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Bonjour à tous aujourd'hui vendredi voici mon avis concernant : LA DEMOISELLE DE ROSLING

« LA DEMOISELLE DE ROSLING »

Bernard GRANDJEAN

LES EDITIONS DU 38

9 juin 2017

191 pages

 

Présentation

 

30 juin 2014. Alors qu’il visite le parc du château de Rosling, en Bavière, François Thiébaud-Leconte est surpris par un terrible orage. Il se réfugie dans la grotte de Pan, interdite au public. Quand l’orage se calme, il découvre à ses côtés, assise sur le banc de pierre, une jeune femme en larmes, bizarrement vêtue d’une longue robe d’époque XVIIIe.
Elle tient des propos incohérents, se croit le 30 juin 1753, et soutient qu’elle habite le château de Rosling, propriété de son oncle Maximilien de Lüttenberg qui l’a recueillie à la mort de ses parents.


François, tout en cherchant une explication rationnelle à cette fantasque situation, se laisse peu à peu prendre au charme de la jeune Luise de Wildbach. Il l’emmène chez lui, bien décidé à démêler le vrai du faux de cet imbroglio spatio-temporel, aidé par ses amis, et surtout par le professeur Hans-Martin Weber, un érudit spécialiste du XVIIIe siècle, séducteur et libertin qui ne laisse pas Luise indifférente.


Une belle histoire romantique, pleine d’humour, qui nous fait naviguer du XVIIIe au XXIe siècle, et n’est pas sans rappeler par certains côtés les romans de Jane Austen (accommodés à la sauce moderne et bavaroise).

 

L'auteur

 

Le dernier roman de Bernard Grandjean, "La vallée du yak sauvage", vient de paraître aux Éditions du 38. Il constitue, après "les évadés du Toit du Monde" et "le Talisman tibétain", le troisième roman d'une nouvelle série, "Crimes en Himalaya". Les deux héros de la série, la jeune indienne Gopika et le médecin tibétain Tenzin Mingour (Doc Tenzin), mènent des enquêtes à rebondissements au Sikkim et en Himalaya. Ils sont aussi amenés à se frotter au monde factice et redoutable de Bollywood... D'autres romans de la même veine suivront.
 

Chez le même éditeur, les Éditions du 38, est paru en janvier 2016 "La Demoiselle de Rosling", roman relevant d'un genre très différent, la "romance historique" (l'action se déroule entre le XVIIIe siècle et la période contemporaine).


L'auteur avait publié en 2014 aux Éditions Tensing "Moi, Das, espion au Tibet", relatant la vie extraordinaire de l'un des plus grands découvreurs de la civilisation tibétaine. Suite au décès de l'éditeur, le très regretté Éric Jacquet-Lagrèze, ce livre n'est plus disponible qu'en occasion sur les sites marchands.


Ces 20 dernières années, Bernard Grandjean a publié chez Kailash Editions les biographies romancées de personnages hors du commun de l'Histoire du Pays des Neiges (le VIe Dalaï lama et la reine Bhrikuti), ainsi que 9 titres de la série des enquêtes himalayennes de Betty Bloch, bien connue des amoureux du Tibet. Ces livres sont également disponibles d'occasion, notamment sur Amazon ; certains titres ont été repris sous forme numérique. 



Mon avis

 

Je remercie les Editions du 38 et en particulier Anita de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « La Demoiselle de Rosling », roman de Bernard GRANJEAN et ainsi de découvrir la plume élégante et fraîche de cet auteur.

 

Bernard GRANJEAN nous emporte en Bavière en 2014 et nous faisons connaissance avec François Thiébaud-Leconte, qui au cours de la visite du Château de Rosling et du fait d'un orage, se réfugie dans une grotte où il découvre Luise, une jeune fille assise sur un banc, vêtue, parlant et se croyant au XVIIIème siècle !

Mais qui est cette fille ? D'où vient-elle ? François est-il en train de rêver ?

 

L'auteur nous invite à voyager, avec ses personnages, dans le temps en mêlant passé et présent avec aisance et humour. C'est ainsi que François et Luise découvrent pour l'un les technologies du XXIème et pour l'autre la culture, le langage et les coutumes du XVIIIème, tout en partageant des sentiments amoureux....ceci dans un contexte totalement irréel !

 

J'ai bien aimé cette romance paranormale certes, agrémentée de faits historiques, très bien écrite, originale et amusante que j'ai lu pratiquement d'une traite.

