Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

ANNONCE INTERVIEW AUTEUR VIRGINIE SARAH LOU VENDREDI 18 OCTOBRE 18 H SUR MON GROUPE FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS🎤

Bonjour les amis👩👨‍🦰📚

Hier lundi 14 octobre j'ai réalisé ma 68 ème interview 💻✍️ avec un auteur du groupe 🙋‍♀️qui a accepté de se soumettre à mes questions.

Je vous donne donc rendez-vous le vendredi 18 octobre à 18 H 00 pour suivre l'entretien 💻 que j'ai eu récemment avec Virginie Sarah Lou 🙋‍♀️📚 A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Virginie qui y répondra en direct ou plus tard si vous n'êtes pas connectés ce soir là.😍

A vendredi.😎

 

Voir les commentaires

Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Philippe THOMAS sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Philippe THOMAS
Lundi 14 octobre 2019 à 18 h

(différé)

 

 

JM : - Bonsoir à tous

 

J'ai lu récemment “Ballade Irlandaise” tomes 1 et 2 de notre ami Philippe THOMAS qui a gentiment accepté,   de se soumettre à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cette interview à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions auxquelles Philippe répondra en direct.

 

 

JM : - Bonsoir Philippe

 

Comment vas-tu ? ? Es-tu prêt à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Philippe : Merci, Joëlle, pour ce moment passé ensemble que je considère comme l’opportunité de présenter mon parcours, et peut-être de faire comprendre mes errements littéraires ou mes divagations romanesques. Je vais d’autant mieux que j’ai soif de ces échanges dans lesquels on peut communier à une passion partagée.

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Philippe : J’ai 68 ans, suis retraité de la fonction publique territoriale où j’ai exercé le métier de directeur financier dans des collectivités situées tant au nord qu’au sud de la France.

J’habite dans les environs de Châtellerault, à deux pas de la Touraine, en particulier du village de Saché qui a reçu souvent la visite de Balzac et qui en avait fait son camp de base littéraire.

Son ombre s’étend-elle jusqu’à moi ? protège-t-elle mes pauvres essais ? Ce n’est pas à moi de le dire.

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

Philippe : Après plusieurs essais que je trouvais étriqués, fades, manquant d’ambition (de l’écriture mais pas de vraie literature), j’ai voulu franchir un cap en abordant des oeuvres plus ambitieuses par la taille (Ballade irrlandaise fait mille pages), au dessin et aux couleurs plus vives .

J’ai toujours été sensible au style, à la tournure d’esprit des auteurs classiques et j’ai cherché (prétention sans doute excessive !) à les imiter. Si je ne peux prétendre les égaler, je partage néanmoins les bancs de leur école et, à l’occasion, lorgne sur leur copie.

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en dire quelques mots ?

 

Philippe : J’ai écrit dix romans sur la période couvrant la période de la révolution française au milieu du XIX° siècle. Après ma “Ballade irlandaise” je vais publier “Un soupçon d’inquiétude”, roman dans la manière de J. Austen. Suivront ensuite les 3 tomes (1500 pages) du périple d’un corsaire Breton dans l’océan Indien, entre 1800 et 1810, et intitulé “Les rayons de la gloire”.

Je traite actuellement un aspect particulier et furieusement romanesque des Trois glorieuses (la révolution de 1830). C’est l’histoire d’un jeune homme sans relations, sans appuis, que le hasard introduit auprès de Talleyrand et de sa nièce, la duchesse de Dino. En leur compagnie, il va vivre l’été tragique qui verra la fin de la dynastie des Bourbons.

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes écrits ?

 

Philippe : J’emploie trois types de personnages.

Dans la première catégorie se trouvent les personnages historiques, forcément connus et qu’il n’est pas difficile de faire revivre.

Dans la seconde sont mes héros, enfants de mon imagination et de mes lectures. Leurs traits sont pris parfois dans un portrait vu ici ou là ou de photos suggestives.

La troisième catégorie est la plus dangereuse, du moins pour ceux qui y figurent; c’est la catégorie des comparses, des acteurs de second plan, pris parmi des visages connus, d’anciennes relations dont (je le dis à ma honte) je parais tirer vengeance en donnant d’eux un portrait cruel tourné vers la caricature: mais les traits sont vrais et les caractères éprouvés.

Malheur donc à mes anciennes connaissances !

 

 

JM : Tu as écrit des romans historiques romancés se déroulant en Angleterre et en Irlande. Pourquoi ce choix ?

 

 

Philippe : L’Angleterre et l’Irlande ne concernent que mon premier roman. Effrayé par l’importance du travail d’imagination qu’il fallait fournir, j’ai saisi l’opportunité de la découverte d’une révolte irlandaise méconnue (et donc forcément originale) pour me lancer.

Par ailleurs, j’ai vu l’Irlande pour la première fois, il y a près de quarante-cinq ans avec la sortie du film de Stanley Kubrick, Barry Lindon; j’en ai conservé un souvenir ébloui: le reste appartient à la literature et à la rêverie.

 

 

JM : - L'écriture de romans historiques nécessite de nombeuses recherches. Comment as-tu procédé pour ce faire ?

