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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Sébastien THEVENY, auteur sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Sébastien THEVENY

Lundi 11 février 2019 à 18 h 00

direct

 

JM : - Bonsoir à tous,

 

  • J'ai lu récemment « Un Frère de trop » de notre ami Sébastien THEVENY qui a gentiment accepté de répondre, ce soir, à mes questions.

 

 

 

JM : - Bonsoir Sébastien

 

  • Comment vas-tu ? Es-tu prêt à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Sébastien : Bonjour Joëlle, à la seule condition que je ne sois pas torturé… ou alors très délicatement, avec bienveillance et je suis certain que les abonnés au groupe en feront preuve envers moi ;-)  !

 

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

 

Sébastien : Hou là là ! Voilà déjà une question très difficile. En effet, pour un auteur, il est souvent plus difficile de parler de soi que de ses propres œuvres. Plus facile aussi de se cacher derrière des personnages plutôt que de se dévoiler soi-même… Mais tout de même je dirai que j’ai 42 ans, que je vis en Franche-Comté tout près des saucisses de Morteau et des vaches montbéliardes, que je suis marié et ai eu la chance de voir naître de cette union 2 mini-nous.

 

 

 

 

JM : - L'écriture est-ce une passion ou un métier pour toi ?

 

Sébastien : A ce jour, cela reste une passion, un hobby, une deuxième activité, peut-être. Dans l’attente et l’espoir de pouvoir, un jour qui sait, en faire mon métier à part entière…

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes romans et en particulier de ton « petit dernier » : « Un Frère de trop » ?

 

Sébastien : Avec grand plaisir. Mon premier roman, Trouble Je, a été publié en 2016 aux Editions Douin, un petit éditeur parisien rencontré un peu par hasard. Ce roman, j’ai mis huit ans à le « faire naître » si j’ose ce terme puisqu’il s’agit d’un suspense familial qui tourne autour du thème de la PMA. Il a d’ailleurs été en grande partie écrit à l’époque où ma femme et moi projetions de fonder une famille, mais il n’a rien d’autobiographique.

 

J’ai ensuite publié Un Frère de Trop en novembre 2017, lequel a connu un succès auquel moi-même je ne m’attendais pas (35000 lecteurs à ce jour).

 

Dans l’intervalle, j’ai commis un recueil de poèmes (En Vers… et contre tout) puis un roman en 1300 alexandrins (Vers…tige)

 

Et mon petit dernier, Trente secondes avant de mourir, est sorti en juin 2018. Il s’agit d’un thriller qui se déroule à New York.

 

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes romans ?

 

Sébastien: Comme dit, le premier a été repéré par un petit éditeur, mais n’était pas diffusé ni distribué donc peu connu. D’où mon intérêt pour l’autoédition via Amazon et mon pari de lancer Un Frère de trop sous cette forme, pour voir… Et j’ai vu ! Et je n’ai pas été déçu : quelques mois après sa parution et son succès auprès des lecteurs, j’ai été contacté par les Editions Albin Michel puis les Editions Michel Lafon, ces derniers avec qui j’ai signé pour une nouvelle édition du roman le 14 février 2019 ! Dans 3 jours… un peu les pétoches, là, le Seb ;-)

 

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

 

Sébastien : Non, non, je ne le souhaite pas mais puisque c’est un interrogatoire, je vais répondre à votre question, madame le Commissaire . Oui, j’ai des tas d’autres projets et actuellement 3 romans en cours d’écriture (du moins j’aimerais trouver le temps et le jus pour leur donner corps). Je passe de l’un à l’autre, en fonction de mes inspirations. Pas de risque de les mélanger puisque l’un sera un roman à suspense à base de secrets de famille (dans la même lignée que Un Frère de Trop), l’autre un thriller et enfin un drame.

 

 

 

JM : - Où trouves-tu l'inspiration pour créer les protagonistes de tes livres ? En combien de temps écris-tu un roman ?

 

 

Sébastien : J’ai écrit Trouble Je en 8 ans, Un Frère de Trop en 9 mois, Trente secondes avant de mourir en 6 mois, Vers…tige en 3 mois.

L’inspiration est partout : dans un livre, dans un film, à la radio quand je suis en voiture, et dans la vie tout simplement, dans chacun de ses aspects, familiaux, professionnels, sportifs ; etc.

 

JM : - Comment écris-tu (cahiers, carnets, direct sur l'ordinateur) ?

 

 

Sébastien : J’écris toujours dans mes petits carnets noirs (ce qui me permet d’écrire à tout moment, à tout endroit) puis je refrappe en apportant parfois quelques retouches mineures. Même si ces derniers jours, j’ai commencé à devenir moderne et à rédiger sur écran. On verra si ça le fera…

 

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement  ?

 

 

Sébastien : Quelques pistes qui se confirmeront d’ici peu et que j’annoncerai sur ma page auteur très bientôt, pour ceux qui voudraient m’y suivre ! Mais sinon, je serai quand même présent à Livres Paris en mars et au Salon de Hyères en mai

 

 

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits en première lecture (membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

 

Sébastien : Ma première lectrice et conseillère de choix lors de l’écriture du roman et du scénario est mon épouse, une lectrice sans pitié ! J’ai ensuite un board de bêta constitué de membres de ma famille, d’amis et autres.

 

 

JM : - Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Sébastien : J’y suis très très sensible, que cette critique soit positive ou négative, même si cette dernière est toujours plus dure à entendre mais tout aussi constructive si argumentée et bienveillante.

