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ANNONCE INTERVIEW SOLENE BAKOWSKI MERCREDI 16 JUIN -dans la journée - SUR MON GROUPE FB

ANNONCE INTERVIEW SOLENE BAKOWSKI MERCREDI 16 JUIN -dans la journée - SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Bonjour les amis,

 

Hier LUNDI 14 JUIN 2021 j'ai réalisé ma 209ème interview.

 

Je vous donne rendez-vous le MERCREDI 16 JUIN 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Solène Bakowski. Il n'y aura pas de questions/réponses mais cet échange vous permettra de mieux connaître Solène.

 

A bientôt.

 

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Bonjour aujourd'hui lundi voici ma chronique concernant : "JEANNE COURAGE"

« JEANNE COURAGE »

Marie de PALET

Editions de BOREE

6 mai 2021

336 pages

 

 

Présentation

 

 

Victime d’une tentative de viol, Jeanne Grison est renvoyée. Jeanne et Julien, témoin de la scène, quittent alors Blachères pour Uzès où Jeanne occupe un emploi de domestique. Elle entre ensuite au service d’un notaire de Mende avant de retrouver Julien à Blachères, qu’elle épouse et dont elle a un fils, André. En parallèle, Blachères se trouve bousculé par un assassinat et une agression. Julien est arrêté et envoyé en prison sans preuve. Il est libéré après quelques mois mais le doute s’est instillé dans la tête des villageois… Combien d’autres attaques avant que l’on démasque le coupable ?

________________________________________________________________________________

 

Extrait

 

« Si tu voulais, on pourrait être heureux ensemble. »

- Tu dois te demander ce que je viens faire chez foi ?

- Vous cherchez une servante ? fit Jeanne qui s'en était doutée dès qu'elle l'avait vu entrer.

- Pas exactement répondit Julien en levant les yeux. J'aimerais mieux une femme...

- Une femme !

- Oui. Je sais que c'est un peu cavalier de te demander ça comme ça, mais il y a longtemps que Je pense à toi... Je dirais même que je n'ai jamais oublié la jeune fille... Tout le long du chemin jusqu'à Uzès, j'ai pu constater que tu étais courageuse et gentille. Mais tu n'étais qu'une gamine, et moi un vieux à tes yeux... Puis tu as trouvé du travail et je t'ai laissée tranquille. Mais tu es seule et je suis seul. Je ne suis pas riche, mais on pourrait vivre sans soucis...

L'auteure

 

Marie de Palet est née à Mende, en Lozère, en 1934. Elle y poursuit ses études pour devenir institutrice. Un jour lui vient l'envie d'écrire la vie de sa grand-mère, puis, au fil de la plume, elle se met à raconter une toute autre histoire : ce fut son tout premier roman.


Sa notoriété s’est développée à l’heure de la retraite, lorsqu’elle a abandonné son stylo rouge d’institutrice pour sa plume d’écrivain. Lozérienne de racines et de cœur, elle met en scène sa province d'origine dans ses livres, dans lesquels elle dévoile sa connaissance intime du monde paysan d'autrefois. Un succès mérité jamais démenti.


Mon avis

Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Jeanne courage », roman de Marie de PALET, auteure dont j'ai lu pratiquement tous les ouvrages tant j'aime sa plume magnifique.

 

Marie de PALET nous emporte au XIXème siècle à Blachères en Lozère où nous faisons connaissance avec Jeanne. Celle-ci se fait agresser par Nicolas, un ami de son patron mais heureusement elle est sauvée par Julien.

Afin de fuir les rumeurs des villageois, Jeanne part en ville, à Uzès chez sa tante. Trouvera-t-elle enfin le bonheur ?

 

Nous découvrons le destin de cette jeune fille qui comme le titre du livre l'indique, est courageuse et va devoir affronter de nombreuses épreuves.

L'histoire est intéressante pleine de rebondissements et de suspense.

 

L'auteure aborde avec brio la vie paysanne, les différences de classes sociales, les calomnies en milieu rural où tout le monde se connaît, la vie difficile des femmes à cette époque.

 

J'ai bien aimé ce beau roman régional, facile à lire et qui séduira les amateurs du genre.

 

Bonne lecture.

 

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC GUILLEMETTE DE LA BORIE SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :
LA PASSION DES MOTS
__________

 
INTERVIEW AUTEURE
Guillemette de la BORIE

 
JM : - Bonjour à tous

 
 Notre amie Guillemette de la BORIE  a accepté, récemment, de répondre à mes questions.

 
 Je partage donc avec vous cet entretien à l'issue duquel, Guillemette répondra selon ses disponibilités. 
JM : - Bonsoir  Guillemette

 
⁃ Comment vas-tu ? Es-tu prête à « subir mon petit          interrogatoire » ?

 
Guillemette : bien sûr ! C’est un tel plaisir de parler de sa passion...

 
JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 
Guillemette :  j’ai eu plusieurs de métiers dans ma vie, prof d’histoire(s), journaliste, pour les enfants puis les adultes, auteur de guides d’éducation, de contes pour les enfants...Donc toujours en lien avec l’histoire et les mots, mais je ne m’en suis rendue compte qu’après ! 
J’ai beaucoup voyagé, parce que j’ai passé toute mon enfance à l’étranger, notamment en Afrique. Et puis j’y suis revenue adulte pour enseigner. Récemment, j’ai passé plusieurs années à Rome, quelle chance ! 
Une autre caractéristique ? J’aime vivre avec des enfants, même si c’est absolument incompatible avec l’écriture. Et je suis très très gâtée, car j’ai dix petits-enfants dans ma vie. Ce n’est pas un secret, puisque je leur dédicace souvent mes livres, et qu’ils sont coupables de beaucoup de mes retards. 
J’aurais peut-être dû commencer par dire que je suis née à Belvès, une jolie petite ville médiévale du Périgord, et que si j’ai commencé à écrire des romans de terroir, c’est qu’il me fallait une bonne excuse pour y retourner ! Faire des recherches documentaires, interroger les Anciens, apprendre un (tout petit) peu d’occitan, observer, ressentir...

 
JM : - Peux-tu nous parler de tes livres ?


 
Guillemette : Plus que “auteure” ou "écrivaine", j’aime bien me définir comme “raconteuse d’histoires”, que ce soit des histoires vraies ou imaginaires, mais qui parlent du vrai. J’ai du bonheur à transmettre, et je trouve cela important. Vous savez bien, il faut des racines pour développer ses ailes ! 
C’est de cela dont je parle, en particulier dans les romans dits “du terroir”, mais qui racontent la vie tout court, à toutes les époques. J’aime bien mettre en scène plusieurs générations, montrer ce qu’elles se transmettent entre elles, parfois sans même le savoir. Et comme je suis un peu prof, je m’appuie sur une documentation la plus riche et exacte possible. Il faut me pardonner mes “petits cours” sur les sujets qui me tiennent à coeur ! La vigne et le vin par exemple, ou bien l’architecture des maisons...