 

Philippe : Je dois commencer par effectuer une mise au point: le roman historique appartient à l’art, non à la science. Le matériau apporté par l’histoire est necessaire, mais secondaire; il doit s’insérer dans une perspective plus large, celle qui conduit à faire revivre une époque, avec ses drames et sa poésie, et des personnages avec leurs contradictions et leur charme. La connaissance objective, réelle, cède le pas au roman qui, tout en la respectant, se propose néanmoins d’autres buts.

Puis, quand on veut ranimer le passé, on se rend compte que nos connaissances sont souvent fragmentaires, pauvres, limitées: les sujets que je traite, n’ont donc pas besoin d’être beaucoup fouillés pour paraître vrais.

De plus, les sources font parfois défaut, ce qui est le cas dans Ballade irlandaise: l’université elle-même regrette que cette époque doive demeurer dans l’ombre parce que les sources semblent définitivement perdues. Que faire alors? Nous taire et oublier, ou mettre notre imagination en marche ?

Il arrive cependant que je sois obligé de faire des recherches approfondies parce que le cadre ou telle circonstance le nécessite. Dans les corsaires, par exemple, je devais décrire Port-Louis, la capitale de l’Ile de France (île Maurice) au début du XIX° siècle. J’ai eu recours à Gallica, la base de données de la BN, et j’ai découvert un ouvrage écrit à la fin du XIX°, introuvable depuis, qui m’a été un secours précieux.

Au-delà, je suis plus doué pour écrire que pour chercher et me satisfais volontiers d’une vision juste et cohérente (sans être forcément exhaustive) de l’histoire.

 

 

JM : Comment procédes-tu pour écrire (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Philippe : Comme je suis soucieux de la précision de mon scenario, je passe un temps important à la redaction du plan, en plusieurs versions successives. Pour mes corsaires (trois volumes, 1500 pages) le plan en a représenté 300. C’est un travail d’horlogerie dans lequel les rouages doivent trouver leur place, et pas une autre, dans un mécanisme d’ensemble.

Après, c’est-à-dire au bout de deux ou trois mois, je passe à l’écriture directement sur l’ordinateur: là, il faut m’imaginer les doigts sur le clavier et les yeux perdus au plafond.

 

 

JM : - À quel moment de la journée écris-tu ? Le jour ? La nuit ? Et pendant combien de temps ?

 

Philippe : L’important est la régularité, les habitudes se perdant facilement. J’écris donc du lundi au samedi, tous les matins, de 9h30 à 13 h.

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement et où ?

 

Philippe : 5 de septembre à novembre, de Poitiers à Tours en passant par Chinon et Châtellerault.

 

JM : Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Philippe : La critique littéraire est précieuse. L’échange de points de vue différents élargit l’horizon. Un lecteur éclairé apporte forcément quelque chose à l’auteur.

Même les désaccords ont leur utilité; ils obligent à fournir les raisons de choix discutés et entrainent toujours des réflexions frutueuses.

Les blogs et FB m’ont permis d’entrer en relation avec des personnes de valeur; j’apprécie leur hauteur de vues et la facilité des échanges.

J’avoue cependant n’avoir pas suffisamment de recul pour juger de leur efficacité promotionnelle. J’ai l’impression parfois d’assister à une concurrence entre auteurs où certains, apparemment, tirent leur épingle du jeu quand d’autres restent à quai.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ?

 

Philippe : Moment de mélancolie… J’entends tout sur la publication des ouvrages. Le genre auquel j’appartiens ne bénéficie pas d’un accueil empressé et n’a pas la faveur des maisons d’édition: trop ceci ou pas assez cela.

Après avoir joué pendant 5 ans au jeu de l’envoi des manuscrits avec ou sans réponse (cochez la bonne case), j’ai été accepté, par hasard sûrement, par une maison d’édition régionale qui, après avoir publié mes 5 premiers romans, a eu l’idée inattendue de faire faillite: donc retour à zero ou à la case départ.

J’ai pensé tout arrêter (vous pensez, publier à son âge!) puis, je me suis dit que je n’avais pas le droit d’enfermer mes manuscrits dans un placard et je me suis lancé dans l’autoédition (Amazon).

 

JM : - Quels sont les auteurs qui t' ont donné l'envie d'écrire ?

 

Philippe : De bonne heure, j’ai admiré les classiques. A quinze ans, je dévorais E. Poe.

J’étais capable de passer des heures devant les vers de Boileau ou l’introduction des caractères de La Bruyère, un modèle de composition française, avec sa logique rigoureuse, cet échafaudage intellectuel raffiné et subtil.

 

JM : Lis-tu ? Quel genre ?

 

Philippe : J’ai de la difficulté avec les genres actuels, ou plutôt je me sens mal à l’aise avec les catégories à l’honneur dans la grande distribution. L’art est au-dessus du commerce, même s’il en vit parfois (mal). Ces catégories sont censées représenter les goûts du lecteur actuel, d’où une invitation pressante à s’y conformer.

Ma plume me fait voler ailleurs, là où je trouve à aimer.

J’ai une préférence invincible pour les classiques, dont la culture, l’éducation et les qualités personnelles sont sans égales.

Quand j’ouvre un livre (j’en ai toujours un en cours), j’y passe en général beaucoup de temps, parce que je ne lis pas, je savoure, je sirote, je me délecte de sa substantifique moelle.

