livres qui verront le jour en 2016. Amoureux d’histoire et de mythologie, Ludovic Metzker est surtout un passionné de cinéma et voue un amour pour les voyages et la culture des autres pays. Source : www.ludovicmetzker.com

Mon avis

 

Je remercie mon amie Blandine CARON de m'avoir fait dédicacer et envoyer « Ils ont rencontré John » roman de Ludovic METZER. Un grand MERCI à Ludovic pour la gentille dédicace et le marque-page.

 

Bien que peu habituée à lire des thrillers j'ai été attirée par le thème du harcèlement scolaire, sujet grave et d'actualité. Je suis donc sortie de ma zone de confort et je ne le regrette pas.

Nous sommes en décembre 2017 et Samantha, lycéenne âgée de 16 ans, tient un journal dans lequel elle relate toutes ses pensées et fait état de son mal-être. Elle vit avec ses parents en région Parisienne mais ceux-ci, trop occupés par leur vie professionnelle, ne l'écoutent pas. Ainsi, au fil des jours, son seul confident sera ce journal auquel elle confiera les humiliations et les violences dont elle sera victime au quotidien.

 

Jusqu'au jour où John, son nouveau voisin, aura une oreille attentive. Mais qui est John ? Tiendra-t-il ses promesses ?

 

 

Ludovic METZER décrit avec précision et justesse la violence et la petite nature que je suis a été bouleversée et horrifiée par ces scènes terrifiantes qui reflètent malheureusement la vérité.

Il dénonce l'agressivité et la violence que certains jeunes font subir en bande, gratuitement à d'autres qu'ils considèrent comme inférieurs et vulnérables..

 

Le suspense est bien mené, à un rythme percutant, et les nombreux rebondissements tiennent le lecteur en haleine jusqu'au dénouement qui est à couper le souffle... mais je vous laisse le découvrir par vous-mêmes..

 

L'auteur aborde, dans ce très bon thriller fantastique, des thèmes très difficiles tels que le viol, la drogue, le harcèlement physique et psychologique... Je pense que les parents d'adolescents devraient lire cet ouvrage pour comprendre ces faits de société et dialoguer avec leurs enfants, ceci permettrait assurément d'éviter de nombreux suicides.

 

Je recommande ce livre également aux amateurs du genre.

 

Un très bon moment de lecture.

 

Voir les commentaires

Bonjour aujourd'hui dimanche voici ma chronique concernant : "LA CITE DU LOTUS ROSE"

« LA CITE DU LOTUS ROSE »

Kate McALISTAIR

Editions L'ARCHIPEL

9 octobre 2019

592 pages

 

Présentation

Une saga envoûtante, dans la lignée des grands romans de Sarah Lark et Tamara McKinley
 

Après plusieurs années, Jan retrouve enfin la trace de Jezebel à Singapour. Fuyant ses ennemis, celle-ci s’est réfugiée avec sa petite fille dans une mission religieuse. Tout à leur nouveau bonheur, les jeunes gens décident d’unir leurs destins et annoncent un grand mariage. Jezebel goûte enfin à la sérénité.


Pourtant, le jour des noces, la jeune mariée est abordée par deux hommes mandatés par le baron von Rosenheim, le cruel trafiquant d’opium auquel elle fut un temps fiancée. Celui-ci veut récupérer le légendaire médaillon Sher-Cita que Jezebel a conservé, malgré les funestes souvenirs qui s’y rattachent. Pour ce faire, il est prêt à tout.


Espérant éloigner son épouse de cet homme machiavélique, Jan décide de l’emmener à New York. Après un tumultueux voyage à bord d’un cargo chinois, Jezebel découvre une ville éblouissante, à mille lieues de tout ce qu’elle a connu jusqu’ici. Ils s’installent à Long Island dans une superbe demeure au bord de l’océan, avec l’espoir de goûter une paix méritée.


Mais l’Inde ne cesse de se rappeler à eux. Revenus sur cette terre fascinante, le jeune couple est à nouveau guetté par le danger… L’intrépide Jan saura-t-il libérer Jezebel de son passé ?

 

L'auteure

 

Kate McAlistair, dont la famille a vécu en Asie, se passionne pour l'Inde. Après des études d'art et de cinéma, elle travaille comme graphiste puis se lance dans l'écriture. Les éditions de l'Archipel ont publié La Vallée du lotus rose (2018), premier volet de cette trilogie indienne, publié simultanément aux éditions Archipoche.

 

Mon avis

Je remercie les Editions L'ARCHIPEL et en particulier Mylène de m'avoir permis de lire, en service de presse, « La Cité du Lotus Rose », roman de Kate McALISTAIR. J'ai découvert la plume fluide et majestueuse de cette auteure lors de la lecture du premier tome de cette trilogie : « La Vallée du Lotus Rose », roman que j'ai beaucoup aimé et dont j'attendais la suite avec impatience.

 

J'ai retrouvé avec grand plaisir les protagonistes de ce roman mais surtout Jezebel qui, devenue maman, se révèle être une adulte très belle et féminine. Elle a mûri certes mais a gardé son caractère impulsif et imprévisible, étant toutefois plus forte du fait des épreuves qu'elle a traversées pendant sa jeunesse.

 

Nous sommes début des années 20 et notre héroïne retrouve Jan Lukas, ce séduisant Américain qui fait toujours autant battre son cœur et qu'elle accepte finalement d'épouser. Ils forment un couple très glamour et heureux avec la petite Mary-Leela, la fille que Jezebel a eue avec Charu, le défunt fils du Maharaja de Mahavir. Cependant, le baron Rosenheim n'a pas dit son dernier mot et commence alors une chasse à l'homme et au trésor pour découvrir le secret de la Cité du Lotus Rose...

 

L'auteure nous entraîne dans un tourbillon d'aventures et de rebondissements, pour un magnifique voyage, exotique et dépaysant à souhait, de Singapour à New-York puis en Inde.

 

Kate McALISTAIR a vraiment un talent fou et décrit à merveille les sentiments et les traits tant physiques que psychologiques des personnages de son roman, les rendant authentiques, attachants pour certains, détestables pour d'autres. Elle dépeint avec précision les vêtements portés, la beauté des paysages nous permettant ainsi de les imaginer aisément et nous fait découvrir différents cultes pratiqués en Inde, rendant son récit riche et fort intéressant.


On se surprend donc à tourner les nombreuses pages de ce magnifique roman sans même s'en apercevoir tant l'histoire est belle, passionnante et addictive.

 

J'ai ADORE ce second opus, mêlant action, aventures, passion, érotisme et qui fut pour moi, comme le premier d'ailleurs, un COUP de COEUR.

J'attends donc avec impatience la sortie du dernier tome de cette trilogie... Merci Kate McALISTAIR pour ce très bon moment d'évasion et de détente.


 


 

 

Voir les commentaires

Bonjour aujourd'hui mercredi je vous propose ma chronique concernant : "CASSANDRA ET SES SOEURS"

« CASSANDRA ET SES SOEURS »

Anna JACOBS

Editions L'ARCHIPEL

9 janvier 2019

368 pages

 

Présentation

 

Réunies dans l’outback australien, les quatre sœurs Blake se réjouissent d’être à nouveau ensemble.

 

Pour Cassandra, qui a retrouvé Reece, l’homme qu’elle aime, la colonie de Swan River apparaît comme un refuge inespéré. Surtout depuis qu’elle attend un enfant, fruit d’un viol, mais que Reece décide d’accepter comme le sien.

 

Lorsqu’un émissaire arrive d’Angleterre pour annoncer qu’un héritage considérable attend les sœurs, Pandora, la plus jeune, y voit la chance de retrouver son Lancashire natal.