 
JM : - Si ma mémoire est bonne, tu as écrit des biographies, des livres pour enfants et adolescents, des romans du terroir.. Pourquoi ces choix variés ? Envisages-tu d'écrire dans un tout autre registre ?
Guillemette : j’ai écrit aussi des articles, des nouvelles, des guides d’éducation, fait des traductions, et même des dossiers de presse pour un petit festival de musique dont je m’occupe dans ma région. Des reportages radio aussi. Je me suis essayé au scénario, sans succès jusqu’ici. Ce sont toujours des mots, ces outils magiques pour communiquer et transmettre, des informations et des émotions, ou les deux ensemble. Je suis preneuse de tout autre registre ?





 
JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en dire quelques mots ?


 
Guillemette : oh mais oui ! Je suis immergée en ce moment dans les aventures incroyables des tableaux du Louvre pendant la dernière guerre : ils ont quitté Paris avant l’arrivée des Allemands, se sont arrêtés à Chambord, ont continué leur fuite jusqu’à Montauban, puis ont été dispersés dans des dizaines de maisons, châteaux, granges disséminés le long de la vallée de la Dordogne. 
Après le premier confinement, quand on avait droit à 100 km autour de chez soi, j’ai commencé ma documentation en “frappant à la porte” de certains lieux qui les avaient accueillis. Eh bien, il y avait des habitants qui avaient vécu cela dans leur jeunesse, s’en rappelaient, et m’ont raconté ! Une expérience formidable ! A paraître à la fin de 2021. 


 
JM : -Lorsque la situation sanitaire le permettra, penses-tu assister à des séances de dédicaces ?

 
Guillemette : Bien sûr, je suis très disponible ! 

 
JM : - Quel est ton plus beau souvenir lors d'une rencontre avec tes lecteurs ?

 
Guillemette : quand une lectrice ( ce n’est jamais arrivé avec un lecteur ???) me parle d’un de mes personnages en me disant, “Ensuite, il va surement faire ceci”, ou bien “il a pensé cela”.  Cela veut dire que le personnage vit sa propre vie, en-dehors des pages du livre, en-dehors de moi ! C’est une grande émotion. 

 
JM : - Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les auteurs à promouvoir leurs écrits ?

 
Guillemette : J’aime beaucoup savoir ce que les autres pensent et ressentent sur un livre que j’ai aimé. Alors si je peux lire ce que des dizaines de lecteurs pensent, je suis contente. Je suis toujours stupéfaite de voir comment les avis, les ressentis peuvent être différents ! C’est la richesse des blogs. Une nouvelle façon de se retrouver autour d’un livre, comme si on bavardait en bibliothèque…
La critique sur mes livres à moi ? C’est très important ! Souvent, je trouve que le critique qui critique a raison : ce qu’il dit, je le sentais sans avoir mis le doigt, ou plutôt le mot dessus. Donc je peux y travailler. Et s’il n’a pas compris ce que je voulais faire passer, cela ne me fait pas plaisir, évidemment, mais me donne plutôt envie d’ y arriver, ailleurs et autrement. 



 
JM : - Quand écris-tu (la nuit, le jour) et pendant combien d'heures ? En combien de temps écris-tu un ouvrage ?

 
 Guillemette : J’écris comme un diesel ! Il me faut beaucoup de temps pour entrer dans la peau d’un univers, d’un personnage, d’une époque. Je traîne, j’accumule la doc, je vais sur place, je cherche à décrire un détail qui n’a aucune importance. Et puis au bout de quelques jours (si tout va bien !) j’y suis ! Et là je ne m’arrête plus, j’y pense tout le temps, j’écris le matin ce que j’ai mis en forme la nuit, j’en oublie l’heure.  Evidemment, c’est quand le moteur est bien en route  que la vraie vie m’oblige à m’arrêter !
J’écris aussi comme un tournesol, c’est-à-dire en cherchant la lumière et la chaleur. Alors je déplace mon ordinateur partout, selon la course du soleil, tout près du feu de cheminée, de la fenêtre ou du radiateur…
Enfin, je travaille comme un oignon: je repasse dix fois sur les mêmes phrases, en rajoutant une couche de détails, d’adjectifs à chaque fois. Quelquefois, je l’épluche ensuite pour la retrouver brute, et plus juste.  
Il me faut plus de deux ans pour écrire un livre: je fais beaucoup de recherches de documentation ; le temps de l’écriture elle-même doit représenter un an à temps super plein ? Mais ça ne marche pas comme ça, cf ci-dessus !  


 
JM : - A qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (amie, membre de ta famille, bêta lecteurs) ?

 
Guillemette : j’ai une amie formidable, qui écrit des livres aussi, très différents (des récits, mais pas de fiction) et d’une manière plus rigoureuse que moi. Donc, elle voit tout ce qui ne va pas dans mes livres, et moi je vois ce qui ne va pas dans les siens.  Nous avons fait le pacte d’être méchantes l’une envers l’autre: il faut oser se dire les choses si on veut les améliorer. Quelquefois c’est vraiment dur...mais toujours utile ! Au bout de vingt ans, on n’est toujours pas fâchées ! 
j’ai aussi un fils qui détecte les erreurs de chronologie (enfin maman, tu crois qu’il peut partir à la guerre à 5 ans ?) et un mari qui sonne l’alerte quand il trouve que les hommes ne sont pas assez consistants dans mes histoires...

 
JM : -  Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes livres ? Improvises-tu ou est-ce que tu connais la fin de tes histoires avant d'en commencer l'écriture ?

 
Guillemette : l’inspiration, elle est dans la vie ! J’adore observer ce qui se passe dans la rue, un café (du temps où…) le bus, au marché...Ensuite, je touille, j’essaie des mélanges, je transpose dans une autre époque, j’imagine ce qu’ils ou elles feraient si...Quand je commence à les aimer, j’ai totalement oublié totalement les “modèles” de départ. 
Ensuite, ce sont les protagonistes qui m’entraînent, et je ne sais pas très bien où au début. Ce qui m’oblige souvent à recommencer d’écrire le roman de façon plus structurée, quand eux, ils ont fini leur vie !

 
JM : - Quel est ton plus grand rêve ?

 
Guillemette : j’aimerais beaucoup qu’un de mes romans devienne un scénario et un film !  Et aussi, je voudrais écrire la biographie d’une femme de notre temps, vivante, dont personne n’a jamais encore sondé la vie. Je la cherche depuis longtemps...à bon entendeur ? 



 
JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?

 
Guillemette : Les raconteurs d’histoire, de sagas au long cours …. C’est encore vrai aujourd’hui: je viens de finir le troisième tome des Cazalet 
(Elisabeth Howard) : les personnalités de femmes et d’enfant y sont si vivantes que cela me donne envie d’entrer en conversation avec elles !