Par exemple, qu’est-ce que j’ai d’ouvert aujourd’hui? Le capitaine Fracasse de Théophile Gauthier, au vocabulaire d’une variété incroyable et au fort pouvoir évocateur.

Je rêve plus que je ne lis; j’étudie le style, je décortique les phrases pour me perfectionner moi-même ; je repère des situations et des caractères et essayant de voir comment, sans les copier, je pourrais m’en inspirer.

 

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Philippe : La musique d’avant 1750.

Pourquoi 1750? Parce que c’est l’année de la mort de Bach et qu’après lui les mentalités changent. C’est l’époque du préromantisme et je ne suis pas romantique. Le romantisme, à mes yeux, est un travers, un déséquilibre. Donc, après 1750, je repousse, j’écarte, je me bouche les oreilles.

Puis, tous les arts, d’une manière générale, notamment la peinture.

J’aurais bien dit le cinéma pour ses meilleures productions… et puis, ma femme, mes enfants et mes petits enfants.

Autre chose ? Ah si: la course automobile! Les vingt-quatre heures du Mans ou la mise en scène de l’accident de la route, la théâtralisation de la mort routière, bref la contradiction interne de l’idéologie sécuritaire.

 

JM : - À quelle époque aurais-tu aimé vivre ?

 

Philippe : Je me sens fait pour notre époque, avec ses tares, ses insuffisances et ses imperfections.

Je ne me berce pas d’illusions et les constructions arbitraires qui se font sur un passé idéalisé ne me tentent pas. J’essaie d’être concret; ma place est ici et je m’y tiens.

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 

Phlippe : Un proverbe latin, festina lente : hâte-toi lentement. Se hâter marque la diligence necessaire à tout ce que l’on entreprend, et lentement pour la maîtrise et l’équilibre nécessaire à toute chose, en somme l’équilibre humain.

 

JM : - Quel est ton film culte ?

 

Philippe : Culte, le mot est fort. J’en citerai deux, puisqu’il n’en est demandé qu’un.

Barry Lindon, pour la qualité des images et de la bande musicale, et la mort aux trousses pour la qualité du scenario (il faut savoir tenir deux heures sans lasser) et la classe de Cary Grant.

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Philippe : Celui de Pierre Dac: “Je suis pour tout ce qui est contre et contre tout ce qui est pour”.

 

JM : - Si tu étais : une fleur, une couleur, un animal, un dessert … tu serais ?

 

Philippe : Une fleur: le chardon (Les Illusions perdues), une couleur: le blanc (les Chouans de Balzac et les miens puisque j’ai fait une réécriture de son roman), un animal: le porc-épic (la devise de LouisXII “Qui s’y frotte s’y pique”, cf le chardon), un dessert: la crème anglaise (pour la recette de Goscinny: moitié d’eau chaude, moitié d’eau froide et un peu d’eau tiède quand ça attache).

 

JM : - Es-tu thé ou café ? Vanille ou chocolat ? Mer ou montagne ?

 

Philippe : Café, parce qu’il y a trop d’eau dans le thé; vanille par mortification; mer ET montagne forcément, pour pouvoir plonger.

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Phlippe : Peu de chose sinon mes compliments pour tout ce que tu accomplis sur ton blog et FB, et ma reconnaissance confuse d’avoir été retenu pour cette interview.

Et comme faisait dire le regretté J. Faizant à un vainqueur du tour de France : “Je ferai mieux la prochaine fois”.

 

JM : - Merci Philippe THOMAS pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Philippe qui vous répondra, en direct ou plus tard si vous n'êtes pas connectés ce soir.

 

 

 

 

Voir les commentaires

Bonsoir aujourd'hui samedi voici ma chronique concernant : "LA COULEUR OUBLIEE DE L'ARC EN CIEL"

« LA COULEUR OUBLIEE DE L'ARC EN CIEL »

Martine PILATE

Editions DE BOREE

12 septembre 2019

288 pages

 

Présentation

 

Né d'une mère noire, fille d'anciens esclaves et d’un riche propriétaire terrien blanc, tenanciers d'un cabaret, le Spotted Cat, où se produisent les plus grands noms du jazz naissant, Antoine grandit au sein d'un foyer aimant et protecteur. Mais en ce début de XXème siècle, la mixité raciale n'est pas bien vue. Antoine y est confronté tous les jours dans les rues de La Nouvelle-Orléans, et même auprès de sa famille paternelle. En 1917, il est mobilisé en France : sur ce territoire en guerre, qui le laissera meurtri dans sa chair, le destin va pourtant lui offrir de nouvelles perspectives...
 

Extraits :

«Commence par faire ce qui est nécessaire, puis ce qui est possible et tu te surprendras à réaliser l'impossible. »

 

« On allait danser. Maëlle invita sans a priori Antoine. Elle ignorait que c'était la première fois qu'il tenait dans ses bras une femme blanche autre que celles de sa famille. Il sentait son corps souple contre le sien, son léger parfum aux effluves floraux. Sa spontanéité, ses gestes sans ostentation ni connotation sexuelle lui apportaient un bien-être aussi simple qu'indéfinissable. Propulsé dans un autre monde, un monde sans frontières, il croyait enfin que tout était possible malgré les interdits de l'armée américaine. Au plus profond de la nuit, tandis que la lune éclairait la terre d'une étrange lumière blanche qui envahissait la chambrée, il ne parvenait pas à trouver le sommeil. Il repensait à la phrase d'un de ses compagnons qui avait déclaré, puis écrit à ses parents : -Ici, il faut que je me regarde dans la glace pour me rappeler que je suis noir. Ce soir, il avait complètement oublié sa peau couleur de bronze ».