 

Mais le chemin du retour pourrait être plus rude que prévu. Pour rejoindre le bateau à Outham, elle devra en effet traverser des contrées hostiles, avant de franchir sur les mers une moitié du globe. Épreuves qui ne seraient rien, sans l’apparition d’un ennemi inattendu... et déterminé.

 

Un amour aussi neuf que soudain éveillera-t-il en elle le courage d’affronter son destin ?

 

L'auteure

 

Nationalité : Royaume-Uni - Né(e) à : Lancashire , 1941

Anna Jacobs, de son vrai nom Sherry-Anne Jacobs, est romancière.



Elle est très prolifique et a écrit une quarantaine de romans. Elle écrit également sous son patronyme et sous le pseudonyme de Shannah Jay.
"Le destin de Cassandra" (Farewell to Lancashire, 2009) est le premier tome d'une trilogie (The Swan River Saga) et son premier roman publié en France.

Elle vit en Australie depuis plus de trente ans.

son site : http://www.annajacobs.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/Anna.Jacobs.Books/

 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions L'ARCHIPEL et en particulier Mylène de m'avoir donné l'opportunité de lire en service de presse « Cassandra et ses sœurs », second opus de la trilogie d'Anna JACOBS.

 

J'ai acheté et lu pendant mes congés d'été le tome 1 « Le Destin de Cassandra » que j'ai beaucoup aimé et j'avais hâte de retrouver les sœurs Blake et la plume fluide et addictive de Anna JACOBS.

 

Dans le premier tome, nous avions découvert les quatre sœurs et partagé les difficiles épreuves subies par Cassandra. Dans cette suite Pandora joue un plus grand rôle dans le récit. Nous sommes en 1963 en Australie où les sœurs Blake vivent en exil et Pandora n'est pas heureuse sur ces terres lointaines : elle a le mal du pays.

 

L'auteure nous emmène pour un voyage entre l'Angleterre et l'Australie. Elle décrit à merveille les sentiments et les traits tant physiques que psychologiques des protagonistes de son roman, les rendant vrais, attachants pour certains, détestables pour d'autres... Ainsi j'ai bien aimé les sœurs Blake, Zachary et Reece mais pas du tout apprécié Harry ! Vous en découvrirez bien la raison par vous-mêmes !

 

Anna JACOBS dépeint également, pour notre plus grand plaisir, les paysages de l'outback Australien et les multiples rebondissements tiennent vraiment le lecteur en haleine jusqu'au dénouement. Beaucoup d'émotions sont palpables au fil des mots de l'auteure.

 

J'ai ADORE cette magnifique saga historique romancée, emplie d'amour et d'amitié qui se déroule à la période de la guerre de Sécession aux Etats-Unis, entraînant ainsi des répercussions économiques sur l'Angleterre.

 

L'auteure rend hommage aux femmes fortes qui, durant ces périodes douloureuses de l'Histoire, ont combattu pour survivre, pour leurs droits et faire face aux préjugés, à une époque où la condition féminine n'était pas  enviable ni une priorité pour la gent masculine.

 

Je lirai assurément avec grand plaisir le troisième tome de cette saga très intéressante et dépaysante.

 

Un excellent moment de lecture.

 

Voir les commentaires

Bonjour aujourd'hui vendredi je vous invite à découvrir ma chronique concernant : "QUAND ON NE PEUT OUBLIER"

« QUAND ON NE PEUT OUBLIER »

Tamara McKINLEY

alias Ellie DEAN

Editions de l'ARCHIPEL

13 novembre 2019

377 pages

 

Présentation

 

L'AMOUR LES UNIT, UN OCEAN LES SEPARE...

 

Décembre 1941. Le père de Sarah Fuller, 19 ans, dirige une plantation d'hévéas en Malaisie, où sa famille mène une vie de riches colons. Mais le conflit qui secoue l'Europe gagne cette partie du monde.

 

Quand les Japonais commencent à bombarder Singapour, Sarah est contrainte de quitter sa famille et son fiancé, Philip, pour aller trouver refuge en Angleterre. La longue traversée vers le vieux continent s'annonce périlleuse. Or, ni elle ni sa sœur Jane -qui requiert une attention constante- ne savent si leur grand-tante, censée les accueillir, est toujours de ce monde...

 

Arrivées à Cliffehaven, sur la côte sud-est de l'Angleterre, les deux sœurs s'installent à la pension du Bord de Mer, tenue par la chaleureuse famille Reilly.


Bien décidée à participer à l'effort de guerre, Sarah se voit offrir un surprenant travail... qui ne lui permet toutefois pas d'occulter les mauvaises nouvelles en provenance de Singapour, et la crainte de ne jamais plus revoir Philip...

 

 

 

L'auteure

 

Née à Launceston (Tasmanie) Tamara McKINLEY vit sur la côte sud-est de l'Angleterre, où se déroule l’action de ce cinquième volume de la « saga du Bord de Mer ». Tous ses romans ont paru aux Editions de l'Archipel, dont « La Dernière Valse de Mathilda », son best-seller traduit dans plus de vingt pays.

 

« Depuis 10 ans, cette saga captive les Britanniques.

Et on les comprend ! (Babelio).

 

 

 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions de l'ARCHIPEL et en particulier Mylène de m'avoir adressé ce service de presse. Etant une fan inconditionnelle de Tamara McKinley, grande fut ma joie lorsque j'ai découvert, dans ma boîte aux lettres, le cinquième opus de la saga du bord de mer : « Quand on ne peut oublier ».

J'avais bien évidemment déjà lu les quatre premiers tomes et j'ai ainsi retrouvé avec grand plaisir certains protagonistes tels que les pensionnaires de la maison du bord de mer et la famille Reilly.

 

Comme à son habitude, l'auteure nous fait voyager mais dans un genre différent de celui de ses précédents romans qui se déroulent dans l'Outback Australien où grands espaces et chaleur torride sont présents. En effet, cette saga se passe en Angleterre sur des terres ô combien opposées mais dans un contexte tout aussi captivant.

 

Tamara McKinley nous transporte donc en 1941 en Malaisie où nous découvrons la famille Füller. La Seconde Guerre Mondiale est déclarée en Europe et alors que les Japonais bombardent Singapour, M. Füller décide de mettre sa famille à l'abri en envoyant son épouse qui est enceinte et ses deux filles Sarah et Jane en Angleterre chez une de leurs grands-tantes qu'elle n'ont jamais vues.


Sarah notre héroïne, jeune fille courageuse et déterminée est contrainte de quitter Philipp son fiancé. Quand Sarah et Philipp se reverront-ils ?

 

Nous suivons le long et tumultueux voyage entrepris par les jeunes femmes pour se rendre à Cliffehaven, leur arrivée à la pension du bord de mer et leur lutte quotidienne pour survivre et s'adapter à une vie totalement différente de celle qu'elles ont connue en Malaisie.

 

Les personnages sont authentiques, attachants et hauts en couleur : Ron le grand-père braconne pour trouver de la nourriture en cette période de rationnement, Jim son fils et Jenny forment un très beau couple, très humain et fort sympathique, Cornellia leur pensionnaire a vieilli mais se rend malgré tout toujours très utile et effectue certaines tâches dans la pension de famille. Tout ce petit monde tente d'occulter la noirceur de la guerre en profitant des petits plaisirs de la vie et œuvre au quotidien, pour le bien être des autres.

 

L'auteure décrit à merveille les caractères des protagonistes de son roman mais également les lieux et les situations dans lesquels ils se trouvent. On imagine donc aisément Jenny prenant le thé avec Cornellia dans la cuisine de la pension, bien au chaud, tout en donnant à manger à Daisy le bébé, pendant que les sirènes et les bombardiers viennent perturber ces moments de quiétude...

