Nina est sourde. Sullivan est acteur. Ils se rencontrent lors du tournage d’un long-métrage historique sur les sourds. C’est le coup de foudre. Comme au cinéma. Mais, à l’image des films français en salle, leur amour supportera-t-il de n’être pas sous-titré ?
« De Paris à Hollywood, d'Italie en Inde, de la fiction à la grande Histoire, les voix de Nina Keps et de Sullivan Juhel alternent pour montrer la difficulté de s’aimer dans une société qui refuse la différence. »
VOSTFR (Version Originale Sous-Titrée Français) d'Élodie Torrente, aborde avec humour, dans un style vif et limpide, un sujet méconnu du grand public et jamais traité en littérature.
L'auteure
Après un premier recueil de nouvelles, "Comment ça va, des nouvelles de nous", publié en 2008 aux Éditions La Voix au Chat Libre, Élodie TORRENTE a disséminé ses autres nouvelles dans des collectifs (Short ! Numéros 1, 2, 3, 5, 8, Shorts fashion stories, Quotidien du médecin.) après avoir été élue plusieurs fois lauréate par le comité éditorial Short Édition et notamment par un jury présidé par David FOENKINOS.
D’autres nouvelles ont été éditées depuis septembre 2014 en numérique chez Ska Éditions ("Aveuglément", "Coupe-circuit", "La panne", "Corpus christi").
Le 4 mai 2018 sort chez NDB Éditions son premier roman, VOSTFR, Version Originale Sous-Titrée Français, un roman d'amour sur un sujet qui n'a jamais été traité en littérature.
Elle anime également des ateliers d'écriture chaque semaine pour l'association Libres Plumes en plus de son métier de conceptrice-rédactrice.
Mon avis
Je remercie Nelly DAUBRY-BOUYER de NDB Editions de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « VOSTFR », roman d'Elodie TORRENTE et de m'avoir ainsi permis de découvrir la plume vive et fluide de cette auteure.
Elodie TORRENTE nous conte le coup de foudre entre Nina, jeune fille sourde de 22 ans et Sullivan, acteur confirmé et fort séduisant, lorsqu'ils se rencontrent au cours du tournage d'un long-métrage historique sur les sourds. Nina veut à tout prix devenir actrice mais y parviendra-t-elle ?
L'auteure nous fait partager les difficultés rencontrées par les protagonistes de ce livre du fait de leurs différences et au fil de ses mots, les émotions sont fortes.
Elle évoque avec beaucoup d'humour un sujet peu connu en France : celui du handicap des sourds et malentendants qui, de ce fait ne peuvent aller au cinéma puisque les films ne sont pas sous-titrés..
J'ai beaucoup aimé ce roman d'amour particulier sur l'acceptation de la différence que j'ai pratiquement lu d'une traite et quitté à regret.
Un premier roman fort prometteur de l'auteure dont je lirai assurément d'autres ouvrages.
1794, l'époque révolutionnaire bat son plein et la guillotine fonctionne à tout va. A Paris, le marquis de Guéau vient d'être guillotiné. Le fils navigue sur les océans, à l’abri des vagues, tandis que sa femme, Madame de Bonvoust, se réfugie avec sa fille nouveau-née au domaine de Reverseaux, propriété du marquis, dans la région de Chartes. Elle part rapidement se réfugier en Angleterre, laissant sa fillette à une nourrice dans le plus grand secret.
Les petites gens continuent à vivre autour du château du marquis guillotiné comme si de rien n'était. La Révolution a fait peu de vagues, et leur travail permet de les faire vivre. Un régisseur honnête surveille tout ce petit monde, ce qui permet au domaine de Reverseaux de survivre aux spéculateurs qui achètent successivement le domaine sans jamais y mettre les pieds.
L'auteur
Roger JUDENNE a passé son enfance dans un village beauceron « du temps où les fermes correspondaient à ce que notre imagination appelle une ferme ». Il entretien un contact permanent avec les animaux et la nature. Cet ancien instituteur a fait du métier d'écrivain un loisir. Il a obtenu plusieurs prix littéraires et s'exprime dans la littérature jeunesse, la littérature régionale et le roman historique.
Mon avis
Je remercie MARIVOLE Editions et en particulier Céline de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Le Marquis guillotiné », roman de Roger JUDENNE auteur que j'ai découvert récemment lors de la lecture de « Drôle de moisson », livre que j'ai beaucoup aimé.
Dans un registre différent, l'auteur nous transporte en 1794 à une époque où la guillotine ne chômait pas.. Ainsi le Marquis de Guéau, propriétaire du domaine de Reverseaux, près de Chartres, vient d'être guillotiné et tous les membres de sa famille tenus de fuir et de se cacher pour échapper aux révolutionnaires...
L'auteur nous conte avec moult détails fort intéressants la vie des employés, des fermiers, des ouvriers qui continuent de travailler au domaine, sans leur maître, sous l'autorité du régisseur. Les personnages sont très bien décrits et fort attachants, l'histoire est intéressante, bien documentée tant sur le plan historique que régional.
J'ai bien aimé ce roman historique agréable à lire et avec lequel j'ai passé un très bon moment. Bonne lecture !
« Dans ce très beau recueil, Sébastien Minaux décline les métamorphoses de la nature à travers les saisons. Un “nous” - à la fois personnel et impersonnel - nous invite à le rejoindre et à partager cette fusion intime dans l’êtreté même des choses. Ce “nous” qui a vocation universelle, ce nous-Témoin, est un grand regard qui enregistre de manière factuelle, minutieuse, conscientisée et néanmoins fusionnelle, la nature protéiforme. Ceci à travers une écriture parfaitement maîtrisée, un rythme juste et des images qui s’enchaînent... pour notre plus grand bonheur ! »
Silvaine Arabo
L'auteur
Sébastien MINAUX
Né en 1975 en Picardie d’une mère italienne et d’un père français, Sébastien Minaux vit et travaille à La Rochelle. Une année de lettres classiques dans une hypokhâgne l’amène à découvrir Sciences-Po Paris qu’il intègre l’année suivante. Après un an d’études et un Mémoire universitaire de sciences politiques à Florence, il se dirige vers le journalisme (presse radiophonique et écrite) avant de choisir la voie de l’enseignement. Il publie au début des années 2000 des nouvelles dans la revue « Brèves » et le recueil « Regards obliques » (éditions Le Bruit des autres) avant de mettre en sommeil son travail d’écriture. Il revient en 2017 à son premier élan, la poésie. Son premier recueil, « Fragments de nuit », est paru aux éditions Encres Vives au printemps 2017. Ses poèmes font régulièrement l’objet de publications en revues (Poésie/Première, Diérèse, A l’Index, N47, Coup de soleil, Littérales, Libelle, etc.).
Mon avis
Je remercie Sébastien MINAUX de m’avoir permis de lire, en service de presse, son recueil de poésie « Le fruit des saisons ».