 

L'auteure

 

Martine PILATE est née à Marrakech. Elle a passé de longues années à l'étranger. Après des études littéraires, elle s'est tournée vers le droit. Depuis une dizaine d'années, elle se consacre entièrement à l'écriture. Après avoir vécu dans la région de Montpellier, elle est à présent installée en Provence. « La Couleur oubliée de l'arc-en-ciel » est son quatrième roman à paraître chez DE BOREE.

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « La Couleur oubliée de l'arc en ciel », roman de Martine PILATE. Je remercie également l'auteure pour sa très gentille dédicace qui m'a beaucoup touchée ainsi que pour le joli marque-page.

 

La très belle couverture et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée. Il faut dire que j'ai découvert la très belle plume de cette auteure lors de la lecture de « Les Roses sauvages du maquis » et « Le Pays de l'impossible hiver » et j'avais hâte de lire son dernier roman.

 

Le titre m'a toutefois intriguée jusqu'à ce que je lise l'anecdote racontée par le grand-père de notre héros et j'ai alors réalisé quelle était « la couleur oubliée de l'arc-en-ciel »..

 

Dès la première page, Martine PILATE nous présente le texte d'une très jolie chanson que j'ai appris au collège et dont je n'ai pas oublié les paroles..

Elle nous emporte ensuite, début du XXème siècle en Louisiane où nous faisons connaissance avec Rosa-Lyn une jeune femme forte et déterminée, fille d'anciens esclaves noirs qui a pour ambition première de devenir une grande dame cultivée et va épouser Philippe, un riche propriétaire terrien blanc. De cette union vont naître deux enfants : Antoine et Lucile.

 

Nous découvrons le destin d'Antoine, sa jeunesse, sa passion pour la musique, ses combats face au racisme et ceux qu'il mènera, lors de la Première Guerre Mondiale, en France.

 

L'auteure nous fait voyager par ses mots de Louisiane à la Nouvelle-Orléans puis en France. Beaucoup d'émotions sont palpables et l'on ne peut que s'attacher aux protagonistes de ce roman qui sont authentiques.

 

Nous partageons quelques moments de la vie de Lucile, la sœur d'Antoine mais j'espère avoir bien interprété la dernière phrase de ce roman et pouvoir connaître très vite la suite de cette très belle saga familiale..

 

J'ai ADORE ce très bon roman fort émouvant et addictif, rythmé au son du jazz, mêlant l'Histoire à celle d'une famille devant faire face à la ségrégation raciale, que j'ai lu pratiquement d'une traite et quitté à regret.

Un très bon moment de lecture.

 

 

 

 

Voir les commentaires

ANNONCE INTERVIEW PHILIPPE THOMAS LUNDI 14 OCTOBRE 18 H SUR MON GROUPE FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS🍀

Bonjour les amis👱‍♂️👩📚

Hier vendredi 11 octobre j'ai réalisé ma 67 ème interview💻✍️ avec un auteur du groupe 👩📚 qui a accepté de se soumettre à mes questions.

Je vous donne donc rendez-vous le lundi 14 octobre

à 18 H 00 pour suivre l'entretien 💻 que j'ai eu récemment avec Philippe Thomas👱‍♂️📚 A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Philippe Thomas qui y répondra en direct ou plus tard si vous n'êtes pas connectés ce soir là.😍

A lundi.😎

 

Voir les commentaires

Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Dominique MARNY sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

 

INTERVIEW AUTEUR

Dominique MARNY

Vendredi 11 octobre 2019 à 18 h

(en différé)

 

JM : - Bonsoir à tous

 

Je partage avec vous l'interview que j'ai réalisée récemment avec Dominique MARNY qui a gentiment accepté   de se soumettre à mes questions.

 

 

JM : - Bonsoir Dominique

 

⁃ Comment allez-vous ? Etes-vous prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Dominique : Bonsoir Joëlle. Je suis prête… Et ravie de passer ces moments avec vous.

 

JM : - Pouvez-vous, tout d'abord, vous présenter afin que nos amis puissent mieux vous connaître ?

 

Dominique : Je suis écrivain. J’ai publié de nombreux romans dont certains ont été traduits en plusieurs langues. Et aussi des biographies, des livres d’art. Depuis 2012, j’ai été à plusieurs reprises commissaire des expositions que j’ai proposées au Palais Lumière d’Evian, au MLM à Paris, au Musée de Millau. Avec les thématiques du sentiment amoureux, des paquebots de légendes et des contes de fées. Une autre façon de raconter des histoires.

 

 

JM : - Pouvez-vous nous parler de vos romans, la liste est longue certes mais ne serait-ce que quelques mots..