Les réseaux sociaux, les blogs, m’ont beaucoup aidé au départ, lorsque mon nom ne parlait à personne, que mon premier roman était inconnu. J’ai été très bien accueilli dans des groupes de lecture sur Facebook et cela me donnait la motivation pour continuer et rédiger les 110000 mots de Un Frère de Trop.

 

 

 

 

 

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

 

Sébastien : Je suis passionné de sport, de cinéma, de lecture évidemment (un auteur est avant tout un lecteur).

 

 

JM : - Quel est ton plus grand rêve ?

 

Sébastien : Du côté professionnel, pouvoir un jour vivre de ma plume. Du côté personnel, que mes enfants soient les plus heureux et épanouis possible.

 

 

 

JM : - Quels auteurs t'ont donné l'envie d'écrire ?

 

Sébastien : Tout dépend des périodes, à vrai dire. J’ai beaucoup lu Max Gallo, Stephen King, Bernard Werber, Jean Teulé, San Antonio, Agatha Christie, Jules Verne, Victor Hugo, Gustave Flaubert, Zola, etc.

 

 

JM : - Lis-tu ? Quel genre de lecture ?

 

Sébastien : Je lis (j’ai lu) beaucoup, ceux indiqués plus haut mais aussi des essais historiques, des romans graphiques, des BD. Je lis à peu près de tout, sauf de la SF et de la new romance. Et j’ai toujours du mal à me séparer d’un livre lu alors je le garde et les 3500 ouvrages qui ornent mes bibliothèques font souvent criser ma femme…

Depuis que j’écris plus assidument, j’ai moins de temps pour lire. Toutefois, j’aime suivre mes collègues autoédités.

 

 

JM : - Es-tu thé ou café ? Vanille ou chocolat ? Mer ou montagne ?

 

Sébastien : Café/ Vanille / Montagne

 

 

JM : - Peux-tu nous donner une des tes qualités ? Un de tes défauts ?

 

Sébastien : Qualité : gentillesse (trop de celle-ci deviendrait un défaut ?)

Un défaut : je suis un peu bordélique…

 

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

 

Sébastien : Juste : merci ! Aux lecteurs de me suivre et d’aimer mon travail.

 

 

JM : - Merci Sébastien pour cet agréable moment passé en ta compagnie.

 

 

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Sébastien qui se fera un plaisir de vous répondre en direct ou plus tard si vous n'êtes pas présents ce soir.

 

 

www.sebastientheveny.fr

https://www.facebook.com/sebastien.theveny

https://www.facebook.com/SebastienThevenyAuteur/

 

 

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Voici ma chronique concernant "QUOI QU'IL NOUS EN COUTE"

« QUOI QU'IL NOUS EN COUTE »

Marjorie LEVASSEUR

Auto-Edition

5 septembre 2018

216 pages

 

 

Présentation

 

Rien ne prédestinait Grégoire, fraîchement diplômé en médecine, à officier si tôt dans le cabinet de son père… et surtout sans lui.


Ayant perdu ses deux parents quelques mois plus tôt dans un accident de la route, le jeune homme se retrouve bien vite face à de nouvelles responsabilités en devenant tuteur légal de son frère aîné.


Le jour où il reçoit sa première patiente, une adolescente loin d’avoir la langue dans sa poche, ses premiers pas en tant que médecin généraliste d’une commune bourguignonne se font chaotiques, d’autant plus que la jeune fille, par ses propos, laisse planer un certain mystère sur l’aide providentielle que leur aurait fournie son père, à elle et a sa sœur, par le passé.


Intrigué, Grégoire est bien décidé à démêler le faux du vrai, quelle qu’en soit l’issue.

 

L'auteure

 

Marjorie Levasseur est une auteure auto-éditée française, née à Nevers. Grande bibliophage devant l'éternel, c'est à force de lectures et grâce aux situations qu'elle a rencontrées dans son ancien travail qu'elle s'est décidée à écrire son premier récit.


Elle aime à dire que ses romans sont des tranches de vie dans lesquelles les personnages apprennent à surmonter les épreuves pour en ressortir grandis, mais toujours parce qu'une rencontre, peu importe sa nature, va tout remettre en question et leur permettre d'avancer.
Malgré des thèmes sérieux abordés, elle essaie toujours de faire passer un message positif dans ses écrits, une dose d'espoir, et les liens intergénérationnels y sont très présents. 


Son dernier roman, Quoi qu'il nous en coûte, est sorti le 8 septembre 2018. La suite, Quoi qu'il advienne, est sorti le 2 février 2019.

 

Mon avis

 

Je remercie Emma « La Voie de Calliopé » de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Quoi qu'il nous en coûte », roman de Marjorie LEVASSEUR et ainsi de découvrir la plume fluide et précise de cette auteure.

 

Marjorie LEVASSEUR nous emporte en Côte d'Or où nous faisons connaissance avec Grégoire, jeune médecin généraliste qui, suite au décès accidentel de ses parents, vient de reprendre le cabinet médical de son père.

 

Grégoire, devenu tuteur de son frère aîné atteint de trisomie 21, s'occupe avec amour et dévouement de Romuald.

 

Sa première patiente, Lamia, adolescente de 14 ans, qui n'a pas froid aux yeux ainsi que sa sœur Nawel vont quelque peu bouleverser et animer le quotidien du jeune docteur. Mais qui sont ces jeunes filles et quels secrets, Serge, son père a-t-il emportés dans sa tombe ?