 

Bonne lecture !

 

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Bonjour aujourd'hui jeudi voici ma chronique concernant : LE DESTIN DE LOUISE

« LE DESTIN DE LOUISE »

Gérard GLATT

PRESSES DE LA CITE

18 janvier 2018

345 pages

 

Présentation

 

Vaincre l’adversité, renouer le fil cassé de sa vie à la suite de la mort de son mari, élever seule ses enfants… Dans le milieu rude des forestiers, Louise parviendra-t-elle à faire revivre l’entreprise familiale ?

 

Louise Charlannes a un projet fou : remettre à flot la scierie familiale fondée  après la  Grande Guerre dans une petite ville non loin de Clermont-Ferrand. Un jour brûlant de septembre 1997, un terrible incendie a ravagé l’entreprise et lui a ravi son mari Gustave. Dans le brasier éteint, se trouvaient aussi le corps calciné d’une fillette, Emilie, et un troisième cadavre resté non identifié. Grâce à ses biens personnels, Louise souhaite donc reprendre les rênes de la société. Pour tous les ouvriers et employés qu’elle a côtoyés chaque jour, pendant des années, aujourd’hui  désemparés. Pour ses enfants aussi, qu’elle devra élever seule désormais.

 

Elle peut compter sur le contremaître de la scierie mais aussi sur François Chang, avec lequel elle entretient une amitié singulière. François est gardien de parc, malgré son sourire constant on devine qu’il n’a pas été épargné par les coups du sort lui non plus... Aussi tenace et volontaire que soit Louise, le chemin sera long et difficile : il lui faut préserver l’amour des siens et la cohésion familiale. Car son mari, semble-t-il, entretenait des relations qui suscitent la curiosité du commissaire Gagne, désireux de relancer l’enquête sur l’incendie non élucidé…

 

L'auteur

 

Né à Montgeron, Gérard Glatt, romancier et auteur pour la jeunesse, a notamment publié Le Temps de l’oubli (2012), et La Chouette Idée d’Alexandre Pluche (2014). Sociétaire de la Société des Gens de Lettres (SGDL), il est également membre de l’Association des Ecrivains Bretons (AEB). L’auteur tient très activement un site : www.gerard-glatt.net/. Les Presses de la Cité ont publié Retour à Belle Etoile en 2015 et Les Sœurs Ferrandon en 2017.

 

 

Mon avis

 

Je remercie Gérard GLATT pour son extrême générosité et les Editions PRESSES DE LA CITE, de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Le destin de Louise ». J'avais pu apprécier la plume fluide et précise de l'auteur lors de la lecture de « Et le ciel se refuse de pleurer... », roman que j'avais beaucoup aimé.

 

Dès les premières pages, Gérard GLATT nous emmène en Auvergne, à Loupières près de Clermont-Ferrand. Un incendie s'est produit dans la scierie appartenant à la famille Charlannes et Gustave, le patron, est retrouvé mort en compagnie d'une fillette et d'un homme dont le corps ne peut être identifié. Qui est-il ? Que faisait-il là ?

 

Après investigations des gendarmes, enquête des assureurs, le dossier est classé mais les villageois ne manquent pas de commenter et de subodorer les causes et noms des responsables ! C'est avec humour que l'auteur nous narre cette histoire en employant « le nous », représentant les habitants de ce petit village où rumeurs et suspicions se colportent dans les bars !

 

Le personnage de Louise, la veuve est attachant. Avec l'aide de Paul le contremaître, celle-ci va tout faire pour reprendre les rênes de la scierie, seule femme dans un milieu d'hommes, mais également gérer au mieux sa famille.

 

Au fil des pages, l'auteur nous dévoile le passé de François, un vietnamien, gardien de parc ainsi que les liens amicaux qu'il entretiendra avec Louise. Le suspense est rondement mené et les secrets bien gardés jusqu'à la réouverture de l'enquête par le commissaire Gagne...

 

L'histoire se passe en Auvergne mais également dans la région d'Annecy où Antoine, le fils de la famille s'est engagé au 27ème Bataillon de Chasseurs Alpins, régions que l'auteur décrit à merveille.

 

J'ai bien aimé ce roman du terroir moderne, mystérieux et bien écrit, se déroulant dans le monde des forestiers, avec lequel j'ai passé un bon moment de lecture. 