 

Dominique : J’ai commencé par écrire des romans historiques : Crystal Palace, Les Fous de Lumière, Les Désirs et les Jours. Ces trois ouvrages racontent le monde des impressionnistes. Les débuts de ces hommes et femmes qui ont révolutionné la peinture. Aux artistes célèbres, j’ai mêlé des personnages inventés. Ce qui me donnait davantage de liberté pour me promener dans cette seconde partie du XiXe siècle qui me passionnait. Puis j’ai eu envie d’évoquer les années folles et… de venir jusqu’au monde contemporain. Une façon de parler de choses essentielles à travers des personnages d’aujourdhui.

 

M : - Avez-vous d'autres projets d'écriture et souhaitez-vous nous en parler ?

 

 

Dominique : J’ai des projets, bien sûr… Mais je vais rester secrète…

 

JM : - Où trouvez-vous l'inspiration pour créer les protagonistes de vos livres ? Improvisez-vous ou connaissez-vous la fin de vos histoires avant d'en commencer l'écriture ?

 

Dominique : L’inspiration peut venir d’un tableau, d’une bribe de conversation, de quelques notes de musique. Soudain l’idée surgit. Et rien ne pourrait m’empêcher de la développer.

 

 

JM : Comment procédez-vous pour écrire vos romans (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Dominique : Je bâtis un plan de quelques pages où je mets en place l’intrigue et développe les personnages. Jamais plus. Puis je me lance… L’ordinateur restant l’un de mes plus fidèles amis.

 

 

JM : - Quand écrivez-vous (la nuit, le jour) pendant combien d'heures ?

 

Dominique : J’écris pendant la journée. Le matin, je relis ce que j’ai écrit la veille et corrige. L’après-midi, je poursuis mon histoire. Ce sont de longues heures de silence et de solitude dont je n’aimerais pas être privée. Cela doit faire un peu plus de six heures par jour.

 

 

JM : -Avez-vous des séances de dédicaces prévues prochainement  et où ?

 

Dominique : Je dédicacerai au salon du livre de Saint Quentin dans l’Aisne. Puis au Salon de Boulogne Billancourt

 

 

JM : - A qui confiez-vous vos manuscrits en première lecture (membre de votre famille, bêta lecteur) ? Qui réalise les couvertures de vos livres ?

 

Dominique : Personne ne les lit. Hormis mes éditrices. Les couvertures sont choisies en concertation avec elles.

 

 

JM : - Y-a-t-il dans vos romans des personnages qui vous touchent particulièrement et auxquels vous vous identifiez ?

 

Dominique : Une romancière se doit d’être dans tous ses personnages au moment où elle les fait vivre. Il arrive souvent qu’ils m’emmènent dans des situations que je n’avais pas prévues. J’aime bien me laisser surprendre…

 

 

JM : Je crois savoir que vous êtes présidente du Comité Jean COCTEAU, dont vous êtes la petite-nièce et que vous lui avez consacré six ouvrages. Pourriez-vous nous en parler un peu car je pense qu'un grand nombre de nos amis et moi-même, ont beaucoup aimé ce grand Monsieur.

 

Dominique : Mon grand-père maternel était le frère de Jean Cocteau. J’ai eu la chance de le voir régulièrement jusqu’à l’adolescence. En 1994, un éditeur m’a demandé d’écrire un ouvrage sur lui. Ce fut Les Belles de Cocteau. Depuis 1995, je travaille sur son oeuvre. Et je suis présidente du Comité Jean Cocteau. Ce qui signifie veiller sur son oeuvre et donner les autorisations concernant celle-ci.

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui vous ont donné l'envie d'écrire ?

 

Dominique : Françoise Sagan que je lisais en cachette de mes parents à… douze ans. Et Henri Troyat avec Les Semailles et les moissons.

 

 

JM : - Ecrire est-ce pour vous une passion ou un métier ?

 

Dominique : Une passion en priorité… Et un métier que j’exerce depuis plus de trente ans.

 

 

JM : Lisez-vous et quel genre de lecture ?

 

Dominique : Curieusement, je lis peu de romans. Sinon, des thrillers. Je lis des biographies, des documents...

 

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont vos passions ?

 

Dominique : l’art sous toues ses formes, les musées, les voyages et les découvertes qu’ils procurent.

 

 

JM : - Quels conseils donneriez-vous aux lecteurs qui souhaitent devenir écrivains ?

 

Dominique : D’écrire, bien sûr. En sachant que le chemin est compliqué. Que l’imagination ne suffit pas. Qu’il faut beaucoup travailler, faire preuve de discipline et d’assiduité. 

 

 

JM : - Quel est votre plus beau souvenir d'écrivain ?

 

Dominique : Les rendez-vous avec les lecteurs et les bibliothécaires. L’une d’entre elles, qui travaillait dans les hôpitaux et allait dans les chambres des malades pour proposer des livres, m’a raconté que certains lui avaient dit que mes livres leur faisaient du bien.

 

 

JM : - Quel est votre proverbe préféré ?

 

Dominique : Ne pas aller trop au fond des choses… Sous peine d’y rester… Jean Cocteau

 

 

JM : - Quel est votre endroit préféré (chez vous, une région, un pays) ?

 

Dominique : Chez moi. A Paris. J’ai besoin d’être plongée dans mon univers.

 

 

JM : - Avez-vous des animaux de compagnie ?

 

Dominique : J’ai eu deux chiens et deux chats. D’excellents compagnons.