Dans ce petit ouvrage, l'auteur nous offre de jolis poèmes qui mettent en lumière la transformation de la nature au fil des saison, ainsi l'automne, l'hiver, le printemps et l'été défilent sous nos yeux.
L'écriture est belle et vive. Je vous laisse donc déguster « le fruit des saisons » avec le même plaisir que fut le mien à la lecture de ces jolis textes.
- J'ai lu récemment « Un bouquet sans mariée » et « Vacances en terre inconnue » de notre amie Nathalie BRUNAL, qui a gentiment accepté de répondre à mes questions.
Nathalie : Bonsoir Joëlle, bonsoir à toutes et tous (s’il y a quelques messieurs;) ). Ravie d’être là ce soir, prête à échanger avec vous tous et à vous faire partager ma passion pour la lecture et l’écriture.
JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?
Nathalie : Je suis assistante maternelle, maman de deux grands enfants de 21 ans et 17 ans. Eh oui, le temps passe vite… Passionnée de pâtisserie et de chocolat, je résiste rarement à la dégustation d’un bon dessert. Je joue toute la journée avec les petits que je garde et adore leur raconter des histoires. Je dévore les livres depuis ma plus tendre enfance et je suis passée de l’autre côté du miroir tout à fait par hasard en juin 2017. Je ne me serais jamais cru capable d’écrire un livre et pourtant... Depuis, je vis une belle aventure remplie de jolies rencontres.
JM : - Depuis combien de temps écris-tu ?
Nathalie : Mon premier roman Une tragique fête des fraises a été écrit en mai 2017 et il est sur la plateforme Amazon depuis le 26 juin 2017. Après avoir participé à un concours l’année dernière où il fallait écrire un texte avec des mots imposés, j’ai trouvé que mes personnages étaient attachants et je n’arrivais pas à les quitter. Je me suis lancé le défi de les faire vivre dans une jolie aventure. En cachette de ma famille, j’ai écrit mon premier roman. Je leur ai fait la surprise quand celui-ci fut fini. J’ai étonné mon entourage et mes enfants, ce fut une grande joie pour moi et une jolie surprise pour eux. J’ai reçu l’aide et les précieux conseils de Sonia Dagotor. Je la suivais sur sa page Facebook et quand je l’ai contactée pour lui dire que j’avais écrit un roman, elle m’a dit de foncer. Elle m’a beaucoup aidée en faisant notamment de la pub pour Une tragique fête des fraises. Depuis la publication en juin 2017, je ne m’arrête plus. Les romans s’enchaînent et écrire me fait un bien fou.
JM : - Quels sont tes processus d'écriture de l'idée de base à la finalisation et en combien de temps écris-tu un roman ?
Nathalie : Je commence à écrire avec une idée de base puis le reste vient tout seul. Les personnages se dessinent et leurs caractères prennent forme sans que je cherche à les modeler. La fin prend vie au fur et à mesure des chapitres. Quand j’ai un roman en cours d’écriture, il m’accompagne partout. Il peut même m’empêcher de dormir m’obligeant à écrire la nuit. C’est lui le maître et il s’impose à mon esprit jusqu’à ce que le mot « fin » soit écrit. Ensuite, mes livres passent entre les mains d’amies proches qui me donnent leur avis et me rassurent. Je manque de confiance en moi et je suis encore la première étonnée d’avoir publié 4 romans en une année.
Une tragique fête des fraises a été écrit en une semaine et j’ai enchaîné avec l’écriture des deux autres tomes l’été dernier. Quand mes personnages m’obsèdent, l’écriture se fait rapidement. En quinze jours, il peut être écrit. Cela dépend des recherches à effectuer et des idées qui me viennent. Anna et Roger, je les ai un peu dans la peau et écrire leurs aventures coulent de source. C’est toujours agréable de leur donner vie et de leur faire vivre des péripéties. Le plus long reste la correction. Je suis perfectionniste et je relis à l’infini traquant la moindre faute ou mauvaise tournure de phrase.
JM : - Peux-tu nous parler de tes romans ? (« Le défilé des glaces », « Une tragique fête des fraises », « Un bouquet sans mariée », « Vacances en terre inconnue » ?
Nathalie : Je suis quelqu’un d’optimiste dans la vie de tous les jours et je suis le clown de service toujours prêt à remonter le moral de ceux qui en ont besoin. Cela coulait donc de source que j’écrive des romans drôles, parfaits pour un agréable moment de détente loin de ses soucis. Je n’ai pas vraiment cherché à faire du feelgood, ça s’est imposé à moi dès l’écriture d’Une tragique fête des fraises et je ne regrette rien. Les lecteurs passent un bon moment, le sourire aux lèvres et cela me ravit. Mes personnages sont attachants et j’essaie de « coller » à la réalité pour que chacun puisse s’y retrouver.
JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?
Nathalie : J’ai plusieurs romans achevés dont deux tomes de la suite des aventures d’Anna et Roger. Un roman d’un autre genre est en cours d’écriture. C’est un nouveau défi pour moi puisque c’est un roman sentimental. J’ai aussi des idées pour un thriller. C’est le genre de prédilection de mon frère et comme il fait « l’effort » de lire les miens pour me donner son avis, je voudrais le remercier et le lui offrir en cadeau. Ce projet me tient à cœur. J’aime aussi le fait d’avoir plusieurs romans en cours d’écriture. Cela me permet de choisir en fonction de l’humeur du jour.
JM : - Comment fais-tu pour assurer la promotion de tes livres ? Penses-tu que les blogs, les réseaux sociaux aident les auteurs à promouvoir leurs écrits ?
Nathalie : Il y a bien sûr les réseaux sociaux qui aident beaucoup. Les partages de publication entre auteurs y contribuent également. Les chroniques réalisées par des personnes géniales permettent aux lecteurs de se laisser tenter par de nouveaux auteurs. Et puis Amazon avec les offres éclair et les newsletters donnent un bon de coup de pouce. Quand on a la chance d’être dans le classement des meilleures ventes, on a aussi plus de visibilité et plus de chance d’être découvert par les lecteurs.
JM : - Que penses-tu de l'édition numérique ?
Nathalie : L’édition numérique permet de tout gérer soi-même du début à la fin. On peut ainsi choisir son titre et sa couverture. Même si ce n’est pas toujours évident de tout faire surtout la première fois, cela permet de tenter sa chance dans le monde de l’écriture. Et puis sur Amazon, on peut à petit prix découvrir de nouveaux auteurs et faire de jolies découvertes. Sans Amazon, je n’aurais jamais pu partager mes écrits. C’est une opportunité à saisir, le tout c’est de se lancer et d’y croire.
JM : - A quel moment de la journée ou de la nuit écris-tu et pendant combien d'heures ?