 
JM : - Quels conseils donnerais-tu à des lecteurs qui souhaitent se lancer dans l'écriture ?

 
Guillemette : se lancer justement ! Commencer à aligner des mots, voir où cela mène, choisir de décrire quelqu’un ou quelque chose, un sentiment, jouer avec les phrases,l e plaisir d’approcher ce que l’on veut dire. Il sera toujours temps de construire après, quand on sait ce que l’on veut dire...Enfin, c’est comme cela que je fais, mais ce n’est pas le plus rapide !




 
JM : - Lis-tu ? Si oui quel genre ?

 
Guillemette : quand je suis en période d’écriture, je ne lis que sur mon sujet (et la PAL est haute!) Sinon, les univers se bousculent dans ma tête, je n’arrive plus à me concentrer. 
En-dehors, je lis beaucoup, mais je ne m’oblige pas à finir un livre qui ne m’accroche pas. Alors, mon adorable bibliothécaire me voit souvent...J’aime qu’on me donne des conseils, qu’on m’offre un livre, j’aime les récits historiques autant que les intrigues contemporaines, la psychologie m’intéresse, les biographies aussi. Je n’aime pas lire dans des livres de poche, j’aime relire plusieurs fois des textes, j’aime la littérature étrangère qui me déplace malgré moi, etc...etc...Je continue encore ? 




 
JM : - Si tu devais organiser un dîner littéraire qui convierais-tu à ta table ?

 
Guillemette : oh non, je serais bien trop intimidée ! Est-ce que je peux m’installer en petite souris sous la table, pour écouter parler toutes ces contemporaines qui nous parlent de nous, à travers des histoires très différentes ? Françoise Sagan, Delphine de Vigan, Alice Ferney...Je ne veux pas citer, il y en a tellement, et j’oublierais la plus importante !



 
JM : - Quel est  ton endroit préféré, source d'inspiration (pièce de ta maison – ville - région – pays) ?

 
Guillemette : le Périgord bien sûr ! Peut-être parce que j’y reviens toujours...Mais je suis tombée tour à tour amoureuse de l’Italie, de l’Inde, du Sahel...


 
JM : - Si tu étais une fleur, un dessert, un personnage de roman tu serais ? 


 
Guillemette :Je choisis le camélia, pour ses fleurs rondes et rouges, pas parfaites du tout mais si parfumées. 
je choisis une galette bretonne, pour son mélange de sucré et de salé. 
Enfin je choisis Ludivine, une héroïne des Gens de Mogador, vieux roman oublié, pour sa longévité d’un siècle, et tout ce qu’elle a vu et compris dans sa vie ! 


 
JM : - As-tu des animaux de compagnie ?

 
Guillemette : j’habite chez un couple de ravissantes palombes, qui acceptent que je passe de temps en temps dans le jardin...
Je n’ai plus de chien, et à chaque fois que je marche, il me manque...je voudrais être accompagnée. Du coup, j’en mets plein dans mes livres. J’entretiens avec les chats des relations plus distantes...

 
JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

 
Guillemette : Jamais plus toujours ?  La vie quoi ...


 
JM : - Aimes-tu le cinéma ? Quel est ton film culte ?

 
Guillemette : En ce moment le cinéma, le vrai, celui qu’on partage avec des amis pour en parler après, s’apercevoir qu’on n’a pas vu et compris la même chose, hum...
Je suis en train de découvrir les séries, avec beaucoup de retard ( la faute aux périodes d’écriture, cf ci-dessus !)  Des voix différentes, des univers remarquablement décrits, des constructions millimétrées...Il y a des choses formidables ! Et les confinements m’ont permis de revoir de grands classiques, les Sautet, les Lelouch...Intéressant de voir comme cela a vieilli, comme nous sommes entrés dans un autre monde !  

 
JM : - Peux-tu nous donner une de tes qualités ? Un défaut ?

 
Guillemette : une qualité: j’aime les gens…
un défaut: je ne suis pas du tout rigoureuse...Et je n’aime pas beaucoup cet exercice ! Si on parlait des autres ? 

 
JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 
Guillemette : je suis surtout prête à répondre à toutes les questions :)!


 
JM : - Merci Guillemette de la BORIE pour cet agréable moment passé en ta compagnie.

 
Les amis, vous avez la parole :  vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à  Guillemette qui y répondra sous ce post.


 

 

 

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Bonsoir aujourd'hui samedi voici ma chronique concernant : "MIRAGE BLUES" GROS COUP DE COEUR

« MIRAGE BLUES »

Virna LORENTZ

Auto-Edition

2 mai 2021

385 pages

 

Présentation

 

Mirage Blues est inspiré d’une histoire vraie.

Las Vegas, Nevada, novembre 2015.

L’espace d’une nuit, les destinées flamboyantes d’Élise et Bradley renaissent de leurs cendres grâce à Madison, une sublime jeune Noire américaine qui n’est autre que leur descendante. Sans fard, celle-ci livre à une auteure française le secret de ses origines et de son métissage, au cœur d’une saga passionnelle sans précédent. En 1944, lorsqu’Élise, issue de la bonne société normande, rencontre Bradley, un black G.I. de la Nouvelle-Orléans, le couple qu’ils forment renverse tous les codes, subvertit, frustre, ulcère, jusqu’à ce que l’impensable se produise.

Dans cette fresque époustouflante qui embrasse plusieurs décennies et s’étire sur deux continents, le mouvement Black Lives Matter trouve un nouvel écho sur Omaha Beach, lors du D-Day, mais pas seulement. La cause noire est magnifiquement portée par le personnage de Bradley, ainsi que par son frère Ryan. Les rythmes jazz’n’blues envoûtants des clubs de la Nouvelle-Orléans jaillissent çà et là, au fil du récit, tel un pied de nez magistral à la ségrégation raciale d’alors.


 

L'auteure

 

Née dans le sud-est de la France, Virna Lorentz est diplômée de la Faculté des Lettres, Arts et Sciences humaines de Nice, mais aussi de l'Institut de Traducteurs, Interprètes et Relations internationales de Strasbourg. Elle maîtrise cinq langues et a coudoyé de nombreuses cultures tout au long de sa carrière de linguiste spécialisée en droit international.
Par ailleurs, Virna Lorentz est membre de la Société des Gens de Lettres de France.
Férue de littérature et d'ailleurs, son premier roman Lune Pourpre (prochainement disponible sur Amazon), paru en 2019, a pour théâtre la Normandie rurale et superstitieuse du 16ème siècle.
L'idée de Mirage Blues, son second roman, a éclos au détour d'une rencontre fortuite et providentielle à Las Vegas, ville de tous les péchés, au fin fond du Nevada. Grâce à la dimension internationale et multiculturelle de l'intrigue, Virna Lorentz exauce son voeu le plus cher : réunir dans une même oeuvre l'Ouest américain, la Louisiane et la Normandie.