 

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Bonjour à tous aujourd'hui mercredi voici ma chronique concernant : L'ENFANT TROUVEE

« L'ENFANT TROUVEE »

Louis MERCADIE

Editions DE BOREE

18 janvier 2018

288 pages

 

Présentation

 

LA NAISSANCE D'UNE FEMINISTE !

 

Abandonnée sur le parvis d'une église par une nuit glaciale, Noëlle a été recueillie par les sœurs et va grandir à l'orphelinat. Comme tous les enfants sans famille, la petite fille doit participer aux tâches de nettoyage et d'entretien de l'établissement, jusqu'au jour où elle estimera qu'elle est en âge de travailler. Exploitée comme tant d'autres dans une filature puis à la mine, l'existence qui l'attend n'a rien de réjouissant. Pourtant, Noëlle ne baisse jamais les bras. Des écuries d'un château aux barricades de la Commune, du froid des nuits sans toit à la chaleur d'un atelier d'artiste, elle est poussée par l'espoir de retrouver un jour celle qui l'a mise au monde.

 

Extraits

 

« C'est une enfant de Satan ! Elle n'est pas de chez nous : regardez ses cheveux rouges ! »

 

  • Qu'allez-vous faire de cette enfant ? Questionna l'une des femmes, rompant la réflexion du prêtre.

  • D'abord, on va la baptiser ! Dès cet après-midi, après les vêpres. D'ailleurs, on l'appellera Noëlle, n'est-ce pas Noël aujourd'hui ?

  • Et quel nom de famille peut-on lui donner ?

  • Je crois qu'il est désigné naturellement. On lui donnera le nom de Castanié, par rapport à la bonne âme qui lui a mis ces châtaignes grillées dans le berceau, certainement pour lui tenir chaud !

 

L'auteur

 

Fils d'un tonnelier dont il a conservé le savoir-faire, Louis MERCADIE est un amoureux du temps passé. Membre de la Société des Lettres, sciences et arts de l'Aveyron et historien, il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont Marie Talabot, une aveyronnaise dans le tourbillon du XIXème siècle, pour lequel il a reçu deux prix littéraires.

 

Mon avis

 

Je remercie les Editions DE BOREE et en particulier Virginie, de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « L'enfant trouvée », roman de Louis MERCADIE et ainsi de découvrir la plume fine et passionnante de cet auteur.

 

Louis MERCADIE nous transporte en 1902 en Aveyron où Noëlle Castanié vient de mourir laissant ses souvenirs écrits à la plume sur des cahiers d'écolier. Ainsi l'auteur nous ramène en 1822 au cœur des Cévennes et nous fait découvrir le destin hors du commun de Noëlle, abandonnée à la naissance, qui n'aura de cesse de retrouver sa mère.

 

Noëlle est un personnage très attachant, forte et tendre, courageuse, généreuse qui après une enfance difficile et une vie o combien perturbée restera une battante et se mettra à la disposition des femmes et des enfants nécessiteux, les défendant et les soignant avec son savoir et sa grande générosité, dans un Paris du XIXème siècle, en plein bouleversement face à la naissance du féminisme.

 

Je me suis laissée emporter par cette histoire très bien écrite, aux multiples rebondissements tenant le lecteur en haleine. Au fil des pages j'ai compris que seul un homme qui aime et connaît bien les femmes pouvait écrire un roman aussi magnifique, dressant aussi scrupuleusement des portraits tellement vrais et expressifs de tous ses personnages féminins et décrivant à la perfection les situations précaires et douloureuses dans lesquelles se trouvaient les femmes à l'époque !

 

J'ai vraiment ADORE ce roman très émouvant, passionnant mêlant parfaitement l'Histoire avec l'histoire romancée de cette enfant trouvée que je vous recommande vivement mais n'oubliez pas de vous munir de mouchoirs en papier car pour ma part j'ai eu, je l'avoue, très souvent les yeux embués.. Bonne lecture !