 

 

J'ai ADORE ce roman qui comme les précédents, véhicule beaucoup d'émotions, faisant passer le lecteur du rire aux larmes. J'attends avec impatience la suite de cette très belle saga historique romancée que je recommande vivement aux amateurs du genre.

 

Un excellent moment de lecture.

 

 

 

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

Voir les commentaires

Bonjour aujourd'hui jeudi voici ma chronique concernant : "ATTRACTIF ENCHANTEMENT"

« ATTRACTIF ENCHANTEMENT »

Saga Les Erainn Rory

Thalie PERROT

Auto-Edition

25 juillet 2023

292 pages

 

 

Présentation

 

1848, près de Saint-Malo, France.

Considérée comme un bas-bleu sans charme par les membres de la société dans laquelle elle gravite, Cordélia de Montrésor en est persuadée, elle finira sa vie vieille fille.


Après avoir, une fois de plus, été la cible de quolibets au cours d’un bal, elle se retrouve en présence de Rory Erainn.


Le beau capitaine irlandais possède la lourde charge de protéger à tout prix une Cordélia chamboulée par les disparitions successives qui ont secoué sa famille.


Quel est donc ce péril imminent qui la guette ?
L’attirance qu’elle éprouve pour celui qui paraît détenir le pouvoir de la transformer ne risque-t-elle pas de tout compliquer ?


Dans une ambiance où s’entremêlent la passion, l’humour et un soupçon de féérie, Cordélia et Rory devront déjouer les mystères et complots qui semblent vouloir les séparer.

L'auteure

 

Romancière française née en 1972, sa passion pour la lecture lui provient de sa mère qui, malgré des moyens modestes, offrait des livres chaque fois qu’elle le pouvait à ses enfants. La bibliothèque était un endroit précieux chez les Perrot.

La lecture de romances historiques au cours de son adolescence a poussé Thalie à écrire sa propre histoire.

Jeune femme un peu hors normes, elle a souhaité concevoir une héroïne à laquelle elle pourrait s’identifier, ainsi est né le début du roman Attractif Enchantement, premier tome des frères Erainn.

Thalie ressent une prédilection pour la période du milieu du XIXe siècle.

Sa carrière passée au ministère de la Culture, l’a fortement influencée, a alimenté et fait mûrir ses rêveries romanesques.

De nombreuses histoires naissent encore aujourd’hui dans son esprit, Thalie espère leur donner vie un jour afin de nourrir l’imaginaire de ses lectrices les plus fidèles !

 

 

Mon avis

 

Je remercie Thalie PERROT de m'avoir envoyé, en service de presse non rémunéré, le premier opus de sa saga « Attractif Enchantement » Les Erainn -Rory. J'ai ainsi pu découvrir sa jolie plume, douce, poétique et addictive.

 

La très belle couverture et le titre m'ont de suite interpellée et la fan de romances historiques que je suis n'a pu qu'être séduite par cette magnifique histoire.

 

Thalie PERROT nous transporte au 19ème siècle en Bretagne où nous faisons connaissance avec Cordelia de Montrésor, de sa sœur Juliette et de leur frère ainé Lysandre. Celui-ci devant partir en mer, demande à Rory Erainn, un jeune Irlandais ayant toutefois la réputation d'être un coureur de jupons, de veiller sur ses sœurs en son absence, les jeunes gens vivant seuls depuis la perte de leurs parents.

 

Cordélia est une jeune femme « fleur bleue » qui n'est pas très jolie mais émouvante, gentille et agréable. Elle manque toutefois de confiance en elle et ne semble pas plaire à la gente masculine. De ce fait, elle pense rester vielle fille. Quant à Juliette, elle est très belle et attire tous les regards.

 

Au fil des jolis mots de l'auteure nous accompagnons nos héros à un bal organisé par des dames de la haute société, avides de médisances et de complots... Il faut dire que Thalie décrit à merveille, les traits tant physiques que psychologiques des protagonistes de son ouvrage et leurs sentiments, mais aussi les jolis vêtements que portaient les dames à l'époque et le faste des bals.

 

Rory résistera-t-il au charme de Cordélia ?

 

Lysandre va-t-il découvrir les secrets liés à la disparition de Louise, leur mère ?

Je ne vous en dirai pas plus et vous laisserai le découvrir par vous-même !

 

 

J'ai ADORE cette romance historique très bien écrite, ponctuée d'une touche d'humour et de fantastique, dont les nombreux rebondissements m'ont tenue vraiment en haleine jusqu'au dénouement. Je l'ai lue en une soirée tant elle me passionnait.

 

 

 

Je recommande vivement ce livre aux amateurs du genre qui, comme moi, passeront un excellent moment de lecture et j'attends avec impatience le tome 2 de cette sublime saga.

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Instagram : https://www.instagram.com/leslecturesdecerise_74/

 

 

 

Voir les commentaires

INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC SUZANNE MAX SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

________

 

INTERVIEW Suzanne MAX

AUTEURE ET DIRECTRICE COLLECTIONS

« SAUTE-MOUTON » (6-12 ans) ET « PASSERELLE »

(adolescents 13 ans à âge adulte)

JEUNESSE

Editions EX AEQUO

______

 

 

 

JM : - Bonjour à tous

 

- Notre amie Suzanne MAX a gentiment accepté de répondre, récemment, à mes questions.

 

  • A l'issue de cette publication, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions à Suzanne qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

JM : - Bonsoir Suzanne

 

⁃ Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Suzanne : Avec grand plaisir ! Je suis très heureuse de répondre à tes questions et je te remercie de tout cœur de me donner ainsi la parole.

 

 JM : - Du fait que tu portes deux casquettes : celle d'auteure et de directrice deS collectionS1 « Saute Mouton » ET « Passerelle » JEUNESSE aux Editions EX AEQUO, je vais tout d'abord, si tu le permets, te poser des questions sur celle d'auteure...

 

 

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Suzanne : Je suis née à Marseille et j’ai vécu presque exclusivement en Provence, jusqu’à ce que je me retire il y a quelques années dans le Sud-ouest, d’où est originaire mon compagnon. Je vis désormais dans les Landes, à la campagne. J’ai été enseignante en école primaire durant toute ma vie active, et c’est un métier que j’ai adoré. J’aime transmettre, et j’aime apprendre car ce sont deux aspects qui ne vont pas l’un sans l’autre. Je suis de caractère réservé et j’aime vivre une vie simple. Il est important pour moi de me sentir utile et de m’investir dans ce que je fais. J’ai deux enfants : Annabelle vit et travaille à Paris ; Matthieu est toujours en Provence, et je ne vois pas très souvent mes petits-enfants !

 

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Suzanne : J’avais depuis longtemps un projet de roman qui me tenait à cœur et j’attendais la retraite pour pouvoir m’y atteler. Il a été publié en 2018 aux éditions Ex Aequo sous le titre Un puissant murmure. Ce que je voulais dans ce roman, c’était suivre la trajectoire de quatre personnages, aller en profondeur dans leurs êtres, et travailler la construction du roman en tissant peu à peu les fils amènent le lecteur jusqu’à la révélation finale : je tenais particulièrement à cet aspect. C’est un roman psychologique sur fond de secret de famille, mais mon goût pour les polars m’a influencée dans sa construction très précise. C’est mon seul roman pour public adulte.