Nathalie : J’écris surtout l’après-midi notamment pendant la sieste des petits que je garde. La nuit est propice aussi à l’écriture lors de mes nuits d’insomnie. Quand le sommeil ne veut pas venir et que les idées se frayent un chemin, il ne me reste qu’à prendre le bloc-notes et le stylo. Les idées de romans me viennent souvent quand tout est calme la nuit et que je suis seule avec moi-même. Je peux écrire plusieurs chapitres d’affilée sans me rendre compte du temps passe. Tout dépend de mon inspiration. Quand j’écris, je suis dans une bulle de bien-être. Plus rien ne compte et j’en ressors apaisée et détendue.
JM : - Je sais que tu es une « dévoreuse de livres » mais quel est ton genre de lecture préfèré ?
Nathalie : Je lis de tout depuis toute petite. J’ai commencé par Les malheurs de Sophie et enchaîné par le club des cinq. Par la suite, j’ai lu un peu tout ce qui me tombait sous la main avec une préférence pour Agatha Christie. Hercule Poirot est le seul personnage de roman a avoir eu sa nécrologie dans The New York Times et j’ai toujours été admirative de l’imagination d’Agatha Christie. J’ai adoré Autant en emporte le vent et mon dernier coup de cœur est pour les romans de Diana Gabaldon « Le chardon et le tartan ». J’aime voyager et découvrir de nouvelles contrées. Les romans de Sara Lark sont dépaysants et m’ont fait découvrir la Nouvelle-Zélande. Les romans de Jean-Pierre Charland m’ont passionnée. J’ai adoré découvrir l’histoire du Canada et suivre ses personnages sur plusieurs générations. En fait, j’aime qu’il y ait une part d’histoire et apprendre plein de choses tout en voyageant par les mots.
JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement et si non pourquoi ?
Nathalie : Pas de séances de dédicaces prévues pour moi. Tout cela est encore nouveau et je vis cette merveilleuse aventure au jour le jour. Je partage avec les lecteurs sur les réseaux sociaux et pour aller en dédicace, il me faudrait vaincre ma timidité et là, il y a du boulot...
JM : - Ecris-tu en musique et quelle est ta musique préférée ?
Nathalie :Je n’écris pas en musique mais le fond sonore de la télé ne me dérange pas et ne m’empêche pas de me concentrer. Pour rester dans le coup, j’écoute les musiques actuelles comme mes enfants avec une préférence pour Ed Sheeran.
JM : -Es-tu vanille ou chocolat ? Thé ou café ?
Nathalie : Je suis chocolat à fond comme Anna, mon héroïne dans Une tragique fête des fraises et café.
JM : - As-tu quelque chose d'autre à ajouter ?
Nathalie :J’aimerais ajouter que tu es une personne formidable, que tu gères avec Monique merveilleusement bien ce groupe et qu’on s’y sent comme dans une grande famille. J’espère avoir été à la hauteur de tes attentes en passant sur le grill.
JM : - Merci Nathalie pour ta disponibilité et ta gentillesse.
Les amis, vous pouvez, si vous le souhaitez, poser d'autres questions à Nathalie qui se fera un plaisir de vous répondre en direct ou plus tard si vous n'êtes pas présents ce soir.
J'ajoute que j'ai prêté "Un bouquet sans mariée" à ma fille Florence, jeune mariée, et qu'elle a beaucoup aimé ce roman !
Une disparition inexpliquée, un passé impossible à effacer... Le cauchemar ne fait que commencer.Un seul SMS aura suffi à faire basculer la vie de Marc Vasseur. Un SMS de rupture. Mais pourquoi sa femme quitterait-t-elle du jour au lendemain une famille et une vie en tous points idylliques ?
L'enquête piétine. Et ce ne sont pas les voisins des Vasseur à Bellevue Park qui la feront avancer. Dans ce luxueux lotissement privé, discrétion et silence ont été érigés en art de vivre. Trois mois après la disparition de Sandra, Marc reçoit un message accompagné d'une photo. Celle d'une jeune fille qu'il n'a jamais vue mais qui arbore un médaillon. Ce bijou, il le reconnaît, il en est sûr, c'est celui que portait Sandra. Celui qu'elle ne quittait jamais. Que fait-il au cou de cette inconnue ? A-t-elle un lien avec la disparition de sa femme ? Marc lance alors ses dernières forces à la recherche de cette fille. Et c'est un voyage au plus profond de la noirceur de l'âme humaine qui l'attend.
L'auteur
Sébastien Didier est originaire de Nice, où il vit avec sa famille.
Il est passionné de lecture et d'écriture depuis toujours, mais aussi de cinéma et de nouvelles technologies.
"Je ne t'oublie pas" (2018) est son premier roman.
Il a été finaliste du concours Thriller "Derrière les Portes" sur la plateforme d'écriture Fyctia et a obtenu le coup de pouce de l'écrivain B. A. Paris qui l'a qualifié de "véritable page-turner".
Mon avis
Je remercie Sébastien DIDIER de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, son roman « Je ne t'oublie pas ».
Bien que peu habituée à lire ce genre d'ouvrage j'ai été de suite captivée par cette histoire de disparition qui est vraiment addictive..
Ainsi Sébastien DIDIER nous emporte dans un tourbillon infernal et au fil des pages impossible de quitter ce livre, tant l'envie de savoir ce qu'il est advenu de Sandra, est grande... La femme de Marc est-elle partie de son plein gré ou est-elle morte ??
L'histoire est intéressante, très rythmée et fort bien écrite. Quelques passages sont assez difficiles à lire dévoilant la noirceur et la violence de certains protagonistes du roman que j'ai détestés à maintes reprises, mais ne choqueront certainement pas les personnes habituées à lire des thrillers...
Certains personnages par contre sont très attachants et leur lutte pour retrouver la disparue est émouvante.
J'ai bien aimé ce thriller policier captivant, aux multiples rebondissements, au suspense bien mené tenant ainsi le lecteur en haleine jusqu'au dénouement au demeurant fort surprenant mais je vous laisse le découvrir par vous-même...
Je lirai assurément d'autres livres de cet auteur.
Alexandre, Marco, Sophie et les autres se connaissent depuis l'enfance. Ensemble, ils ont grandi, en toute insouciance et en toute innocence. Mais, lorsqu'à vingt ans, la vie les prend, la chute est brutale.
En une décennie, cette jeunesse perdue mais pas désillusionnée va devoir se battre pour exister.
A travers les drames subsistent alors l'amitié, les fous rires et les joies. Et l'amour, qui les sauvera.
Tendre portrait d'une époque, Hier encore, c'était l'été est un roman optimiste qui accroche le cœur pour ne plus le lâcher. C'est l'histoire de nos guerres quotidiennes, de nos victoires et de nos peines. C'est surtout l'histoire de la vie et d'une bande d'amis dont on voudrait faire partie.
L'auteure
Julie de Lestrange a surtout écrit pour la télévision, le théâtre et le milieu du spectacle.
Elle est auteur de textes et spectacles pour des événements destinés aussi bien au grand public qu’à des personnalités.
