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Bonjour aujourd'hui lundi nous allons découvrir ce roman COUP DE COEUR pour moi : « LE BOHEMIEN AUX YEUX CLAIRS »

« LE BOHEMIEN AUX YEUX CLAIRS »

Didier CALLOT

Editions MARIVOLE

Roman

25 mai 2017

328 pages

 

RESUME :

 

Le destin tout tracé de Denis, jeune paysan berrichon, a pris un tournant inattendu et décisif lorsqu'il a rencontré Carmen, une jeune et belle gitane venue vendre des paniers dans la cour de la ferme familiale.

Attirés l'un vers l'autre, les deux jeunes gens ressemblent vite l'urgence de s'aimer avant d'être séparés par la prégnance de leurs milieux sociaux et culturels.
Mais leur amour sera plus fort que les obstacles qui présageaient une union impossible et ils partiront, par monts et par vaux, à la recherche l'un de l'autre.
Après de nombreuses aventures et mésaventures, ils finiront par se retrouver et pourront enfin espérer vivre heureux autour du fruit de leur amour, mais la Grande Guerre viendra à nouveau les séparer, comme une sorte de malédiction s'acharnant sur leur bonheur.

Porté disparu à la suite d'une expédition nocturne dans les lignes ennemies, Denis ne donnera plus signe de vie et Carmen, se rendant à l'évidence de sa perte, reprendre sa vie de nomade au sein de son clan, mais avec malgré tout, au fond d'elle-même, une loueur d'espoir qui refuse de s'éteindre....

 

Sollicité par de nombreux lecteurs de son premier roman La Gitane, Didier Callot a repris sa plume pour redonner vie à cette belle histoire d'amour où persiste une énigme autour de la disparition de Denis... Pour en connaître le dénouement, il vous suffira de vous laisser entraîner dans cette suite captivante, pleine de voyages et de rebondissements de La Gitane.

 

L'AUTEUR :

 

Devenu romancier après une carrière professionnelle médico-sociale et un parcours artistique amateur aux talents multiples, allant du café-théâtre au one-man show humoristique, où a toujours dominé la passion de l'écriture, Didier CALLOT a publié deux romans aux Editions Marivole, La Gitane en 2015 et L'ermite de Loire en 2016. Le bohémien aux yeux clairs est la suite de La Gitane.

 

AVIS :

 

Merci aux Editions MARIVOLE de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Le bohémien aux yeux clairs », roman de Didier CALLOT, auteur que je ne connaissais pas.

Ce roman est en fait la suite du premier roman de l'auteur : « La Gitane ». Nous découvrons les mésaventures que connaît Denis, le jeune paysan Berrichon, disparu lors de la Grande Guerre et nous tremblons lorsqu'il risque la peine de mort.

 

Puis nous suivons son quotidien dans la ferme Allemande où il est prisonnier et percevons aisément les sentiments que lui vouent les deux fermières. Nous vivons avec grande émotion son évasion et les voyages périlleux et mouvementés qu'il entreprend dans le seul but de retrouver Carmen, la gitane, dont il est fou amoureux, ainsi que leur fils.

 

Didier CALLOT décrit avec précision le mode de vie des gitans, l'art du cirque mais aussi l'esprit de solidarité qu'est le leur..

 

L'écriture est très belle et agréable à lire. L'intrigue est passionnante et captivante de par les nombreux rebondissements qui tiennent le lecteur en haleine !

 

J'ai ADORE ce très beau roman d'amour, fort émouvant et rafraîchissant que j'ai dévoré, ne parvenant pas à le refermer sans en connaître le dénouement...Je vous conseille vivement de le découvrir. Bonne lecture !

 

 

 

 

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Bonsoir aujourd'hui samedi je vais vous parler de ce roman : « LES DIABLES DE LA SABLIERE »

« LES DIABLES DE LA SABLIERE »

Alain PARAILLOUS

Editions DE BOREE

6 juillet 2017

256 pages

 

RESUME :

 

Veuve de la Grande Guerre, Mathilde vivote grâce à sa petite exploitation. Elle possède également une sablière qui intéresse fortement la verrerie voisine. Sur les conseils d'Angelo, le fils de ses métayers qui ne la laisse pas indifférente, elle développe ce commerce et commence à s'enrichir. C'est à ce moment que réapparaît Raymond, son amour de jeunesse, et que disparaît Angelo : la vie de Mathilde se retrouve profondément bouleversée, partagée entre la passion et les soupçons qui la rongent.