Pour le moment, je me suis lancée dans une série de romans policiers 9/12 ans, Les enquêtes de ma grand-mère. Le premier tome s’intitule Le mystère Valentin, le deuxième, Le souterrain secret. L’envie de raconter des enquêtes policières pour enfants s’ancre dans mes souvenirs d’histoires écrites à 4 mains avec ma meilleure amie lorsque j’avais 12 ou 13 ans. C’est ainsi que m’est venue l’idée d’une narratrice d’aujourd’hui, Cléo, une jeune ado qui raconte les enquêtes que sa grand-mère Noémie a menées avec son amie Mona en 1966. Le regard d’une enfant de 2021 sur cette époque sans internet ni téléphone portable m’intéressait. Et puis, pour Cléo, il n’est pas facile d’imaginer sa grand-mère à 12 ans, avec un peu les mêmes préoccupations qu’elle. Ces livres sont à la fois des romans d’aventures avec une véritable enquête, mais aussi l’occasion de partager et d’échanger entre générations. Je l’ai dit en me présentant : c’est important pour moi, la transmission. J’espère que ces romans plairont aux enfants et à leurs grands-parents !

 

 

 

JM : - Pourquoi écris-tu des romans “jeunesse” et depuis combien de temps ?

 

Suzanne : Je ne pensais pas écrire pour la jeunesse au départ. Mais, alors que j’avais en tête mon projet de roman, un ami de longue date, Alain Benoist, m’a téléphoné de Paris. Il est dessinateur et venait de créer un petit personnage fabuleux, un enfant faune, qui lui trottait dans la tête et surtout au bout du crayon. Il m’a alors proposé d’écrire son histoire. C’est ainsi que j’ai mis de côté mon futur roman, et que j’ai commencé à écrire les aventures de Liann. Entre 2015 et 2020 nous avons publié cinq épisodes, tous illustrés par Alain bien sûr.

C’est en écrivant les histoires de Liann que je me suis rendu compte que je prenais beaucoup de plaisir à écrire pour les enfants : ceux-là même que j’avais côtoyés dans mon métier, puisque Liann est destiné aux enfants d’école primaire. Je crois que c’est ainsi que je me suis prise au jeu. Je trouve qu’on a dans l’écriture pour enfants une grande sensation de liberté. On se laisse davantage allé dans l’imaginaire, et c’est un immense plaisir. J’ai aussi l’occasion de rencontrer des classes ou des groupes en médiathèques pour des animations : retrouver ce contact avec les enfants est un vrai bonheur.

 

 

JM : - Lorsque tu commences l'écriture d'un ouvrage as-tu déjà pensé à la fin de l'histoire ou images-tu au fil de tes mots ?

 

Suzanne : Je connais la fin, oui. Pas forcément tout le chemin qui y mène, mais je sais où je vais. Je n’ai pas les réponses au "Comment ?" et je sais que mes personnages vont se heurter à des problèmes qu’il faudra résoudre, mais j’adore ça. Par contre j’ai assez précisément en tête la façon dont l’histoire devra se terminer.

Avant de me lancer dans l’écriture proprement dite, il y a une période très intense. Je suis littéralement envahie par les idées, les questions, les images... à tout moment, partout. Je note ce qui me vient et si je n’ai rien pour noter, j’actionne l’enregistreur vocal du téléphone. Je suis dans un tourbillon. Puis, peu à peu, les choses se posent un peu. J’entrevois plus clairement ce que je veux. Sur des cahiers de brouillons, il y a mes notes, des schémas, des points d’interrogation, des choses griffonnées ou barrées, des flèches dans tous les sens, des recherches, des croquis... Et puis, il arrive un moment où tout cela décante un peu et où je me sens prête à commencer. C’est à partir là que je m’installe à mon ordinateur pour écrire, et pour en revenir à ta question, ce n’est qu’à ce moment-là que je peux "imaginer au fil des mots".

 

JM : - Tes personnages qui sont me semble-t-il des enfants ou des animaux sont-ils faciles à maîtriser ?

Suzanne :  J’adore leur laisser une certaine liberté, mais je crois qu’ils ne l’acquièrent qu’avec le temps. Quand on les connaît mieux, qu’on sait leurs petits défauts comme leurs qualités, alors c’est un peu comme s’ils se mettaient à vivre en dehors de nous. Pour Liann, ce n’est pas venu dès le premier tome. Par contre, par la suite, et notamment grâce à l’arrivée du personnage de son ami Khali, on perçoit mieux ce côté-là et je me rends compte que mes petits faunes peuvent aussi me réserver des surprises !

 

 

 

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et peux-tu nous en dire quelques mots ?

 

 

Suzanne : Je ne pense pas avoir le temps et la disponibilité nécessaires pour écrire un second roman adulte, que j’avais pourtant envisagé et pour lequel j’avais commencé des recherches. Je consacre beaucoup de temps aux collections Jeunesse dont je m’occupe et je ne peux pas cumuler les deux.

Par contre, je voudrais continuer la série des Enquêtes de ma grand-mère, mais je ne tiens pas encore le scénario du prochain ! J’avais aussi envie d’écrire une histoire à partir du personnage de Thalia, qui est la sœur de Narouk, le héros de mon roman Le lézard d’or. C’est un roman qui se déroule dans une île imaginaire et dans une époque de l’Antiquité pas vraiment définie, ce qui donne beaucoup de liberté, permet même de toucher au fantastique et d’inventer le règne de personnages qui n’ont jamais existé dans l’Histoire. J’ai bien envie d’y revenir avec le personnage de Thalia que j’aime beaucoup.

 

JM : - Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les auteurs à promouvoir leurs écrits ?

 

Suzanne : Sensible à la critique littéraire, oui. On a besoin de retours sur nos écrits pour progresser et pour prendre confiance. J’admire le travail colossal que représente la tenue d’un tel blog !

Au niveau des réseaux sociaux, j’avoue avoir été longue à m’y habituer. Je n’ai commencé à y entrer, bien timidement d’ailleurs, qu’après la publication de mon premier livre. Et ce n’est qu’après la création de la collection Saute-Mouton en 2018, que je m’y suis davantage investie, en commençant par créer la page des Collections Ex Aequo Jeunesse sur Facebook, et aussi en envoyant les livres de la collection en service de presse aux chroniqueurs des blogs. Mais j’avais, et j’ai toujours, plus de facilités à agir pour la collection que pour mes propres écrits. Se mettre en avant est difficile, je parviens mieux à le faire pour les autres.

 

JM : - Écrire est-ce pour toi une passion ou un métier ?

 

Suzanne :

Une passion. J’ai toujours écrit. Je ne pouvais jamais me passer d’avoir sur moi de quoi écrire. Pensées, journaux intimes, histoires, réflexions philosophiques, poèmes, romans, lettres... Tous les genres, à tous les âges. Mais cela n’a jamais été un métier. Ce n’est que tardivement que j’ai commencé à me dire que je pourrais tenter d’être éditée. La plupart de tous mes écrits, je les ai détruits au fur et à mesure. J’écrivais surtout pour moi, par besoin. Imaginer que je pouvais écrire pour les autres a été un tournant décisif, mais finalement assez tardif.

 

JM : - Quand écris-tu (le jour, la nuit) et pendant combien d'heures ?

 

Suzanne : Je me lève très tôt : 5 h et demi ou 6 h en général. Un café, puis je m’y mets. Le matin, j’écris d’abord 3 ou 4 heures. Ensuite, je vaque à d’autre occupations. Pendant la journée j’ai toujours l’écriture dans un coin de la tête. Par exemple, si je vais marcher seule une heure ou deux en forêt, c’est là que je mets en scène le passage que je dois écrire. Je me le représente, je le vois vraiment, comme un film, j’entends même les dialogues des personnages. Ensuite l’écriture coulera avec beaucoup plus de facilité. L’après-midi je me remets devant l’ordinateur pour 3 ou 4 heures... C’est une moyenne, je le fais selon ce que je ressens. Parfois, il faut s’y mettre, on sent que les mots sortent, que c’est le moment : je peux alors écrire jusqu’à une heure tardive. D’autre fois, il y a blocage : dans ce cas une longue balade au grand air est préférable, c’est une bonne façon de débloquer la situation.