Avis TELE LOISIRS
« On s'attache vite aux personnages de ce premier roman émouvant sur l'amitié, les sentiments, mais aussi sur la famille et les choix qui nous façonnent. »
Mon avis
J'ai eu la chance de rencontrer Julie de LESTRANGE à la Fête du Livre de Talloires en Haute-Savoie fin mai où j'ai acheté son premier roman «Hier encore, c'était l'été ». J'ai ainsi, à cette occasion, pu découvrir la personne très agréable qu'est cette auteure ainsi que sa plume légère et fluide.
La jolie couverture et le résumé fort alléchant m'a de suite interpellée.
Au fil des mots de l'auteure, nous suivons le parcours d'Alexandre, Marco, Sophie et leurs amis, nous partageons leurs joies et leurs galères, leurs amours, les difficultés qu'ils rencontrent avec leur famille et surtout le lien amical particulier qui les unit dans leur quête d'identité.
Les personnages sont attachants et fort bien décrits par Julie de LESTRANGE nous permettant ainsi de les imaginer aisément. L'histoire est belle et très bien écrite.
J'ai lu avec grand plaisir ce premier roman très agréable, léger, pétillant et fort prometteur que j'ai dévoré pratiquement d'une traite et avec lequel j'ai passé un très bon moment de lecture.
Je lirai assurément «Danser encore » la suite des aventures de cette bande d'amis touchants et très sympathiques !
- J'ai lu récemment « L'ange Gardien et le Poltergeist », de mon ami Alain ANCESCHI, qui a gentiment accepté de se soumettre ce soir à mes questions.
JM : - Bonsoir Alain
Comment vas-tu ? Es-tu prêt à « passer sur le grill » ?
Alain : Après quelques jours de vacances qui m’ont fait un bien fou, je me porte à merveille. Quant à passer sur le grill, je dirais que j’en ai déjà quelques sueurs…
JM : - Peux-tu, tout d'abord, te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître ?
Alain : Avec plaisir. J’ai 57 ans. Je suis marié, père de deux grands enfants et l’heureux « papou » de deux petits-enfants de 5 et 9 ans, mes raisons de vivre !
Après avoir obtenu mes diplômes de comptable, je me suis rendu compte que les lettres m’attiraient bien plus que les chiffres. À la fin de mes études, j’ai eu la chance d’être embauché dans une imprimerie de labeur, où j’ai justement pu concilier les deux, grâce aux balbutiements de l’informatique couplée à l’imprimerie : la photocomposition. Trois ans après, j’intégrais un des plus prestigieux quotidiens français, « Nice-Matin », au poste de claviste-correcteur. C’est là qu’après mes premières amours pour la langue française, je suis tombé sous le charme de « dame typographie ». Deux ans plus tard, à 25 ans, j’ai été promu au poste d’inspecteur des ventes, puis de manager commercial du même journal, où l’immense charge de travail et les vicissitudes de la vie m’ont lentement dirigé vers un infarctus qui a failli m’être fatal, puis un deuxième trois ans plus tard, tout aussi grave que le précédent. Après vingt-trois ans de bons et loyaux services, le verdict est alors tombé : invalidité catégorie 2. Plus possible pour moi de travailler. Qu’allais-je faire ? Je lisais beaucoup, j’écrivais aussi. J’ai alors décidé, sur la pointe des pieds, de proposer bénévolement mon savoir-faire à des auteurs de ma région qui s’autoéditaient, mais dont les romans étaient truffés de fautes d’orthographe, d’incohérences, de répétitions et autres redondances, alors que l’histoire était souvent très bonne. Je me suis donc remis à corriger, à réécrire, à coécrire… Puis j’ai fait une belle rencontre : une personne qui venait d’ouvrir une maison d’édition et qui avait entendu parler de mon travail. Elle m’a alors demandé si je souhaitais vivre cette aventure avec elle en tant que correcteur. J’ai évidemment accepté cette fonction en « free-lance », et me suis retrouvé, en deux ans, à occuper également les postes de directeur littéraire et de responsable d’édition… mais en prenant mon temps, en faisant attention à ma santé. Pendant ce temps, j’écrivais un autre roman que j’ai enfin décidé de publier, « L’Ange Gardien et le Poltergeist », celui qui fait qu’aujourd’hui, j’ai l’immense honneur d’être interviewé par une chroniqueuse de talent qui, depuis notre rencontre sur Internet, est devenue une merveilleuse amie.
JM : - Es-tu sensible à la critique littéraire et penses-tu que les réseaux sociaux, les blogs aident les auteurs à promouvoir leurs écrits ?
Alain : Je suis évidemment très sensible à la critique littéraire, car c’est elle qui nous fait avancer. Toute critique est bonne à prendre, même lorsqu’elle est négative (et parfois désagréable, évidemment !). À mon avis, de nos jours, les réseaux sociaux, les blogs, les pages auteur, etc., font plus qu’aider, ils sont primordiaux. La majorité des auteurs, qu’ils soient autoédités ou édités par une petite maison d’édition comme la mienne, n’ont pas beaucoup d’autres moyens pour promouvoir leurs ouvrages, et se creusent souvent la tête pour savoir quoi faire de plus, ou aller, à qui s’adresser… Il y a bien les séances de dédicaces chez les libraires, les divers salons littéraires, mais là aussi, ce n’est pas toujours facile de pouvoir y accéder, et ces salons ont un coût souvent prohibitif pour l’obtention d’un ou deux malheureux mètres linéaires, sans compter qu’ils ne se déroulent pas toujours sur place, et que s’il faut y rajouter le coût du transport, le gîte et le couvert… on peut se demander si tout cela en vaut vraiment la peine.
JM : - Peux-tu nous parler de ton premier roman « L'Ange-Gardien et le Poltergeist » ?
Alain : En vérité, « L’Ange Gardien et le Poltergeist » n’est pas mon premier roman, mais le premier que j’ai édité jusqu’à présent. J’ai toujours plus ou moins écrit, mais seulement pour le plaisir de jeter mes idées sur le papier, sans l’arrière-pensée d’être un jour édité. Je laissais ça aux autres, à tous ces auteurs que j’aime seconder dans leur travail.
L’idée d’écrire « L’Ange Gardien et le Poltergeist » m’est venue tout naturellement. Je m’explique : après avoir plusieurs fois frôlé la mort, je me suis dit que le jour où, inévitablement, je passerai de vie à trépas, il serait bon d’avoir auparavant laissé une « trace » à ma descendance. Et pour faire d’une pierre deux coups, une trace qui serait susceptible, si possible, d’apaiser quelque peu leur peine, des écrits qui pourraient leur laisser supposer qu’une existence post-mortem est peut-être bien réelle et bien moins sombre que nous pouvons l’imaginer. Un concept traité avec humour et légèreté qui pourrait également donner du baume au cœur et un peu d’espoir aux lecteurs endeuillés…
JM : - Quelle a été la source d'inspiration qui t'a poussé à écrire ce roman et le personnage de Richard a-t-il des points communs avec toi ?