 

EXTRAITS :

 

Il lui semblait retrouver un peu de sa jeunesse perdue.

 

« On n'oublie jamais son enfance. Elle vous marque pour la vie. Il suffit qu'on l'évoque et, à la seconde même, toutes les sensations ou émotions éprouvées autrefois resurgissent. Elle était attendrie qu'il ait gardé ces souvenirs intacts au fond de la mémoire.

Comme elle.

  • Mais j'y pense, s'exclama Raymond, je peux venir donner un coup de main aux vendanges ! Je n'ai rien d'autre à faire, puisque me voilà rentier ! Qu'en penses-tu ?

Ma foi, avec ses membres fins et ses mains blanches, elle ne l'imaginait guère avec des ciseaux en train de remplir de lourds baquets, les soulever, les faire passer d'un rang à l'autre jusqu'à la comporte, mais enfin pourquoi pas ? Et puis – comment ne pas l'admettre?-, après sa blessure causée par le départ d'Angelo, elle n'était pas fâchée de cette compagnie.... »

L'AUTEUR :

Profondément attaché à la ruralité et à ses valeurs, Alain PARAILLOUS a exprimé cette fidélité dans deux livres de souvenirs, Le Chemin des Cablacères et Les Collines de la Canteloube, puis dans un roman, Les Peupliers du désert ; Son savoureux Dictionnaire drolatique du parler gascon est un succès de librairie. Mais c'est surtout son scénario pour le film L'Occitanienne, Le Dernier Amour de Chateaubriand qui l'a fait connaître d'un très large public en 2008. Il a reçu en 2015 le prix ARDUA pour l'ensemble de son œuvre.

 

AVIS :

Merci aux Editions De BOREE de m'avoir permis de lire, en service de presse, « Les diables de la sablière », roman d'Alain PARAILLOUS, auteur que je ne connaissais pas et de découvrir sa plume alerte et enjouée.

Alain PARAILLOUS nous entraîne dans un petit village du Lot et Garonne où Mathilde, veuve de guerre, ressasse ses souvenirs d'enfance et revit les moments passés avec Raymond, son premier amour. Mathilde survit difficilement grâce à ses vignes et sa sablière. De nombreux événements vont perturber sa vie mais sera-t-elle assez forte pour déceler les tromperies dont elle fera l'objet ?

L'écriture de ce polar rural est belle, simple et ponctuée d'une touche d'humour. L'intrigue ingénieusement menée n'est dévoilée que lors des dernières pages...


 

L'auteur décrit avec moult précisions le travail des viticulteurs, des ouvriers de la sablière, le métier de verrier, la chasse aux palombes, mais également la vie des paysans de Gascogne après guerre et la découverte des nouvelles technologies.


 

J'ai ressenti de la pitié pour le personnage de Mathilde, femme faible, trop bonne et conciliante, aveuglée par sa passion et j'ai espéré à maintes reprises qu'elle ouvre enfin les yeux !!! J'ai détesté Raymond mais je n'en dirai pas plus, vous en découvrirez aisément les raisons...


 

J'ai bien aimé ce roman du terroir aux multiples rebondissements et avec lequel j'ai passé un bon moment de lecture.

 

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Merci aux Editions LAGARDERE de m'avoir permis de faire partie du jury « coup de cœur des lectrices VERSION FEMINA » et de découvrir ainsi « Le courage qu'il faut aux rivières »,

« LE COURAGE QU'IL FAUT AUX RIVIERES »

Emmanuelle FAVIER

ALBIN MICHEL

23 Août 2017

217 pages

 

RESUME :

 

Elles ont fait le serment de renoncer à leur condition de femme. En contrepartie, elles ont acquis les droits que la tradition réserve depuis toujours aux hommes : travailler, posséder, décider. Manushe est l'une de ces " vierges jurées " : dans le village des Balkans où elle vit, elle est respectée par toute la communauté. Mais l'arrivée d'Adrian, un être au passé énigmatique et au regard fascinant, va brutalement la rappeler à sa féminité et au péril du désir. 
Baignant dans un climat aussi concret que poétique, ce premier roman envoûtant et singulier d'Emmanuelle Favier a la force du mythe et l'impalpable ambiguïté du réel.