 

JM : Que ressens-tu lorsque tu écris le mot FIN ?

Suzanne : Je suis heureuse d’avoir mené mon histoire au bout, mais la fin de l’histoire ne veut pas dire qu’on a fini ! Relire encore et encore, réécrire jusqu’à être satisfaite... ça demande un gros travail. Je relis plusieurs fois, morceau par morceau, à haute voix. Lire à haute voix permet de se rendre compte du style, du rythme, de la fluidité, de la musique des phrases, des éventuelles répétitions ou maladresses qui subsistent. Certains mots "ne coulent pas bien", ou bien ne sont pas jolis à l’oreille... On traque aussi les incohérences, les défauts de construction, puis les coquilles... La grosse question est de savoir quand s’arrêter ! Ce mot FIN, il ne suffit pas de l’écrire, il faut le ressentir.

 

 

 

JM : - Quel est ton meilleur souvenir en tant qu'auteure ?

Suzanne : Les meilleurs souvenirs sont ceux qui touchent à une première fois : quelle émotion au coup de fil de Laurence Schwalm quand elle m’a annoncé qu’elle allait éditer Liann et la forêt menacée ! Et puis encore, la première fois qu’on reçoit son livre publié, le premier salon du livre, la première dédicace à un enfant... Mais ma plus grande émotion a sans doute été le premier retour d’une lectrice sur mon roman Un puissant murmure : il m’a profondément touchée car elle avait ressenti à sa lecture exactement ce que j’avais souhaité y mettre ! Sa façon d’en parler m’a bouleversée et je me suis dit alors : « Même si jamais plus je n’ai d’autres avis sur ce livre, je sais déjà que ça en valait la peine. »

 

JM : - Dans ta prime enfance avais-tu déjà envie de devenir écrivain ?

 

Suzanne : Non. Depuis ma prime enfance je voulais être institutrice, et je l’ai été ! Écrivain ne faisait pas partie des choses que je pouvais imaginer. Comme je l’ai dit, écrire était davantage un acte personnel, intime. Je n’ai songé que très tard que l’écriture pouvait être autre chose.

 

 

 

 

JM : Comment as-tu procédé pour faire éditer tes livres ?

 

Suzanne : Comme tout le monde, au début je ne savais pas trop comment m’y prendre. J’ai envoyé mon premier manuscrit un peu au hasard... sans succès. Nous avons alors décidé avec Alain Benoist de recourir à Édilivre, "éditeur alternatif" comme il se définit. Sans ligne éditoriale précise il accepte plus facilement les textes qu’on lui soumet et cela nous a donné la satisfaction de voir notre premier livre édité. Pour le second, je me suis davantage plongée dans la recherche de maisons d’éditions susceptibles d’aimer les aventures de Liann. Sur internet, je suis tombée par hasard sur une interview de l’auteur Pierre Cousin, édité chez Ex Aequo. Ce qu’il disait faisait vraiment écho pour moi, sur le plan de ses valeurs surtout, et j’ai aussitôt commandé ses trois livres. J’ai adoré, surtout  Le dernier cerf , et je me suis dit : "Si cette maison d’édition a publié ce livre, alors elle peut aimer Liann !" J’ai donc envoyé Liann et la forêt menacée  à Ex Aequo. Deux semaines plus tard, je marchais en forêt avec une amie quand Laurence Schwalm m’a appelée pour m’annoncer qu’elle m’éditait !

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire des livres pour enfants ?

 

Suzanne : Enfant, je lisais beaucoup. Tous les classiques : les ouvrages de la Comtesse de Ségur, Sans famille, Robinson Crusoé, les Sherlock Holmes et tous les Agatha Christie. Les séries d’enquête de ma génération : tous les Club des cinq, Clan des sept, Alice détective, Michel, les 6 compagnons...

Pour autant, comme je l’ai expliqué, mon envie d’écrire pour les enfants n’est pas venue directement de là. Je crois qu’elle s’est concrétisée bien plus tard, lorsque je lisais adulte les livres jeunesse que je proposais à mes enfants ou à mes élèves. Je pense notamment à l’extraordinaire émotion qu’a suscitée Mon bel oranger de José Mauro de Vasconcelos. Très bons souvenirs aussi avec ma classe de CE2 lorsque nous avons travaillé sur Les minuscules de Roald Dahl. Et bien sûr j’ai lu en même temps que mes enfants les 7 tomes d’Harry Potter ! (ma fille a grandi en même temps qu’Harry : elle avait 11 ans pour le premier, 18 ans pour le dernier !)

 

JM : - Lis-tu ? Si oui quel genre ?

 

Suzanne :

Je lis moins pour moi depuis que je reçois et lis des manuscrits pour Ex Aequo. Sinon, je n’ai pas de genre de prédilection, ça varie un peu selon les périodes - même si je garde un faible pour les policiers. Souvent, quand j’ai aimé le livre d’un auteur, j’ai la période où je lis tous ses livres, par exemple tous ceux de Fred Vargas, ou tous ceux de Elizabeth George. J’ai beaucoup aimé les 4 tomes de L’Amie prodigieuse, d’Elena Ferrante, ou encore D’après une histoire vraie, de Delphine de Vigan. Dernièrement j’ai découvert le beau roman : L'Autre Moitié du soleil, de Chimamanda Ngozi Adichie. Je connais peu la science-fiction, mais j’ai adoré le cycle de Fondation d’Isaac Asimov qui pour moi est absolument fabuleux. Pour finir, je dirais que j’évite les livres trop durs ou trop violents qui me laissent un impact difficile à supporter. C’est peut-être pour ça que j’aime la littérature jeunesse !

 

 

JM : - En dehors de l'écriture as-tu d'autres passions ?

 


Suzanne : L’écriture est une constante, le reste beaucoup moins. Mais j’aime bien apprendre, par exemple je me suis mise au tir sportif quand j’ai rencontré mon compagnon qui m’ a initiée. J’aime aussi tout ce qui me permet d’exercer ma créativité, c’est ce qui entretient la motivation ! D’où mon goût pour la cuisine, le dessin, et plus récemment pour la composition d’images ou la réalisation de vidéos, activités que je découvre et que j’aime beaucoup.

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Suzanne : Plutôt qu’un proverbe, on peut donner une citation ? "Toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants, mais peu d'entre elles s'en souviennent", Antoine de Saint-Exupéry. C’est vrai, et c’est tellement dommage !

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Suzanne : Je ne sais pas s’il me définit, mais j’aime le mot confiance qui rassemble plusieurs aspects. Je m’efforce d’être quelqu’un de fiable, sur lequel on peut compter professionnellement mais également dans l’amitié, l’amour, la famille. J’aime mériter la confiance des autres que ce soit par le goût du travail bien fait, l’importance de la parole donnée, ou l’écoute sincère et désintéressée de l’autre ; et j’aime aussi leur accorder la mienne. Toute relation, et même toute activité se nourrit de cette confiance. Je suis notamment reconnaissante à Laurence Schwalm de m’avoir accordé la sienne en me publiant, et je m’efforce de favoriser une relation de confiance avec mes auteurs.

 

JM : - Es-tu thé, café ? Vanille, chocolat ? Quel est ton péché mignon ?