Alain : Comme je viens de l’expliquer précédemment, ma source d’inspiration émane d’un vécu. Du mien, certes, mais aussi de celui d’une personne très chère à mon cœur. Lorsque j’avais 14 ans, suite à une grossesse compliquée, ma mère a fait une hémorragie interne qui lui a été fatale… juste avant son arrivée à l’hôpital. Grâce au Ciel, les médecins ont rapidement réussi, après transfusion sanguine et massages cardiaques, à lui redonner le souffle de la vie, et ce, Dieu merci, sans séquelles cérébrales. Malheureusement, le fœtus n’a pas eu cette chance…
Quelques semaines plus tard, ma mère, une femme au demeurant très cartésienne, est revenue à la maison en nous affirmant avoir traversé un tunnel au bout duquel une lumière d’une blancheur éclatante l’avait attirée comme un aimant, et que lorsqu’elle l’avait traversée, son père, décédé, lui était apparu et lui avait gentiment demandé de rebrousser chemin, car elle avait encore beaucoup de choses à faire sur cette Terre.
Inutile de vous dire qu’à l’adolescence, une telle histoire, racontée pas une personne en laquelle vous avez une confiance aveugle, vous remue tripes et boyaux ! Un peu plus tard, je me suis alors intéressé aux ouvrages qui traitent de témoignages d’EMI (Expérience de Mort Imminente), et suis resté très surpris d’y trouver quasiment les mêmes phénomènes qu’avait vécus ma mère, quel que soit le pays ou la religion des personnes concernées.
Puis j’ai fait deux infarctus du myocarde. Le premier a été le pire. J’étais tout seul chez moi et j’ai réussi à appeler mon médecin généraliste, qui a eu la lumineuse idée de me rejoindre immédiatement avec une bonne dose de « Trinitrine ». Apparemment, je venais tout juste de « partir » lorsque ce dernier est entré dans ma chambre. Et dans mon souvenir, assez confus, je dois dire, s’est présenté un long tunnel au bout duquel une lumière d’une incroyable intensité s’est mise à briller de mille feux… Cette vision était-elle une réminiscence de ce que ma mère nous avait raconté trente ans auparavant ? Je ne saurais dire.
Quant au personnage de Richard, je m’attendais un peu à cette question, qui m’a souvent été posée par ceux qui me connaissent bien et qui m’ont confié qu’en lisant certains passages de mon roman, ils ont eu quelquefois l’impression que je me tenais derrière eux et leur racontais à l’oreille une partie de mon histoire ! Je pense que les similitudes avec Richard tiennent surtout dans sa position de père et de grand-père, de mari aussi. Tout comme moi, effectivement, c’est un papa-poule, un homme pour qui l’amour des siens est des plus importants, un grand protecteur… avec ses forces et ses faiblesses, puis son humour qui cache parfois sa grande sensibilité…
JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?
Alain : En effet, j’ai d’autres projets. Vu l’accueil très favorable qui a été réservé à ce premier roman, et la demande incessante de nombreux lecteurs qui attendent une suite, j’ai fouillé dans mon disque dur pour « réveiller » un roman que j’ai écrit il y a cinq ans environ, et qui dormait profondément dans mon PC. Pas une suite de « L’Ange Gardien et le Poltergeist », qui, à mon avis, n’en attend pas, mais tout autre chose. Bien évidemment, encore un sujet plutôt fantastique, mais toujours dans le « soft ».
… Allez ! Après réflexion, et en exclusivité, ma chère Joëlle, je veux bien te donner ci-dessous le résumé de ce roman qui s’intitulera probablement « L’Étrange don de Pierre » :
1966 – Midi de la France. Parmi le chant des cigales, les senteurs de lavande et le doux clapotis des sources qui abreuvent les collines verdoyantes du Var, le jeune Pierre Amberti mène l’existence paisible d’un enfant issu d’une famille aimante et attentionnée.
Mais à l’aube de ses six ans, les séquelles d’une grave maladie vont implacablement bouleverser sa destinée.
Doté d’un étrange don défiant les lois de la nature, il est inexorablement entraîné dans un tourbillon d’inquiétants phénomènes qui le terrifient.
À l’âge adulte, poussé par la seule personne à qui il a osé dévoiler son terrible secret, Pierre va tenter d’appréhender ce fléau afin d’en extraire le côté sombre et d’en faire jaillir la lumière.
Mais le prix à payer sera beaucoup plus élevé que tout ce qu’il aurait bien pu imaginer…
Entre fresque méridionale, thriller et roman fantastique, « L’étrange don de Pierre » est un roman atypique où l’horreur et le surnaturel côtoient aussi bien la quintessence de l’amour que la puissance indéfectible des liens familiaux…
JM : - Quels sont les auteurs qui t'ont donné l'envie d'écrire ?
Alain : Vu ce que j’aime écrire, pas de réelles surprises, j’imagine : Stephen King, Edgar Allan Poe, Bernard Werber, mais aussi John Irving, Paulo Coelho, John Grisham, Jean d’Ormesson… et tant d’autres.
JM : - En dehors de l'écriture, quelles sont tes passions ?
Alain : La moto, les balades dans la nature, la visite de monuments, d’ouvrages anciens, églises, monastères, châteaux, etc. Et puis la nature, la flore et la faune, et surtout nos amis à quatre pattes. Bénévole à la SPA, j’aide comme je peux et me rends quelquefois dans un refuge non loin de chez moi, quand j’en ai le temps, pour aller balader quelques chiens dans la forêt avoisinante, afin de leur permettre de garder un contact permanent avec l’humain, dans l’attente d’une adoption qui, trop souvent, ne vient jamais…
JM : - Quelle est ta musique préférée et écris-tu en musique ?
Alain : En musique, je suis très éclectique. Je pense que mis à part le « métal » ou le « hard rock », qui ont le don de me casser les oreilles et ne me procurent aucun plaisir, j’aime absolument tous les styles : du classique au rap, en passant par le tango, le disco, les musiques tribales et rituelles, le rock, la techno ou le jazz.
Je n’écris jamais en musique. J’aime à me l’imaginer accompagner certaines scènes, mais ne l’écoute pas en écrivant. J’apprécie tellement la musique que lorsque j’écris, elle accapare trop mon côté mélomane, au détriment de mon activité créative.
Je n’ai jamais vraiment été « fan » d’un chanteur, mais il y a toutefois un groupe que j’apprécie tout particulièrement, et pour lequel j’ai fait « un double clin d’œil » dans ce roman (comprendront ceux qui l’ont lu !) : le groupe « Queen » et son chanteur Freddie Mercury, parti rejoindre les anges. Quant à une musique préférée : j’en ai beaucoup trop pour pouvoir t’en citer une…
JM : -As-tu des séances de dédicaces prévues prochainement ?