 

L'histoire est belle, poignante et totalement addictive. L'intrigue est bien ficelée et les secrets dévoilés avec parcimonie par l'auteure, tenant ainsi le lecteur en haleine jusqu'au dénouement. Les personnages sont vrais, très bien décrits et fort attachants.

 

J'ai ADORE ce roman émouvant qui aborde des sujets délicats tels que la différence, les difficultés rencontrées par les sans-papiers, les relations entre fratrie et fait passer un message d'espoir et de tolérance.

 

J'ai dévoré ce livre d'une traite et l'ai refermé à regret avec l'envie de découvrir, très prochainement, la suite de cette très belle histoire.

 

Excellent moment de lecture !

 

 

 

 

 

 

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Bonjour aujourd'hui lundi je vous propose ma chronique concernant : "L'Homme de cristal - Blue Kaschmir" tome 2

BLUE KASHMIR Tome 2

« L'HOMME DE CRISTAL »

Olivia JONES

Auto-Edition

janvier 2019

322 pages

 

 

 

Présentation

 

Avec l’Homme de Cristal, les lecteurs découvriront l’origine de Blue Kashmir et ce que fut son tragique destin. Ce sera une révélation stupéfiante, mais seule Valentina, notre héroïne, et sa grande amie, la centenaire indienne Ajeya Ramsamy, seront détentrices de ce secret.


Car le reste du monde n’est pas encore prêt pour de tels miracles.
Et qui sont Les Hommes Sombres ? Ils veillent dans l’ombre, prêts à frapper. Valentina saura-t-elle encore une fois, échapper à leur folie destructrice ?


De nouveaux personnages viennent enrichir ce roman plein de rebondissements. Le final éblouissant et inattendu bouleversera vos certitudes.


 

L'auteure


Olivia Jones signe avec la saga Blue Kashmir, "Valentina" et la suite, "L’Homme de Cristal," ses 4e et 5e romans. L’auteure, née à Paris, vit actuellement en Alsace, et travaille sur son premier roman policier.

 

 

Mon avis

 

Je remercie Olivia JONES de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, son roman « Blue Kashmir tome 2 L'Homme de cristal ». J'ai découvert la plume légère et fluide d'Olivia lors de la lecture de « Trop belle pour mourir » et « Blue Kashmir Valentina tome 1 ».

 

La couverture est originale et très jolie, le résumé fort alléchant.

 

Comme pour le précédent opus de cette duologie, je me suis sentie de suite happée par cette histoire mystérieuse à souhait et la lecture totalement addictive.

 

J'ai retrouvé avec grand plaisir les protagonistes du premier tome et surtout Valentina et son frère Marc, personnages très intéressants et attachants.

 

L'auteure nous fait partager les événements et situations auxquels Valentina et son entourage vont être confrontés, les pouvoirs étranges de Blue Kasmir et nous découvrons enfin qui sont « l'homme de cristal » et « les hommes de l'ombre »...

 

Olivia JONES a vraiment une imagination débordante et les nombreux rebondissements tiennent le lecteur en haleine jusqu'au dénouement totalement inattendu.. mais je vous laisse le découvrir par vous-mêmes.

 

J'ai ADORE ce deuxième tome autant que le premier qui est très bien écrit et fort émouvant.

 

Si comme moi, vous aimez les belles histoires d'amour, le suspense et le paranormal, vous ne pourrez qu'être séduits par ce magnifique roman.

 

Excellent moment de lecture.

 

 

 

 

 

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ANNONCE INTERVIEW AUTEUR Sébastien THEVENY lundi 11 février 18 h sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

🍀MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS🍀

Hier vendredi 8 février 2019 j'ai réalisé ma 35ème interview 💻avec un auteur du groupe 💁‍♀️ qui a accepté de se soumettre à mes questions.

Le mystère est levé puisque notre amie Marie Desmons a trouvé le nom de l'auteur 🙎‍♂️ au jeu-devinette organisé par ma modératrice Nathalie BRUNAL.🙋‍♀️📖

Je vous donne donc rendez-vous le lundi 11 février à 18 H 00 pour suivre l'entretien 💻🎤 que j'aurai en direct avec Sébastien Theveny Auteur et qui répondra à vos questions à l'issue de l'entretien.😅😆

A bientôt.😍

 

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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Lydie LEFEVRE, auteur sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR Lydie LEFEVRE

Vendredi 8 février 2019 à 18 h

JM : - Bonsoir à tous,

 

J'ai lu récemment «Un Clic de trop » et « What Else ? » de notre amie Lydie LEFEVRE Auteur qui a gentiment accepté de répondre, ce soir, à mes questions.

 

JM : - Bonsoir Lydie

Comment vas-tu ? Es-tu prête à « passer sur le gril » ?

 

Lydie : Bonsoir Joëlle. Tout dépend de la cuisson et à quelle sauce je vais être mangée ! :-)

 

JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?

Lydie : Je suis auteure auto-éditée depuis cinq ans. Mon tout premier livre a vu le jour suite à un petit souci de santé. Puis, c’est devenu une addiction. Impossible de ne pas écrire.

 

JM : - Que représente pour toi l'écriture ?

Lydie : J’écris avant tout pour mon plaisir parce que ça me fait du bien et j’adore ça. L’écriture est une soupape pour moi, elle me permet de m’évader, de me lâcher à travers mes personnages.

 

 

 

 

JM : - Peux-tu nous parler de tes livres et en particulier de ton « dernier né » « Wath'Else ? » ?