 

Suzanne : café noir et chocolat noir ! Mon péché mignon ? le plaisir de prolonger un repas (en bonne compagnie) avec un verre de bon vin et un plateau de fromages. (Je ne suis ni dessert, ni douceurs !)

 

JM : - As-tu des animaux de compagnie ?

 

Suzanne : oui, une chatte. Je ne compte pas les poules !

 

 

 JM : - Maintenant peux-tu nous expliquer en quoi consistent tes fonctions au sein des Editions EX AEQUO ?

 

Suzanne : Laurence Schwalm, notre éditrice, m’a proposé de créer et de diriger une collection jeunesse en 2018, et pour cela m’a vraiment donné carte blanche. C’était totalement nouveau pour moi, mais j’ai eu plaisir à me lancer dans l’aventure.

Au départ, pour la collection Saute-Mouton, j’ai lancé un appel à textes, en particulier dans les groupes d’auteurs, j’ai aussi fait paraître la naissance de la collection sur Le guide de l’édition jeunesse. Mon rôle était de recevoir et lire les manuscrits et de sélectionner ceux que je souhaitais voir figurer dans la collection. Peu à peu, j’ai affiné mes choix, en relation avec la ligne générale de la maison qui privilégie le roman. J’ai aussi créé un comité de lecture.

Très vite, même si Laurence me laissait libre de ma façon de gérer les choses, j’ai voulu m’impliquer davantage : par les relations et les échanges avec chaque auteur, par le travail de relecture et de correction, par la mise en page du texte conformément aux directives Ex Aequo.

Ensuite, j’ai eu envie de favoriser la diffusion des ouvrages, à ma petite échelle : en tenant un stand Ex Aequo jeunesse dans les salons, en m’occupant du service de presse, en envoyant certains ouvrages à l’occasion de prix littéraires : par exemple, Pierre Cousin en 2020 et Florent Lucéa en 2021 sont finalistes du Prix Chronos jeunesse. Puis, j’ai allié tout cela à mon goût de la composition de vidéos en réalisant (si l’auteur le désirait) un book-trailer pour la sortie de son livre ou une mise en images de lectures d’extraits.

Depuis novembre 2019, je m’occupe aussi de la composition des couvertures des livres de mes collections, sauf quand l’auteur fournit sa propre illustration. En juin 2020 j’ai créé de la même façon la seconde collection jeunesse, Passerelle, qui prolonge Saute-Mouton en s’adressant aux plus de 12 ans. Cette année, je me donne comme objectif de participer davantage à la visibilité de mes collections sur les réseaux sociaux en me lançant dans Instagram, ce qui n’est pas facile pour moi !

Les éditions Ex Aequo ont également créé un concours, le Prix Saint Nicolas, qui récompense un Conte de Noël à l’échelon national. J’en suis présidente du Jury, et le conte lauréat est édité en collection Saute-Mouton.

 

JM : - Peux-tu nous présenter les auteurs qui font partie de cette collection ? Nous parler de leurs ouvrages ?

 

Suzanne :

Les collections jeunesse comptent 33 auteurs et il est difficile de citer les 75 ouvrages présents aux catalogues ! Je propose donc un petit tour d’horizon avec quelques exemples :

Concernant les romans de la collection Saute-Mouton, on trouve des genres variés : d’abord l’aventure et l’imaginaire, avec Le puits vers l’infini, de Paul Bruard, Au secours, Hortense ! de Joëlle Thiénard ou Le livre vide, de Bénédicte Roubert ; toujours l’aventure, avec un zeste d’humour pour L’épée mystère de Cathie Ollier ; place au dépaysement dans un royaume fabuleux avec L’enfant Roy de Chantal Boiron , ou à l’émotion avec Eli et le secret des dunes d’Elsa de Bono ; et même dans un roman d’aventures, on peut délivrer en douceur un message en faveur de notre planète avec La porte des temps imaginaires de Mido. On passe plus résolument dans le fantastique avec Mamie Bonbon de Florent Lucéa et l’on se tient à mi-chemin entre enquête policière et monde fabuleux avec Le mystère du chalet 117, de Clara Reynaert. Il y a place aussi pour un roman plus intimiste, comme L’Arbre-fontaine de Pierre Cousin ; la science-fiction est représentée avec Trocs de choc, de Jean-François Thomas (spécialiste du genre) et pour les amateurs de roman de chevalerie, citons Les loups de Mondrepuis, de Jean-Paul Raymond.

Je n’ai parlé là que des romans 8/12 ans, mais je précise que Saute-Mouton comprend aussi des mini-romans, de jolies histoires pour les 6/8 ans, notamment les livres jeunesse de Silvia Bandas, des contes ou encore des recueils de plusieurs histoires comme Trois histoires de cœur d’Erwan Bargain, Voyages de Marie Allain ou Même pas peur ! de Michèle Brugnot.

Du côté de la collection Passerelle, nous retrouvons la même variété au niveau des romans : beaucoup de sensibilité dans le roman L’envol d’une libellule d’Antoinette Hontang, et dans Les murmures du fleuve de Pierre Cousin, beaucoup de poésie dans Le gardien des saisons, roman initiatique et fantastique de Christophe Bladé ; Fleur des pierres, de Rémy Lasource décrit avec tendresse et poésie les apprentissages de l’adolescence et ses premiers émois amoureux, mais aussi les problèmes contemporains, comme la violence ou le racisme ; Isabel Lavarec nous offre aussi un thriller jeunesse avec Hallali ! Je finirai avec deux romans de Nicole Provence, Le miroir aux revenants et Angkor, Les génies décapités, qui tous deux savent garder le lecteur en haleine grâce à des enquêtes très bien menées et grâce bien sûr à la très belle plume de l’auteure.

 

 

 

JM : - Souhaites-tu ajouter quelque chose  ?

Suzanne :  J’ai peur d’avoir été trop bavarde ! Un grand merci donc, et j’aurai plaisir à répondre à vos questions.

 

 

 

 

JM : - Merci Suzanne pour cet agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Suzanne qui y répondra sous ce post.

 

 

 

 

 

 

Mon site : https://suzanne-max.wixsite.com/auteure

 

Ma page Facebook : https://www.facebook.com/suzannemax.m

 

La page Facebook des collections jeunesse : https://www.facebook.com/exaequo.jeunesse

 

La page Facebook des Enquêtes de ma grand-mère :

https://www.facebook.com/lesenquetesdemagrandmere

 

Instagram : suzannemax32

 

 

1

 

Voir les commentaires

Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec un auteur, sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Alain LEONARD

Lundi 10 décembre à 18 h (direct)

 

JM : - Bonsoir à tous

 

Notre ami Alain LEONARD a gentiment accepté de se soumettre, ce soir, à mes questions.

 

JM : - Bonsoir Alain

Comment allez-vous ? Etes-vous prêt à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Alain : Bonjour Joêlle, et bonjour à tous ceux qui nous lisent. C'est un plaisir de passer un moment avec vous. J'attends vos questions avec impatience. Alors : 3, 2, 1, c'est parti !

 

JM : - Pouvez-vous, tout d'abord, vous présenter afin que nos amis puissent mieux

vous connaître ?

 

Alain : Je suis un «  jeune » auteur de 54 ans qui réside dans cette belle région d'Auvergne. Je me suis mis à l'écriture sur le tard car mon ancienne carrière militaire ne m'en laissait pas le temps. Depuis quelques années je suis infirmier dans un hôpital clermontois, et j'ai décidé à ce moment là de me lancer dans l'écriture, pour moi, sans envie particulière de me faire éditer. Puis un jour une rencontre improbable avec un auteur. Il a voulu lire mon livre et a trouvé qu'il mériterait d'être livré aux lecteurs. J'ai répondu « pourquoi pas ? » Et me voilà avec vous ! Et de fil en aiguille j'ai continué à écrire. Pour la petite anecdote, je fais partie d'un groupe de musique qui se produit dans la région, et co-président d'un club moto.