 


Mon avis


Je remercie Virna LORENTZ de m'avoir envoyé, en service de presse, son dernier roman « Mirage Blues ». Je la remercie également pour la très gentille dédicace et la jolie carte qui m'ont beaucoup touchée.

J'ai découvert la plume magnifique de cette auteur lors de la lecture de « Lune Pourpre », roman que j'ai beaucoup aimé.

La très jolie couverture et le résumé m'ont de suite interpellée. Je me suis sentie de suite happée par les mots de l'auteure et j'ai lu avec un très grand plaisir et sans voir le temps passer, son second ouvrage.


 

Dès les premières lignes, Virna LORENTZ nous emmène à Las Végas en 2015 où Sandra, auteure Française, rencontre Madisson dans un hôtel prestigieux. Le feeling passe immédiatement entre les deux jeunes femmes et Madisson raconte la vie d'Elise et Bradley, ses grands-parents.


 

En 1944, quand nos deux héros se sont rencontrés en Normandie, Elise était âgée de 21 ans, et fiancée à un comte qu'elle devait épouser selon les désirs de ses parents. Ils sont tombés fous amoureux l'un de l'autre. La jeune fille était avant-gardiste pour l'époque, émancipée et avide de vivre sa vie comme elle l'entendait. Bradley, l'homme idéal et charmant, était un héros Américain venu libérer la France.


 

Virna LORENTZ nous offre une magnifique saga familiale inspirée d'une histoire vraie et nous fait voyager en Normandie, à Las Végas, à la Nouvelle Orléans et en Louisiane. Les images défilent ainsi sous nos yeux au fil de ses mots et l'on se croirait vraiment transportés en ces lieux.


 

J'ai ADORE cette histoire d'amour « interdite  et impossible » très bien écrite, émouvante, qui mêle l'Histoire de notre pays et des Etats-Unis à celle d'un couple magnifique et attachant, formé par une femme blanche Française et un soldat noir Américain.


 

Un excellent moment de lecture et GROS COUP DE COEUR pour moi qui, j'en suis certaine, séduira les amateurs du genre.

BRAVO Virna j'attends avec impatience ton prochain roman !


 

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ANNONCE INTERVIEW GUILLEMETTE DE LA BORIE LUNDI 14 JUIN -dans la journée - SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Bonjour les amis,

 

Hier VENDREDI 11 JUIN 2021 j'ai réalisé ma 208ème interview.

 

Je vous donne rendez-vous le LUNDI 14 JUIN 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Guillemette de la BORIE. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Guillemette qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

A bientôt.

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC OLIVIER KOURILSKY SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS  :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

 

INTERVIEW AUTEUR

Olivier KOURILSKY

 

 

JM  : - Bonjour à tous,

 

  • Notre ami Olivier KOURILSKY a récemment accepté de répondre à mes questions.


Je partage donc avec vous l'entretien que nous avons réalisé, à l'issue duquel, vous pourrez, si vous le souhaitez, poser des questions à Olivier qui y répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

 

 

 

JM  : - Bonsoir Olivier

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prêt à répondre à mon petit "interrogatoire"  ?

 

Olivier  : Bien ! Je ferai au mieux !

 

 

JM  : - Question habituelle mais incontournable  : peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Olivier  : Je suis médecin, spécialiste en néphrologie (les maladies rénales, la dialyse, la greffe de rein) ex-chef d'un service de néphrologie dans la banlieue parisienne, service que j'ai eu la chance de pouvoir développer ex nihilo - une aventure fantastique.

Je me suis mis à l'écriture sur le tard, alors que j'étais encore en activité à plus que temps plein. J'avais sans doute cela en tête depuis un moment... Le premier est paru en 2005. Il a bien marché, j'ai continué... et j'en suis au 11ème!

 

 

 

JM  : - L'écriture est-ce une passion ou un métier pour toi  ?

 

Olivier  : C'est devenu une passion, une sorte de deuxième métier (mais si c'était mon métier principal, je serais SDF!). Néanmoins, la médecine reste mon métier et ma passion. Dix ans après ma retraite de l'hôpital public, je continue encore à consulter trois demi-journées par semaine, pour le plaisir.

 

 

JM  : - Peux-tu nous parler de tes romans  ?

 

Olivier  : J'ai donc publié 11 livres depuis 2005, dont 10 romans policiers et un livre de "mémoires".

Les polars se déroulent le plus souvent - mais pas toujours - dans le milieu médical, et font intervenir des personnages récurrents qui, contrairement à San Antonio ou SAS, prennent de l'âge au fur et à mesure ! Certains disparaissent, d'autres prennent leur place... Mais sauf exception, on peut les lire dans le désordre, les histoires étant indépendantes, ou les lire dans l'ordre chronologique, comme les polars de Peter James (auquel je n'oserai pas me comparer!). Il y a des lecteurs qui commencent par le premier (Meurtre à la morgue) et un des derniers (Marche ou greffe ! ou THC sans ordonnance), ce qui peut être un choix intéressant pour apprécier l'évolution de l'écriture. Ceci étant, lorsque j'ai préparé la réédition de Meurtre à la morgue, je m'attendais à trouver le style un peu désuet, et j'ai eu la surprise de prendre du plaisir à le relire !

Ce sont des romans policiers pas très "gore" (ce serait davantage dans l'air du temps mais on ne peut pas forcer sa nature!), davantage axés sur l'enquête, l'environnement humain, le suspens,...

Le 10ème ouvrage est complètement à part, c'est un livre de souvenirs sur un demi-siècle de médecine hospitalière. J'ai eu la chance de connaître une révolution comme on n'en connaîtra jamais plus: la naissance de la dialyse et de la greffe dans les années 60. Avant, c'était la mort pour tous les insuffisants rénaux... Une ambiance extraordinaire de pionniers, des patients qu'on suit pendant plus de trente ans et qui deviennent des amis. J'ai eu envie de témoigner de cette époque, et aussi du drame des avortements clandestins, que ceux nés après 1975 n'ont heureusement pas connu. Par ailleurs, je ne pouvais pas éviter de dresser un triste constat sur l'évolution de la médecine hospitalière, qui s'avère d'actualité en cette période de pandémie virale. Ce livre fourmille d'anecdotes parfois drôles, parfois bouleversantes, et se lit j'espère comme un polar !

 

 

JM  : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes livres ?

 

Olivier: Un collègue et ami, écrivain de talent, a lu mon premier manuscrit et m'a vivement encouragé à le publier. Une de mes patientes qui travaillait dans l'édition m'a donné un annuaire des éditeurs et j'ai commencé à envoyer mon manuscrit... Cela m'a coûté une petite fortune et la période a été dure pour l'ego ! Les éditeurs reçoivent de très nombreux manuscrits... J’en ai sollicité 33 si je me rappelle bien, sur une période d'un an et demi...