AUTEUR :

Emmanuelle Favier est née en 1980. Elle est l'auteure d'un roman (Le courage qu'il faut aux rivières, à paraître en septembre 2017 aux éditions Albin Michel), d’un recueil de nouvelles (Confession des genres, éditions Luce Wilquin, 2012) et de trois livres de poèmes (À chaque pas, une odeur, Librairie-Galerie-Racine, 2001 ; Dans l’éclat des feuilles vives, éditions de la Musaraigne, 2005 ; Le Point au soleil, Rhubarbe, 2012).

Ses textes apparaissent dans un grand nombre de revues, blogs ou anthologies en France, en Belgique ou au Canada, qu’il s’agisse de nouvelles (Brèves, Rue Saint-Ambroise, Harfang) ou de poèmes (Poésie 1, Arpa, Bacchanales, Lieux d’être, Multiples, Le Journal des poètes, L’Arbre à paroles,Sarrazine, Pas d’ici, pas d’ailleurs…). Sa poésie a été primée à deux reprises.

Elle est également auteure de théâtre et sa deuxième pièce, Laissons les cicatrices (inédit), a reçu le premier prix du concours d’écriture dramatique de la Manufacture des Abbesses en 2013. Elle a en outre publié plusieurs articles critiques (Alternatives théâtrales, Mediapart, Poésie 1, Cahiers de théâtre/Jeu, Altermed…) et a soutenu en 2006 une thèse sur les adaptations au théâtre de l’œuvre et de la vie de Rimbaud.

Elle a participé à de nombreux festivals littéraires (Printemps des poètes, DécOuvrir, Paris littéraire, Festival des jeunes étoiles…) et, de 2008 à 2015, a donné ses textes à entendre avec le guitariste Fabien Montes dans le cadre du duo « Proses électriques ». Entre 2013 et 2015, elle a organisé et animé des rencontres littéraires, notamment à la Maison de la poésie à Paris.

Elle est correctrice-relectrice pour Mediapart depuis 2011.

 

AVIS :

 

Merci aux Editions LAGARDERE de m'avoir permis de faire partie du jury « coup de cœur des lectrices VERSION FEMINA » et de découvrir ainsi « Le courage qu'il faut aux rivières », roman d'Emmanuelle FAVIER.

Dès les premières pages je me suis sentie happée par la très belle plume de l'auteur, par l'écriture poétique, remarquable et dépaysante de ce roman dont l'histoire, quoique assez surprenante, est inspirée de la tradition des « vierges jurées » et se passe dans un village des Balkans.

 

Les personnages sont très attachants et j'ai beaucoup aimé l'héroïne Manushe mais également Adrian. L'auteur nous fait partager avec finesse les émotions de ces femmes auxquelles on ne peut rester insensibles, les stratagèmes qu'elles doivent imaginer pour survivre, acquérir un peu de liberté et assumer leur sexualité au grand jour....

 

JE RECOMMANDE ce premier roman sensuel, d'une grande beauté, mystérieux, troublant et fort prometteur que j'ai lu pratiquement d'une traite ne pouvant me résoudre à le refermer sans en connaître le dénouement !

 

 

 

 

 

 

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Bonjour à tous aujourd'hui vendredi 14 juillet, je vais vous parler de : « MADO, RETOUR DE L'ENFER »

« MADO,

RETOUR DE L'ENFER »

Chérif ZANANIRI

Editions MARIVOLE

Collection : Parcours de femmes

16 mars 2017

322 pages

 

 

RESUME :

 

Au départ de Gilbert pour la Grande Guerre, Mado son épouse, sait qu'elle doit survivre. Elle rouvre sa boutique de cordonnier, fait venir le père Emile pour apprendre le métier et s'installe, avec succès, en nouveau patron.

Malgré la réussite de son entreprise, Mado apprend à vivre avec l'angoisse de la guerre, l'attente du mari, l'espoir d'une permission souvent déçu....

Au fil des permissions et des lettres qu'elle reçoit, Mado s'aperçoit que le poilu aguerri devient une bête de guerre, oubliant, souvent, une partie de son humanité. Elle s'applique alors à offrir à son époux les meilleures conditions pour son retour. Mais cela suffira-t-il ?

Un beau récit de femme, volontaire et courageuse, qui essaie de rester digne pendant l'absence de son mari et espère retrouver une vie de famille dès son retour.