Lydie : Les premiers ouvrages sont plus ou moins autobiographiques, témoins de moments clés de ma vie : 13 jours dans la vie d’Elisa, Mon père m’a blessé... mon beau-père m’a tué... Cette phase passée, je me suis lancée dans la romance contemporaine : feelgood et chicklit. Je pense avoir trouvé ma plume dans ce genre littéraire et je suis aux anges lorsque mes lecteurs me délivrent leur ressenti comme étant une auteure leur apportant une bouffée d’oxygène à travers ces romans.

 

JM : - Le genre d'un grand nombre de tes ouvrages est « feel good », à l'exception, me semble-t-il de « Un Clic de trop ». Pour quelle raison choisis-tu d'écrire dans ce registre ?

Lydie : Exception oui. Je tenais (et je tiens toujours !) à lever le voile sur un sujet tabou qui touchent des milliers, des millions de gens, et dont on ne parle pas assez : l’addiction aux jeux. Une histoire pour informer et prévenir de ce danger.

 

JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?

Lydie : Malheureusement, mon esprit fourmille d’idées. Je dis malheureusement car je manque de temps pour mener à bien ces projets qui me tiennent à coeur. Je ne suis pas écrivaine à temps complet, je suis secrétaire médicale. Ce qui limite mes périodes d’écriture. Si tout se passe bien, je devrais publier courant mars mon nouveau roman feelgood dont le titre est encore secret. Juste un indice : la différence d’âge dans un couple. Un autre projet en arrière plan, un roman d’amour.

 

JM : - Quels sont tes processus d'écriture de l'idée de base à la finalisation et en combien de temps écris-tu un roman ?

Lydie : Je n’ai aucun plan. Je suis incapable de prendre une feuille, décrire mes personnages, découper les chapitres... J’écris uniquement sur clavier, au grè de mes humeurs et du temps imparti. J’ai la trame du début à la fin en mémoire, mais il m’arrive souvent de prendre une autre direction en cours d’écriture et de me surprendre sur la chute du roman. J’écris assez vite. En moyenne deux ou trois mois, si mademoiselle Inspiration ne fait pas des siennes. Vous ne le savez peut-être pas, mais celle-ci nous donne du fil à retordre à nous auteurs.

 

JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement ?

Lydie : Je serais présente à Romilly (27) au mois d’avril et à Vire (14) au mois de juin. En simple visiteuse au salon du livre de Paris au mois de mars. Pour le second semestre, je serais au salon de Mons au mois de novembre.

 

JM : - A qui confies-tu tes manuscrits (membre de ta famille, bêta-lecteur) ?

Lydie : J’ai la chance d’avoir depuis le début une amie qui me suit, me lit, me corrige. Je l’appelle ma coach. Toujours là quand j’ai besoin, quand j’ai un petit coup de mou. Pareil pour mes bétas, elles sont fidèles et je trouve que c’est vraiment important.

 

JM : - Comment as-tu procédé pour faire publier tes ouvrages ?

Lydie : J’ai opté pour Amazon. C’est simple, rapide. Bref, idéal pour les pros comme moi ! lol !

 

JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ?

Lydie : Je pense qu’elle simplifie l’accès à la lecture grâce à tous les supports sur lesquels nous pouvons lire et quel que soit l’endroit où nous sommes. MAIS, elle ne remplacera jamais un bon livre papier sur sa table de chevet.

 

JM : - Quel est ton proverbe préféré ?

Lydie : Fais de ta vie un rêve, et d’un rêve une réalité. Antoine de Saint Exupéry

JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?

Lydie : Me promener, lire, faire la sardine au soleil, jardiner. Rien de très sportif !

JM : - Quelle est ta musique préférée et écris-tu en musique ?

Lydie : Je suis fan de Phil Collins et de Prince. Pour écrire j’ai besoin de silence.

JM : - Quel est ton plus grand rêve ?

Lydie : Quitter mon job et vivre de ma passion.

 

 

JM : - Lis-tu ? Quel genre ?

Lydie : Je lis occasionnellement. Souvent des auteurs auto-indépendants. Mes écrivains préférés sont Emile Zola et Stephen King. Deux genres totalement opposés, mais j’adore !

 

JM : - Si tu étais : une couleur, une odeur, un animal, un fruit ?

Lydie : Si j’étais une couleur... le bleu.

Si j’étais une odeur... le café. Si j’étais un animal... le chat. Et si j’étais un fruit... la pomme.

 

JM : - As-tu quelque chose à ajouter ?

Lydie : Un grand merci pour cette interview.

 

JM : - Merci Lydie pour cet agréable moment passé en ta compagnie , ta disponibilité et ta gentillesse.

Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Lydie qui se fera un plaisir de vous répondre en direct ou plus tard si vous n'êtes pas présents ce soir.

 

Page auteur Amazon : https://www.amazon.fr/-/e/B00CSXU8L8

Page auteur Facebook : https://www.facebook.com/lefevrelydie/

 

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Bonjour aujourd'hui jeudi voici ma chronique concernant : "LA PROMESSE DE LUCILE"

« LA PROMESSE DE LUCILE »

Albert DUCLOZ

Editions DE BOREE

17 janvier 2019

336 pages

 

Présentation

 

 

« LE NOUVEAU ROMAN D'ALBERT DUCLOZ

TIRE D'UNE HISTOIRE VRAIE »

 

 

Forcée de fuir Paris avant l'arrivée imminente de la Wehrmacht, Lucile a décidé de partir avec ses protégées, d'anciennes tuberculeuses qu'elle a prises sous son aile pour leur permettre d'apprendre un métier et de retrouver une vie normale. C'est à Valence, alors en zone libre, qu'elle se rend avec ses « filles ». Grâce au généreux André Giroux, un capitaine dont elle sauvé la vie pendant la Der des der, elle va pouvoir s'installer dans un ancien hôtel désaffecté.
Forte et déterminée, Lucile s'est consacrée aux blessés de 1914-1918. C'est alors qu'elle a rencontré Ludwig, un soldat allemand qu'elle a caché et soigné puis perdu de vue. Mais elle s'est fait la promesse de le retrouver un jour.