Mais je suis tenace ! Et j'ai fini par trouver une maison d'édition de taille moyenne, plutôt spécialisée dans les livres médicaux. L'éditeur fait un vrai travail éditorial (ce qui n'est pas le cas de tous, je m'en aperçois maintenant que j'ai un peu plus de "métier"!), l'ambiance est amicale (ce qui compte beaucoup pour moi).

De plus, l'éditeur a accepté de rééditer deux de mes ouvrages (y compris le premier qui datait de 2005), et réimprime régulièrement les autres. Ils sont donc tous disponibles, aussi bien en version papier qu'en édition numérique. Je me considère donc comme plutôt privilégié par rapport à d'autres.

Bien entendu, je dois "mettre la main à la pâte" pour la promotion des ouvrages, mais c'est normal.

 

 

JM  : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Olivier : Je n'ai pas encore commencé le 12ème. J'ai toujours une "période réfractaire" plus ou moins longue après la sortie d'un ouvrage (THC sans ordonnance est sorti fin janvier). En outre, l'ambiance actuelle n'est pas très porteuse. La moitié de mes ventes se font en salon ou en dédicace dans des librairies...

Mais j'ai préparé le "cadre" sur mon ordinateur et j'attends l'inspiration... polar médical, polar pur et dur, ou autre ?

 

 

JM  : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes livres  ? En combien de temps écris-tu un roman  ?

 

 

Olivier  : J'essaie de créer de toutes pièces mes intrigues, sans m'inspirer de faits divers réels par exemple. De même, aucun de mes personnages n'existe en vrai, mais ils peuvent être un mélange de divers traits de caractère ou détails physiques.

 

Souvent, l'intrigue naît à partir d'une étincelle et tout se construit autour. Deux exemples:

- Pour Meurtre à la morgue, je faisais un stage d'informatique à la faculté des Saints Pères. J'ai demandé au formateur si les salles de dissection, où nous étions censés apprendre l'anatomie en 2ème année de médecine, étaient toujours des décors de films d'horreur. Il m'a répondu  : "Oui, d'ailleurs une fois il y a eu un mort de trop". J'ai cru que c'était une blague, mais l'idée m'a travaillé, j'ai contacté le directeur du pavillon d'anatomie et lui ai demandé de visiter les salles en question afin de me documenter pour un livre. Et j'ai commencé à écrire mon histoire, celle d’une étudiante retrouvée morte au milieu des cadavres de la salle de dissection, sans savoir où j'allais.

Neuf mois plus tard, alors que j'avais écrit les deux tiers du livre, je participais à une commission pour la répartition des internes. J’y croise un ami qui était devenu médecin légiste. Je lui demande  : " C'est quoi cette histoire de meurtre à la Fac de médecine ? Du pipeau?». Il me répond  : «Pas du tout. C'est moi qui ai fait l'autopsie!» Et j'ai donc découvert qu'il y avait eu effectivement un meurtre en 1981 aux Saints Pères (dans des conditions différentes de celles de mon polar). Cela montre bien que l'imagination la plus fertile se heurte à la réalité des faits ! Si c'était le seul exemple...

- Pour L'étrange Halloween de Monsieur Léo, j'avais repéré sur internet un incroyable château gothique dans le pays de Galles, en ruines, ancienne maison de campagne d'une comtesse anglaise construite au XIXe siècle ! Je l'ai visité après avoir pris contact avec l'association qui le gère, et je me suis dit que j'allais y placer une scène avec un gangster superstitieux (le château est bien entendu réputé hanté). En poursuivant les recherches sur cette demeure, j'ai appris qu'elle avait de refuge à de nombreux jeunes juifs pendant la deuxième guerre mondiale, en attendant leur alia. Comme un des personnages de mes romans précédents était juif, j'ai imaginé qu'il allait se recueillir sur les lieux où son père avait séjourné… et qu'il allait croiser la route du gangster superstitieux. Et l'intrigue s'est montée toute seule.

 

Habituellement, je connais le synopsis du roman, mais je me laisse un espace de liberté entre le début et la fin. Les idées viennent souvent en cours de route ! Certains écrivains comme Joël Dicker assurent qu’ils ne savent pas où ils vont en commençant un ouvrage (ce qui est remarquable lorsqu'on voit la construction très précise de ses intrigues). D'autres ont déjà tout prévu, les personnages, leurs caractéristiques, l'intrigue en détail, même les scènes... et n'ont plus qu'à rédiger. Tout est possible...

 

En général, il me faut un an et demi pour "boucler" un roman (en comptant le travail de correction, cf. plus bas!). Et avant l'écriture, il y a tout un travail passionnant de documentation. C'est aussi l'intérêt  : en écrivant, on s'instruit !

 

 

JM  : - Comment écris-tu (sur cahiers, carnets, direct sur l'ordinateur)  ?

 

 

Olivier  : Direct sur l'ordinateur. Je sais exactement où j'en suis en nombre de pages et je peux corriger au fur et à mesure. Mais j'ai aussi un petit carnet pour noter des idées, des dates, des noms de personnages, des résultats de documentation, etc.

 

 

JM  : -Lorsque la situation sanitaire le permettra, envisages-tu d'assister à des séances de dédicaces et où ?

 

 

Olivier  : Je n'attends que cela ! La moitié de mes ventes se font lors de salons ou de dédicaces, et les contacts avec les lecteurs comme les nombreux amis auteurs me manquent. J'étais invité au salon de Bondues et au salon de Limoges (Lire à limoges) qui ont malheureusement été annulés comme beaucoup d'autres  ; le salon de Mennecy (29-30 mai) est maintenu, j'espère aller à Loches (le 29 aout), à Nancy au Livre sur la place en septembre, à Villeneuve sur Lot fin septembre (ou à Templemars), à Aumale (le 9 octobre), etc. Je vais aussi relancer les dédicaces en librairie (LPC Chauvelin à Corbeil, FNAC Evry...). Bref, vivement la reprise !

 

JM  : - Quel est ton plus beau souvenir d'auteur lors de rencontres avec tes lecteurs, tes lectrices  ?

 

Olivier  : Il y en a beaucoup, mais je crois que les plus beaux ont été les retrouvailles avec d'anciens patients, avec qui j’avais partagé des souvenirs très forts. Beaucoup, beaucoup d'émotion... Si on aime les gens, c'est un métier magnifique. Sinon, il vaut mieux se tourner vers la Banque de France...

 

 

JM  : - À qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (ami, membre de ta famille, bêta-lecteur)  ?