 

JM : - Pouvez-vous nous parler de vos livres ?

 

Alain : J'adore la langue française et l'Histoire. Je ne concevais pas d'écrire autre chose qu'un thème se rapportant à celle-ci. Mon premier roman, Enfants de la Liberté, raconte l'histoire d'une jeune paysanne qui est forcée de quitter son Limousin natal. Elle monte à Paris et va assister à la colère du peuple français à la veille de la Révolution Française de 1789. J'ai voulu mettre en avant une femme car finalement, on en parle très peu alors que dans notre histoire celles-ci ont eu un rôle décisif. Je rends hommage à toutes ces femmes du peuple. Le second, « Les amants d'Austerlitz » est conçu comme une suite. On retrouve certains des personnages du premier ouvrage, dont un enfant, qui veut vivre ses propres aventures et s'engage dans l'armée napoléonienne. Là aussi le schéma est à peu près le même. A travers ce jeune homme, je plonge le lecteur dans le quotidien des soldats. Mais ces deux ouvrages ne sont pas exempts de sentiments. Ce sont avant tout des romans. Toujours avec deux personnages principaux : un homme et une femme. Mes livres sont avant tout des romans d'aventure.

 

JM : - Vos livres “Enfants de la liberté” et « Les Amants d'Austerlitz » sont des romans historiques. Pourquoi avez-vous choisi ce thème ?

 

Alain : J'aime à dire que l'on ne peut pas savoir où l'on va si on ne sait pas d'où l'on vient. Comme je l'écrivais plus haut, l'histoire reste mon thème favori. Et il ne faut pas oublier le coté recherches, qui est passionnant. On est amené à côtoyer des personnes qui sont de vraies mines de renseignements.

 

JM : - Avez-vous d'autres projets d'écriture et pouvez-vous nous en dire quelques

mots ?

 

Alain : Deux autres romans sont écrits et se trouvent déjà dans les mains de mon éditeur. Ils présentent pour un un jeune homme de mon village qui est mobilisé au front en 1917 ; l'autre. est centré sur l'histoire d'un médecin à Issoire, en 1943, en pleine occupation. On peut dire qu'il y a une progression chronologique. Un projet est en cours, mais il n'est pas encore abouti. J'y travaille ! Je voulais préciser que malgré que mes romans soient basés sur l'histoire, ils sont conçus pour être accessibles à tous. Tout le monde me dit : vous avez écrit pour charmer les lectrices ! C'est peut-être vrai....en j'en suis très fier.

 

JM : -Avez-vous des séances de dédicaces prévues prochainement et où ?

 

Alain : En ce moment je suis assez présent dans les librairies et les espaces culturels des grandes surfaces. Principalement dans la région Auvergne. Demain 11 décembre, je présente mon premier roman, avec deux autres auteurs sélectionnés, devant les membres du club littéraire du Lion's Club de Lyon pour la région Auvergne Rhône-Alpes. Si mon roman est retenu, il participera, avec les premiers de chaque région, au prix national. C'est super cool, non ? Oui bien sur j 'ai de nombreuses dates de dédicaces. Je ne vais pas les énumérées toutes, mais elles sont disponibles sur ma page.

 

JM : - Etes-vous sensible à la critique littéraire et pensez-vous que les blogs, les

réseaux sociaux aident les auteurs à promouvoir leurs écrits ?

 

Alain : Bien entendu, je suis très sensible à la critique. Quoi de mieux pour un auteur que d'avoir un avis objectif des lecteurs, ainsi que des professionnel du livre ? Je lis les critiques avec attention. Pour ce qui est des blogs et réseaux sociaux, je pense qu'ils sont devenus incontournables et à mon avis essentiels pour promouvoir ses écrits. J'étais un peu réticent au début mais finalement je me suis pris au jeu.

 

JM : - Quand écrivez-vous (la nuit, le jour) et pendant combien d'heures ?

 

Alain : En fait, je n'ai pas de règle. J'ai un métier avec exclusivement des horaires de nuit. Pendant les moments calmes, je me mets devant mon clavier. Mais ça peut-être dans la journée aussi. En fait j'écris n'importe quand ! Je ne m'impose rien en volume d'écriture. Parfois seulement quelques lignes, parfois une page, ou plusieurs. Et parfois rien, car ce que j'écris ne me convient pas et je l'efface. Jusqu'à la prochaine étincelle !

 

 

JM : - A qui confiez vous vos manuscrits (membre de votre famille, bêta lecteurs) ?

 

Alain : J'ai la chance d'avoir une épouse qui est une grande lectrice. Et ma première critique, que je redoute car elle est sans concessions ! J'ai également un ami auteur à qui je présente systématiquement mes écrits avant de les confier à mon éditeur. Lui aussi est sans concessions, malgré notre amitié. C'est d'ailleurs ce que je leur demande à eux deux, sinon ça ne sert à rien !

 

 

 

 

 

JM : - Quel est votre plus beau souvenir d'auteur ?

 

Alain : Ma carrière d'auteur, si je peux utiliser cette formule, est encore très récente. Mais quand j'ai tenu en main pour la première fois mon premier roman édité , ça a été pour moi un grand moment d'émotion. Et le 10 décembre 2017 j'ai reçu le premier prix de l'Association du Noël des Romanciers d'Auvergne, à l'occasion d'un salon. Là aussi, un grand moment de fierté. Je ne m'attendais pas à ça. Allez, vous voulez d'autres anecdotes ? Un matin de dédicace en librairie, une petite fille d'une dizaine d'années vient me voir, et me dit qu'elle ne veut pas acheter mon livre , mais qu'elle veut un autographe car son instituteur a parlé de moi et mon bouquin dans la classe ??? J'ai trouvé ça drôle !. Puisque vous êtes sympa je vous donne le pire souvenir : invité à un petit salon, une centaine de km pour y aller, dodo sur place... pour m'apercevoir le lendemain matin à l'ouverture que les organisateurs ont oublié de commander mes livres ! Petite colère !!

 

JM : - Quels sont les auteurs qui vous ont donné l'envie d'écrire ?

 

Alain : J'ai toujours été fasciné par Emile Zola. Je crois que c'est lui qui m'a donné envie de prendre la plume. Son style particulier, ses descriptions, c'est tout simplement génial. Même si certains trouvent ça un peu lourd. Et puis je vais vous confier un secret : nous avons tous les deux la même date d'anniversaire ! Ne vous inquiétez pas, j'ai un égo normal. Je ne prends pas ça comme un signe !

 

 

 

 

JM : - Lisez-vous ? Si oui quel genre ?

 

Alain : Oui bien sur, je lis. Pas toujours autant que je le voudrais. Je ne vous étonnerai pas en vous disant que l'essentiel de mes lectures ont trait à l'Histoire. Récemment je me suis replongé dans Zola (encore lui!) avec Germinal et La Bête Humaine. Deux livres fantastiques. Mais depuis que je fréquente les salons et les auteurs, je me suis ouvert à d'autres lectures. Et j'ai ainsi découvert des choses magnifiques. Je pourrai citer entre autre Corine Valade, Serge Camaille, Marylène Pion, Véronique Chauvy, sans oublier mon ami René Pagis ….. Et d'autres encore. Et c'est génial car j'échange régulièrement avec eux sur la toile. Et on se voit dans les salons. Des moments souvent pas tristes !