 

 

JM : - Quel est votre film culte et quel genre de musique écoutez-vous ?

Ecrivez-vous en musique ?

 

Dominique : Je suis cinéphile. J’aime les films américains des années 40 et 50. J’aime aussi ceux de Visconti et d’Ettore Scola dont Une Journée particulière. J’écoute toutes sortes de musique. Je n’ai aucun à-priori.

 

 

JM : - Avez-vous quelque chose à ajouter ?

 

Dominique : Je ne crois pas. Merci pour vos questions qui m’ont permis d’en dire un peu sur mes habitudes et mes goûts.

 

 

JM : - Merci Dominique MARNY pour ce très agréable moment passé en votre compagnie, votre disponibilité et votre gentillesse.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Dominique qui vous répondra avec plaisir, en direct ou plus tard, selon ses disponibilités.

 

 

Voir les commentaires

Bonjour aujourd'hui vendredi je vous invite à découvrir ma chronique concernant : LE DESTIN DE CASSANDRA"

« LE DESTIN DE CASSANDRA »

Tome 1

Anna JACOBS

Editions L'ARCHIPEL

ARCHIPOCHE

2 janvier 2019

431 pages

 

 

Présentation

 

1861. Le Lancashire subit la crise. Privées de coton, les filatures ferment une à une en Angleterre, plongeant la population dans la misère.


Cassandra Blake, ses trois sœurs cadettes et leur père Edwin tentent malgré tout de faire face à l’adversité. Mais la mort du patriarche vient tout bouleverser.


Leur oncle Joseph décide de prendre ses nièces sous son aile, malgré l’opposition de son acariâtre épouse, qui commandite en secret l’enlèvement de Cassandra. Elle menace alors ses sœurs de faire subir à la jeune femme les pires sévices si elles ne quittent pas le pays…


Contraintes de dire adieu à leur Lancashire natal, elles embarquent pour l’Australie. Les quatre sœurs parviendront- elles à se retrouver à l’autre bout du monde, et à construire une vie nouvelle ?


Une saga au souffle puissant, qui nous entraîne dans une Australie encore sauvage, ou tous les rêves sont permis.

 

L'auteure

 

Anna JACOBS, née en 1941, a grandi dans le Lancashire avant de partir vivre en Australie. Elle revient néanmoins régulièrement au Royaume-Uni rendre visite à sa famille. Auteure de quarante romans vendus à quelque 3 millions d'exemplaires, elle a reçu l'Australian Romantic Book of the Year Award.

 

 

 

Mon avis

 

Je viens de terminer la lecture de « Le Destin de Cassandra », roman d'Anna JACOBS que j'ai acheté cet été pendant mes congés.

 

J'ai peu de choses à rajouter sur l'histoire qui est parfaitement résumée sur la présentation, si ce n'est que j’ai été de suite interpellée par la très jolie couverture qui donne vraiment très envie de lire cet ouvrage. J'ai aussi découvert la plume fluide et addictive de Anna JACOBS qui ressemble un peu à celle de Tamara McKinley ou Sarah Lark.

 

Les personnages sont hauts en couleur, très bien décrits par l'auteure, ce qui les rend authentiques et attachants surtout en ce qui concerne Cassandra qui est une jeune femme très courageuse, intelligente, forte et déterminée et qui n'est pas gâtée par la vie....

Ses sœurs sont aussi très sympathiques mais il n'en est pas de même de leur tante Isabel qui est une vraie vipère que j'ai détestée !

 

L'auteure a le don de captiver ses lecteurs en les faisant voyager, par ses jolis mots, d'Angleterre vers l'Australie, ces contrées lointaines qui passionnent les amateurs d'aventures.

 

J'ai ADORE le premier opus de cette magnifique saga historique romancée fort émouvante, se déroulant au XIXème siècle, très bien écrite et documentée, que j'ai dévorée tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement et que j'ai quittée à regret.

 

Je ne manquerai pas de vous donner très bientôt mon avis sur la suite du destin des sœurs Blake, lorsque j'aurai lu « Cassandra et ses sœurs ».

 

Un excellent moment de lecture.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voir les commentaires

Bonjour aujourd'hui jeudi voici ma chronique concernant : "LA PERLE DE L'EST"

« LA PERLE DE L'EST »

Gérard GEORGES

Editions RAMSAY

20 septembre 2019

288 pages

 

Présentation

 

Hiver 1996 en Auvergne. Hiver particulièrement rude, avec un enneigement considérable. Marcellin Latour, la soixantaine, veuf et ancien professeur de Lettres, homme bourru, un peu réac, vit dans une maison à l’orée d’un bois, dans la montagne. En ce matin de novembre, le téléphone sonne : c’est la gendarmerie de Saint-Pierre-sur-Dorette. Une jeune femme, originaire d’Europe de l’Est, est recherchée. Elle aurait été aperçue aux abords le la maison de Marcellin. Celui-ci apprend qu’elle est polonaise et la découvre réfugiée dans sa grange. Quel choc ! Comme cette jeune femme prénommée Maryla, ressemble à son épouse Mariette, décédée il y a une vingtaine d’années ! Un dilemme se pose alors à Marcellin : quelle décision doit-il prendre, sachant qu’elle est activement recherchée par la gendarmerie? Et, d’ailleurs, pourquoi est-elle recherchée? Qu’a-t-elle commis de tellement répréhensible ? La clé de ces interrogations se trouve peut-être en Pologne dans un passé un peu trouble de Maryla et ce ceux qui gravitaient autour d’elle au cours de ces derniers mois. Mais cette histoire va aussi montrer la passion inavouée (et peut-être inavouable) d’un homme qui entre dans la vieillesse pour une jeune femme étrangère que tout le monde semble rejeter.
 