 

Olivier  : Il m'arrive de les faire lire en cours de route à une amie proche, mais la première lecture du manuscrit complet est faite par mon éditeur ou ses collaborateurs.

Cette relecture indispensable est très dure pour mon orgueil ! On pense avoir déjà bien poli le texte et on s'aperçoit, lorsque l'éditeur fait son travail (ce qui est le cas du mien), qu'il y a autant de corrections que d'habitude, des répétitions, des lourdeurs, des fautes de style... Et on doit effectuer au moins trois volées de corrections avant le bon à tirer. On sent alors le texte "prendre du corps", se lire plus facilement. Le manuscrit perd quelques pages dans l'affaire !

C'est dur mais cela me convient bien car j'ai toujours prêté une grande attention à la qualité du texte, y compris dans mes publications scientifiques.

Il faut souvent compter trois mois après la remise du manuscrit avant qu'il parte en impression. Et malgré les relectures les plus attentives, on trouve toujours près d'une dizaine de coquilles sur la première impression !

 

 

 

 

JM  : - Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits  ?

 

Olivier  : Bien sûr ! Qui ne le serait pas  ? Sensible dans les deux sens... mais si la critique est constructive, c'est toujours précieux. Et les blogs et les réseaux sociaux jouent un rôle très important, surtout quand on ne joue pas dans la cour des grands...

 

 

JM  : - Si mes sources sont bonnes, tu as écrit des «  Polars  » se déroulant essentiellement dans le milieu médical. Il me semble en connaître la raison mais peux-tu nous dire quelques mots sur ce choix  ? Envisages-tu d'écrire dans un tout autre registre  ?

 

Olivier  : D'une part, j'ai toujours eu du mal à me prendre au sérieux! Et entrer dans la littérature par le polar avait un côté ludique (ce qui ne veut pas dire que c'est à mes yeux de la sous littérature!). Par ailleurs, le diagnostic médical a de nombreux points communs avec une enquête de police ! J'étais en pays de connaissance. Et l'univers médical donne une couleur particulière aux histoires et me permet de parler d'un métier qui a toujours été ma vie (en veillant bien sûr à ne pas inonder le lecteur de détails techniques incompréhensibles  !).

 

 

JM  : Tu es sociétaire de la Société des Gens de Lettres, membre de la Société des auteurs de Normandie et membre de l'Association 813. Que de casquettes  ! Souhaites-tu nous en parler  ?

 

Olivier  : Rien de très glorieux là dedans ! Pour les deux premières sociétés, il faut simplement avoir publié des ouvrages à compte d'éditeur et/ou être parrainé. La SGDL publie beaucoup d’informations utiles pour les auteurs et les défend. La SADN est une véritable famille, très active dans de nombreux salons. Quant à 813, je crois que c'est historiquement la première association consacrée au polar.

 

 

JM  : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions  ?

 

Olivier  : La musique avant tout. Je joue du piano depuis l'âge de huit ans, mais sans avoir un niveau transcendant car je ne travaille jamais assez ! Avec deux amis du Centre Hospitalier Sud Francilien, nous avions fondé une association, l'Offrande musicale, qui avait pour but d'apporter les bienfaits de la musique aux patients hospitalisés ou aux pensionnaires en institution. Nous avons pu organiser plusieurs "concerts" (c'est un bien grand mot) en maison de retraite ou dans un foyer accueillant des patients atteints de sclérose en plaque. Je précise que j'ai horreur de jouer un public... mais heureusement pour moi, certains pensionnaires étaient un peu malentendants! Un ami avait également organisé des concerts de bienfaisance au profit d'une association pour les maladies rénales génétiques avec une première partie "amateur", une deuxième partie "pro". De très beaux souvenirs malgré le stress  !

 

 

JM  : - Quel est ton plus grand rêve  ?

 

Olivier : Sans doute de voir un de mes polars adapté au cinéma ! On peut toujours rêver...Car quand je vois les scénarios Netflix ou Amazon, je pense que les miens sont trop "gentils". Dommage, cela aurait pu faire une série télé sympa  !

 

 

JM  : - Quels auteurs t'ont donné l'envie d'écrire  ?

 

Olivier  : Difficile à dire, il y en a tellement ! Dans le polar, entre autres, Michael Connelly, Peter James, Ruth Rendell, etc.

 

 

JM  : - Lis-tu  ? Quel genre  ?

 

Olivier : Oui, depuis toujours. Surtout des policiers, des essais historiques, des romans... J'ai tendance à moins lire quand je suis en période d'écriture.

 

JM  : - Quel genre de musique écoutes-tu  ? Ecris-tu en musique ou dans le calme  ?

 

Olivier  : De tout. Bach, musique romantique (Chopin, Brahms, Schubert...), musique du début du XXe (Ravel, Prokofiev, Medtner, Rachmaninoff, ...), mais aussi jazz, blues, rock, boogie,...

Par contre, il m'arrive d'écouter de la musique en écrivant, mais ce n'est pas un besoin. Parfois, je préfère être au calme.

 

JM  : - Quel est ton film ou ta série culte  ?

 

Olivier  : Je ne suis pas très série. Les films culte, il y en a tellement pour moi, dans des genres très différents... je ne pourrais tous les citer. Celui que j'ai dû revoir le plus souvent est peut-être Le bal des vampires !

 

 

JM  : - Tu dois partir sur une île déserte, quel objet indispensable à tes yeux emporteras-tu  ?

 

Olivier  : Mon smartphone (rire).

 

 

JM  : - Es-tu thé ou café  ? Vanille ou chocolat  ? Mer, campagne ou montagne  ?

 

Olivier  : Café.

Chocolat.

Les trois mon général.

 

 

JM  : - Quelle est ta citation préférée  ?

 

Olivier  : On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.(Le Petit Prince, St Ex).

Citation complémentaire  : L'humour est la politesse du désespoir. (Chris Marker)

 

 

JM  : - Tu organises un dîner littéraire. Quelles personnes vas-tu convier à ta table  ?

 

Olivier  : Joker  ! Pas d’idée précise.

 

 

 

JM  : - Quel mot te définit le mieux  ?

 

Olivier  : Humain j'espère, avec ses qualités et ses défauts.

 

 

 

JM  : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Olivier  : Un grand merci pour cette interview passionnante, en espérant que je n'ai pas été trop logorrhéique  !

 

 

JM  : - Merci Olivier pour cet agréable moment passé en ta compagnie.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Olivier qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post.