 

 

« Mis à part son bras perdu, il n'a presque pas changé,

se dit-elle, émue aux larmes.

Aurais-je tant vieilli, moi, qu'il ne me reconnaisse pas ? »

 

 

Lucile transgressait l'interdit et le savait parfaitement. Mais, après ces quatre années d'enfer, la conviction lui venait que les hommes étaient des hommes de part et d'autre du Rhin et que le jour viendrait où il faudrait bien qu'ils se réconcilient. Par défi, elle s'acharna à soigner son blessé, à le dissimuler derrière une double toile à l'intérieur de sa tente au cas où quelqu'un surviendrait soudain, à le nourrir en prélevant de nuit sur le ravitaillement de l'hôpital de campagne.

 

 

 

L'auteur

 

Pour son propre plaisir, Albert DUCLOZ écrit depuis l'enfance romans, poésies, contes et nouvelles. Pourtant, après une carrière de directeur d'établissement de soins, ce n'est qu'en 2002 qu'il publie son premier roman, Citadelles d'orgueil. En 2015, Les Trois promesses a obtenu le prix du cercle littéraire Médicis et Le Chant d'Aurore le prix La plume et la lettre.

 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions DE BOREE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « La Promesse de Lucile », roman d'Albert DUCLOZ, auteur dont j'ai lu une grande partie des ouvrages tant j'aime sa plume fluide et précise. Je remercie également Albert DUCLOZ pour la gentille dédicace qui m'a beaucoup touchée.

 

La très jolie couverture et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée.

 

L'auteur nous transporte donc en octobre 1918 où nous faisons connaissance avec Lucile, infirmière en charge de soldats blessés dans un hôpital de campagne. Notre héroïne soigne en cachette Ludwig, un soldat allemand dont elle tombe éperdument amoureuse. A l'issue de la Grande Guerre, les amants sont séparés. Lucile fait alors une promesse à Ludwig mais parviendra-t-elle à la tenir ?

 

 

Albert DUCLOZ nous conte la vie d'une femme courageuse, dévouée, altruiste ; son engagement auprès des femmes atteintes de la tuberculose lors de la Seconde Guerre Mondiale. Nous découvrons les difficultés rencontrées par ces jeunes femmes pour survivre pendant l'occupation allemande.

 

J'ai ADORE ce roman historique relatant une histoire d'amour interdite, tirée de faits réels, qui met à l'honneur les femmes fortes et déterminées comme Lucile mais également les Résistants du Vercors.

 

Nous comprenons également que tout être humain, qu'il soit français ou allemand, est doté d'un cœur et qu'en cette période très troublée de notre Histoire, beaucoup de soldats étaient contraints et forcés de faire la guerre...

 

Si comme moi vous aimez l'Histoire et les belles histoires d'amour, vous ne pourrez qu'être séduits par ce très beau roman.

 

Excellent moment de lecture.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Voici ma chronique concernant : "LE FANTOME DE LA DAME BLANCHE" Ceux de Guitry tome 2

« LE FANTOME DE LA DAME BLANCHE »

Ceux de Guitry – tome 2

Dany LE DU

Editions des FALAISES

12 octobre 2018

284 pages

 

Présentation

 

Dans une Normandie en pleine révolution industrielle, l'héritage de Nicolas Belhoste s'avère lourd à porter pour ses enfants qui tentent de se construire dans l'ombre de leur père disparu. Dépositaire du secret paternel, Célestine est poursuivie par une mystérieuse Dame Blanche. Pierre semble impuissant à égaler ce père. Jean Misère, le fils du colporteur, ami de Pierre et ennemi juré de Célestine, s'essaie à la poésie. 


L'exode rural qui s'amorce l'entraîne vers Rouen et son destin se joue auprès des ouvriers d'une draperie elbeuvienne. En évoluant vers la forme du roman choral, loyauté familiale, secrets et trahisons tissent les fils rouges de ces trois destins.

 

L'auteure

 

Dany LE DU, auteure de nouvelles et de guides pratiques, signe ici le deuxième tome d'une fresque historique passionnante peignant un visage inattendu de la vie en province tout au long du XIXème siècle.

 

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions des Falaises de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Le Fantôme de la dame blanche », second opus de « Ceux de Guitry », saga de Dany LE DU.

 

Dany LE DU nous emporte en 1828 et nous retrouvons avec grand plaisir Pierre et Célestine les enfants de Nicolas Belhoste ainsi que Jean Misère, le fils du colporteur.

 

L'auteure nous conte la vie difficile de cette famille, les souvenirs de Célestine et les raisons pour lesquelles elle adorait son défunt père, le faisant passer aux yeux de son frère pour un héros et détestait le colporteur... mais aussi pourquoi cette « Dame blanche » va la hanter toute sa vie..

 

Les personnages sont vrais et attachants et nous les voyons avancer face aux évolutions de la révolution industrielle en Normandie au XIXème siècle, où les paysans quittaient leurs terres pour aller travailler à la ville, dans les usines.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman régional historique quelque peu romancé et très bien écrit, qui dévoile les secrets de famille, les trahisons et la vie en province à cette époque.