Alain : Oui, j’ai trois « Nocturnes estivales des artistes et artisans du Var », les 11 et 25 juillet, et le 8 août, dans ma ville, puis une séance à « Osiris », une des plus grandes librairies ésotériques de la région PACA, à Nice, avec date à définir. Les 29 et 30 septembre, deux jours de dédicaces au 5e Salon du livre de Scy-Chazelles, la ville de mon ami auteur et complice Rémy Gratier de Saint Louis qui dédicacera ses romans avec moi, bien évidemment, puisqu’il fait partie des organisateurs de ce bel événement, à quelques kilomètres de la ville de Metz… et bien loin de chez moi ! Puis enfin le Salon littéraire « Lecture en fête à Roquebrune-Cap-Martin », dans les Alpes-Maritimes, au mois de décembre 2018, et peut-être le Salon du livre de Toulon, dans le Var, les 16, 17 et 18 novembre 2018 (en attente d’inscription).
JM : - Es-tu plutôt chien ou chat ? Vanille ou chocolat ?
Alain : Chien ou chat ? Je dirais les deux. Le chien pour sa fidélité et l’amour inconditionnel qu’il porte aux siens, et puis le chat pour sa capacité à apaiser les personnes qui sont tristes, qui se sentent mal…
Quant à la vanille ou le chocolat : quelle question ! Je suis tellement gourmand que j’aurais accepté tous tes autres parfums…
JM : - As-tu quelque chose d'autre à ajouter ?
Alain : Si ce n’est un grand merci pour cette très sympathique interview, ma chère Joëlle Marchal, je n’ai rien à ajouter. Je suis un incorrigible bavard, et je pense en avoir largement assez dit ! Mais bon, après tout, je suis un gars du Midi… ce qui, en soi, est déjà une bonne excuse !
JM : - Merci, Alain ANCESCHI pour ta disponibilité et ta gentillesse.
L'histoire d'une femme des années quatre-vingt ou autant d'histoires que de chapitres dont chacun pourrait l'un après l'autre, constituer la base d'un roman..
Pourquoi une même vie accumule-t-elle autant d'épreuves ? Résultent-elles d'un mauvais karma, d'une mauvaise étoile ou sont-elles de la responsabilité de l'héroïne et de ses choix ?
Choisit-on vraiment le cours de sa vie ?
Du « comment as-tu pu supporter cela ? » au « ta force nous effraie », le regard des autres sur une résistance un peu particulière est le point de départ de ce récit.
La résilience, cette faculté de surmonter, par sa propre force, les obstacles est au cœur de ce roman, où trouver l'énergie en est le fil conducteur.
Pour fond, la difficulté d'être femme dans une époque et une France dites égalitaires. Pour sujets, les thèmes forts de notre société : l'échangisme, la famille monoparentale, la pédophilie, le handicap mental, l'inceste, le suicide, les addictions alcool et drogue, les institutions telles que le monde carcéral, l'administration juridique ou la psychiatrie, l'inégalité et les difficultés des femmes dans le monde du travail, l'accès au logement, la vie dans la rue, le décès d'un enfant, pour les principaux.
Il y a quelque chose à donner aux autres plus fragiles, plus touchés ou n'ayant pas simplement cette capacité à surmonter l'inacceptable.
La résilience n'a pas de recette, ce récit non plus. Peut-être quelques pistes à cerner au détour des confrontations aux maux de notre société, aux réponses bonnes ou mauvaises apportées par une femme de tempérament aux choix qu'elle fait de ne jamais baisser les bras.
L'auteure
L’auteure a choisi l’anonymat d’un pseudonyme pour faire publier cet écrit tout en protégeant ceux dont sont dévoilés des parts d’ombre ou des actes.
On la sait peintre amateur et poétesse honorée d’un certain succès, ancien chef d’entreprise. Elle travaille dans le domaine de la littérature et réside en Ile de France.
Après 8 ans de doute et d’écriture toujours remaniée, elle ose confier son manuscrit à une amie en vue d’une bêta lecture sans concession. Celle-ci juge le roman « poignant, haletant, magnifique », et persuade l’auteure intimement convaincue que l’histoire peut apporter plus que de l’émotion, de la force à d’autres, de le proposer à l’édition.
Mon avis
Je remercie Orianne VALDEAU de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, son ouvrage « La Résiliente ».
Dans ce livre composé de 37 chapitres, l'auteur nous conte la vie o combien mouvementée et fort triste de Sophie, une femme sensible, forte et courageuse qui croit en son destin et se bat sans relâche, faisant face à de multiples épreuves, sans cesse à la recherche de bonheur à partager avec ses enfants.
Je n'ai pas grand chose à rajouter sur cette histoire bouleversante qui est fort bien résumée sur la quatrième de couverture.
L'écriture est simple et belle, beaucoup d'émotions sont palpables et la passionnée des mots que je suis a pris grand plaisir à découvrir ceux d'Orianne.
Depuis des années Wade mène une vie où l’argent et le sang se mêlent quotidiennement. Une vie dans laquelle aucune attache n’est possible, et où la fin peut survenir à tout moment. Wade l’a accepté depuis longtemps.
Lorsqu’il renoue le contact avec un vieil ami, restaurateur italien membre de la mafia et père de la jeune et fantasque Marina, Wade est entraîné dans des milieux qu’il connaît bien mais où cette fois sa vie ne sera pas la seule en jeu.
Danger et manipulation ne viennent pas forcément de là où on les attend et, quand l’attirance se mêle au doute, Wade devra choisir entre ce que lui dicte son instinct et un ultime désir d’une autre vie.
L'auteure
Charlotte ADAM (sources AMAZON)
« Ecrire est pour moi plus qu'une passion, c'est un besoin quasi compulsif. Les idées viennent parfois à partir d'une sensation, d'une phrase, d'une situation. Certaines s'envolent, d'autres tournent en boucle, d'autres enfin se développent jour après jour. C'est de ces dernières que j'essaie de tirer un écrit, une histoire.
Ecrire a longtemps été pour moi un "plaisir personnel", je ne diffusais pas mes écrits, tout au plus quelques proches y avaient accès. Et puis petit à petit est venue l'envie de faire partager, d'embarquer d'autres personnes dans mes fictions, de procurer à d'autres ces sensations que je peux éprouver en lisant certains ouvrages (je lis beaucoup, là aussi de manière parfois compulsive, incapable de refermer l'ouvrage avant la dernière page). Après la phase "compulsive" d'écriture, prise sur le vif, écrite avec les émotions, vient la phase de remise en forme, de travail de recherche d'informations (parce que même pour un ouvrage de fiction, j'aime à ancrer les situations dans une réalité géographique, sociale ou autre). Cette partie là est minutieuse, elle ne visa pas à tout chambouler de ce qui a été écrit dans la phase précédent mais à l'enrichir et la compléter. Parfois, au cours des recherches, ce sont d'autres idées qui émergent, donnant matière à une suite. Certaines idées restent à l'état virtuel, d'autres finissent par prendre forme... En voici un exemple avec "Tuer n'est pas vivre".»