 

 

Mon blog, où il y beaucoup d’infos  : www.olivierkourilsky.fr

Sur facebook  : pages Olivier Kourilsky et Docteur K

 

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Bonjour aujourd'hui jeudi voici ma chronique concernant : "COEUR DE VERRE"

« COEUR DE VERRE »

Nicole PROVENCE

Editions Christine BONNETON

6 mai 2021

350 pages

 

 

Présentation

 

Givors, 1873. Fille du maître verrier Frédéric Mahler, Luciane est l'héritière d'une usine construite à Givors, dans le Rhône. Orpheline, son oncle et tuteur Joseph Mahler projette de spolier ses biens en la mariant avant sa majorité à son fils Werner, son cousin, malgré leur lien de sang. Tout aurait pu se concrétiser si Luciane, en se rendant discrètement un soir dans la salle des fours, n'avait pas admiré Adelmo, un souffleur de verre italien dont elle tombe amoureuse. La jeune fille découvre alors le triste sort des gagnoles, les petits enfants embauchés par un recruteur en Italie pour travailler dans les verreries de la région.

Luciane, devra franchir bien des obstacles pour sauver son amour et sa verrerie.

 

L'auteure

 

Auteure de plusieurs romans, Nicole Provence séduit ses lecteurs entre le France et le Québec en les entraînant sur les chemins hasardeux des campagnes françaises.

Mon avis

 

Je remercie les Editions Christine BONNETON et en particulier Hélène de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Coeur de verre », roman de Nicole PROVENCE, auteure dont j'ai lu pratiquement tous les ouvrages tant j'aime sa plume fluide et précise.

 

La très jolie couverture et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée.

 

C'est avec son don habituel de conteuse que Nicole PROVENCE nous emporte en 1873 à Givors, ville située en Région Auvergne Rhône Alpes où l'auteure aime à nous emmener au fil de ses mots.

 

Dans ce roman Nicole nous fait découvrir le métier de maîtres-verriers au XIXème siècle et c'est aux côtés de Luciane, notre héroïne, que nous partageons les difficiles conditions de travail des jeunes enfants et des ouvriers venus notamment d'Italie.

 

Luciane est, depuis sa prime enfance, passionnée et attirée par le travail de son père à la verrerie familiale dont elle hérite à la mort de celui-ci. Toutefois elle devra se battre pour faire valoir ses droits face à son oncle et son cousin...

 

Nicole PROVENCE décrit avec moult détails les traits tant physiques que psychologiques des protagonistes de son roman les rendant ainsi attachants pour certains et détestables pour d'autres. Ainsi j'ai beaucoup aimé Luciane,  jeune femme au grand cœur, Adelmo, le bel Italien, jouteur et souffleur de verre ainsi que Claudio le garçon qui est en admiration devant Adelmo et travaille courageusement à la verrerie malgré son jeune âge. Par contre j'ai détesté Joseph et son fils Werner....

 

J'ai ADORE ce joli roman régional très bien écrit et documenté, aux multiples rebondissements qui tiennent le lecteur en haleine et que j'ai lu d'une traite tant il m'intéressait. Je le recommande vivement aux amateurs du genre.

Un très bon moment de lecture.

 

 

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

 

 

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Bonsoir aujourd'hui mercredi voici ma chronique concernant : "LA VIE CACHEE DE LOLA"

« LA VIE CACHEE DE LOLA »

Dany ROUSSON

PRESSES DE LA CITE

TERRES DE FRANCE

6 mai 2021

312 pages

 

Présentation

 

 

Angèle découvre tardivement le drame qui anéanti sa mère, Lola, et sa famille, réfugiés espagnols. Ainsi que la relation puissante qui unissait Lola à sa jeune sœur qu'elle a sauvée et, toute sa vie durant, protégée. Un roman juste et bouleversant sur la résilience et les liens du cœur.


 

Dans une campagne au parfum de garrigue, Saint-Quentin-la-Poterie, belle cité d'artisans, peut s'enorgueillir d'un riche passé. Angèle, jeune retraitée, y mène une vie douce entre sa passion pour la pâtisserie, ses amies, sa fille et le souvenir chéri de Lola, sa mère décédée. Mais sa tante Lucie la presse de venir la voir à Lyon. Cette pédiatre de renom, solitaire, froide, partageait avec sa cadette une relation exclusive. Elle a des révélations à faire à sa nièce qu'elle ne connaît guère... Angèle va apprendre toute la mémoire effacée de sa mère, les souffrances subies par Lucie et leurs parents comme par d'autres réfugiés espagnols. Pour affronter ce passé qu'elle reçoit de plein fouet, Angèle peut compter sur Calixte, voisin attentif, qui fait renaître en elle un désir amoureux...


Entre résilience et liens du sang, l'extraordinaire pacte d'amour de deux sœurs.


 

L'auteure

Passionnée de peinture et d'écriture, Dany ROUSSON est restée fidèle à sa région du Gard. Ses histoires s'attachent à décrire paysages et personnages avec chaleur et authenticité. Son premier roman Les Genêts de Saint-Antonin, 2014, a remporté le prix Coup de cœur des lectrices Femme Actuelle. Elle publie depuis aux Presses de la Cité des romans contemporains quiu fleurent bon le Sud et s'impose désormais comme une auteure incontournable dans sa région ;


 

Mon avis

Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « La Vie cachée de Lola », roman de Dany ROUSSON, auteure dont j'ai lu tous les ouvrages tant j'aime sa plume fluide et sensible.

La très jolie couverture, emplie de douceur, parfaitement à l'image de l'auteure, et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée.


 

Dany ROUSSON nous offre, comme à son habitude, un magnifique roman très touchant en nous contant le drame connu par une famille de réfugiés Espagnols sous le régime franquiste.


 

Ainsi nous faisons connaissance avec Angèle, jeune retraitée qui vit paisiblement à St-Quentin-la-Poterie jusqu'au jour où sa tante Lucie souhaite la rencontrer à Lyon où elle réside...


 

L'histoire est belle, bouleversante et au fil des si jolis mots de l'auteure, à la lecture du journal intime de Lucie, nous découvrons le terrible destin de Lola, la mère d'Angèle, et de sa famille. Les personnages sont authentiques et attachants.


 

Dany ROUSSON aborde avec brio divers thèmes tels que l'amour, l'amitié, les secrets de famille, les liens du sang et du cœur entre sœurs, la quête des origines, la résilience et les horreurs vécues par les réfugiés Espagnols.


 

J'ai ADORE ce roman régional très bien écrit et fort émouvant avec lequel j'ai passé un très bon moment de lecture et que je recommande vivement aux amateurs du genre.


 

Page FB :https://www.facebook.com/joellemarchal74/


 

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com


 


 


 


 


 

 

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ANNONCE INTERVIEW OLIVIER KOURISKY VENDREDI 11 JUIN -dans la journée- SUR MON GROUPE FB

MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS

 

Bonjour les amis,

 

Hier LUNDI 7 JUIN 2021 j'ai réalisé ma 207ème interview.

 

Je vous donne rendez-vous le VENDREDI 11 JUIN 2021 (dans la journée) pour suivre l'entretien que j'ai eu récemment avec Olivier KOURILSKY. A l'issue, vous pourrez poser vos questions à Olivier qui y répondra selon ses disponibilités.