L'auteur


Ayant plus de trente ouvrages à son actif (romans, nouvelles et poèmes), Gérard GEORGES est un écrivain à succès, reconnu par ses pairs et que le grand Jean ANGLADE lui-même, avant de partir pour un autre monde, avait reconnu comme étant son héritier spirituel. Ce roman ne pourra qu'attirer à l'auteur un public nouveau, tout en lui conservant un lectorat fidèle.

 

 

Mon avis

 

Je remercie RAMSAY Editions et en particulier Christophe de m'avoir permis de lire, en avant-première, en service de presse « La Perle de l'Est », roman de Gérard GEORGES et ainsi de découvrir la plume fluide et majestueuse de cet auteur.

Gérard GEORGES nous emmène en 1996, en Auvergne où Marcellin, retraité de l'Education Nationale et veuf depuis une vingtaine d'années, vit seul avec sa chienne Gaïa. Marcellin est solitaire et a pour habitude de se rendre chaque matin au café de son village pour acheter son pain et son journal..


Sa petite vie tranquille est toutefois bouleversée lorsqu'il reçoit un appel téléphonique de la gendarmerie lui signalant qu'une jeune femme originaire de l'Europe de l'Est, qu'ils recherchent, aurait été vue près de chez lui.

 

Qui est la jeune Maryla ? Quels méfaits a-t-elle bien pu commettre ?

 

L'auteur décrit avec moult détails les paysages enneigés de l'Auvergne et l'on imagine aisément les grandes étendues neigeuses et l'on ressent vraiment le froid par ses mots....

Il dresse également un portrait précis tant physique que psychologique des protagonistes de son roman les rendant ainsi vrais et attachants pour certains mais détestables pour d'autres.

 

J'ai bien aimé la restitution des dialogues des habitués de bars en milieu rural et souri lors de certains passages !

 

L'histoire est sympathique et le suspense bien mené, l'auteur distille avec parcimonie, au fil des confidences de Maryla et ce tout en nous faisant voyager en Pologne, des informations nous permettant de découvrir le passé de l'intéressée et nous donne ainsi l'envie de poursuivre au plus vite notre lecture.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman original, très bien écrit, empli de tendresse que j’ai lu d'une traite et avec lequel j'ai passé un bon moment de lecture.

 

Voir les commentaires

Bonjour aujourd'hui mercredi je vous propose ma chronique concernant : "LE PENSIONNAT DE CATHERINE"

« LE PENSIONNAT DE CATHERINE »

Florence ROCHE

Editions PRESSES DE LA CITE

3 octobre 2019

300 pages

 

 

Présentation

 

Dans les années 60, les secrets de la guerre commencent seulement à affleurer. Ainsi, Samuel, jeune professeur, apprend , à la mort de sa mère adoptive, qu'il a été recueilli en 1943 non loin de la frontière suisse où un réseau de passeurs aidait les juifs à fuir.

 

En Haute-Loire, Camille, elle, seconde sa mère Catherine, une veuve qui dirige avec autorité un pensionnat de jeunes filles. L'arrivée d'une nouvelle enseignante, qui porte de lourdes accusations à l'encontre de Catherine, va remettre en cause les certitudes de Camille sur sa filiation.
C'est dans la région d'Annecy que Samuel et Camille vont se rencontrer par hasard au milieu des ruines du chalet des anciens passeurs de juifs.


Tous deux se lancent dans une périlleuse quête de leurs origines et, surtout, découvrent l'amour...

 

 

L'auteure

 

Née au Puy-en-Velay, en Haute-Loire, Florence Roche a fait des études d’histoire à la faculté de Saint-Etienne. Elle a notamment publié L’Honneur des Bories (2010), La Trahison des Combes (2012), La Réfugiée du domaine (2017) et, aux Presses de la Cité, Les Parfums d’IrisLes Carnets d’Esther et L’Héritière des anges.

TOUTE 

Mon avis

 

Je remercie PRESSE DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Le Pensionnat de Catherine », roman de Florence ROCHE auteure dont j'ai lu pratiquement tous les ouvrages tant j'aime sa plume fluide, précise et délicate. Je remercie également Florence pour la très gentille dédicace qui m'a beaucoup touchée.

 

La très jolie couverture et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée. Certains vont dire « encore un roman historique se déroulant pendant la seconde Guerre Mondiale... » ; effectivement mais celui-ci sort vraiment du lot !

 

Dès les premiers mots de l'auteure, je me suis sentie happée par l'histoire de Samuel, jeune garçon de confession juive qui a été adopté à l'âge de 6 ans après s'être enfui d'un chalet situé en Haute-Savoie près de la frontière suisse où il a failli vivre l'enfer en compagnie de sa maman Mirella....

 

Ensuite, de nombreuses questions me sont venues à l'esprit : les parents de Samuel sont-ils morts ?