 

Ce livre plein d'humanité évoque la vie compliquée des femmes dont les époux étaient partis sur le front pendant la Grande Guerre, elles devaient se passer de leurs maris, prendre leurs places à la maison, tenir leurs échoppes... elles devenaient chef de famille.

 

L'AUTEUR :

 

Chérif ZANANIRI s'est intéressé aux terroirs Sancerrois et solognot et y a planté les décors de ses premiers romans souvient liés à des éléments d'histoire locale. Depuis, il se consacre à la Grande Guerre et en particulier au rôle des femmes. Ainsi après Léocadie Lepic, marraine de guerre, il publie Mado, Retour de l'Enfer, en attendant d'autres récits de femmes aux parcours exceptionnels.

A la lecture de ses romans, on apprécie l'authenticité et la vivacité de son écriture ainsi qu'un style personnel que l'auteur arrive à conserver tout au long de son récit. Chérif ZANANIRI nous prend par la main et nous emmène dans son monde à la fois romanesque et réaliste, avec ses décors, ses chimères, ses espoirs et ses personnages haut en couleur.

 

AVIS :

 

Merci aux Editions MARIVOLE de m'avoir permis, de lire, en service de presse, ce roman de Chérif ZANANIRI et de découvrir la plume légère et précise de cet auteur que je ne connaissais pas.

Nous sommes à Nogent-le-Rotrou, en août 1914. Mado, jeune mariée, voit son époux Gilbert partir à la guerre et se retrouve seule et désespérée. Afin de survivre en son absence, elle décide de reprendre la cordonnerie et d'apprendre le métier. De par sa gentillesse et sa sensibilité, Mado réussit à réunir autour de la boutique d'autres artisans : rémouleur, raccommodeuse de paniers, marchand d'oiseaux, bouquiniste, écrivain public, formant ainsi une vraie famille. Mais quelle sera la réaction de Gilbert quand il rentera de la guerre ??

 

Chérif ZANANIRI nous fait partager le parcours d'une femme courageuse, généreuse et très humaine qui, au pied levé, n'hésite pas à remplacer son mari parti au front et comme beaucoup de femmes durant cette période, participe à sa manière et en fonction de ses moyens, à la guerre... Nous faisons connaissance de Marguerite, la sœur de lait de Mado qui a une vie dissolue et lui causera bien des soucis...

 

Au fil des pages, l'auteur nous dévoile, par les correspondances échangées entre les époux, l'enfer vécu par Gilbert mais aussi par tous les poilus de la première Guerre Mondiale, la barbarie des combats, les difficiles conditions de vie des soldats dans les tranchées, l'angoisse, la solitude et les liens de camaraderie qui se créaient entre eux.

 

J'ai beaucoup aimé ce beau roman poignant et empreint d'humanité sur le rôle joué par les femmes ainsi que les dégâts physiques et psychologiques causés par la guerre... J'ai dévoré ce livre en deux soirs, ne pouvant me résoudre à le lâcher sans en connaître le dénouement auquel je ne m'attendais pas, mais je vous laisse le découvrir par vous-mêmes ! Pour ma part, je compte bien lire d'autres romans de Chérif ZANANIRI. 

 

Bonne lecture !


 

 

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Bonjour aujourd'hui dimanche nous allons évoquer ce roman : « L'IMPERATRICE DES ROSES »

« L'IMPERATRICE DES ROSES »

Bernadette PECASSOU-CAMEBRAC

J'AI LU

2007

410 pages

 

RESUME :

 

Le jour où sa fille naît, Louise a une certitude : cette enfant aux yeux d'or aura un destin exceptionnel. Enfant sans père, Alba grandit dans la misère, mais son incroyable don la révèle à la haute société : sur des éventails et des toiles, elle peint les fleurs les plus délicates qui soient. Le Tout-Paris s'arrache bientôt ses œuvres et la surnomme l'Impératrice des roses. Pourtant, la jeune femme souffre, le bonheur lui échappe, car elle ne rêve que d'un seul homme...

À travers un destin exceptionnel, cette magnifique fresque romanesque décrit le combat de femmes pour accéder à la reconnaissance de leur talent, dans un XIXe siècle où l'art est encore exclusivement masculin. 