 

J'ai passé un très bon moment de lecture avec les protagonistes de ce roman que j'ai lu d'une traite et refermé à regret en espérant que Dany LE DU nous prépare un troisième tome à cette histoire.....

 

 

 

 

 

 

 

Voici ma chronique concernant : "LE FANTOME DE LA DAME BLANCHE" Ceux de Guitry tome 2

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Bonjour aujourd'hui mercredi je vous propose ma chronique concernant : "DHUODA LA CAROLINGIENNE"

« DHUODA LA CAROLINGIENNE »

Jocelyne GODARD

LES EDITIONS DU 38

24 Février 2016

(livre numérique)

Présentation

 

Après la mort de Charlemagne, son fils Louis, seul héritier, partage l'immense empire entre ses trois fils. Mais il se remarie avec Judith de Bavière et de cette union naît un quatrième garçon, Charles. Voulant sans cesse agrandir leur territoire et ne cherchant nullement à préserver l'unité du royaume, les petits-fils de Charlemagne entretiennent d'incessantes querelles durant plus de trente ans. Ces conflits successifs affaiblissent le colossal territoire que Charlemagne avait constitué.

 

Dhuoda, femme de haute culture, épouse du duc de Septimanie, est l'héroïne de ce roman. Partagée entre les attirances spirituelles et les événements quotidiens, elle se nourrit de lectures, vit les grands émois de l'écriture et entretient sa passion pour les enluminures des parchemins. Mais elle subit aussi la cruelle déception de ne pouvoir élever ses deux fils, gardés en otage à la cour de Charles le Chauve.

 

Dhuoda, qui trouva des compensations dans le bonheur d'écrire, nous laissa un bel héritage littéraire, notamment Manuel pour mon fils. Elle figure au premier rang des écrivains de son époque, bien que ses contemporains l’aient complètement ignorée.

 

 

L'auteure

 

Née dans la Sarthe, Jocelyne Godard a longtemps vécu à Paris. Depuis quelques années, elle vit dans le Val de Loire. Les sagas et biographies romancées qu’elle a publiées au fil du temps ont toujours donné la priorité à l’Histoire et aux femmes célèbres des siècles passés. Ces femmes qui ont marqué leur temps, souvent oubliées ou méconnues, et qui, par leurs écrits, leurs œuvres, leurs engagements, leurs talents, leurs amours, ont signé l’Histoire de leur présence qu’elle n’a cessé de remettre en lumière. L’Égypte ancienne et le Japon médiéval l’ont fortement influencée. Puis elle s’est tournée vers l’époque carolingienne, le Moyen-Âge et la Renaissance. Et, plus récemment, elle a mis en scène, avec l’éclairage qui leur revient, une longue saga sur l’investissement des femmes durant la Grande Guerre. Lorsque ses héroïnes sont fictives, elles ont toujours un lien étroit avec les femmes qui ont fait la Grande Histoire. Dans ses plus jeunes années, elle s’est laissé guider par la poésie et elle a publié quelques recueils. Puis elle s’est tournée vers le journalisme d’entreprise auquel elle a consacré sa carrière tout en écrivant ses romans. Depuis son jeune âge, l’écriture a toujours tenu une grande place dans son quotidien. Un choix qui se poursuit.

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions du 38 et en particulier Anita de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Dhuoda la Carolingienne », roman de Jocelyne GODARD auteure dont j'ai lu un grand nombre d'ouvrages tant j'aime sa plume alerte et élégante.

 

La très jolie couverture et le résumé très alléchant m'ont de suite interpellée. Férue d'Histoire, mais connaissant peu la période Carolingienne, j'ai commencé avec grand intérêt et un réel plaisir ma lecture.

 

Jocelyne GODARD nous emporte en 814 après J.C , à la Cour d'Aix-la-Chapelle où, Duhoda, pupille de Charlemagne, jeune et jolie fille éprise de culture, vit auprès du roi Louis, fils de l'Empereur. Elle fait alors la connaissance de Bernard d'Aquitaine, Comte de Toulouse...

 

L'auteure nous conte le destin de cette femme forte, très érudite dont la vie fut très éprouvante, cette grande princesse Carolingienne, épouse bafouée et trahie qui, pour combler sa solitude, sa tristesse et le manque de ses enfants, va se lancer dans l'écriture.

 

Jocelyne GODARD dresse un portrait précis des protagonistes de son roman, tant physique que psychologique, nous permettant ainsi de les imaginer. Elle décrit également avec moult détails, les tenues vestimentaires, les somptueuses pièces du Palais d'Aix et les modes de vie de l'époque.

Nous assistons aux guerres fratricides entre les fils de Louis Le Pieux et aux conséquences de ces combats.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman historique émouvant, très bien écrit, quelque peu romancé certes, mais dont l'héroïne, femme écrivain d'exception, fait partie de notre Histoire et a écrit, au Moyen Age, un ouvrage destiné à l'éducation de son fils Guillaume.

 

Très bon moment de lecture.

 

 

 

 

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Annonce interview auteur Lydie LEFEVRE le vendredi 8 février à 18 h sur mon goupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

✍️MESSAGE IMPORTANT A L'ATTENTION DES MEMBRES DU GROUPE : LECTEURS-AUTEURS : LA PASSION DES MOTS✍️📘📒

Hier lundi 4 février 2019 j'ai réalisé ma 34ème interview 💻🎤avec un auteur du groupe 🙋‍♀️ qui a accepté de se soumettre à mes questions.