Mon avis
Je remercie Charlotte ADAM de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, son roman : « Tuer n'est pas vivre ».
Bien que peu habituée à ce genre de lecture, je me suis laissée de suite emportée par les mots de l'auteure et par cette histoire, aux multiples rebondissements, qui tiennent vraiment le lecteur en haleine.
Charlotte ADAM nous emmène dans un quartier de New York appelé « Little Italy » où nous faisons connaissance avec Wade, tueur professionnel au demeurant fort sympathique, la sublime Marina et son père Tony et ses hommes de main, tous impliqués dans la mafia. L'argent coule à flot dans ce milieu où la loi du plus fort est toujours la meilleure.
L'écriture est fluide et simple, le suspense bien mené et les scènes de séduction fort bien décrites le tout avec beaucoup de sensualité et aucune vulgarité.
J'ai beaucoup aimé ce roman policier que j'ai dévoré en une soirée et avec lequel le temps a passé très vite.
Je le recommande donc aux amateurs de thrillers et de policiers, à tous ceux qui ont aimé, comme moi, le film « le parrain »...
Je lirai assurément d'autres ouvrages de cette auteure.
J'ai lu récemment « Le chagrin en héritage » et « Mémoires d'un cœur funambule » de mon amie Annie BARBIER qui, a gentiment accepté de se soumettre à mes questions.
JM : - Bonsoir Annie
Comment vas-tu ? Es-tu prête à « passer sur le grill » ??
Annie :
Bonsoir Joëlle, bonsoir à tout le groupe. Passer sur le grill ? Ma foi, à ta sauce, je veux bien ..
JM : - Peux-tu tout d'abord te présenter afin que nos amis puissent mieux te connaître
Annie :
Je suis née par hasard en France, dans la belle région du Perche. J’ai d’abord été élevée par mes grands-parents polonais, immigrés en Artois au cœur du bassin minier. J’ai commencé à parler le français à l’âge de cinq ans. Enfant, j’ai beaucoup voyagé de par le métier de mon père. Mes plus belles années d’enfance, je les ai passées à Madagascar. Mais j’ai aussi une affection particulière pour la Corrèze, pays de ma Mère, et nombre de régions de mon beau pays de France, en particulier une où j’ai passé 40 ans de ma vie, ma Vallée d’Eure.
Je n’ai pas fait de grandes études mais finalement, ça ne m’a pas trop manqué. J’ai toujours aimé lire et sans doute cette boulimie de lecture m’en a appris bien davantage que les bancs de l’école.
Ma plus grande école d’ailleurs a été « l’école de la vie » C’est vrai pour beaucoup d’entre nous. Nos malheurs, nos bonheurs, nos expériences font de nous ce que nous sommes. Je n’ai pas échappé à la règle. J’ai eu une enfance morcelée, une adolescence compliquée. Entre orties et coquelicots, il est un monde… Le mien…
Après quelques années dans l’administration, j’ai collaboré avec mon mari, pépiniériste et décorateur de jardins en Vallée d’Eure. Un métier passionnant, pendant quarante années, qui m’a permis de rencontrer une foule de gens tellement différents et de m’ouvrir au monde. J’ai deux enfants bien accompagnés, quatre petits-enfants, tous piliers de mon existence. J’ai donc une famille et des amis proches, indispensables à ma vie.
JM : - Depuis quand écris-tu ?
Annie :
J’ai toujours aimé écrire mais je le faisais seulement pour moi, sans rêve aucun d’édition jusqu’au jour où ma fille a mis le nez dans mes manuscrits et qu’elle a envoyé en cachette un certain nombre de mes textes de poésie à un éditeur et m’a offert un contrat d’édition pour mon soixantième anniversaire. La belle aventure était lancée. C’était en 2012
Un livre poussant l’autre, trois recueils de poésies sont nés, qui m’ont aussi menée à la chanson. Non, non pas en tant qu’interprète… juste en tant que parolière et je suis devenue membre de la SACEM. Encore une belle aventure !
JM : - Peux-tu nous parler de tes écrits ? (Quand le passé s'invite au présent, La
voyageuse sur le banc, Mémoires d'un cœur funambule, Le chagrin en héritage)
Annie :
Le premier « Quand le passé s’invite au présent » a été publié en 2012. Il est sorti brut de pommes avec les textes non retouchés que ma fille avait sélectionnés pour l’envoi à l’éditeur. Oh ! Divine surprise ! Merci mon Ange.
Le second « La voyageuse sur le banc » est né en 2013 et m’a valu une très belle rencontre avec mon amie Sylvie Mertz, dont le nom de scène est MIRA. Avec elle j’ai fait une merveilleuse expérience, celle d’une comédie musicale pour laquelle j’ai écrit une douzaine de textes, avec deux autres paroliers de qualité, Jean-Michel Bartnicki et Serge Lainé. La voyageuse sur le banc n’a jamais vu le jour. Sylvie a été emportée par la maladie. Le projet dort dans un tiroir secret. Peut-être un jour …Je partage souvent des choses que nous avons faites ensemble. Elle avait une voix divine et nous étions infiniment soudées.
Le troisième « Mémoires d’un cœur funambule » a vu le jour en 2015. C’est à cette occasion d’ailleurs que Sylvie a ouvert sur facebook ma page écrivain
Ces trois livres racontent en poésies des pages de mon existence et rendent hommage à des êtres précieux passés dans la vie.
Ces trois recueils ont été publiés aux Éditions Edilivre avec lesquelles j’ai toujours entretenu de bons rapports et qui m’ont donné ma première chance.
Après, si l’on m’avait demandé mes projets d’écriture en 2016, j’aurais certainement répondu « aucun ». Mais la vie a fait son œuvre. La mort de mon frère m’a poussée à écrire LE CHAGRIN EN HÉRITAGE, roman autobiographique, paru le 24 Juin 2017. C’est une longue page de vie bousculée, un témoignage pour que cesse le silence autour des êtres en souffrance. Quand je vois le nombre de drames, de faits divers, je me dis que si en amont, il y avait des gens pour dénoncer la maltraitance et la souffrance, on échapperait à bien des situations explosives. C’est pour cela que je tiens énormément à la diffusion de cet ouvrage.
Je remercie au passage les Éditions Encre Rouge, de m’avoir donné la chance de cette publication.
JM : - Comment es-tu entrée en contact avec l’éditeur pour publier ton premier livre ?
Annie :
Comme je l’ai dit plus haut, c’est ma fille qui s’en est chargée. J’y ai pris goût.
JM : - As-tu d'autres projets d'écriture et souhaites-tu nous en parler ?