 

L'AUTEUR :

 

BERNADETTE PECASSOU- CAMEBRAC est originaire d’Ibos, à quelques kilomètres de Lourdes. Journaliste, elle a réalisé nombreux reportages et documentaires, dont une soirée thématique sur Lourdes sur Arte. Son premier roman historique « La belle chocolatière «
paru chez Flammarion en 2001 a connu un vif succès. Par ailleurs les recherches de Bernadette Pécassou –Camebrac ont été saluées par les historiens et universitaires
de Midi Pyrénées, pour avoir notamment mis en évidence le rôle des femmes dans le dynamisme régional.

 

AVIS :

 

Jolie fresque historique par laquelle l'auteur nous conte la vie d'Alba, jeune fille pauvre, courageuse et déterminée qui possède un don pour la peinture. Nous sommes au XIXème siècle, et nous découvrons les difficiles conditions des femmes de l'époque.

 

L'écriture est belle et poétique, les sentiments bien analysés et Bernadette PECASSOU nous offre un voyage de Paris vers les Pyrénées, avec une halte à Bagnères de Bigorre, station thermale.

 

L'auteur décrit très bien les tableaux et l'on peut s'imaginer aisément les belles roses. Le suspense est présent jusqu'aux dernières lignes de ce roman que j'ai bien aimé et refermé avec regret. Belle lecture.

 

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Bonjour à tous aujourd'hui samedi nous allons parler de ce roman : "DAISY SISTERS"

DAISY SISTERS

Henning MANKELL

Editions du SEUIL

avril 2015

503 pages

RESUME :

Été 1941, en Suède. Deux amies, Elna et Vivi, dix-sept ans, de condition modeste, s’offrent une escapade à bicyclette à travers la Suède en longeant la frontière de la Norvège occupée par les nazis. L’aventure, d’abord idyllique ? l’été de toutes les joies, de tous les espoirs ? est de courte durée : Elna, violée, revient chez elle enceinte d’une petite fille qu’elle appellera Eivor.

1960. Eivor, dix-huit ans, en révolte contre sa mère, veut devenir une femme libre. Elle s’enfuit du village avec un jeune délinquant. Que lui réserve l’avenir ? Réalisera-t-elle son rêve d’indépendance et de liberté, et à quel prix ?
En s’attachant aux destins d’une mère et de sa fille entre 1941 et 1981 en Suède, Mankell brosse le portrait de ces générations de femmes (épouses, mères, ouvrières) qui ont dû lutter avec leurs propres désirs et renoncements pour exister et se faire une place au cœur d’une société où s’élaborait le modèle suédois.


 

AVIS :

 

J'ai parlé à plusieurs reprises sur mon blog de Henning MANKELL, auteur Suédois dont j'apprécie beaucoup les œuvres et qui nous a malheureusement quittés en octobre 2015. 

 

« Daisy Sisters » est le dernier roman publié mais le premier roman de cet auteur. Nous sommes en Suède en 1941. Deux jeunes filles Elna et Vivi, l'une vivant dans le Nord du pays et l'autre dans le Sud, correspondent depuis quelques années et décident de se rencontrer lors de vacances passées en vélo. Elles s'appelleront les Daisy Sisters...

 

Au fil des mots nous assistons à l'émancipation des femmes en Suède sur quatre décennies et à la vie rude de ces deux filles et de leurs familles. L'avortement, les ravages de l'alcool, les conditions de travail dans les usines, tous ces thèmes peu gais certes sont abordés..

 

L'écriture est belle et très fluide et les sentiments sont profonds et très bien décrits. J'ai beaucoup AIME ce roman qui fut un coup de cœur pour moi !

 

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Bonjour à tous, aujourd'hui jeudi je vais vous parler de ce roman : « LA DERNIERE VALSE DE MATHILDA »

« LA DERNIERE VALSE DE MATHILDA »

Tamara MCKINLEY

L'ARCHIPEL

Archipoche

janvier 2007

500 pages

 

RESUME :

Dans la chaleur étouffante du bush australien, Mathilda, treize ans, fait ses adieux à sa mère. Quelques voisins sont rassemblés autour de la tombe, pour rendre un dernier hommage à cette femme courageuse.

Un peu à l'écart, le père de Mathilda n'a qu'une hâte : que tout cela se termine afin qu'il puisse vendre le domaine de Churinga. Mathilda, elle, comprend que les choses ne seront jamais plus comme avant... Cinquante ans plus tard, Jenny découvre le journal intime de Mathilda.