 

JM : - Que représente pour vous l'écriture ?

 

Alain : Ca fait un peu partie de ma vie. J'ai toujours écrit. Les dissertations à rallonge à l'école qui saoûlaient mes profs de français (Léonard ! 2 pages suffisent!), les lettres interminables que j'adressai à mon épouse lors de mes fréquentes missions à l'étranger.... J'ai également voulu faire une formation d'écrivain public, en plus de mon métier, mais ce projet , pour des raisons bassement administratives et absurdes, n'a pas pu se réaliser.

 

JM : - Quel est votre endroit préféré (chez vous – région – pays) ?

 

Alain : Je me plais beaucoup en Auvergne qui est une très belle région. J'y ai ma maison, mes amis, mes enfants y ont grandi. Mais j'ai toujours un pincement au cœur quand j'évoque la Corse, où j'ai passé la majeure partie de mon enfance.

 

 

 

JM : - Avez-vous des animaux ?

 

Alain : Une bouledogue français. Le bébé de la maison. Et une gardienne sûre : on ne me volera jamais mon canapé qu'elle le garde avec beaucoup de motivation !

 

JM : - Quel est votre proverbe préféré ?

 

Alain : Il y en a un que je répète souvent : Si tu ne veux pas entendre la réponse, ne pose pas la question !

 

JM : - Aimez-vous le cinéma ? Quel est votre film culte ?

 

Alain : Je regarde beaucoup de films. Mais jamais à la télé, trop de pub. Le cinéma parfois, quand un film m'attire particulièrement. Je ne sais pas si j'ai un réellement un film culte. Il y en a un toutefois que je regarde une fois par an : Le jour le plus long.

 

JM : - Avez-vous quelque chose d'autre à ajouter ?

 

Alain : Je veux simplement vous dire que ce moment en votre compagnie était délicieux. C'est une réelle chance de pouvoir s'exprimer devant des lecteurs. Comme dans les salons c'est un contact vraiment privilégié. Et j'en profite pour vous remercier de ce que vous faites pour les auteurs.

 

JM : - Merci Alain LEONARD pour cet agréable moment passé en votre compagnie.

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres

questions à Alain

 

 

Voir les commentaires

Voici une autre chronique : "WHAT ELSE ?"

« WHAT ELSE ? »

Lydie LEFEVRE

Auto-Edité

3 novembre 2018

101 pages

 

 

Présentation

 

Maureen c'est comme un mojito bien frais, une fraise tagada, un bonbon acidulé, un doudou sous l'oreiller… Le must des working girl, le top de la meilleure amie, la reine de la bonne poire… Vous l'avez compris, côtoyer Maureen, c'est un pur bonheur !


Seulement Maureen, elle n'a plus vingt ans, mais bientôt cinquante. Un rendez-vous chez sa manucure va bouleverser son quotidien. Commencera alors une véritable course contre la montre.

Que cherchera-t-elle à se prouver ?

Quelles résolutions prendra-t-elle ?

 

L'auteure

 

« L'envie d'écrire n'est pas innée chez moi, puisque cela a commencé en 2013.

Depuis, c'est une addiction ! Des nouvelles, des romans, des anecdotes, et même un livre de recettes ont vu le jour.
Ce qui me pousse à écrire : vous !

Quel bonheur de savoir que je vous ai fait rire, pleurer ou hurler !

Et pour votre plus grand plaisir, sachez que ce n'est pas demain la veille que je vais ranger dans un tiroir, ma casquette d'auteur. »

 

 

Mon avis

 

Je viens de lire « What Else », roman que j'ai récemment eu la chance de gagner lors d'un concours et je remercie Lydie LEFEVRE pour l'envoi de ce livre.

J'ai découvert l'année dernière la plume fluide et légère de Lydie LEFEVRE à la lecture de « Un clic de trop » que j'avais beaucoup aimé.

 

Dès les premières pages, Lydie LEFEVRE nous emmène dans une église où va être célébré le mariage de Maureen, notre héroïne. Elle se souvient alors des événements qui ont bouleversé sa vie huit mois auparavant..

 

Maureen, la cinquantaine est une femme active qui voyage beaucoup entre Londres, Paris et Deauville. Elle est célibataire et heureuse de l'être profitant de la vie auprès d'amants de passage.. et a beaucoup d'amies. Sous la pression de son entourage, elle se décide toutefois à chercher l'âme sœur sur un site de rencontres. Trouvera-t-elle « chaussure à son pied » ?

 

C'est avec beaucoup d'humour et de légèreté que l'auteure nous conte les aventures de Maureen, les rencontres burlesques et surprenantes qu'elle va faire sur internet..

 

Les personnages sont attachants et vrais et l'on a l'impression de les connaître et les dialogues très amusants.

 

J'ai bien aimé ce roman feel-good pétillant et fort divertissant avec lequel j'ai passé un très bon moment de lecture, qui permet d'oublier les soucis de la vie et que je conseille vivement aux amateurs du genre.

 

Je lirai assurément les prochains romans de cette auteure.

 

Merci Lydie LEFEVRE.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voir les commentaires

Bonjour aujourd'hui jeudi voici ma chronique concernant : "UNE COCCINELLE DANS LE COEUR"

« UNE COCCINELLE DANS LE COEUR »

Angie LE GAC

Auto-Edition

3 mars 2018

222 pages

 

 

 

Présentation

 

Elena est jeune. Elena est belle. Elena est malade. Parfois, elle a envie de mourir… Mais la plupart du temps elle veut vivre haut et fort, de plus en plus vite, comme sur un immense manège de fête foraine.



Entre ses séjours en clinique et sa vie professionnelle, elle essaie de se construire jour après jour et de trouver sa propre voie vers le bonheur.



Aidée de Simon, son homme-talisman, elle tutoie les anges. Mais la vie en a décidé autrement. Il lui faudra énormément de courage pour surmonter les épreuves qui émaillent son parcours et retrouver peut-être le chemin de la félicité.

Entre romance et drame, découvrez l’histoire d’Elena.

 

 

 

Mon avis

 

Je remercie Emma, La Voie de Calliopé, de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Une Coccinelle dans le cœur », roman d'Angie LE GAC et ainsi de découvrir la plume fluide et précise de cette auteure.

 

Dès les premières lignes, Angie LE GAC nous plonge dans une atmosphère angoissante, mettant en scène une femme sanglée sur un lit d'hôpital, qui souffre et pense qu'elle va bientôt mettre au monde son bébé qu'elle réclame ensuite à cor et à cri..

 

 

 

Je me suis sentie de suite happée par ce récit qui, sous forme de journal intime rédigé par l'héroïne, entre 2005 et 2014, conte le passé d'Eléna, une jolie jeune fille, courageuse et brillante exerçant le métier de mannequin.

 

Eléna aurait tout pour être heureuse mais la vie n'est pas si facile..... Nous découvrons ses combats contre la maladie et partageons ses joies, ses peines, ses espoirs, ses histoires d'amour et sa bataille pour devenir mère.

 

L'histoire est très belle, prenante et fort addictive. Les thèmes abordés par Angie LE GAC, sensibles et peu connus tels que la bipolarité et les troubles mentaux, sont des sujets qui dérangent et effraient..

 

J'ai beaucoup aimé ce roman qui m'a touchée, émue, bouleversée, dont certains passages sont durs et tristes et j'avoue avoir eu, à plusieurs reprises, la larme à l’œil. Il faut dire que l'auteure a le don de transmettre, au fil de ses mots, une multitude d'émotions qui ne peuvent laisser le lecteur insensible.

 

Excellent moment de lecture.

 

 

 

 

Voir les commentaires