 

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Bonsoir voici ma chronique concernant : TERMINUS

« TERMINUS »

Thriller

Jonathan THEROUDE

Editions NOUVELLE BIBLIOTHEQUE

Février 2018

200 pages

 

 

Présentation

Vincent Kaplan avait tout pour être heureux. Une situation professionnelle, une vie de couple épanouie et une fille merveilleuse. Mais il a tout foiré. Par faiblesse. Ou par vanité. Ou par stupidité peut-être... Une lente descente aux enfers commence. Mais la vie est faite de rencontres. Parfois salvatrices. Une lente remontée vers la lumière s'opère alors. Non sans difficulté. Non sans doute. Non sans appréhension. Le prix du chemin de la rédemption. Peut-être... Il renoue, doucement, avec tout ce qu'il a perdu. Et des ténèbres surgit la lumière. D'abord une faible lueur d'espoir. Ensuite, une folle promesse de retrouvailles avec sa fille, Marie, perdue de vue depuis si longtemps. La vie est faite de rencontres. De bonnes et de mauvaises. Au bon moment ou au mauvais moment. Pour le meilleur et le pire. Pour le meilleur ou le pire.

 

Extrait

 

"Je ne me sens pas à l’aise ni à ma place. Regarde-moi toutes ces têtes de cons, avec leurs sourires hypocrites de mecs qui vont bien. Les yeux ne mentent jamais et à leurs regards je sais très bien qu’ils sont tristes, déprimés, livides. Ils sont comme beaucoup d’entre nous : fatigués, usés, éreintés par la vie qui a fait de nous des écorchés vifs."

 

 

Mon avis

 

Merci aux Editions Nouvelle Bibliothèque de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Terminus », roman de Jonathan THEROUDE et ainsi de découvrir la plume alerte et fine de cet auteur.

 

Bien que peu habituée à ce genre de lecture, la vidéo de présentation du livre m'a de suite interpellée !

Dans un style alerte et direct , Jonathan THEROUDE nous présente Vincent Kaplan, 52 ans alors que celui-ci participe à une réunion des alcooliques anonymes. C'est à ce moment que ressurgissent les souvenirs de notre héros, sa rencontre avec Elisabeth l'année du baccalauréat et au fil des retours en arrière, nous découvrons ainsi les pages de la vie familiale et professionnelle de Vincent, ses états d'âme, ses joies, ses peines, les faits l'ayant conduit à devenir dépendant à l'alcool, puis ses remords.

 

Vincent parviendra-t-il à se sortir de ce fléau, à supporter la violence de la société actuelle et réparer ses erreurs ?

 

L'histoire est très prenante et l'on se sent de suite emporté par les mots de l'auteur. Malgré le thème triste et sombre de ce roman, les retranscriptions des pensées de Vincent, ponctuées d'une touche d'humour, m'ont maintes fois fait sourire.

 

J'ai ADORE ce roman contemporain noir certes, très bien écrit, au suspense extrêmement bien maîtrisé que j'ai lu pratiquement d'une traite, ne pouvant le quitter tant j'avais hâte d'en connaître la fin qui est au demeurant fort surprenante...

 

J'attends donc avec impatience la suite de cette histoire !

 

A découvrir sans hésitation pour un excellent moment de lecture !

 

 

 

 

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Voici mon avis concernant : LE SOUHAIT D'UN MONDE PARFAIT

« LE SOUHAIT D'UN MONDE PARFAIT »

Annie BREYSSE

Editions BAUDELAIRE

2016

183 pages

 

Présentation

 

Le Souhait d'Un Monde Parfait est un témoignage fort d'un fragment de vie qui relate la souffrance, le pardon et l'amour pour les autres. L'enfant intérieur s'exprime enfin dans le but d'être reconnu, apaisé par ce baume de vérité qui délivre des maux qui emprisonnent.

 

Une sincérité authentique se dégage de ce récit qui décrit les épreuves d'Annie mais également ses joies, ses amours, ses emmerdes, depuis son enfance jusqu'à ses cinquante ans.

 

Son destin est fortifié par les épreuves qui l'ont fait grandir jour après jour. Elle écrit avec simplicité, mais surtout avec sincérité, pour sa fille et pour tous ceux qui possèdent un cœur immense ; pour que son histoire fasse écho en chacun d'entre nous.

 

 

L'auteur

 

Annie BREYSSE est une femme passionnée par le monde qui l'entoure. Aide-restauratrice dans un lycée, elle a éduqué seule sa fille. C'est grâce à cette enfant qu'elle est devenue déterminée, courageuse et fière. Cette motivation l'a poussée à écrire ce livre.

 

Mon avis

Je remercie Annie BREYSSE pour son extrême générosité et de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, son roman « Le Souhait d'un Monde Parfait ».