Qui étaient vraiment les parents de Camille et quel fut leur rôle durant la Seconde Guerre Mondiale ?

 

Les personnages sont attachants pour certains, détestables pour d'autres mais je vous laisse le découvrir par vous-mêmes... J'ai beaucoup aimé Simon et Camille, la fille de Catherine, cette jeune fille très attachée à sa mère, que Samuel rencontrera plus tard, tous deux sont authentiques et attendrissants.

 

L'histoire est passionnante et très addictive, l'intrigue bien menée, le suspense et les rebondissements intenses nous dirigent vers des pistes qui s'avèrent fausses.. Il faut dire que Florence ROCHE a vraiment le don de tenir son lecteur en haleine.

 

J'ai ADORE ce très beau roman, poignant, émouvant, très bien écrit et documenté sur les plans historique et régional dont une partie se déroule dans ma très belle région et qui fut pour moi un vrai COUP DE COEUR.

 

Je l'ai lu pratiquement d'une traite, tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement, au demeurant fort surprenant, ne pouvant me résoudre à le refermer et l'ai vraiment quitté à regret.

 

Si, comme moi, vous êtes férus d'Histoire mêlant amour, secrets de famille, quête de vérité et suspense, ce roman ne pourra que vous séduire.
Excellent moment de lecture.

 

Voir les commentaires

Bonjour aujourd'hui mardi voici ma chronique concernant : "A FLEURS DE COEUR TOME 1 KATLEYA"

« A Fleurs de cœur »

tome 1 KATLEYA

Romane ROSE

Auto-Edition

1er septembre 2019

340 pages

 

Présentation

 

 

Convoquée par Malcolm Heinrich, un célèbre et influent producteur d’Hollywood, Katleya ne se doute pas que le passé va la rattraper et l’entraîner sur les chemins difficiles des souvenirs.

A son arrivée à Los Angeles, personne ne se doute que Kate Volf, la jeune historienne cache une personnalité très loin de ce qu’elle paraît. Avec brio, elle entretient le mystère de ses nobles origines, s’affirme face au despotisme et au charme de Malcolm et n’hésite pas à dire ses quatre vérités de manière fracassante à la star du moment : Nathan Nolan.

A force de détermination, saura-t-elle affronter les fantômes du passé ? Trouvera-t-elle l’amour sans se brûler les ailes ? Ou à nouveau y perdra-t-elle le cœur ? Le soutien de Phillip et William lui permettra-t-il d’atteindre son rêve ?


 

Mon avis

Je remercie Romane ROSE et Emma, La Voie de Calliopé, de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, le dernier roman de Romane « A Fleurs de cœur » tome 1 Katleya et de retrouver ainsi, avec grand plaisir, la plume légère et pétillante de cette auteure.


 

C'est dans un genre différent de ses précédents romans que Romane ROSE nous entraîne, dès les premières lignes, dans un véritable tourbillon de mots et de dialogues succulents qui rendent la lecture très addictive !


 

Ainsi nous faisons connaissance avec Kate Volf (Katleya), jeune anglaise, spécialiste en histoire médiévale, qui se rend à Los-Angeles au rendez-vous que lui a fixé Malcom, producteur Hollywoodien. Kate est chargée par son université d'assister au tournage d'un film de « cape et d'épée » afin d'apporter sa vision personnelle et son savoir en la matière.


 

Tous les personnages de ce roman sont hauts en couleur. Kate est très attachante, fière, déterminée mais fragile. Il a suffit d'une soirée de fin d'études pour faire basculer sa vie et lorsqu'elle rencontre, quelques années plus tard sur le plateau Nathan le personnage principal du film, les souvenirs vont refaire surface ainsi que son désir de vengeance..


 

Nathan est un play-boy capricieux, imbu de sa personne et qui connaît parfaitement son pouvoir sur la gente féminine.. Quant à Philip et William, les frères de Kate qui l'ont surnommée « poussin » sont très protecteurs et veillent à distance au bonheur de leur sœur.

Le suspense est bien mené et l'auteure décrit à merveille les dessous du milieu cinématographique ainsi que les sentiments des protagonistes de son livre.


 

J'ai beaucoup aimé ce roman ponctué d'une touche d'érotisme, empli d'amour et bien écrit qui fait passer du rire aux larmes, que j'ai lu d'une traite et refermé à regret avec toutefois une petite consolation : l'auteure a prévu un second tome à cette saga familiale bien sympathique....


 

Un très bon moment de lecture.


 


 

 

Voir les commentaires

ANNONCE INTERVIEW AUTEUR DOMINIQUE MARNY VENDREDI 11 OCTOBRE 18 H SUR MON GROUPE FB : lecteurs-auteurs : la passion des motx

✍️MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS✍️

Bonjour les amis👩👱‍♂️📚

Hier lundi 7 octobre j'ai réalisé ma 66 ème interview 💻 avec un auteur du groupe 👩qui a accepté de se soumettre à mes questions.

Je vous donne donc rendez-vous le vendredi 11 octobre à 18 H 00 pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Dominique Marny👩📚 A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Dominique qui y répondra en direct ou plus tard si vous n'êtes pas connectés ce soir là.

A vendredi.😍

 

Voir les commentaires