Annie :
J’ai d’autres projets, dont un second « vrai » roman, en cours d’écriture. J’en ai écrit à peu près la moitié. J’aborde dans ce livre un sujet brûlant au sein d’une triangulaire amoureuse et ans doute aussi un autre recueil de poésies sur un sujet d’actualité.
Pour l’instant j’écris des chansons, une douzaine, pour la sortie d’un album avec Jean-Marc Pons, un ami musicien, chanteur et auteur-compositeur. Notre projet commun est bien avancé. Tous les titres sont écrits mais il reste beaucoup de travail. Ce sera un album de chansons à texte mais entre gravité et humour. Je suis impatiente mais il faudra attendre l’automne pour que le projet soit finalisé.
JM : - Que représente pour toi l'écriture ?
Annie :
Sous quelque forme que ce soit, entre prose et poésie, partager un peu ses idées, ses sentiments, ses rêves. Parler de soi, du temps qui passe, des belles choses de la vie, enjoliver les paysages, inventer des amours, relever l’enfant qui pleure et occire les méchants. De l’écrivain au poète, du philosophe au scribouillard, être toujours quelqu’un d’autre. Faire sortir du silence des mots qui ont des choses à dire. Réunir des peuples dans une espérance ou faire se battre des montagnes, le pouvoir des mots est sans limites. Des lettres rangées comme des petits soldats partent à la guerre dans des textes dénonciateurs de l’immonde ou se couchent en rangs serrés au creux d’un journal intime débordant d’amour. Ecrire .. c’est un acte insensé parfois, une haute voltige, et parfois ça fait des bleus au cœur
JM : - En dehors de l'écriture quelles sont tes passions ?
Annie :
Je suis une passionnée de jardin. J’en ai décoré des centaines. Quarante années de ma vie. Je rigole encore en pensant aux journalistes qui parlaient de moi après certaines manifestations et qui écrivaient que j’avais de la chlorophylle dans les veines. A part ça, je brode, je couds, je tricote, je fais la cuisine. Enfin, je suis une femme normale quoi ! J’ai un sérieux penchant pour la verrerie. Je passerai des heures dans un atelier de souffleur de verre. D’ailleurs, j’en ai plein mes armoires. Et puis, je fais aussi de la composition florale.
JM : - Quel est l'auteur qui t'a donné l'envie d'écrire ?
Annie :
Bizarrement ce n’est pas un écrivain au sens propre du mot qui m’a jetée dans le bouillon. C’est davantage un grand poète, bourré de talent et profondément humain qui m’a donné cette envie folle d’aligner les mots. J’ai toujours été abasourdie par cette capacité qu’il avait à dire les choses qui fâchent en les brodant de jolis mots. J’ai nommé Jean Ferrat, mon exemple, celui qui a exacerbé ma sensibilité.
JM : -As-tu des des séances de dédicaces prévues prochainement ?
Annie :
Oui, le samedi 9 juin prochain à la Maison de la Presse d’Aubigny-sur-Nère, magnifique cité franco-écossaise du département du Cher. J’y serai de 10 h à 18 h. Toujours un bonheur ces rencontres avec les lecteurs.
JM : - Es-tu plutôt chien ou chat ? Thé ou café ?
Annie :
Je suis chien et chat. Deux vont entrer dans ma vie prochainement Girolle et Chataigne. Pour la première fois, en 43 ans et depuis trois mois nous n’avions plus d’animal dans la maison. Un crèvecoeur…
Je suis ni thé, ni café, genre lait fraise plutôt ou mojito en quelques occasions.
JM : - As-tu quelque chose d'autre à ajouter ?
Je remercie chaque jour la vie de pouvoir partager mes ressentis avec mes lecteurs. Seuls les lecteurs offrent un avenir aux livres. Sans eux, les auteurs ne sont rien. Merci à toi ma chère Joëlle de ta présence, de ta disponibilité et pour la façon dont tu œuvres à faire connaître nos ouvrages. Merci à tous ceux d’ici, à ceux qui m’ont lue, à ceux qui me liront, à tous ceux pour lesquels la lecture est une passion. Bonne soirée à tous. Mon amitié vous accompagne.
Mais Pierrot a quelque chose à vous dire... Je vous laisse découvrir.
Je suis né en habit rouge, stylé, précieux mais pas clinquant. On m'a exposé dans une vitrine pendant quelques jours et quelques nuits. J'ai été admiré, caressé, mais je me suis ennuyé, mais ennuyé, à un point... Et puis un jour est passée une fille, une brunette espiègle, au regard vert charmeur, au sourire éclatant, aux mains si fines. Elle a posé ses doigts déliés sur moi et là, je me suis dit, c'est elle que je veux accompagner jusqu'à la fin de ma vie. Mais il fallait la séduire et nous étions plusieurs collègues rassemblés dans cette cage de verre. J'attendais, je l'observais, je retenais ma folle envie de lui sauter dans les mains. Va savoir pourquoi ! Elle m'a choisi, moi ! Pourquoi ? Pour ma couleur incendiaire, pour ma préciosité, pour mon capuchon doré ? J'avais enfin trouvé celle qui allait me donner vie et l'envie d'être, jusqu'à torturé par elle. Elle m'a fait emballer dans un coffret de cuir. Çà sentait bon là-dedans ! Et puis, elle m'a glissé au fond d'un sac en toile, tout peint de couleurs vives. Je me suis dit, je ne vais pas m'ennuyer avec elle. Au moins, elle aime la vie. J'en étais certain. Arrivée chez elle, elle m'a sorti de ma prison et m'a délicatement déposé dans un pot à crayons en nacre. Nous étions là, trois ou quatre. Elle est revenue me chercher un peu plus tard, a retiré d'un tiroir un carnet tout rose, un vrai carnet de fille. J'étais si heureux. Je me suis installé dans ses pages. Je lui ai raconté des plages de sable blanc, des étoiles de mer, des nuages meringués dans des cieux tout bleus. Je l'ai emmenée à la campagne aussi, dans des champs de coquelicots. J'ai coupé les orties pour elle. Je lui ai dessiné des chemins enchantés. C'était merveilleux. Elle me suivait partout. Elle riait, elle chantait et, récompense suprême, en ce premier jour de rencontre, j'ai fini dans la soie de son oreiller. Cette nuit-là, c'est elle qui m'a inspiré. Dans un éclat de lune, elle m'a tout dit d'elle. Elle m'a même baptisé du joli nom de Pierrot. Je suis un stylo heureux mais je sais garder les secrets. Vous ne saurez rien d'elle. Je le lui ai promis. Elle m'a caressé, mordu, jeté, repris. Elle m'a encensé, elle m'a maudit. J'ai été son enfer et son paradis. Je suis tombé fou amoureux d'elle. Elle a fait de moi son instrument et un être vivant. Toujours, je resterai près d'elle. Pierrot, le stylo. Annie K. Barbier
JM : - Merci Annie BARBIER pour ce très agréable moment passé en ta compagnie et bonne soirée à tous.