 

Le mystère est levé puisque notre amie Madyline Rose 🙋‍♀️ a ENCORE trouvé le nom de l'auteure 🙋‍♀️ au jeu-devinette organisé par ma modératrice Isabelle MINIBULLE.😆😂

 

Je vous donne donc rendez-vous le vendredi 8 février à 18 H 00 pour suivre l'entretien 💻🎤 que j'ai eu récemment avec Lydie Lefevre qui répondra à vos questions à l'issue de l'entretien.😍

A bientôt.

 

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Bonsoir je partage l'interview que j'ai réalisée ce soir avec Karine LEBERT, sur mon groupe FB : lecteurs-auteurs : la passion des mots

INTERVIEW AUTEUR

Karine LEBERT
lundi 4 février 2019 à 18 h

(différé)

 

 

JM : - Bonsoir à tous

 

Je vous ai parlé sur ces pages de Karine LEBERT que je compte depuis plusieurs années parmi mes fidèles amies et dont j'ai lu pratiquement tous les ouvrages. Karine a gentiment accepté, récemment,   de se soumettre à mes questions.

 

Je partage donc avec vous cette interview à l'issue de laquelle vous pourrez, si vous le souhaitez, poser vos questions auxquelles Karine répondra en direct.

 

 

 

JM : - Bonsoir Karine

 

Comment allez-vous ? Êtes-vous prête à « subir mon petit interrogatoire » ?

 

Karine : Avec grand plaisir, Joëlle. Je vais bien. C’est une période très agréable. Je reviens de vacances et mon nouveau roman est paru le 17 janvier.

 

 

JM : - Pouvez-vous, tout d'abord, vous présenter afin que nos amis puissent mieux vous connaître ?

 

Karine : Je suis romancière aux éditions Presses de la Cité. Normande, je vis près de Honfleur, Deauville et Trouville. J’ai commencé à être publiée il y a maintenant 10 ans. Toute jeune, j’ai travaillé dans le milieu médical. Puis j’ai été biographe pour des particuliers, journaliste à Paris Normandie, et styliste déco. A présent, je me consacre exclusivement à l’écriture de mes romans.

 

 

 

 

JM : - Pouvez-vous nous parler de vos romans et en particulier de votre petit dernier : “Pour l'amour de Lauren ?

 

Karine : Mes premiers romans sont essentiellement du genre terroir. J’étais alors éditée chez De Borée. Avec le temps, j’ai enrichi mes domaines de prédilection en me lançant dans le roman contemporain et historique. « Pour l’amour de Lauren » est la suite et la fin des « Amants de l’été 44 » qui est paru l’année dernière. On suit une war bride, ces jeunes filles qui ont connu un GI après le débarquement, sont tombées amoureuses, l’ont épousé et sont parties vivre aux Etats-Unis. Dans ce second tome, une partie se passe donc en Louisiane puis mon héroïne, Philippine, revient en Normandie. Je n’en dirais pas davantage pour l’intérêt de l’histoire.

 

 

JM : - Avez-vous d'autres projets d'écriture et pouvez-vous nous en dire quelques mots ?

 

 

Karine : Je suis en train de finaliser le livre qui sera publié en 2021. C’est trop tôt pour en parler ! En 2019, paraitra un poche aux Éditions De Borée, « Les sortilèges du Tremblay ». « Les Amants de l’été 44 » vient de sortir en gros caractères aux éditions Gabelire. Je peux d’ores et déjà annoncer que « Les Murmures du lac », un roman contemporain à suspense, sortira aux Presses de la Cité au printemps 2020. Il est actuellement en avant-première chez France Loisirs.

 

 

JM : - Où trouvez-vous l'inspiration pour créer les protagonistes de vos écrits ?

 

Karine : Dans tout : mes lectures, Internet, les échanges avec les autres, les paysages, les voyages… Je suis à l’affût de tout ce qui peut nourrir mon imaginaire et donc mon écriture.

 

 

JM : Dans la plupart de vos romans, si ma mémoire est bonne, vous mettez les femmes à l'honneur... Pouvez-vous nous donner la raison de ce choix ?

 

 

Karine : Je ne sais pas si c’est un choix, en fait je ne me vois pas faire autrement. Bien entendu, il y a des hommes dans mes romans mais il est vrai que les femmes y sont plus présentes. Peut-être parce que, pendant longtemps, elles ont été dans l’ombre, avec plus de devoirs que de droits. J’ai envie de les mettre à présent dans la lumière.

 

 

 

 

 

JM : Comment faites-vous pour écrire vos romans (carnets, cahiers, fiches, écriture directe sur l'ordinateur) ?

 

Karine : J’écris directement sur l’ordinateur. En revanche, je réfléchis au préalable à l’histoire et je prends des notes. Je ne fais pas de synopsis mais, quand une idée me vient, je la note avant de l’oublier. J’aime travailler dans le calme et le silence, dans mon bureau avec vue sur la campagne, la forêt, la vallée.

 

 

JM : - À quel moment de la journée écrivez-vous ? Le jour ? La nuit ? Et pendant combien de temps ?