A mesure que progresse sa lecture, l'angoisse l'assaille... A-t-elle bien fait de venir s'installer à Churinga ? Par son atmosphère envoûtante, la force de ses personnages, cette saga australienne s'inscrit dans la lignée des chefs-d'œuvre de Colleen McCullough.


AVIS :

J'ai déjà parlé à plusieurs reprises de Tamara Mc KINLEY, auteur que j'aime beaucoup et je vais vous confier mon avis concernant « La dernière valsa de Mathilda », roman que j'ai lu il y a quelques années.

 

L'histoire commence en 1923 et l'auteur nous transporte dans le bush Australien où il fait une chaleur étouffante et nous découvrons la jeune Mathilda faisant ses adieux à sa mère qu'elle aimait tant et nous écoutons l'histoire de sa vie qu'elle a couchée sur son journal intime. Cinquante ans plus tard, Jenny, artiste peintre demeurant à Sydney, hérite du domaine de Mathilda et découvre ce journal intime. C'est ainsi que nous suivons deux histoires parallèles très intéressantes. Mais quel est donc le secret de Churinga ?

 

J'ai ADORE ce roman au cours duquel l'auteur fait voyager le lecteur tant les descriptions des paysages sont belles. On ressent aisément la chaleur, la sécheresse, la dureté de la vie.....on aperçoit la terre rouge, les kangourous, les moutons.... Les personnages sont attachants et il est vraiment difficile de quitter ce roman que je vous conseille vivement ! Bonne lecture.

 

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Bonjour à tous aujourd'hui mercredi je vais vous parler d'un roman que je viens de terminer : « LES DEMOISELLES DE BEAUNE »

« LES DEMOISELLES DE BEAUNE »

Karine LEBERT

PRESSES DE LA CITE

Terres de France

avril 2017

397 pages

 

RESUME :

Toute petite déjà, Balbine de Joinville aimait se promener dans les venelles de Beaune. Là, elle pouvait observer l'édification des hospices – les plus beaux de toute la Bourgogne ! - et rêver d'y prodiguer, un jour, des soins aux malades.
Mais, en 1454, si la jeune fille choisit de s'enfermer en ces lieux, l'année de ses dix-huit ans, c'est pour enfouir son drame et sa honte. Elle y reste toutefois par passion pour les herbes médicinales. Une passion qui nourrit un talent de thérapeute apprécié du médecin Maric Lambert. Ce dernier, veuf inconsolable, ne cache pas son attirance pour cette sœur hospitalière au lourd secret....

Pendant un demi-siècle, le destin tumultueux de Balbine de Joinville s’entremêle à celui des hospices de Beaune à leur apogée, comme les fils de laine d'une tapisserie chatoyante, tableau fidèle de la vie quotidienne d'alors.


L'AUTEUR :

Karine Lebert est une romancière française.

Chroniqueuse en architecture et arts de vivre, la normande Karine Lebert est avant tout une romancière habituée des éditions Presses de la Cité, De Borée et France Loisirs. Elle traite de sujets historiques ou contemporains, mettant en scène des personnages féminins, dans une langue fluide et accessible à tous.

Membre de la SADN (Société des Auteurs de Normandie) et de la SGDL (Société des Gens de Lettres).

 

AVIS :

Je ne connaissais pas cet auteur mais, étant férue d'histoire et très attirée par la jolie couverture et le résumé de ce livre, j'ai donc eu très envie de lire « les demoiselles de Beaune » et j'ai découvert la plume sensible et fluide de Karine LEBERT.

 

L'auteur nous transporte au XVème siècle aux Hospices de Beaune, chef d’œuvre d'architecture qui fût le fierté des ducs de Bourgogne.

Karine LEBERT retrace la vie d'une jeune femme déterminée et touchante, meurtrie dans sa chair, Balbine de Joinville qui va consacrer sa vie à soigner les plus démunis à une époque violente : épidémies, passage des écorcheurs, vols, viols...

 

Balbine est passionnée par les plantes et leurs bienfaits sur la santé. En lien avec celui de Balbine, nous découvrons également le destin de plusieurs femmes très attachantes telles que Hermione, Alix et Jeanne, proches de notre héroïne.

 

J'ai adoré ce roman historique et d'aventures, très passionnant, extrêmement bien documenté sur les rites, coutumes et médecine du Moyen Age que j'ai lu en deux soirs et refermé avec grand regret...