 

Le titre de ce livre m'a de suite interpellée car qui ne souhaiterait pas vivre dans un monde parfait, être heureux, en harmonie, aimé de tous, avoir une famille, un travail intéressant et être reconnu, connaître des amis fidèles etc.. ? Toutefois quelle utopie en ce monde mais c'est le souhait d'Annie !

 

L'auteur nous confie, avec des mots simples mais écrits avec le cœur, sa vie intime parfois sous forme de journal mais ressemblant beaucoup à une thérapie.

 

Annie est une adolescente en conflit avec sa mère puis une adulte battante, volontaire et courageuse, mère célibataire mais qui après de nombreuses déceptions et problèmes rencontrés au cours de sa vie, relève toujours la tête.

 

Par ce témoignage touchant, Annie déclare tout l'amour qu'elle porte à sa fille Cécilia qui est sa raison d'être.

J'ai passé un très bon moment de lecture avec les personnages de ce roman, agréable à lire qui est avant tout une belle leçon de vie et d'espoir.

 

Bonne lecture !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Bonjour à tous aujourd'hui mardi voici mon avis concernant : CE FEU QUI ME DEVORE

« CE FEU QUI ME DEVORE »

Paul COUTURIAU

PRESSES DE LA CITE

Terres de France

25 janvier 2018

384 pages

 

 

Présentation

 

A tout juste dix-huit ans, Bernard Bertin est désigné coupable de l'incendie criminel qui a tué sa mère et laissé pour mort son père. Depuis toujours, un feu contenu brûle en lui : une sensibilité à fleur de peau, une posture solitaire et secrète ont fait de lui un enfant incompris. Après sa peine de prison, il revient vivre sur les lieux du drame, à Metz. Il est devenu écrivain et n'a jamais levé le voile sur son histoire. La vraie et insoupçonnée. Celle qui se tramait derrière la façade bourgeoise de la maison familiale. A la faveur de ses retrouvailles avec Alexandra, son amour de jeunesse, Bernard est poussé dans ses derniers retranchements.

 

Parviendra-t-il, enfin, à panser les plaies du passé, à révéler les souvenirs douloureux d'une enfance qui n'en fut jamais une ?

 

L'auteur 

Lauréat du Grand Prix de littérature policière en 1993 pour son premier roman « Boulevard des ombres » (Editions du Rocher 1992), Paul COUTURIAU n'a depuis cette date jamais cessé d'écrire. Il a publié aux Presses de la Cité un grand roman d'aventures dans l'empire chinois du XVIIIème siècle « Le Paravent de soie rouge », suivi du « Paravent déchiré » (Presses de la Cité 2003). Dans la collection Terres de France, il est l'auteur d' »En passant par la Lorraine » (2003), « L'Abbaye aux Loups (2010) et « Les Silences de Margaret '(2011), dont l'intrigue se déroule en Lorraine.

 

Mon avis

Je remercie Paul COUTURIAU pour son extrême générosité et les Editions PRESSES DE LA CITE de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Ce feu qui me dévore ». La très gentille dédicace écrite par l'auteur, à mon intention, m'a beaucoup touchée.

J'avais découvert la plume élégante et fine de Paul COUTURIAU lors de la lecture, il y a quelques années, de ses romans se déroulant en Chine et plus récemment « L'abbaye au Loups », livres que j'ai tous beaucoup aimés.

 

L'auteur nous conte donc l'histoire de Bernard Bertin, jeune homme qui a été témoin de l'incendie criminel ayant dévasté sa vie et sa famille et se retrouve inculpé et emprisonné.

 

Toutefois, pourra-t-il un jour dire toute la vérité ? Quel est le feu qui le dévore ?

 

L'écriture est belle et fort rythmée. J'ai été de suite captivée par cette histoire prenante où le suspense est grand et où, au fil des pages, l'auteur nous dévoile, avec parcimonie et pudeur quelques indices permettant de comprendre les secrets liés à la vie que fut celle de Bernard. Les textes que celui-ci a écrit pendant son enfance et qui lors de son emprisonnement lui ont permis de donner un sens à sa vie, de rebondir et de devenir romancier, sont très troublants.

 

J'ai apprécié Bernard, son « pépère », Alexandra, son amour de jeunesse, qui sont de belles personnes, ayant toutes des personnalités fortes et humaines. Beaucoup d'émotions sont palpables et l'on ne peut que s'attacher à ces personnages.