 

 

A bientôt.

 

 

 

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INTERVIEW REALISEE CE JOUR AVEC FREDERIQUE HESPEL SUR MON GROUPE FB

GROUPE LECTEURS – AUTEURS :

LA PASSION DES MOTS

__________

 

 

INTERVIEW AUTEURE

Frédérique HESPEL

 

 

JM : - Bonjour à tous,

 

  • Notre amie Frédérique HESPEL a récemment accepté de répondre à mes questions.

 

Je partage donc cette interview à l'issue de laquelle vous pourrez si vous le souhaitez, poser vos questions à Frédérique qui vous répondra en direct ou plus tard selon ses disponibilités.

 

 

 

JM : - Bonjour Frédérique

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prête à « passer sur mon gentil gril » ?

 

Frédérique : Je vais très bien merci et je suis archi prête 

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Frédérique : Je suis une femme de quarante-six ans qui partage sa vie entre l’écriture et le cinéma, et j’adore ça ! J’ai deux enfants merveilleux, un mari adorable, et une vie bien remplie. Je suis bénévole à la bibliothèque de mon village, j’anime également des ateliers d’écriture, j’accompagne des auteurs en herbe dans l’écriture de leur premier manuscrit et je suis lectrice bénévole en EHPAD. Je suis actuellement en écriture de mon dixième roman et en tournage d’un documentaire que nous réalisons à quatre mains avec mon mari. Je suis l’auteur de plusieurs romans dans une tendance feelgood (parus aux éditions Déliées).

 

 

 

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

 

Frédérique. : Ma vie.

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ?

 

 

Frédérique : Ce sont des morceaux de vies, des moments suspendus, des petits bonheurs et des grands éclats de rire.

 

 

JM : -Sauf erreur de ma part, tes livres sont des « feel good » . Pourquoi ce choix et envisages-tu d'écrire dans un genre différent ?

 

Frédérique : Je suis en pleine écriture d’un roman jeunesse. J’ai également une comédie dramatique en comité de lecture. Sinon le feel-good représente bien ma vision de la vie. Il faut rire, de tout et avec tout le monde. Et se moquer de soi surtout 

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Frédérique : Je suis donc en pleine écriture de mon 10ème manuscrit qui sera un roman pour les jeunes à partir de 12/13 ans. Une histoire qui se déroule au Bénin (mon pays de cœur) et qui parle du deuil et de résilience.

 

 

 

JM : - Comment écris tu (carnets, cahiers, directement sur l'ordinateur) ? A quel moment le fais-tu (le jour, la nuit ) ?

 

Frédérique : J’écris sur l’ordinateur mais j’ai toujours un joli petit cahier à portée de main pour noter des idées, des ressentis, des humeurs. J’écris le matin principalement.

 

 

JM : -Lorsque la situation sanitaire le permettra, envisages-tu d'assister à des séances de dédicaces, de rencontrer tes lecteurs et lectrices ?
 

 

Frédérique : Mais oui ! C’est un moment primordial pour moi. Chaque rencontre est précieuse et j’adore échanger avec les lecteurs sur mes livres bien sûr mais aussi sur nos lectures communes et la vie en général. Je repars à chaque fois chargée à bloc de bonnes ondes et d’une envie profonde de vous écrire le plus beau roman de votre vie 

 

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ?

 

Frédérique : Je ne suis pas contre, loin de là. Mais j’aime tellement les livres papiers que je ne suis pas (encore) passée à la liseuse.

 

 

JM : - A qui confies-tu la première lecture de tes manuscrits (amie, membre de ta famille, bêta-lecteur) et qui réalise les couvertures de tes livres ?

 

Frédérique : Jusqu’à maintenant à mes éditrices. Ce sont les graphistes de la maison d’édition qui réalisent les couvertures.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire éditer tes romans ?

 

Frédérique : Euh… eh bien… j’ai envoyé mes manuscrits en comité de lecture 

 

 

JM : - Penses-tu que les réseaux sociaux, les blogs permettent aux auteurs de promouvoir leurs écrits ?

 

Frédérique : Oui ! Mille fois oui ! Grâce aux réseaux sociaux des lecteurs arrivent jusqu’à moi chaque jour. Merci, merci, merci !

 

 

JM : Lis-tu et quel genre ?

 

Frédérique : Tout sauf la science-fiction. Des classiques au contemporains en passant par les BD.

 

 

JM : - Quel roman, lu dans ton enfance, t'a particulièrement marquée ?

 

Frédérique : Ce jeudi d’Octobre de Anna-Greta Winberg

Je me suis rendue compte que les livres pouvaient alors vous émouvoir jusqu’aux larmes et que des héros pouvaient être proches de vous.

 

 

JM : - Quels sont les auteurs que tu apprécies (dans le passé et dans le présent )?

 

Frédérique : Honoré de Balzac, E. Brontë, E Zola, Daniel Pennac, Albert Cohen, Martin Winckler, JD Salinger, Douglas Kennedy, Olivier Adam, Baptiste Beaulieu, Virginie Grimaldi, Laurence Peyrin, Valérie Perrin…. Et tant d’autres en fait 

 

 

JM : - Pour tes romans, improvises-tu au fil de l'histoire ou connais-tu déjà la fin avant d'en commencer l'écriture ?

 

Frédérique : Je sais ce que j’ai envie de raconter mais ce sont mes personnages qui me guident, me prennent par la main et m’emmènent là où ils ont envie d’aller.

 

JM : - Y a-t-il dans tes livres, des personnages qui te touchent et auxquels tu t'identifies ?

 

Frédérique : lls ont tous un petit bout de moi, forcément.

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Frédérique : la lecture, le cinéma, la cuisine, la marche, le ski, mes amis, mes enfants et mon homme.

 

 

JM : - Quel est ton plus grand rêve ?

 

Frédérique : écrire un best-seller 

 

 

JM : - Quel est ton endroit préféré (pièce de ta maison, ville, région, pays)

 

Frédérique : Là où est mon amoureux.

 

JM : - Si tu étais : une couleur, un animal, un dessert : tu serais ?

 

Frédérique : Rose, Paresseux, Fraises

 

JM : - Si tu étais le personnage d'un roman qui serais-tu ?

 

Frédérique : alors là je sèche. J’aimerais être tellement de personnages ! Impossible d’en choisir un…

 

JM : - Si tu écrivais tes mémoires quel en serait le titre ?

 

Frédérique : Rêve ta vie en couleur

 

JM : - Quel mot te définit le mieux ?

 

Frédérique : le sourire

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Frédérique : Prenez soin de vous !

 

 

JM : - Merci Frédérique pour ce très agréable moment passé en ta compagnie.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Frédérique qui se fera un plaisir de vous répondre sous ce post.

 

 

 

 

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