 

Bonne lecture à tous ceux qui ne l'ont pas encore découvert.



 

 

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Bon dimanche à tous! Voici ma chronique concernant : « LES BONHEURS DE CELINE »

« LES BONHEURS DE CELINE »

Christian LABORIE

Editions de BOREE

Terre de poche

15 juin 2017

439 pages

 

RESUME :

Céline, âgée de soixante-quinze ans, quitte le mas où elle a passé toute sa vie pour entrer dans une maison de retraite. Cette nouvelle existence lui donne l'occasion de se replonger dans son passé, qu'elle rapporte minutieusement dans un cahier : son enfance, sa rencontre avec l'homme de sa vie, la Résistance, l'élevage des vers à soie, etc. Autant de souvenirs drôles ou émouvants, tragiques ou anodins que Céline lègue à son arrière-petite-fille.

EXTRAITS :

 

« Vu d'ici et de maintenant, j'ai l'impression que c'était un autre monde et un autre siècle. Et pourtant.... »

 

« Je n'ai pas trouvé de cahier à grosses lignes. J'ai donc acheté un cahier ligné à grands carreaux, comme les écoliers utilisent aujourd'hui, et j'ai choisi un joli stylo à plume avec des cartouches d'encre, plutôt que le Bic auquel j'étais habituée à Saint-Paul. Chez moi, un stylo me faisait des années, et je n'utilisais que des Bics cristal à 100 F – enfin à un nouveau franc. Ça me suffisait largement. Mais pour ce que j'avais l'intention d'écrire, je voulais un stylo qui me rappelât mon porte-plume d'écolière avec ses plumes Sergent-Major. J'aurais préféré un stylo-plume à réservoir, avec une bouteille d'encre, mais il n'y en avait pas. (….).Je me suis rabattue sur le stylo à cartouche. « Il faut être de son temps ! » me suis-je dit en me moquant un peu de moi-même ».

 

L'AUTEUR :

Historien-géographe de formation et enseignant, Christian LABORIE se passionne pour l'histoire et les habitants de sa province d'adoption pour lesquels ses romans sonnent comme autant d'hommages humbles et sincères. Ses premiers écrits ont été récompensés par l'Académie internationale de Lutèce et par l'association Arts et Lettres de Bordeaux. Il a notamment obtenu le prix Découverte pour l'Arbre à palabres (2001) et le prix Mémoire d'Oc pour le Chemin des larmes (2004). Sa saga l'Appel des drailles et Les drailles oubliées a conquis de nombreux lecteurs. Les Bonheurs de Céline est son onzième roman.

 

AVIS :

Merci aux Editions de BOREE de m'avoir permis de lire, en service de presse, ce roman de Christian LABORIE, auteur incontournable que je connais bien ayant lu grand nombre de ses romans.

 

Christian LABORIE nous transporte dans un petit village des Cévennes, proche d'Alès dans le Gard et nous faisons connaissance avec Céline, âgée de soixante-quinze ans, qui pour des raisons de santé doit quitter le mas où elle a vu le jour au début du XXèe siècle, et part vivre à la résidence des « Heureux », une maison de retraite de Montpellier.

 

Céline décide alors d'écrire ses mémoires dans un cahier d'écolier. Elle raconte donc son enfance, la rencontre avec son époux mais aussi la vie quotidienne Cévenole d'autrefois : les travaux des champs, les veillées, l'élevage des vers à soie, les chataîgnes.. souvenirs d'une époque aujourd'hui révolue où les conditions de vie étaient rudes pour ces paysans qui ne possédaient rien mais se contentaient de peu....Des gens simples et vrais qui ne souhaitaient se souvenir, même aux moments les plus durs de leur existence, que des instants de bonheur..

 

L'écriture belle et fluide fait voyager le lecteur entre passé et présent, permettant ainsi de découvrir la vie simple et passionnée de Céline, personnage très attachant, femme généreuse, déterminée et courageuse ayant toujours fait passer le bonheur des autres avant le sien. L'auteur fait une anlyse fine des relations mère-fille et dévoile des émotions et de beaux sentiments.

 

J'ai beaucoup aimé ce roman très émouvant et intéressant qui rend hommage à la vieillesse. Je l'ai lu pratiquement d'une traite. Je vous le recommande vivement ! Bonne lecture.

 

 

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