 

J'ai ADORE ce roman triste certes, fort émouvant mais tellement réaliste qui m'a fait penser à une autobiographie écrite avec les mots mais aussi le cœur de l'auteur.... Les multiples rebondissements tiennent le lecteur en haleine et invitent à réfléchir sur le problème des non-dits, du silence dans les cas de maltraitance infantile, sujet fort douloureux qui malheureusement reste toujours tabou de nos jours...

 

Je lirai assurément d'autres livres de Paul COUTURIAU qui m'a beaucoup touchée avec ce récit.

Je vous recommande donc vivement ce roman et vous souhaite une bonne lecture !

 

 

 

 

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MESSAGE D ABSENCE

JE SERAI ABSENTE QUELQUES JOURS SUR CES PAGES DU FAIT QUE JE PREPARE LE MARIAGE DE MA FILLE QUI AURA LIEU SAMEDI PROCHAIN.

 

Donc à bientôt.

Amitiés.

CERISE

 

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Bonjour aujourd'hui jeudi voici ma chronique concernant LE TEMPS DE L'INSOUMISE

« LE TEMPS DE L'INSOUMISE »

Jacquie BEAL

TERRE D'HISTOIRES

CITY EDITIONS

3 janvier 2018

358 pages

 

Présentation

 

Une terre de légendes.

Une femme de caractère dans un siècle d'hommes.

 

Périgord XIVe siècle. Dans une Aquitaine divisée par la guerre qui oppose la France et l'Angleterre, la jeune Ysolda n'a connu que la brutalité de son père, un homme sans cœur qui n'hésite pas à prostituer ses filles et à les battre lorsqu'elles se montrent rebelles.


Alors que l'épidémie de Peste Noire ravage le pays, Ysolda refuse sa misérable condition et s'enfuit. Inculte, la jeune femme est terrorisée par les légendes, les monstres et les esprits de la forêt dont elle a entendu parler dans son enfance. Mais un jour, elle découvre l'atelier d'un libraire.

Elle n'aura alors de cesse de percer les mystères de l'enluminure et de l'écriture. Dans ce siècle d'hommes, Ysolda connaîtra un destin exceptionnel, et, en quête d'amour et de liberté, tracera enfin son chemin vers le bonheur.


L'auteure

Agrégée de Lettres et enseignante, Jacquie BEAL se consacre désormais à l'écriture. Elle vit en Périgord où se situe l'action de ses romans, notamment « La dame d'Aquitaine ». Amoureuse du langage et de l'Histoire, grande et petite, elle fait vivre ses personnages dans l'atmosphère des siècles passés.


 

Mon avis

Je remercie vivement Jacquie BEAL pour son extrême générosité ainsi que Terre d'Histoires – City Editions de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Le temps de l'insoumise » et j'ai ainsi pu découvrir la plume fluide et élégante de cette auteure.

Etant férue de romans historiques, la magnifique couverture de ce livre et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée.

Jacquie BEAL nous transporte au Moyen Age, en Aquitaine et nous faisons connaissance avec Ysolda et sa famille. L'on ne peut que s'attacher à cette jeune fille, forte et déterminée, qui face à un père brutal et abject, doit se travestir en garçon et cacher sa beauté afin qu'il ne la soumette à la prostitution au sein du commerce qu'il tient avec son épouse et la sœur aînée d'Ysolda...

 

L'auteure nous conte donc le destin de cette jeune fille, sa fascination pour les êtres mystérieux et les légendes de l'époque mais également le voyage qu'elle devra faire pour trouver la tranquillité et le bonheur à une époque où la condition féminine n'était pas enviable et où certains métiers étaient exclusivement réservés aux hommes....

 

Jacquie BEAL nous offre un magnifique roman extrêmement bien documenté sur le plan historique mais également sur le monde de l'enluminure et de l'écriture. Elle décrit avec moult détails les us et coutumes, les fléaux et les croyances du Moyen Age ainsi que les paysages du Périgord.

 

J'ai ADORE ce livre captivant, envoûtant, très bien écrit, que j'ai dévoré en deux soirées, ne pouvant me résoudre à le quitter tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement mais que j'ai refermé avec grands regrets. Pour ma part, je lirai assurément d'autres romans de cette auteure !

 

Un excellent moment de lecture !

 

 

 

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