 

Karine : Je m’efforce d’écrire régulièrement mais c’est parfois compliqué. Jamais la nuit en tout cas. J’ai changé souvent mes habitudes depuis dix ans. Avant j’écrivais plutôt le matin et, à présent, c’est l’après-midi. Le matin, je fais un peu de sport (pas trop, je ne suis pas une grande adepte !) et les tâches quotidiennes m’incombant. Et j’ai l’esprit tranquille ensuite pour écrire. Mais cela peut encore changer ! En fait, je suis capable aussi d’écrire puis de passer à autre chose puis d’écrire à nouveau. C’est très appréciable. La seule chose impossible pour moi est de le faire dans le bruit et la foule, par exemple dans un café. Par ailleurs, j’essaye de rédiger au moins deux pages par jour. J’ai une date butoir pour rendre le manuscrit.

 

 

 

 

JM : - Vous avez noué un lien très fort avec vos lecteurs et vos lectrices, pouvez-vous nous en parler ?

 

Karine : Je suis la première surprise de tous les messages que je reçois. Ils me vont droit au coeur. Je sais pourquoi, pour qui, j’écris. Les réseaux sociaux m’ont permis des rencontres virtuelles qui se sont transformées en vraies rencontres. Les salons du livre, aussi, même si j’ai ralenti le rythme, ont engendré de chaleureux échanges. Notre activité est solitaire, il est toujours plaisant de se confronter à notre lectorat.

 

 

JM : -Avez-vous des séances de dédicaces prévues prochainement et où ?

 

Karine : Je commence le dimanche 28 avril avec le salon du livre de Romilly-sur-Andelle (27) puis ce sera Vimoutiers (61) le samedi 8 juin et Notre-dame de L’Isle (27) le dimanche 30 juin. Je continue sur la côte normande durant l’été : Cabourg, Villers-sur-mer… Je privilégie les salons de ma région, d’autant plus qu’ils sont d’excellente qualité. Plus trop envie, je l’avoue, de courir à l’autre bout de la France !

 

JM : Êtes-vous sensible à la critique littéraire et pensez-vous que les blogs, les réseaux sociaux aident les écrivains à promouvoir leurs écrits ?

 

Karine : Il est certain que les blogs et les réseaux sociaux aident considérablement l’auteur. Je m’en aperçois lors du service de presse : je signe pour énormément de blogueuses (ce sont surtout des femmes). Mais je dois aussi avouer que, si je n’avais pas été romancière, je n’aurais pas eu de page Facebook. J’y vois trop circuler de violence et de propos outranciers. C’est tout le problème d’Internet, un formidable outil mais aussi un défouloir où, sous couvert d’anonymat, on peut raconter n’importe quoi.

 

 

JM : - Quels sont les auteurs qui vous ont donné l'envie d'écrire ?

 

Karine : Stéfan Zweig, Doris Lessing, France Mayes, Kate Morton, Tracy Chevalier…

 

 

 

JM : - Quels conseils donneriez-vous aux lecteurs qui souhaiteraient devenir écrivains ?

 

 

Karine : Pas de précipitation. Ecrire avec soin, lire et relire, corriger, faire lire aussi. Bien choisir sa maison d’édition. Inutile d’envoyer une saga historique à une maison spécialisée dans les thrillers. Tenir compte des critiques mais ne pas se décourager. Persévérer. Et surtout, surtout, vivre à fond le bonheur de l’écriture.

 

 

JM : Lisez-vous et quel genre de lecture ?

 

 

Karine : Je lis de tout, en dehors de la science fiction. Longtemps, je me suis détournée des thrillers puis j’en ai pris le goût, à condition toutefois qu’ils ne soient pas trop violents. La surenchère de la violence dans certains écrits me gêne beaucoup. J’ai beaucoup aimé les sagas historiques, à présent je préfère les romans contemporains. En fait, je me rends compte que mes goûts ont évolué au fil des décennies.

 

 

JM : - Quels sont vos endroits préférés (pièce de votre habitation, région de France, pays ) ?

 

Karine : Je me sens bien en Normandie, dans ma maison. Ayant travaillé dans la décoration, je suis très sensible aux lieux d’habitation qui reflètent souvent la personne qui y vit. Nous avons un grand parc avec des animaux. C’est un endroit paisible pour écrire, à deux pas de la mer et de l’animation de la côte.

 

 

JM : En dehors de l'écriture quelles sont vos passions ?

 

Karine : La lecture, bien sûr. Avec mon mari, nous sortons et voyageons beaucoup : restaurants, sorties culturelles et de nombreux voyages. Le plaisir de partir se double du plaisir de revenir puis de penser à la prochaine escapade. Nous avons même vécu six mois en Afrique du Sud. Par ailleurs, nous avons la chance d’habiter au bord de la mer et nous adorons faire de longues balades en respirant le bon air !

 

JM : - À quelle époque auriez-vous aimé vivre ?

 

Karine : La mienne. Il en existe de bien plus romanesques mais je vois le côté pratique.

 

 

JM : - Quel est votre proverbe préféré ?

 

Karine : Demain est un autre jour

 

 

JM : - Quel est votre film culte ?

 

Karine : Autant en emporte le vent

 

 

JM : - Si vous étiez : une fleur, un animal, un fruit vous seriez ?

 

Karine : une pâquerette, un chat, une mangue.

 

 

JM : - Avez-vous quelque chose à ajouter ?

 

Karine : Tout ce que j’ai envie d’ajouter, c’est merci et bravo, Joëlle, pour votre implication, votre passion et votre dévouement envers les auteurs. Nous avons besoin de personnes comme vous.

 

JM : - Merci Karine LEBERT pour ce très agréable moment passé en votre compagnie, votre gentillesse et votre disponibilité.

 

Les amis, vous avez la parole : vous pouvez si vous le souhaitez poser d'autres questions à Karine qui vous répondra, j'en suis certaine, avec plaisir.

 

 

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